Colonel Assimi Goïta, président de la Transition : « Le gouvernement veillera au redéploiement des Forces de défense et de sécurité sur l’ensemble du territoire national »

Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, lors de son discours à l’occasion de la Fête nationale de l’Indépendance du 22 septembre 2023, en tant que chef suprême des Armées, a assuré que les attaques dirigées contre les populations civiles de même que celles contre les Forces armées maliennes (FAMa) ne resteront pas impunies. Il a annoncé qu’une enquête est ouverte par la justice malienne.

Ce vendredi 22 septembre 2023, le peuple malien célèbre, le 63è anniversaire de l’indépendance de notre pays, le premier sous la Quatrième République. Ceci m’offre l’heureuse occasion de m’adresser à vous avec fierté et reconnaissance. En ce jour de souvenir, nous rendons hommage au Président Modibo Keita, à ses compagnons, à tous les martyrs qui ont, par leur lutte mémorable, conduit le Mali à sa libération et tracé la voie de la souveraineté.

Maliennes, Maliens,

Mes chers compatriotes,

Depuis la rectification de la Transition et la tenue des Assises nationales de la Refondation, notre pays a engagé de grands chantiers de reformes répondant ainsi aux préoccupations soulevées par le peuple dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance de l’État, de la justice et du développement socioéconomique.

Maliennes, Maliens,

Mes chers compatriotes,

Ayant pris conscience que la survie même de notre État dépendait de la question sécuritaire, les autorités de la Transition ont opérés des choix stratégiques majeurs qui ont permis l’amélioration de nos capacités opérationnelles et la montée en puissance de l’armée.

Suivant notre nouvelle vision de l’outil de Défense, celui-ci a connu une mutation en profondeur, d’où un changement radical de mode opératoire dans la lutte contre les groupes armés terroristes dont les actions perfides ne consistent, de nos jours, qu’à s’attaquer aux populations civiles innocentes en guise de représailles des lourdes pertes que leur infligent les Forces de Défense et de Sécurité. En témoigne la dernière attaque lâche et barbare contre le bateau Tombouctou dans la localité de Bamba. Aux familles endeuillées, je présente les condoléances de la Nation et souhaite prompt rétablissement aux blessés. Les attaques ainsi dirigées contre les populations civiles de même que celles contre les FAMas ne resteront pas impunies. A ce jour, une enquête est déjà ouverte par la justice malienne.

La nouvelle politique de défense intègre les citoyens dans un système plus adapté aux conditions d’un pays faisant face à des menaces sécuritaires multiformes. C’est pourquoi le Gouvernement a restauré et amélioré le service national des jeunes. Il a également pris un décret sur la réserve des forces armées et de sécurité. Aussi, la nouvelle Constitution prévoit la mobilisation aux côtés des forces armées et de sécurité de tous les citoyens âgés de 18 ans au moins pour la défense de la patrie.

Maliennes, Maliens,

Mes chers compatriotes,

Après dix ans de présence des forces étrangères sur notre sol, nous avons compris que la logique était plutôt d’entretenir l’insécurité et de nous maintenir dans la dépendance. C’est la raison fondamentale pour laquelle, le peuple malien a décidé de prendre en main sa sécurité.

Avec la nouvelle dynamique, consécutive au retrait de la MINUSMA et les opérations militaires en cours, le Mali recouvrera sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire. A cet effet, en application de la résolution 2690, le Gouvernement de la République du Mali veillera au redéploiement effectif des Forces de défense et de sécurité ainsi qu’au retour des services sociaux de base sur l’ensemble du territoire national. Cela est d’autant plus urgent que la deuxième phase du retrait de la MINUSMA devra faire l’objet d’un suivi rigoureux dans les localités de Douentza, Ansongo, Aguelhoc, Kidal, Tessalit au plus tard le 31 décembre 2023.

Ce processus ne saurait se finaliser sans contrainte. Toutefois, j’invite les populations à resserrer les rangs autour des FAMas dans l’accomplissement de cette mission décisive.

Maliennes, Maliens,

Mes chers compatriotes,

Face aux multiples défis auxquels notre pays est confronté, notre diplomatie a su se réinventer pour jouer tout son rôle dans l’atteinte de nos objectifs majeurs de refondation, notamment la reconquête de notre souveraineté.

Les résultats obtenus, en termes de crédit de notre pays, mais aussi de mobilisation de ressources et de partenariats en soutien à nos efforts de développement, confortent nos choix.

Ce repositionnement stratégique, impulsé, est appelé à se poursuivre dans un contexte d’incertitudes liées aux profondes mutations en cours sur la scène internationale.

Maliennes, Maliens,

Mes chers compatriotes,

Notre pays compte sur son capital humain pour relever les défis de la construction d’une Nation prospère. C’est pourquoi les secteurs de l’économie, de l’éducation et de la santé bénéficient d’une attention particulière de la part du Gouvernement.

Concernant le secteur éducatif, je tiens à saluer l’ensemble des acteurs, particulièrement les enseignants qui travaillent avec abnégation pour donner une bonne instruction aux enfants du Mali. C’est le lieu de relever la bonne organisation des examens depuis l’avènement de la Transition.

Cette année, les capacités d’accueil au niveau du secondaire seront renforcées avec la construction de lycées dans certaines régions.

Au niveau de l’enseignement supérieur, la création du Centre d’Intelligence artificielle et de Robotique est la preuve que le Mali entend promouvoir son développement par les technologies modernes.

Conscient des difficultés qui assaillent le système éducatif et de la nécessité de réunir les acteurs comme le recommandaient les Assises nationales de la Refondation, le Gouvernement prépare activement les états généraux de l’éducation. Cette rencontre s’attachera à proposer des solutions consensuelles aux problèmes diagnostiqués en vue de sortir notre système éducatif des contraintes structurelles qu’il connait.

Maliennes, Maliens,

Mes chers compatriotes,

L’emploi des jeunes participe au développement économique et à la stabilité sociale du pays. Au-delà des recrutements dans la fonction publique, le Gouvernement travaille à mettre en place les meilleures conditions pour l’employabilité des jeunes ainsi que la création des emplois.

Dans le nouveau contexte lié au retrait de la MINUSMA, le Gouvernement a élaboré une stratégie d’atténuation des impacts socioéconomiques.

La santé de la population constitue une priorité pour le Gouvernement. C’est pourquoi nous avons pris diverses mesures pour l’amélioration du plateau technique en procédant à l’équipement de certains hôpitaux. Par ailleurs, plusieurs centres hospitaliers ont été dotés d’ambulances qui permettent d’assurer désormais une prise en charge rapide des malades.

Sur le plan sportif, de nombreux chantiers de construction ou de rénovation d’infrastructures sont en cours de réalisation. Toute chose qui motive la jeunesse dans plusieurs disciplines sportives. Au nom de notre peuple, j’adresse mes chaleureuses félicitations à tous nos champions.

