Canicule au Mali : De nombreux décès constatés 

Dans la cour du Centre hospitalier universitaire (CHU) Gabriel Touré de Bamako

Bamako, 08 avr (AMAP) Le Centre hospitalier universitaire (CHU) Gabriel Touré de Bamako, au Mali, a enregistré 102 décès du 1er au 4 avril derniers avec 60% des victimes âgées de plus de 60 ans, ont annoncé des sources médicales.

Ces statistiques, fournies par le Service d’accueil des urgences (SAU) de l’hôpital Gabriel Touré, comparées aux 130 décès enregistrés pour tout le mois d’avril en 2023 appellent à agir pour éviter la catastrophe.

Le tableau n’est guère plus reluisant dans d’autres structures hospitalières alors que le pays connait une vague de canicule. Les températures ressenties sont très souvent très élevées. Le thermomètre affiche une moyenne de 40 à 45° Celsius dans la capitale voire plus dans d’autres localités du pays. Cette chaleur extrême serait à l’origine de nombreux décès, notamment chez les personnes du troisième âge, c’est-à-dire les 60 et plus.

L’ampleur de la situation suscite des appréhensions légitimes, mais aussi des interprétations erronées sur les réseaux sociaux. Des personnes sans scrupule alignent des chiffres dans leur post qui sont loin de la réalité.

Le Centre hospitalo-universitaire (CHU) Gabriel Touré qui s’inscrit dans la dynamique de partage de la bonne information a organisé, vendredi dernier, une conférence de presse pour expliquer la situation qui prévaut en vue de couper court aux folles rumeurs.

Le CHU Gabriel Touré entend surtout sensibiliser la population sur les risques encourus pendant cette période de forte poussée de chaleur par tout le monde, particulièrement par les personnes vulnérables, notamment les 60 ans et plus et les tout-petits, et sur les mesures à adopter pour se préserver d’un éventuel coup de chaleur.

La conférence était animée par le chef du département de la médecine d’urgence et d’anesthésie-réanimation, Pr Diango Mahamane Djibo. Le praticien hospitalier dans son exposé liminaire a tenu à préciser qu’il ne faut pas mettre ces décès sur le compte de la canicule.

L’esprit cartésien qu’il demeure toujours estime simplement qu’il faut des études pour cerner les causes réelles de ces nombreux décès très souvent constatés à l’arrivée à l’hôpital.

Le conférencier explique aussi que 60% de ces personnes décédées durant les quatre premiers jours du mois d’avril étaient âgées de plus de 60 ans. Selon lui, à cet âge, ces personnes sont parfois fragilisées par des pathologies chroniques comme le diabète et l’hypertension artérielle, entre autres. «On est en période de canicule qui décompense ces maladies chez les patients», souligne le Pr Diango Mahamane Djibo. Et l’anesthésite-réanimateur d’indiquer que les enfants à bas âge sont aussi très fragiles face à la canicule parce qu’ils n’ont pas suffisamment d’eau dans l’organisme pour affronter les températures extrêmes.

Le toubib relève également que lorsque la température ambiante augmente, l’organisme met en place plusieurs mécanismes pour faire baisser la température. «Si sa capacité de défense est dépassée, cela conduit à un déficit d’eau. Les effets secondaires de cette déshydratation sont notamment une importante fatigabilité, des maux de têtes, des nausées et la perte de conscience», énumère-t-il.

Pour le Pr Djibo, en raison de cette vague de canicule, la fréquentation de son service avait atteint, il y a trois jours, plus de 100 patients par jour contre une moyenne de 70.

Il invite la population surtout les aînés et les tout-petits à observer les mesures de prévention, notamment se soustraire à un environnement très chaud, se mettre à l’ombre et également boire de l’eau. Le conférencier conseille tout simplement d’éviter de donner de l’eau glacée à une personne lorsque sa température est en train de monter. Selon le spécialiste en médecine d’urgence, la bonne attitude, c’est de lui donner de l’eau tiède en petite quantité et à des petits intervalles pour la réhydratation.

Les autres établissements hospitaliers sont tous débordés. Le personnel hospitalier est un peu partout aux petits soins pour tenter de soulager les familles qui accourent avec leurs malades. Certains arrivent trop tard puisque ce sont des Décès constatés à l’arrivée (DCA). Les plus chanceux sont immédiatement pris en charge.