Maliennes, Maliens,

Mes chers compatriotes,

Je voudrais, en ce jour anniversaire, saluer la résilience du peuple malien qui consent d’énormes sacrifices pour que nous puissions atteindre nos nobles objectifs de développement et de reconquête de notre souveraineté. Aussi, le Gouvernement est à pied d’œuvre pour résoudre les problèmes liés à l’approvisionnement de la population en denrées de première nécessité et à la fourniture des services sociaux.

Je voudrais également saluer la signature du Pacte de stabilité et de croissance entre le Gouvernement, le patronat et les syndicats de travailleurs. La signature de ce document si important, démontre le souci de l’ensemble des acteurs de mettre la stabilité de l’État au-dessus de tout et de créer un climat social apaisé, gage du développement socioéconomique auquel nous aspirons tous.

Maliennes, Maliens,

Mes chers compatriotes,

Le Mali vient d’adopter un nouveau code minier, accompagné de la loi sur le contenu local. Avec ces deux textes, nous entendons sortir le secteur minier de sa situation actuelle d’enclave et l’intégrer à l’économie nationale. Par ce fait, notre pays canalisera les revenus qu’il est en droit d’attendre de l’exploitation minière et développer par la même occasion le tissu industriel et commercial, ainsi que les diverses infrastructures aux niveaux local et national.

La création de la Société de Recherche et d’Exploitation minérale, une société appartenant à l’État à 100% et qui sera chargée de faire de la recherche et de l’exploitation minière, et prendre des participations dans le capital d’autres sociétés, participe de cet esprit. Le Gouvernement travaille également sur le projet de création d’une usine d’affinage de l’or qui nous permettra d’assurer le traitement du minerai avant l’exportation, créant ainsi de l’emploi et de la valeur ajoutée.

Maliennes, Maliens,

Mes chers compatriotes,

Notre ambition étant d’atteindre l’autosuffisance alimentaire sur l’ensemble du territoire national, le Gouvernement a consenti d’énormes efforts en faveur du monde rural. Qu’il s’agisse de la subvention des intrants agricoles ou la fourniture d’équipements, l’agriculture fait l’objet d’une attention particulière dans la stratégie gouvernementale.

Quant à la Recherche agronomique, elle donne beaucoup d’espoirs avec le développement de nouvelles variétés dont la culture sera déterminante dans la recherche de solutions à l’insécurité alimentaire dans notre pays.

Maliennes, Maliens,

Mes chers compatriotes,

La question de la justice demeure l’une des revendications fortes du peuple malien. Aussi, en vue de renforcer l’institution judiciaire, plusieurs mesures importantes ont été adoptées. Il s’agit, entre autres, de la création de plusieurs structures spécialisées, notamment le Pôle national économique et financier, le Pôle national de Lutte contre la Cybercriminalité, le parquet spécialisé au niveau du Pôle judiciaire spécialisé de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité transnationale organisée, l’Agence de Recouvrement et de Gestion des Avoirs saisis ou confisqués.

Dans le but de renforcer le personnel du secteur, il convient de noter les vagues de recrutements d’auditeurs de justice, et de surveillants de prison, au titre de l’année 2022, et le recrutement de Greffiers en Chef au titre de l’année 2023.

La lutte engagée contre la corruption va se poursuivre avec détermination. Toutefois, celle-ci doit s’accommoder du respect des règles de base qu’exige une bonne distribution de la justice.

Je voudrais en cette circonstance saluer les partenaires sincères du Mali, singulièrement la Fédération de Russie, dont les efforts et l’accompagnement nous ont été fort utiles pour la préservation de notre souveraineté dans un contexte national, régional et international, marqué par des tensions multiformes sur fond d’intérêts divergents.

C’est aussi le lieu de réaffirmer aux FAMAs la reconnaissance de la nation et la confiance de la hiérarchie militaire pour leur engagement constant dans la défense opérationnelle du territoire et la préservation de notre souveraineté.

En définitive, je salue la sagesse et la détermination du peuple malien dans toutes ses composantes, sans lesquelles les bases institutionnelles du Mali Kura auraient difficilement pu être érigées.

Bonne fête d’Indépendance à toutes et à tous.

Vive le Mali Koura !

Qu’Allah bénisse le Mali et protège les Maliens !

Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 20 septembre 2023

Le Conseil des ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 20 septembre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :

–    adopté des projets de texte ;

–    procédé à des nominations ;

–    et entendu des communications.

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES

1. Sur  le rapport du ministre d’Etat,   ministre   de   l’Administration   territoriale   et   de   la Décentralisation, le Conseil des ministres a adopté :

a) un projet de décret fixant les conditions de nomination et les attributions des Représentants de l’Etat dans le District de Bamako et les Arrondissements qui le composent ;

b) un projet de décret fixant l’organisation et les attributions des services propres des Circonscriptions administratives du District de Bamako ;

c) un projet de décret fixant le cadre organique des services propres de la Circonscription administrative District de Bamako ;

d) un projet de décret fixant le cadre organique des services propres des Arrondissements du District.

Les chefs des circonscriptions administratives sont les représentants de l’Etat et dépositaires de l’autorité de l’Etat dans le ressort territorial de la circonscription administrative.

Les présents projets de décret interviennent en application de la Loi n°2023-005 du 13 mars 2023, portant Statut Particulier du District de Bamako.

La réorganisation de la Circonscription administrative District de Bamako fait apparaitre pour la première fois des Circonscriptions d’Arrondissements dans le dispositif institutionnel du District de Bamako.

Les projets de décret adoptés précisent entres autres :

–    les attributions du Gouverneur du District qui sera appuyé dans l’exercice de ses fonctions par des Représentants de l’Etat dans les Arrondissements qui portent le titre de Sous-préfet ;

–    l’organisation des services propres des Arrondissements à l’instar des Arrondissements de l’intérieur ;

–    le  lien  fonctionnel  entre  les  Sous-préfets  et  les  Délégués  d’Arrondissements  de  la Collectivité District de Bamako ;

–    le profil et les conditions de nomination du personnel nécessaire à l’exécution des missions.

2. Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le Conseil des ministres  a  adopté  des  projets  de  textes  relatifs  à  la  ratification  de  la  Charte  du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des Etats du Sahel, signée le 16 septembre 2023, entre la République du Burkina Faso, la République du Mali et la République du Niger.

L’Autorité de Développement intégrée des Etats du Liptako-Gourma regroupant la République du Burkina Faso, la République du Mali et la République du Niger a été créée le 03 décembre 1970 à Ouagadougou en vue de permettre aux trois Etats de mutualiser les projets de développement et l’exploitation des ressources naturelles de la région.

Toutefois, en dépit des résultats positifs atteints, la région demeure confrontée à un défi sécuritaire caractérisé,  notamment  par  des  attaques  de  groupes  terroristes  et  des  activités  des  bandes criminelles. Toute chose qui affecte la vie des populations et compromet la mise en œuvre des projets et programmes de développement.

C’est dans ce contexte que la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des Etats du Sahel a été signée le 16 septembre 2023 entre la République du Burkina Faso, la République du Mali et la République du Niger.

Par cette alliance, les trois Etats décident de mutualiser leurs efforts pour apporter des réponses communes aux défis susmentionnés avec pour objectif d’établir une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle.

Les Parties signataires s’engagent entre autres :

–    à œuvrer à la prévention, à la gestion et au règlement de toute rébellion armée ou autre menace portant attente à l’intégrité du territoire et à la souveraineté de chacun des pays membre de l’Alliance en privilégiant les voies pacifiques et diplomatiques et, en cas de nécessité, à user de la force pour faire face aux situations de rupture de la paix et de la stabilité ;

–    à assister et à secourir, toutes le Parties, de manière individuelle ou collective, y compris l’emploi de la force armée pour rétablir et assurer la sécurité au sein de l’espace couvert par l’Alliance.

La République du Mali est désigné dépositaire de la Charte.

3. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des ministres a adopté un projet de loi portant loi de Finances pour l’exercice

Le projet de loi de Finances pour l’exercice 2024 est le septième budget présenté en mode programme depuis 2018.

Les prévisions des recettes budgétaires pour l’exercice 2024 s’élèvent à 2 377,111 milliards de francs CFA contre 2 304,475 milliards de francs CFA dans la loi de finances rectifiée 2023, soit une augmentation de 72,635 milliards de francs CFA correspondant à une hausse de 3,15%.

Les prévisions des dépenses budgétaires pour l’exercice 2024 s’élèvent à 3 063,742 milliards de francs CFA contre 2 994,470 milliards de francs CFA dans la loi de finances rectifiée 2023, soit une augmentation de 69,272 milliards de francs CFA, soit un taux de progression de 2,31%.

Le Budget 2024 présente un déficit global de 686,631 milliards de francs FCFA contre 689,995 milliards de francs CFA dans la loi de finances rectifiée 2023, soit une diminution de 0,49%.

4. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des ministres a adopté un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, de la parcelle de terrain, objet du Titre Foncier n° 520 du Cercle de Niono, sise à Niono, triangle de Niéguè Km

La  ville  de  Niono  est  confrontée  à  un  problème  d’engorgement  des  familles  aggravé  par l’insécurité qui a occasionnée l’afflux massif de déplacés internes. Pour pallier ce problème, le Titre foncier n° 520 du Cercle de Niono a été créé au nom de l’Etat.

La parcelle de terrain, objet de la présente affectation, d’une superficie de 38 hectares, 99 ares et 02 centiares, est destinée à satisfaire les besoins d’extension de la ville de Niono.

AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes :

AU TITRE DE LA PRIMATURE :

–    Chef de Cabinet au Secrétariat Général du Gouvernement :

Monsieur Mamadou TRAORE, Inspecteur des Services Economiques.

–    Contrôleur général adjoint des Services publics Contrôleur général des Services publics :

Madame SAMAKE Mouna TOURE, Ingénieur des Eaux et Forêts.

–    Contrôleur général des Services publics :

Monsieur Ousmane DIARRA, Administrateur civil, Membre du Corps Préfectoral.

AU TITRE MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS :

Inspecteurs à l’Inspection générale des armées et services :

Colonel-major Fousseni Zan KEITA ;

Colonel-major Hamidou SAMAKE ; Colonel Adama Mamadou SANOGO ; Colonel Cheick Amadou Tidiane SOW.

–    Directeur général des Ateliers militaires centraux de Markala :

Lieutenant-colonel Djibril KANE.

–    Directeur adjoint de la Direction centrale du service de santé des armées :

Colonel-major Seydou Alassane COULIBALY.

–    Directeur adjoint de la Direction du génie militaire :

Colonel-major Abdourahamane OUOLOGUEM.

–    Directeur adjoint de la Justice militaire :

Colonel Jacques KONE.

–    Haut fonctionnaire de Défense au ministère des Mines :

Colonel-major Nicolas CISSE.

–    Haut fonctionnaire de Défense au Ministère de l’Energie et de l’Eau :

Colonel-major Seydou Noumoutié KONE.

–    Haut fonctionnaire de Défense au ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat, des

Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population :

Colonel-major Adama DIARRA.

–    Haut fonctionnaire de Défense au ministère de l’Elevage et de la Pêche :

Contrôleur Général de Police Issa KONATE.

–    Haut fonctionnaire de Défense au ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation :

Colonel Salim Bamba KONARE.

–    Haut  fonctionnaire  de  Défense  au  ministère  du  Travail,  de  la  Fonction publique et du Dialogue social :

Colonel Olga BERTHE

–    Haut fonctionnaire de Défense au ministère de la Santé et du Développement social :

Lieutenant-colonel Moussa SIDIBE.

AU TITRE MINISTERE DE LA RECONCILIATION, DE LA PAIX ET DE LA COHESION NATIONALE, CHARGE DE L’ACCORD POUR LA PAIX ET LA RECONCILIATION NATIONALE

–    Secrétaire Général :

Monsieur Sidiki TRAORE, Inspecteur du Trésor.

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE

–    Directeur adjoint du Protocole de la République :

Monsieur Mamadou dit Mamary TANGARA, conseiller des Affaires étrangères ;

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

–    Inspecteurs à l’Inspection des Finances :

Monsieur Aliou KEITA, Inspecteur des Finances ;

Monsieur Seydou OUONOGO, Inspecteur du Trésor ;

Monsieur Mohamed SANGARE, Inspecteur des Finances ;

Monsieur Cheick Oumar KONE, Inspecteur des Finances ;

Monsieur Mahamane DEDEOU, Inspecteur du Trésor ;

Monsieur Mahamoud DRAME, Inspecteur du Trésor ;

Monsieur Seydou TRAORE, Inspecteur du Trésor.

AU TITRE DU MINISTERE DE  L’ENSEIGNEMENT  SUPERIEUR  ET  DE  LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

–    Directeur général du Centre national de la recherche scientifique et

technologique :

Monsieur Drissa SAMAKE, professeur de l’Enseignement supérieur.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DU DEVELOPPEMENT SOCIAL

–    Conseiller technique :

Monsieur Bakary DEMBELE, Administrateur civil.

–    Chargé de mission :

Monsieur Modibo COULIBALY, administrateur de l’Action sociale.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE ET DE L’EAU

–    Directeur général de l’Energie du Mali :

Monsieur Abdoulaye Djibril DIALLO, Ingénieur.

AU TITRE  DU MINISTERE DE L’ENTREPRENARIAT NATIONAL, DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

–    Chargé de mission :

Madame Kankou SISSOKO, Gestionnaire.

–    Directeur général de l’Institut national d’ingénierie de formation professionnelle :

Monsieur Mahamadou DIARRA, spécialiste en ingénierie de formation.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DU COMMERCE

–    Chargé de mission :

Madame Tabara KEITA, Economiste.

AU  TITRE  DU  MINISTERE  DE  L’HABITAT, DES DOMAINES, DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA POPULATION

–    Secrétaire Général :

Monsieur Amadou MAIGA, ingénieur des constructions civiles.