A l’hôpital du Mali, par exemple, une source médicale, « sans entrer dans le jeu des chiffres », confirme qu’il y a de nombreux morts parce que la capacité d’accueil de la morgue a été largement dépassée.

Cette source hospitalière explique simplement qu’un rapport a été adressé à la ministre de la Santé et du Développement social.

A l’hôpital du Point G, c’est le même constat. Dans cet établissement hospitalier, on a enregistré dans la semaine du 1er au 6 avril 34 DCA et 26 décès au service des urgences.

A l’hôpital de Kati, c’était aussi le même vécu ou presque. Selon une source hospitalière, l’établissement a enregistré dans la semaine 19 DCA et autant de corps déposés directement à la morgue.

MDD/MD (AMAP)

Aménagement des berges du fleuve Niger : les ambitions peinent à se concrétiser

Les berges de ce cours d’eau peuvent offrir mieux, s’ils sont bien aménagés

Par Fatoumata M. SIDIBE

Bamako, 27 mar (AMAP) Le fleuve Niger, appelé Djoliba dans son tronçon à Bamako, constitue un élément important du paysage dans la capitale malienne. Trois ponts (pont des Martyrs, pont Fahd, pont de l’amitié Sino-malienne) l’enjambent dans sa traversée de la capitale. Son lit et ses berges sont exploités par de nombreux citadins pratiquant des activités génératrices de revenus : pêche, maraîchage, extraction du sable. Ce qui fait du Djoliba une source de revenus pour des habitants de Bamako.

Les berges de ce cours d’eau peuvent offrir mieux, si elles sont bien aménagées. En la matière, les initiatives ont de la peine à prospérer, laissant ainsi les déchets régner en maître et engloutir les opportunités pour ceux qui ont le sens des affaires.

En effet, l’aménagement des berges du Niger ne peut-être qu’une aubaine non seulement pour l’économie de la capitale, mais aussi pour le bien être des humains et de la faune aquatique. Le cadre est idéal pour l’implantation de restaurants et autres lieux de distraction.

Aujourd’hui, les actions anthropiques ont érodé la beauté naturelle du fleuve. Lundi 18 mars, Zan Diarra arrose ses plantes sur les berges, près de la Place cinquantenaire. Il remplit directement son arrosoir dans le fleuve et vient humidifier ses planches de patate. Le passionné du maraîchage a vu les déchets coloniser les berges, année après année. Des aménagements auraient pu, à son avis, arrêter ce désastre. « De belles constructions sur les berges seraient rentables pour le fleuve et pour l’Etat », dit-il. Non loin de lui, un visiteur, qui a souhaité garder l’anonymat, contemple le fleuve. Le souhait de ce riverain est de voir l’Etat aménager, comme c’est le cas dans certains pays, des espaces verts pour la détente. « La proximité avec le fleuve procure un micro climat agréable dont raffole les clients », renchérit un chef cuisinier que nous avons rencontré dans son restaurant, construit sous forme de bateau sur les berges.

Le long du fleuve est un espace regorgeant d’énormes potentialités, mais il est délabré en plusieurs endroits de la ville. Selon l’ancien ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la ville et ancien Premier ministre, Moussa Mara, les berges du fleuve doivent être utilisées pour plusieurs activités au lieu de les laisser à l’état sauvage. Moussa Mara précise que notre fleuve est comme un fossé laissant passer l’eau, les gens y jettent des ordures et il accueille les eaux usées. Alors qu’il peut être un espace de loisirs et de bien-être pour les citadins. « Quand j’étais ministre, nous avions un vieux projet d’aménagement du lit du fleuve en perspective pour le rétrécir et le rendre plus profond et plus navigable. Ce projet envisageait l’aménagement des berges par la construction d’immeubles pour rendre la ville de Bamako attrayante», se souvient l’ancien chef du gouvernement.

Il a vu un projet similaire au cours d’une mission au Maroc et souhaitait voir la même chose à Bamako. Les Marocains lui avaient d’ailleurs signifié leur disponibilité à aider à la réalisation de son souhait.