–    Conseillers techniques :

Monsieur Sadou Mahamadou DIALLO, inspecteur des services économiques ;

Monsieur Adama Amadou COULIBALY, ingénieur des constructions civiles.

–    Directeur national de l’urbanisme et de l’habitat :

Monsieur Mahamadou OUOLOGUEM, ingénieur des constructions civiles.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE  L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION

–    Chef de Cabinet :

Monsieur Mohamed AG ALBACHAR, gestionnaire des ressources humaines.

–    Chargés de mission :

Madame Zarha Walet Hamed Idda, Gestionnaire ;

Monsieur Amara Ag Hamdona, Gestionnaire des Ressources humaines ;

Madame Mariam Walet ELHADJI, Economiste ;

Monsieur Moulaye Reggani HAIDARA,  Gestionnaire

Monsieur Fayçal AG AGALY, Economiste.

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS

1. Sur le rapport du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière et du Tourisme, le Conseil des ministres a pris acte d’une communication relative aux propositions d’actions pour la conservation et la gestion des bâtiments de l’ex-siège de l’Institut National des Arts.

L’Institut national des arts de Bamako est un établissement d’enseignement professionnel en Arts, Métiers et Animation socioculturelle créé en 1933 sous le nom la Maison des Artisans Soudanais qui devient plus tard l’Ecole artisanale de Bamako, puis l’Institut National des Arts en 1963. De sa création à nos jours, l’Institut a formé plusieurs hommes de culture, de célèbres artistes et hommes de médias.

De style néo-soudanais, les bâtiments de l’Institut National des Arts comprennent des ateliers, des salles de classes, des bureaux, une galerie d’exposition et une salle de spectacles.

Les difficultés d’accès, la vétusté des locaux et les inconforts liés aux pollutions et nuisance sonores ont rendu nécessaire la délocalisation de l’établissement.

C’est dans ce cadre que des nouveaux locaux ont été construits pour accueillir l’Institut dès la rentrée prochaine des classes.

Les actions suivantes sont envisagées pour la conservation et la gestion de l’ex siège de l’Institut :

–      préserver l’intégrité physique des bâtiments en tant qu’éléments du patrimoine culturel ;

–      réhabiliter et maintenir l’infrastructure dans un état fonctionnel ;

–      conférer à l’infrastructure une nouvelle vocation afin qu’elle continue à jouer son rôle de creuset de la créativité artistique, du savoir et du savoir-faire malien et en faire un des principaux centre d’attraction de la ville de Bamako.

2. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une augmentation du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente.

Le Président de la Transition, chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie.

 

Le Mali est représenté à l’Assemblée générale des Nations unies

Le ministre Abdoulaye Diop (g), à la tête de la délégation malienne, qui comprend la ministre de la santé et du développement social, le colonel Assa Badiallo Touré (c) et le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mamadou Samaké (d)

Bamako, 20 sept (AMAP) Le Mali est valablement représenté par son ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, à la tête de la délégation, au 3è sommet sur l’action climatique et de celui sur les Objectifs du développement durable (ODD) à New York, aux Etats-Unis, a appris l’AMAP de source officielle.

Les deux rencontres de haut niveau, se tiennent en marge de la 78ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies (18 au 26 septembre 2023), à la cérémonie d’ouverture de laquelle le ministre Abdoulaye Diop, à la tête de la délégation malienne, a pris part mardi, à New York,

Cette 78ème session est placée sous le thème : « Rétablir la confiance et raviver la solidarité mondiale : accélérer l’action en faveur de l’Agenda 2030 et ses objectifs de développement durable vers la paix, la prospérité, le progrès et la durabilité pour tous ».

Lors de ce rendez-vous mondial, le ministre Diop participera au débat général au cours duquel « il portera la voix du Mali à la tribune des Nations unies, prendra part aux réunions thématiques de haut niveau organisées en marge de la session et mènera des consultations bilatérales avec plusieurs autorités des pays amis et partenaires du Mali. »

Le Mali, qui fait partie des pays ayant signé et ratifié le Protocole sur l’Alliance solaire internationale, saisira l’opportunité pour échanger avec les partenaires de l’Alliance et leur présenter le plan national de réduction des Gaz à effets de serre d’ici 2030.

Dans cette optique, le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mamadou Samaké, participera aux panels qui porteront sur les thématiques : « renforcer la résilience et ne laisser personne de côté » ; « changer la donne : mettre la science, la technologie, l’innovation et les données au service d’une action porteuse de transformation ».

Sans oublier la « mobilisation des financements et des investissements et moyens nécessaires à la réalisation des objectifs de développement durable ».
M. Samaké prendra, également, la parole pour évoquer la position du Mali sur ces questions d’intérêts généraux pour les pays de l’Alliance.

De son côté, la ministre de la Santé et du Développement social, le colonel Assa Badiallo Touré, au cours de son séjour, prendra la parole lors de rencontres de haut niveau sur la préparation, la prévention et la riposte face aux pandémies, la couverture sanitaire universelle et la tuberculose.

Le colonel Assa Badiallo Touré participera, également, à des rencontres avec des personnalités et des partenaires techniques et financiers dans le domaine de la santé et de l’humanitaire.
SS/MD (AMAP)

Bamako-Moscou veulent renforcer leur coopération universitaire

Les échanges entre les deux parties ont porté sur le renforcement de la coopération dans le domaine de l’éducation

Bamako, 20 sept (AMAP) Le ministre malien de l’Éducation nationale, Dr Amadou Sy Savané, a reçu, lundi, une délégation russe composée du vice-ministre de l’Education, celui de l’Economie et du Recteur d’une université en visite au Mali dans le cadre de l’engagement du Mali et de la Russie pour le développement du système éducatif.

Les échanges entre les deux parties ont porté sur le renforcement de la coopération dans le domaine de l’éducation entre Bamako et Moscou. Il a également été question de bourses d’études à des étudiants maliens dans plusieurs domaines dans des universités russes.

Il s’agit d’un développement de compétences de la jeunesse, en faire de vrais spécialistes dans leurs domaines. Les formations se feront dans les domaines de l’énergie, de la technologie, de l’industrie, de l’agro-alimentaire, de l’éducation et de la culture, entre autres.

Le ministre Sy Savané s’est réjoui de cette visite « et, surtout, de la qualité des échanges. » « Toutes choses qui dénotent de l’intérêt des deux États à approfondir davantage leur coopération historique. »

Les échanges ont aussi porté sur plusieurs projets, notamment l’ouverture d’un centre de langues et sur quelques perspectives d’avenir.

Le ministre malien a aussi rappelé que cette visite de la délégation russe au département de l’Education « s’inscrit dans le cadre de la dynamique enclenchée par le gouvernement qui est celle de diversifier les partenariats stratégiques. »

Les deux parties « ont réaffirmé leur volonté de renforcer la coopération » et par ricochet, de développer des axes de partenariat dans le domaine de l’Education entre le Mali et la Fédération de Russie.

SS/MD (AMAP)

 

L’Arabie saoudite et l’UNESCO lancent un programme de promotion et de conservation des sites du patrimoine mondial

Son Altesse le Prince Badr bin Abdullah bin Abdullah bin Farhan Al Saud, ministre de la Culture du Royaume d’Arabie saoudite (g), et Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO (d) ont signé une lettre d’intention formalisant l’engagement saoudien à verser 25 millions de dollars à l’organisation onusienne

Riyad (UNA-OCI-AMAP) – L’Arabie saoudite et l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont lancé le programme culturel et sur les technologies numériques « Plongez dans le patrimoine » pour promouvoir et conserver les sites du patrimoine mondial pour les générations futures.

Lancé au cours d’un événement parallèle, à la 45ème session élargie du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO à Riyad, cette semaine, “ce projet révolutionnaire exploitera les technologies numériques pour explorer et conserver les sites du patrimoine mondial de l’UNESCO et leur patrimoine immatériel associé.”

Le Directeur général adjoint pour la culture à l’UNESCO, Ernesto Ottone, a souligné lors de son discours d’ouverture qu’ « avec Plongez dans le patrimoine, nous entrons dans une nouvelle ère numérique pour l’exploration et la préservation du patrimoine mondial.

“Les utilisations potentielles infinies de l’Intelligence artificielle (IA) nous permettront de transformer la manière dont les gens peuvent expérimenter le patrimoine. Un projet innovant tel que Dive into Heritage démontre les différentes utilisations de l’IA, donnant vie aux sites patrimoniaux comme jamais auparavant. Les récits et les histoires que cette technologie contribue à créer résonneront pour les générations à venir et permettront aux gens de vivre un morceau d’histoire”, a encore dit M. Ottone.

“Plonger dans le patrimoine” a été rendu possible grâce au soutien du ministère de la Culture du Royaume d’Arabie saoudite et a permis à l’équipe de développer une plateforme en ligne qui créera des moyens uniques de découvrir numériquement le patrimoine mondial.

La plateforme exploite la puissance de la technologie numérique telle que les modèles 3D, la réalité virtuelle (VR), la réalité augmentée (AR), les cartes interactives et les récits géolocalisés pour recréer une expérience visuelle numérique véritablement précise et immersive.

Le « Fonds-en-dépôt du Royaume d’Arabie saoudite pour la culture à l’UNESCO » a été créé en 2019, suite à un engagement de 25 millions de dollars de Ryad pour financer des projets de l’UNESCO visant à soutenir la stratégie et les actions de préservation du patrimoine.

La phase I (2022-2024) de l’initiative “Dive into Heritage” verra le développement d’une plateforme permettant au public de découvrir numériquement les sites du patrimoine mondial dans la Région des États arabes.

Une sortie publique complète de la plateforme est prévue d’ici la fin de la phase I en 2024, lorsque d’autres régions bénéficieront du programme.

L’événement comprenait une table ronde au cours de laquelle certains contributeurs clés du projet ont discuté de la manière dont la technologie peut contribuer à l’interprétation et à la préservation du patrimoine à l’aide de techniques de narration numérique.

  1. Suhail Mira, Site Management Historic Jeddah, Royaume d’Arabie Saoudite, Dr Heba Aziz, Chaire UNESCO sur la gestion du patrimoine mondial et le tourisme durable à l’Université allemande d’Oman, Dr Ona Vileikis, ICOMOS CIPA, M. Olivier Van Damme, UNITAR/ UNOSAT et Cheikh Ebrahim Alkhalifa, directeur par intérim du Centre régional arabe pour le patrimoine mondial, ont été invités à partager leurs points de vue et perspectives sur l’avenir de la plateforme.

L’événement a, également, été l’occasion de présenter certains des premiers résultats de ce projet innovant. Des animations vidéo de modèles 3D haute résolution de sites du patrimoine mondial ont été présentées en plus de répliques imprimées en 3D, invitant les utilisateurs à examiner de plus près le processus de numérisation requis pour créer la plateforme Dive into Heritage.

Le Royaume d’Arabie saoudite accueille la 45e session élargie du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO). La session se déroulera à Riyad du 10 au 25 septembre 2023 et soulignera l’engagement des Saoudiens à soutenir les efforts mondiaux de préservation et de protection du patrimoine, conformément aux objectifs de l’UNESCO.

Le Fonds de développement culturel a été créé par le décret royal n° M/45, publié le 6 janvier 2021, en tant que fonds de développement organisationnellement lié au Fonds national de développement.

La création du Fonds a pour objectif de développer le secteur culturel et d’assurer sa durabilité en soutenant les activités et les projets culturels, en facilitant les investissements culturels et en améliorant la rentabilité du secteur.

En outre, il permettra aux personnes intéressées à s’engager dans des activités culturelles et au Fonds de jouer un rôle actif dans la réalisation des objectifs de la Stratégie culturelle nationale et de la Vision 2030 du Royaume.

MD (UNA-OCI-AMAP)

 

Mali: La Presse en ligne signe une charte contre la propagande et la désinformation

Le président d’Appel-Mali, Modibo Fofana

Bamako, 20 sept (AMAP) Les acteurs maliens de la presse en ligne, à travers l’Association des professionnels de la presse en ligne (Appel-Mali), ont signé, lundi, un document de bonne conduite appelée «Charte de la presse en ligne» face à la prolifération des fausses informations et de la mal-information.

Le document a été signée à la Maison de la presse par huit médias en ligne : Maliweb, Mali24, Nandi.info, Malizine.com, notrenation.com, maliactu.net, benkadi.info et nouvelledumali.net, en présence de plusieurs acteurs des médias en ligne et médias traditionnels.

Composée de 19 articles, cette charte « traite des questions cruciales liées à la responsabilité des professionnels de la presse en ligne, à la modération des contributions et des commentaires, a relevé le président d’Appel-Mali, Modibo Fofana.

En effet, l’article 2 du texte stipule : «les professionnels de la presse en ligne au Mali s’engagent à défendre la liberté d’expression et, du commentaire et de l’opinion».

L’article 3  les exhorte à « publier exclusivement des informations véridiques et à ne pas altérer les textes et documents. » Quant à l’article 4, il oblige les professionnels de la presse en ligne « à ne pas diffuser des informations ou des messages de nature propagandiste, injurieuse, diffamatoire, raciste ou basés sur des accusations sans fondements. » Ils ne doivent, également, pas tirer profit de la publication ou de la suppression d’informations.

Dans son intervention, le représentant de l’Union européenne (UE) au Mali, Pierre Berman, a dit que dans le contexte que connait le Mali aujourd’hui, «une presse en ligne respectueuse des standards déontologiques et professionnels du métier de journaliste est non seulement souhaitable mais nécessaire pour alimenter un débat public constructif et éclairé et aider chaque citoyen dans sa compréhension et ses choix par une information juste, fiable et objectif».