 

1 500 MILLIARDS DE REVENUS – De retour au pays, l’ancien ministre de l’Urbanisme et de la Politique des villes n’avait pas tardé à engager des études pour enfin monter un avant-projet dont le coût était évalué à 1.000 milliards de Fcfa. « Jamais dans l’histoire du Mali, on a eu un projet de cette taille. Il allait générer 1 500 milliards de revenus », précise M. Mara.

Selon lui, en remblayant le fleuve, le lit se rétrécit, ce qui le rend plus joli, plus profond et rempli. Des voies de la circulation routière étaient prévues sur le long des deux rives, de Sébénikoro à Moribabougou et de Kalaban-coro à Missabougou. Des espaces de loisirs comme un parc d’attraction et des espaces verts y seraient aussi construits.

e projet pouvait, en outre, s’élargir sur le recyclage des déchets liquides et l’aménagement des dépôts de déchets solides. Moussa Mara regrette de voir ce projet rangé dans les tiroirs alors qu’il l’avait présenté au président de la République d’alors. Celui-ci avait même souhaité que la présidence prenne le dossier en charge, en raison de son importance.

L’Agence du bassin du fleuve Niger (ABFN) a pour missions principales la sauvegarde du fleuve Niger, la protection des berges contre la dégradation, la dépollution des lits de ses affluents et de son cours d’eau principal. Le directeur général adjoint de cette Agence, Moussa Diamoye, rappelle qu’ils mettent en place un mécanisme financier de perception de redevances auprès des organismes préleveurs et pollueurs du fleuve Niger.

En d’autres termes, il s’agit de mettre à contribution ceux qui polluent ou qui utilisent le fleuve à des fins commerciales.

Le Dga de l’ABFN fait savoir qu’ils ont porté en 2019 un projet d’aménagement des berges du fleuve dans les zones urbanisées de Bamako qui faisait 22 km, de Kalanbabougou à Sotuba. Il s’agissait de réduire la section du fleuve Niger dans le District, parce qu’il y a beaucoup de constructions dans les servitudes. « Les gens qui ont des maisons dans cet espace sont dans le cadre de l’agression du fleuve», dénonce-il au passage.

« L’Agence a eu des partenaires pour réaliser le projet mais l’accompagnement que le partenaire a souhaité de l’État pour prendre certaines préoccupations n’a pas été pris en compte », regrette-t-il.

« Un projet similaire était porté par l’Agence de cessions immobilières (ACI) et la direction nationale de l’urbanisme. Quand Mohamed Aly Bathily est devenu ministre des Domaines et des Affaires foncières, il a essayé de mettre ces trois projets ensemble pour n’en faire qu’un et depuis lors, c’est son département qui s’en occupait », nous apprend M. Diamoye.

Et de souligner que le dernier acte concret qui a été posé dans le cadre de ce projet remonte à 2019. Un communiqué du Conseil des ministres a évoqué la durée du projet, soulignant qu’il allait contribuer à protéger le fleuve et donner un nouveau visage à la capitale.

En effet, il était prévu la construction de boutiques à usage commercial de grand standing et la création d’activités touristiques avec des bateaux pour générer des ressources. « À ce jour, précise Moussa Diamoye, l’Agence a pu réaliser quelques kilomètres d’aménagements mécaniques et biologiques des berges dans quelques régions. » « Depuis un certain temps, poursuit-il, l’Agence se bat pour que toute attribution de concession de parcelles qui devrait être faite dans les abords du fleuve requiert l’avis de l’ABFN pour voir son l’impact sur l’eau et sur les riverains. » Mais dans son action contre ceux qui occupent les servitudes du fleuve, elle est limitée «car en général, ce sont des personnes qui détiennent des titres fonciers délivrés par des administrations du pays.»

FMS/MD (AMAP)

Infertilité dans le couple : La femme toujours au banc des accusées !

Elles sont victimes de stress chronique, de frustrations, d’isolement et de dégradation de l’image de soi

Par Aminata DJIBO

Bamako, 02 fév (AMAP) Véritable problème de santé publique, l’infertilité dans le couple conduit souvent à des conflits sérieux dans la famille, voire à la rupture des liens conjugaux. Le plus souvent, c’est la femme qui fait les frais des accusations.

Au-delà de la famille, le jugement de la communauté pèse également beaucoup sur les épaules de la femme. Sans prendre de gants, certains l’accuse d’être, en grande partie, responsable de cette difficulté de procréer.