Pour le président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté, les chartes viennent mettre davantage l’accent sur la conscience et la responsabilité professionnelle pour un secteur nouveau qui domine le monde.

«La notion de charte trouve ses fondements dans nos valeurs culturelles et sociétales à savoir le respect de la parole donnée » et «le respect des engagements pris», a-t-il ajouté.

Selon M. Danté, cette charte « trouvera son importance, toute sa valeur lorsque ceux qui se sont engagés, respectent la parole donnée. »

Prenant la parole, le secrétaire général du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, Alkaidi Amar Touré, a fait savoir que «Appel-Mali vient de poser un acte important pour l’avenir de la presse en général et de la presse en ligne en particulier ».

Cette initiative, pour lui, est hautement salutaire en ce sens qu’elle vient compléter les réformes engagées au Ministère de tutelle. Il s’agit d’un ensemble de projet de texte y compris un décret régissant la presse en ligne.

La signature de la Charte des professionnels de la presse en ligne est le prolongement du projet «L’internet et les média pour la citoyenneté, le genre et la paix». Elle s’inscrit dans l’objectif de renforcer les compétences des organes de presse en ligne et des journalistes dans les régions de Koulikoro, Ségou (Centre) et le District de Bamako.

Le projet a porté sur des thématiques telles que la citoyenneté numérique, le journalisme sensible aux conflits, le genre, la lutte contre la désinformation et l’extrémisme violent.

OS/MD (AMAP)

Histoire de notre pays : L’origine du mot « Mali », selon le Pr Amidou Toungara, enseignant-chercheur

Le Pr Amidou Toungara, enseignant-chercheur à la Faculté d’histoire et géographie de l’Université de Bamako

Par Bembablen DOUMBIA

Bamako, 20 sept (AMAP) Le Pr Amidou Toungara, enseignant-chercheur à la Faculté d’histoire et géographie, donne des éclairages sur les différentes appellations de notre pays, avant et pendant la colonisation.

Et après l’indépendance. Le quizz s’inscrit dans la mouvance de la célébration de l’indépendance et en prélude au Spécial 22 Septembre de L’Essor à paraître jeudi.

De prime abord, l’enseignant-chercheur révèle qu’avant la colonisation, la première appellation de notre pays était le Haut Fleuve. Au début de la colonisation, le territoire va prendre successivement le nom de Haut-Sénégal-Niger et celui de Sénégambie. Pendant ce temps, il était rattaché à la colonie du Sénégal.

« C’est à partir de 1920 que l’appellation Soudan français sera attribuée à notre pays. Et pendant tout le reste de la colonisation, ce nom restera attaché à notre territoire jusqu’à la veille de l’indépendance», raconte Pr Amidou Toungara.

Dans les années 1959, un groupe de dirigeants africains a songé à libérer nos pays du joug colonial. C’est ainsi qu’a germé l’idée de création de la Fédération du Mali qui regroupera le Soudan français et le Sénégal. Selon le spécialiste en histoire contemporaine, le nom Mali a été proposé comme appellation de cette fédération par le dirigeant sénégalais, Léopold Sédar Senghor.

« Lorsqu’on a mis en place la Constitution de la Fédération du Mali, au moment où on devrait lui donner un nom, c’est Léopold Sédar Senghor qui a proposé le Mali, en mémoire de l’Empire du Mali de Soundiata Keïta», explique l’universitaire.

Amidou Toungara rappelle qu’à l’image de l’Empire du Mali, cette fédération ne devait pas se limiter au Sénégal et au Soudan français. Au total, quatre pays en étaient à l’origine, en l’occurrence le Soudan français, le Sénégal, la Haute Volta (actuel Burkina Faso) et le Dahomey (actuel Bénin).

« Cependant, indique l’enseignant-chercheur, cette initiative n’était pas du goût de certains dirigeants, notamment le président Félix Houphouët-Boigny de la Côte d’Ivoire, qui a tout mis en œuvre pour son échec.

» Malgré l’opposition du leader ivoirien, les quatre pays vont organiser la première rencontre à Bamako, en décembre 1958. Et une année plus tard, précisément, en janvier 1959, ils vont se rendre à Dakar pour mettre en place la Constitution de la Fédération.« Après, a dit l’historien, il a été demandé aux différentes délégations de retourner à leurs colonies pour faire ratifier cette Constitution. »

« C’est ainsi que la Haute Volta et le Dahomey vont faire volteface, en refusant de ratifier la Constitution sous la pression de Félix Houphouët-Boigny », souligne Pr Amidou Toungara.

EMPIRE DU MANDE – D’après notre interlocuteur, cette situation s’explique par le fait que le port de Dahomey était en chantier par le colonisateur. «Donc, le président Houphouët a dit que si jamais les Dahoméens acceptaient, ils vont mettre fin à ce projet », rappelle notre interlocuteur. Autre raison : la Haute Volta dépendait, elle-aussi, du port d’Abidjan.Ainsi, les deux pays vont se retirer du projet de f édération.

Toutefois, signale l’historien, les présidents Modibo Keïta et Léopold Sédar Senghor vont mettre tout en œuvre pour que la Fédération soit une réalité. Ils vont franchir plusieurs étapes jusqu’au 20 juin 1960, date à laquelle la Fédération accédera à l’indépendance.

« Mais suite à des dissensions entre les deux leaders, et puis entre les deux peuples, la Fédération va éclater dans la nuit du 19 au 20 août 1960 », explique le spécialiste. Ainsi, les Sénégalais vont arrêter et embarquer Modibo Keïta et ses camarades dans les trains et les renvoyer dans notre pays.

À leur arrivée à Bamako, l’Union soudanaise-Rassemblement démocratique africain (USRDA) va convoquer un congrès extraordinaire au cours duquel les participants vont décider de proclamer l’indépendance de la République soudanaise sous l’appellation Mali. «C’est ainsi que notre République va voir le jour avec l’appellation Mali», explique le Pr Amidou Toungara.

Selon l’historien, le mot Mali est une déformation. Il affirme que ses sources attribuent cette appellation au mot «mandingue». L’universitaire précise que les écrivains arabes qui ont écrit l’histoire de l’Empire du Mandé, lui ont donné le nom Mali. Même si certains disent que l’appellation Mali vient du fait qu’il y avait des hippopotames dans le fleuve Djoliba (fleuve du Niger).

Toutefois, notre interlocuteur dira que ses sources attribuent le nom Mali à l’Empire du Mandé, qui a été déformé pour donner Mali. Le Pr Toungara rappelle, par ailleurs, que le mot «Mandé» renvoie au territoire. Il ajoute qu’il existait plusieurs territoires, notamment le Mandé, le Sosso, le Wassoulou, le Djitoumou etc. D’après lui, ces territoires étaient tous dirigés par des souverains.