Oumou (Nom d’emprunt) s’est mariée, il y a 6 ans. Durant toutes ces années, elle a attendu en vain un enfant. Elle explique que la femme commence à souffrir de ce problème à partir de six mois de mariage. « C’est après quatre ans de mariage que j’ai commencé à vivre avec le stress à cause de la pression familiale. Je me sentais exclue du fait que j’étais la seule femme sans enfant dans notre grande famille. Je me demandais ce que j’ai fait à Dieu pour être infertile », confie-t-elle, avant d’ajouter qu’elle a suivi beaucoup de traitements afin de pouvoir procréer.

La jeune dame affirme avoir essuyé des critiques acerbes. « Ma belle-mère disait aux autres femmes de la maison que je ne pouvais pas enfanter. Elle souhaitait que mon époux prenne une autre femme », se souvient-elle. Et de déplorer le refus de certains hommes à collaborer franchement avec la femme pour trouver une solution au problème.

Selon elle, cette attitude du conjoint est la plus pénible à supporter. « Chaque fois qu’une femme, qui s’était mariée après moi, venait à accoucher, mon époux me demandait la raison pour laquelle ils ont eu un enfant avant nous ?», se rappelle Oumou qui trouvait toujours des formules pieuses.

Oumou explique que la femme qui peine à avoir un enfant doit faire face à une société intolérante. Elle en veut pour preuve les interrogations persistantes, rageuses de la communauté quant à la capacité de procréer de la femme qui sont vraiment stressantes pour l’intéressée. « Un comportement, soutient-elle, qui impacte la santé reproductrice de la femme. »

Marie, une femme courageuse, partage son parcours douloureux. Elle a fait cinq années de mariage sans pouvoir concevoir. « Chaque mois, c’était une déception. Le poids de l’infertilité semblait trop lourd à porter », confie-t-elle, des larmes aux yeux. Sa quête incessante pour devenir mère l’a conduite à une dépression.

Cependant, des ténèbres, émerge une lueur d’espoir avec l’histoire d’Élise. Malgré les difficultés à concevoir, elle bénéficie du soutien inébranlable de son mari et de sa famille. « Leur amour m’a aidée à traverser les moments les plus sombres. Nous avons abordé la question d’infertilité en toute compréhension et avec la manière la plus courtoise en vue d’arrondir les angles de la frustration », explique Élise avec un sourire empreint de gratitude.

La solidarité familiale a été son bouclier contre le découragement. Devenir mère est le désir profond de toute femme depuis son enfance. C’est pourquoi, l’on voit les petites filles porter les poupées au dos pour s’identifier à leur mère.

 

CONSULTATION PRÉNUPTIALE – Pour le psychologue Bourama Sangaré, l’infertilité est perçue par la femme comme « une atteinte à son estime de soi, une frustration, une incapacité à remplir son rôle. » Les femmes qui en souffrent généralement sont exposées au stress chronique au fur et à mesure que l’attente d’un enfant perdure.

« Découvrir qu’elle peine à enfanter est une frustration qui l’enfonce dans l’isolement et dans la dégradation de l’image de soi. Les sentiments d’échec chez ces femmes sont aggravés par la pression de l’environnement social », explique-t-il.

Par ailleurs, le gynéco-obstétricien Kokeina Oumar Koné apporte des éclaircissements sur cette difficulté d’avoir des enfants. En premier lieu, le praticien tient à préciser la différence entre une personne infertile et celle stérile. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’infertilité est l’absence de conception après 12 mois de rapports sexuels normaux en fréquence et en qualité, chez un couple qui vit sans contraception,

«On dit qu’elle est primaire lorsque la femme n’a jamais eu de grossesse. On le qualifie de secondaire quand la femme n’arrive pas à tomber enceinte après de nombreuses fausses couches», explique-t-il. Quant à la stérilité, indique Dr Kokeina Oumar Koné, c’est quand la femme ne peut pas tomber enceinte.

Le gynéco-obstétricien affirme que les anomalies des trompes constituent la première cause d’infertilité. Il explique que les infections au niveau des trompes, comme le microbe appelé «chlamydia», sont très fréquentes chez les jeunes. Le spécialiste signale que ce microbe, asymptomatique, agit en silence jusqu’à altérer les trompes de la femme infectée.

Le professionnel de la santé cite également les anomalies au niveau du vagin qui altèrent la qualité de la glaire cervicale (qui permet aux spermatozoïdes de passer pendant la bonne période). « Celle au niveau de l’utérus dont le fibrome, déclare-t-il, est considérée comme la deuxième cause d’infertilité chez la femme. » « Car ces fibromes, justifie-t-il, par leur volume et leur localisation, contribuent beaucoup à l’avènement de l’infertilité.

Les anomalies de l’ovulation, selon le praticien, sont aussi l’une des principales causes d’infertilité. Il ajoute que des facteurs environnementaux, l’alcoolisme, le tabagisme et l’obésité provoquent l’infertilité.

Dr Koné rassure la population qu’aucune étude n’a démontré que les contraceptions sont la cause de l’infertilité. Le praticien explique que l’infertilité concerne aussi bien la femme que l’homme. « Dans 100% des cas, précise-t-il, l’homme est fertile à 30% autant que la femme. » « Dans 30% des cas, poursuit-il, c’est un problème mixte. » Et les autres 10%, dit le medecin, portent sur des causes inconnues.

Il invite les femmes à adopter ou privilégier la consultation prénuptiale (consultation avant le mariage permettant de dépister des pathologies qui poseront problème en cas d’éventuelle conception Ndlr). « Toutefois, reconnaît-il, ceci n’est pas une pratique propre à notre culture. Il conseille aux femmes de traiter leurs infections et de vivre dans un environnement sain.

Selon le gynéco-obstétricien, il faut éviter l’alcool, le tabagisme et faire régulièrement du sport. Ce n’est pas tout, Dr Koné estime que pour se donner toutes les chances de procréer, il faut observer l’abstinence, être adepte de la fidélité ou adopter l’utilisation des préservatifs. « Dès qu’une femme sent qu’elle a des signes d’infections, c’est-à-dire des démangeaisons, des écoulements ou des odeurs, il faut forcément les traiter avant que ça ne devienne un problème sérieux», prévient Dr Kokeina Oumar Koné.

Au Mali, en ce qui concerne les infections, indique-t-il, il y a des traitements spécifiques. «On doit respecter les délais du traitement. Si ces infestions sont dues à des problèmes au niveau de l’utérus, cela nécessite une opération. Si c’est un problème d’ovulation, il y a des médicaments qui favorisent une bonne ovulation. Les traitements dépendent aussi des causes», dit-il, avant de résumer que le plus difficile, c’est de poser le diagnostic.

« Dans les cas où les trompes sont complètement détériorées, explique-t-il, le médecin peut effectuer une fécondation in vitro. » Dans les cas de ménopause précoce, on procède à l’insémination artificielle avec des spermatozoïdes de donneur, c’est-à-dire le don d’ovocyte. « Aujourd’hui, au Mali, on peut dire que sur cette pratique on a de bons résultats », se réjouit le spécialiste.

Les autorités et leurs partenaires déploient plusieurs actions de sensibilisation sur les questions liées à l’infertilité. Notamment avec l’appui d’ONG, qui œuvrent dans la santé sexuelle, sensibilise les femmes à utiliser la planification familiale au lieu d’opter pour des avortements répétitifs dans des conditions non médicales désastreuses qui entraînent l’infertilité. Ces organisations sensibilisent également les jeunes filles sur les infections sexuellement transmissibles en vue d’œuvrer pour un monde fertile.

AD/MD (AMAP)

 

Le Mali et la Turkiye définissent les grands axes de leur coopération

Le vice-ministre des Affaires étrangères de la République de Türkiye chargé des Relations avec l’Afrique et le Moyen-Orient, Ahmet Yildiz 

Bamako, 30 janv (AMAP) Le vice-ministre des Affaires étrangères de la République de Türkiye, chargé des Relations avec l’Afrique et le Moyen-Orient, Ahmet Yildiz, et ses interlocuteurs maliens ont identifié la sécurité, l’éducation, la construction, le commerce, les infrastructures comme les principaux domaines devant être renforcés lors de la Grande commission mixte de coopération prévue, en juin prochain, à Ankara.

Le vice-ministre turc, qui séjourne au Mali, depuis dimanche dernier, dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié, a eu, lundi, au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, une séance de travail avec des membres du gouvernement.