BD/MD (AMAP)

Mali : Des experts proposent des solutions contre la dégradation du réseau routier

L’entretien routier demeure problématique et le dispositif n’a pas cru en efficacité et en efficience. Les experts ont formulé des recommandations en vue d’inverser la tendance

Par Babba B. COULIBALY

Bamako, 20 sept (AMAP) Les états généraux sur l’entretien routier au Mali, qui se sont déroulés du 14 au 16 septembre dernier, ont recommandé de dissocier la mission de suivi du réseau routier de celle de supervision des travaux d’entretien routier, en mettant à dispositions les ressources nécessaires ainsi que des travaux d’entretien préventifs du programme global d’entretien routier.

Les experts ont prôné d’élaborer un vaste programme de réhabilitation du réseau routier et mettre en place un mécanisme plus flexible de mise en œuvre des travaux d’entretien préventifs, Cela afin de permettre d’intervenir dans le délai, renforcer les capacités du personnel de la Direction générale des routes et ses démembrements.

Pour maintenir les routes en bon état, les experts suggèrent, outre l’application des dispositions du règlement n°14/2005/CM de l’Union monétaire ouest-africaine (UEMOA) du 16 décembre 2005 relatif à l’harmonisation des normes et des procédures du contrôle de gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transports de marchandises, d’exiger que le conducteur des travaux désigné dans la soumission soit le personnel présent sur le chantier, visiter les parcs des entreprises avant l’attribution du marché et de délivrer les attestations avec la mention satisfaite ou non satisfaite en fonction de la bonne exécution des travaux.

Ils ont jugé nécessaire d’inviter les collectivités à s’approprier de leur patrimoine réseau routier, notamment participer activement à la protection de la voie publique et au suivi du réseau routier. Les spécialistes ont, également, préconisé la relecture de la loi fixant les emprises et les caractéristiques des routes pour les rendre plus applicables dans le contexte actuel.

Des analyses faites par eux, il ressort que les travaux d’urgences à exécuter par la Cellule des travaux routiers d’urgence (CETRU) doivent être définis à travers un texte et le certificat de qualification professionnelle de l’Institut national de formation professionnelle pour le bâtiment et les travaux publics (INFP/BTP) dans l’offre des prestataires.

RELECTURE DE LA LOI SUR LES EMPRISES – Ils ont recommandé la création d’une commission interministérielle entre les ministères en charge des Transports, de l’Administration territoriale et des Domaines pour la mise en place d’un mécanisme de sécurisation des emprises des routes et l’opérationnalisation de la sous-direction réglementation et contentieux de la direction générale des routes en la dotant de moyens adéquats.

Les experts ont insisté sur la poursuite de la vulgarisation des textes relatifs à la protection de la voie publique. Selon eux, « la durabilité de nos routes passe par la protection et la préservation du patrimoine routier, relevant aussi bien de la responsabilité de l’État et des collectivités territoriales que du citoyen lambda. »

« À cet égard, pensent-ils, les services compétents doivent disposer de ressources nécessaires à l’accomplissement de leurs missions régaliennes. » Et chaque citoyen a, selon eux, « le devoir de veiller sur le patrimoine routier. »

De l’avis des experts avertis du secteur, la réalisation des travaux d’entretien routier se heurte à d’énormes difficultés. Il s’agit, entre autres, des difficultés de mobilisation des ressources financières, l’insuffisance de moyens matériels et humains des directions régionales et des subdivisions des routes, le vieillissement du réseau routier actuel. L’âge moyen des routes au Mali est compris entre 15 et 20 ans.

À ces difficultés s’ajoutent l’occupation de la chaussée et de ses dépendances par les riverains, les interventions de concessionnaires du réseau d’utilité public de l’eau, de l’électricité et des télécommunications dans l’emprise de la route, la surcharge généralisée sur les routes et le non-respect de la charge à l’essieu malgré les efforts fournis au niveau national et communautaire.

Il y a, également, le non-respect des engagements des missions de contrôle et des entreprises, dû notamment au faible niveau de qualification du personnel déployé pour le contrôle, à l’insuffisance de la logistique et la mauvaise exécution des travaux.

Selon les chiffres du département en charge des Transports, en 2022, 25.692 km de routes ont été aménagées sur le réseau classé, dont 6.511 km de routes revêtues, soit 25,34% et 19.180 km de routes en terre moderne et de pistes améliorées, soit 74,66%, 5.936 km de routes revêtues constituées essentiellement de routes nationales dont 2.340 km sont en bon état, soit 39,42%, 2.086 km en état passable (35,14%) et 1.510 km en mauvais état (25,44%).

C’est au regard de ces constats majeurs relevés que le ministère des Transports et des Infrastructures, chargé de mettre en œuvre l’action pour la sauvegarde de ce patrimoine routier, a obtenu l’appui du gouvernement pour la tenue des assises de l’entretien routier. Objectifs : échanger, dans un cadre participatif et inclusif, sur les voies et moyens de préserver les routes.

BBC /MD (AMAP)

Trajet Bamako-Kayes : Au bout de la fatigue…

Certains cars effectuent ce trajet en 17 heures à cause du mauvais état de la voie et des travaux de rénovation en cours.

Par Moussa Mamoutou DEMBÉLÉ

Bamako, 20 sept (AMAP) Ce vendredi 15 septembre, le rendez-vous de 7 heures est respecté à l’auto-gare de Sogoniko. Le billeteur s’assure, une dernière fois, que tous les passagers sont présents, avant de donner le signal de départ. Assise au milieu de la foule et des bagages, une femme s’exclame : «Je sais que nous allons arriver jusqu’à 23 heures, car l’état de la route est mauvais. La semaine dernière, ma belle fille a mis plus de 15 heures sur ce trajet pour se rendre à Kayes». Ses propos provoquent l’inquiétude chez des passagers qui en sont à leur premier voyage pour la Cité des rails. Certains commencent à prononcer des formules incantatoires ou réciter des sourates du Coran en priant le bon Dieu pour qu’ils arrivent à destination sains et sauf.

Sur la soixantaine de places disponibles dans le car, seulement une vingtaine est occupée au départ à 8 heures. De la gare routière de Sogoniko (Commune VI du district de Bamako) au Quartier du fleuve, le bus met beaucoup de temps à cause des embouteillages. Au niveau de l’École normale supérieure (ENSUP) de Bamako, l’apprenti-chauffeur met en marche un petit poste téléviseur pour divertir les passagers. Il fait passer le clip «My Darling (ma copine en français)» du chanteur nigérian Ayodeji Ibrahim Balogun dit Wizkid. Au niveau du quartier de Samé, le nombre de passagers avait déjà atteint la quarantaine, majoritairement des femmes.

À 9h10 mn, nous arrivons au poste de contrôle de Kati. Les vendeurs ambulants se bousculent aux portes du bus afin d’écouler leurs marchandises. «Acheter de la nourriture, ainsi que de l’eau, le chemin est très long», s’écrient-ils, pour inciter les voyageurs à faire des achats.