Au terme de la rencontre, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a déclaré que le Mali et la Türkiye entretiennent d’excellentes relations d’amitié et de fraternité qui n’ont cessé de se consolider au fil des ans.

«Aujourd’hui, au plan politique, la Türkiye et le Mali partagent beaucoup de choses en commun. Ce pays ami s’inscrit pleinement dans le cadre de la vision des nouvelles autorités pour le respect de la souveraineté et celui de l’intégrité territoriale du Mali», a-t-il apprécié.

Le chef de la diplomatie malienne a indiqué que les deux pays entretiennent, aussi, une bonne coopération sur le plan sécuritaire. À ce propos, il a clairement indiqué que les équipements militaires acquis par le Mali, notamment les drones, ne sont payés par aucun État tiers. «Il s’agit des ressources qui proviennent du budget de l’État malien», a précisé Abdoulaye Diop qui a, par ailleurs, indiqué que les discussions sont en cours avec la partie turque pour avoir des «arrangements juridiques».

Le ministre Diop a, aussi, évoqué la coopération dans les domaines de l’éducation, de la construction, du commerce ainsi que celui des infrastructures. « Aujourd’hui, il y a des entreprises turques qui sont intéressées par le secteur minier au Mali », a-t-il annoncé, avant d’ajouter que les deux parties veulent élargir et consolider cette coopération.

« La Türkiye a invité le Mali à tenir la Grande commission mixte de coopération au mois de juin prochain à Ankara », a annoncé Abdoulaye Diop. « Il y a une convergence de vues entre nos deux pays. Nous avons noté la volonté sincère des Turcs de renforcer une coopération économique et commerciale avec le Mali et de l’aider à avancer pour la paix, la sécurité et la stabilité ainsi que celle de l’ensemble de l’espace du Sahel », s’est réjoui Abdoulaye Diop.

De son côté, le vice-ministre turc des Affaires étrangères a indiqué que sa visite « vise à rehausser le niveau des relations des deux pays. » « Nous avons échangé avec les ministres maliens sur ce qu’on peut faire sur ce sujet. La Türkiye veut aider le Mali en tant que pays et le secteur privé », a signalé Ahmet Yildiz.

Le vice-ministre turc a, par ailleurs, salué les efforts des autorités maliennes pour sortir leur pays des problèmes qui l’assaillent. Il s’est réjoui du soutien que son pays apporte au Mali dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. « Nous suivons de près le développement dans la région du Sahel. La paix et la prospérité de cette région sont importantes pour nous », a-t-il ajouté.

Selon lui, les solutions locales sont les meilleures. « Nous pensons que les décisions souveraines des pays doivent être respectées », a dit le vice-ministre turc qui sera reçu ce mardi par le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga et le président de la Transition,  le colonel Assimi Goïta.

BD/MD (AMAP)

 

Portefeuille de la Banque mondiale au Mali : 200 milliards de fcfa décaissés en 2023

La session politique de la revue conjointe a donné lieu à des discussions pour davantage améliorer les procédures de décaissements

Bamako, 26 janv (AMAP) Le portefeuille des projets et programmes de la Banque mondiale au Mali a décaissé plus de 200 milliards, avec un taux de décaissement de 36,7%, a appris l’AMAP, mardi.

A la clôture des travaux de la session politique de la revue conjointe de la performance du portefeuille des programmes et projets financés par la Banque mondiale au Mali, la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, Clara de Souza, a indiqué que ce montant a permis de fournir de l’électricité à plus de 300 000 personnes en milieu rural et de réaliser plus de 1 000 kilomètres de pistes rurales.

«Ces ressources ont contribué à tripler l’utilisation des services de santé dans les zones couvertes», a révélé Mme de Souza. À cet égard, elle a félicité les différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre des projets et remercié les autorités maliennes pour leur soutien et l’excellent partenariat à l’origine de cette belle performance.

Toutefois, elle a souligné que les débats lors de la session technique ont, également, fait ressortir le besoin d’une action soutenue de toutes les parties prenantes afin de réaliser les objectifs de développement des projets et assurer la durabilité des résultats enregistrés.

En outre, elle a indiqué qu’il ressort de la mise en œuvre du plan d’actions issu de l’édition 2021 que 41,16% des actions convenues ont été totalement réalisées.

Quant ministre malien  de l’Economie et des Finances, Alousséni Sanou, qui a présidé, la session de clôture, il a, au nom des plus autorités, remercié la Banque mondiale pour avoir conduit l’exercice conjointement avec la partie malienne.

M. Sanou a confié que les contraintes majeures identifiées et relevées lors des travaux de la session technique sont d’ordre institutionnel, sécuritaire et/ou opérationnel. Il a noté que les problèmes évoqués ont connu un début de résolution.

Selon lui, la mise en œuvre effective des recommandations issues de cette revue « nous permettra de les résoudre définitivement et d’améliorer significativement la performance du portefeuille actif. »

Le ministre Sanou s’est dit satisfait de la bonne performance réalisée dans la mise en œuvre des projets/programmes du portefeuille au titre de l’année fiscale précédente (juillet 2022 à juin 2023). Ce qui à mettre au crédit de toutes les parties prenantes,

Malgré tout, a dit le ministre en charge des Finances, des facteurs d’ordre exogène ont suffisamment perturbé le niveau des décaissements au cours des six premiers mois de l’année considérée, notamment les sanctions financières et économiques imposées au Mali par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

«Le Mali a, en effet, atteint un taux de décaissement exceptionnel de 36.9%  le  plaçant en tête de peloton, loin devant les autres pays de la zone Afrique de l’Ouest et du Centre voire de la zone Afrique», a-t-il révélé.

Cette session politique fait suite à deux jours de travaux de la session technique, durant lesquels les participants ont examiné le portefeuille des programmes et projets financés par la Banque mondiale au Mali afin d’en améliorer la performance, dans le but d’obtenir de meilleurs résultats en matière de réduction de la pauvreté.

 

Ils ont ainsi pris connaissance de l’état et de la performance du portefeuille, discuté des problèmes transversaux qui l’affectent, examiné les facteurs qui alourdissent les procédures de décaissement et esquissé des solutions possibles aux différents défis rencontrés.

Cette cérémonie a été marquée par la remise d’attestation aux Unités de gestion des projets (UGP) les plus performantes pour l’exercice fiscal 2023.

AG/MD (AMAP)

PNLP : Un nouveau vaccin contre le paludisme approuvé par l’OMS

Bamako, 13 octobre (AMAP) Le nouveau vaccin R 21Matrix M a été approuvé en ce début de mois d’octobre par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour lutter contre le paludisme, a appris l’AMAP de source officielle.

L’information a été donnée jeudi, par les représentants du département en charge de la Santé, du Programme National de lutte contre le Paludisme et des chercheurs, au cours d’une journée d’échange à l’Hôtel de l’Amitié.

La cérémonie s’est déroulée en présence de la représentante du ministère de la Santé et du Développement social, Dr Youma Sall, d’une représentante de l’OMS, Tako Ballo, de la directrice du PNLP, le médecin colonel Aissata Koné, le représentant du Malaria research and traning center (MRTC), Pr Alassane Dicko et de nombreux hommes de médias.

On pouvait déjà lire sur une géante banderole dans la salle « Partenaires Techniques et financiers, le paludisme est une maladie évitable et curable, zéro palu est possible, donc engageoans – nous pour l’atteinte de cet objectif d’ici la fin 2030 »

Après l’ouverture de la séance par la représentante du ministère de la Santé et du Développement social, Dr Youma Sall qui s’est réjouie des résultats obtenus dans la lutte contre le paludisme et les efforts des autorités, Pr Dicko a expliqué dans sa présentation que ce deuxième vaccin qui vient d’être homologué par l’OMS après le RTS, S, a été mis au point par l’Université d’Oxford au Royaume Uni par le Pr Adrian Hill.

Après les essais de la phase 3 du vaccin pour mesurer son efficacité et sa tolérance, il a été recommandé par l’OMS le 2 octobre dernier. L’Organisation onusienne a indiqué que les données ont montré une efficacité élevée lorsque le vaccin est administré juste avant la haute saison et une bonne efficacité lorsqu’il est inoculé selon un calendrier basé sur l’âge. Le vaccin a un fort impact en termes de santé publique dans un large éventail de contexte de transmission du paludisme, y compris lorsque celle-ci est faible.