Après quelques minutes d’arrêt, tous les sièges du bus sont occupés. Le véhicule redémarre en trompe. À cent mètres du poste, un homme d’une trentaine années, entre dans le bus. Il se nomme Nouhoum Diarra et vend des médicaments traditionnels et des pates dentifrices. Pour attirer l’attention des voyageurs sur ses produits, le colporteur taquine les passagers en lâchant : «Je vend des médicaments traditionnels. Je suis marié à deux épouses et père de 15 enfants. Donc, vous êtes oubligés de m’écouter, sinon…» Et grâce à sa publicité et sa capacité à tenir l’auditoire en haleine, il a pu convaincre quelques clients.

Nous gagnons Kolokani vers 11 heures. C’est le début du calvaire pour les passagers. Nids de poules et « baignoires d’éléphants » parsèment la voie. Le chauffeur peine à les éviter. Habillé d’un complet de couleur bleue foncée, lunettes sur le nez et écouteurs aux oreilles, le conducteur toujours souriant, conduit son engin à un rythme raisonnable, en fonction de la dégradation de la route. Il y a des tronçons où il n’y a même plus de goudron. Parfois, l’engin roule penché sur un côté pour éviter des nids de poule. À certains endroits, le chauffeur emprunte les déviations à cause des travaux de rénovation sont en cours.

AXE DU MAL À midi et demi, nous sommes à Didiéni. Le bus fait une halte. Les passagers en profitent pour descendre et se soulager ou pour chercher quelque chose (cacahuète, gâteau, viande grillée) à manger. Deux hommes âgés mettent la pause à profit pour passer un savon au chauffeur et son apprenti. Ils les accusent d’avoir projeté des vidéos dont le contenu est contraire à nos us et coutumes. «Dans le bus, il y a des personnes de tout âge. Donc, montrer de telles images n’est pas un signe de politesse. Non seulement, cette musique porte atteinte à la religion musulmane mais aussi, elle n’est pas bonne pour l’éducation des enfants», se plaignent-ils. Le chauffeur fait la sourde oreille, les autres passagers ne pipent mot.

Quand nous reprenons la route, la psychose de l’insécurité gagne les esprits. On peut lire l’inquiétude sur le visage de certains occupants du bus. Entre Didiéni et Diéma, les véhicules ont été stoppés aux environs de 15 heures sur instruction des Forces armées maliennes (FAMa), sous une fine pluie, pour des raisons de sécurité. La présence de l’armée a visiblement suffi pour rassurer les passagers. Certains ont commencé à consulter leurs comptes sur les réseaux sociaux.

Soudain, des coups de feu retentissent. Une ressortissante de Mopti tente de rassurer ses compagnons de voyage. «Dans la Région de Mopti, nous sommes habitués à ces genres de tirs. Mais les FAMa devraient nous laisser passer, nous ne sommes pas des militaires», explique-t-elle. Les véhicules resteront sur place jusqu’à l’arrivée d’un drone qui procèdera à un balayage de la zone.

Visiblement impressionnés par le professionnalisme de nos Forces de défense et de sécurité qui ont su maîtriser la situation en un laps de temps, les passagers sont aussitôt sortis de leur mutisme en scandant : «Vive le président de la Transition, vive nos FAMa.»

C’est dans cette ambiance de sérénité et de quiétude que nous arrivons à Diéma, grand carrefour entre Bamako et des localités comme Kayes, Nioro (frontière mauritanienne). Il est déjà 18 heures. Nous faisons une pause de 20 à 40 minutes. À 19 heures, nous quittons Diéma. Il reste environ 350 km à parcourir avant d’arriver à Kayes. L’état de la route ne s’améliore pas. En plus de cela, la vidéo marchait toujours, avec des clips « indécents. » Le vieux et son compagnon reviennent à la charge, en critiquant de nouveau le chauffeur et ses apprentis.

Le voyage éprouvant prend fin dans la Cité des rails à une heure du matin.

MMD (AMAP)

 

La dengue : douze cas confirmés au Mali à ce jour

En matière de prévention, il est conseillé de dormir sous une moustiquaire imprégnée et de porter des vêtements pour éviter les piqures de moustiques

Bamako, 20 sept (AMAP) La situation de dengue au Mali est de 12 cas confirmés dont 6 hommes et 5 femmes, qui ont entre 14 et 20 ans, sur les 65 cas suspects enregistrés et notifiés au début du mois de septembre lors de la 36ème semaine épidémiologique, selon le directeur général adjoint de la Santé et de l’Hygiène public, Dr Kalifa Keïta.

Dr Keïta, lors d’une conférence de presse, mardi, au département de la Santé, a ajouté que ces chiffres ont été répertoriés dans les districts sanitaires des Régions de Mopti (Centre), Koulikoro et du District de Bamako, la capitale malienne.

Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Allé Baba Dieng, a indiqué, pour sa part, que « la situation n’est pas alarmante pour le moment au Mali. » Mais, il a estimé qu’ « il faut prendre le devant et communiquer dès le début pour qu’on puisse, ensemble, prendre les mesures de préventions. »

Il a indiqué que la situation est sous contrôle car les équipes d’investigation sont sur place. «La surveillance active et les équipes de prises en charge sont à pied d’œuvre et fournissent tous les efforts pour la prise en charge de tous les cas», a t-il assuré.

Le secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement social, Abdoulaye Guindo, a souligné que le gros des surveillances « sont menées dans les quartiers,les communes et les ménages afin de voir et de constater tout phénomène qui n’est pas naturel. »

« Les agents de santé font la surveillance intégrée des maladies et organisent la riposte . C’est ce qui permet d’être prompt et d’avoir des réactions face aux maladies. À partir des signes de maladie, ils font la déclaration, c’est ce qu’on appelle ‘les cas suspects’, selon M. Guindo. Il a expliqué que c’est à partir de ces cas que les agents de santé font des prélèvements pour confirmer ou infirmer les cas de dengue.

Dr Charles Dara a expliqué que la dengue est une maladie due à un virus. Dans ce contexte le virus est transmis par un vecteur qu’on appel un moustique Aedes. L’infectiologue a précisé que la transmission est purement vectorielle, c’est à dire par la piqûre d’un moustique, excluant toute transmission par contact.

Par rapport au pronostic vital, il a expliqué que cela change selon la forme. Ceux qui font la forme asymptomatique ou classique la létalité est quasi négligeable.

Les formes graves hémorragiques peuvent aller jusqu’à 20%. Selon la qualité de la structure de prise en charge, elles peuvent aller jusqu’à 50%.

« Globalement, le temps d’incubation peut aller à 7 jours. La phase d’invasion est de 5 jours. Par contre la guérison dépend de la capacité physique du patient », a détaillé Dr Dara.

Il a assuré que le Mali dispose d’un système de surveillance épidémiologique très performant, « c’est pourquoi nous parvenons à détecter et notifier tout cas de maladie sous surveillance. » Pour prévenir cette maladie, Dr Charles Dara conseille de « dormir sous une moustiquaire imprégnée et de porter des vêtements qui mettent à l’abri du moustique. »

NS/MD (AMAP)

 

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