Pr Dicko a par ailleurs précisé que l’essai s’est déroulé au Burkina Faso, au Kenya, en Tanzanie et au Mali. Dans notre pays, l’essai s’est déroulé à Bougouni sur 4.800 enfants de 5 à 36 mois. Pour ce faire, deux schémas de vaccination ont été utilisés : (schémas saisonnier et standard). Sur l’ensemble des sites, le vaccin a prouvé une efficacité de 73% chez les enfants de 5 à 36 mois. Quand la transmission est saisonnière, l’efficacité est de 75% chez les enfants de 5 à 36 mois et 67% quand la transmission est standard.

Au Mali, c’est 80% chez les enfants de 5 à 36 mois, 89% chez les enfants de 5 à 17 mois, et 77% chez les enfants de 18 à 36 mois. C’est pourquoi, le Pr Alassane Dicko a déclaré que notre pays a toutes les raisons de trouver ce vaccin et de le mettre en œuvre.

La représentante de l’OMS, Tako Ballo a, pour ce qui la concerne invité le Mali à se positionner par rapport à l’acquisition de ce vaccin. Elle a également invité les journalistes à faire une sensibilisation positive autour dudit vaccin.

Pour sa part, la représentante du ministère de la Santé et du Développement social, Dr Youma Sall a soutenu que son département ne ménagera aucun effort pour accompagner le processus d’implémentation de la vaccination contre le paludisme à travers les deux vaccins.

Pour elle, notre pays, à travers le PNLP, la direction générale de l’immunisation et autres, s’est lancé dans la dynamique d’introduction à partir de 2024 du vaccin RTS, S dans le Programme élargi de vaccination, ciblant prioritairement les districts sanitaires à fortes transmission.  Dans cette mouvance, ajoutera-t-elle, cette homologation du nouveau vaccin R21 Matrix,M est une grande opportunité qui s’offre à nous pour combler le gap des besoins de couverture de la totalité des cibles.

Elle a, par ailleurs rappeler que face à la problématique du paludisme la lutte a été placée parmi les priorités de son département. Et la recherche en est un élément essentiel, car la prise de décision est guidée et éclairée par ses résultats. C’est pourquoi, elle est au cœur des interventions, des différents plans stratégiques de lutte contre le paludisme, a souligné Dr Youma Sall.

Au cours des échanges, la directrice du Programme National de lutte contre le Paludisme, Médecin Colonel Aïssata Koné a présenté « La Problématique et les défis contre le Paludisme au Mali ».

 Kader MAIGA (AMAP)

La dengue : douze cas confirmés au Mali à ce jour

En matière de prévention, il est conseillé de dormir sous une moustiquaire imprégnée et de porter des vêtements pour éviter les piqures de moustiques

Bamako, 20 sept (AMAP) La situation de dengue au Mali est de 12 cas confirmés dont 6 hommes et 5 femmes, qui ont entre 14 et 20 ans, sur les 65 cas suspects enregistrés et notifiés au début du mois de septembre lors de la 36ème semaine épidémiologique, selon le directeur général adjoint de la Santé et de l’Hygiène public, Dr Kalifa Keïta.

Dr Keïta, lors d’une conférence de presse, mardi, au département de la Santé, a ajouté que ces chiffres ont été répertoriés dans les districts sanitaires des Régions de Mopti (Centre), Koulikoro et du District de Bamako, la capitale malienne.

Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Allé Baba Dieng, a indiqué, pour sa part, que « la situation n’est pas alarmante pour le moment au Mali. » Mais, il a estimé qu’ « il faut prendre le devant et communiquer dès le début pour qu’on puisse, ensemble, prendre les mesures de préventions. »

Il a indiqué que la situation est sous contrôle car les équipes d’investigation sont sur place. «La surveillance active et les équipes de prises en charge sont à pied d’œuvre et fournissent tous les efforts pour la prise en charge de tous les cas», a t-il assuré.

Le secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement social, Abdoulaye Guindo, a souligné que le gros des surveillances « sont menées dans les quartiers,les communes et les ménages afin de voir et de constater tout phénomène qui n’est pas naturel. »

« Les agents de santé font la surveillance intégrée des maladies et organisent la riposte . C’est ce qui permet d’être prompt et d’avoir des réactions face aux maladies. À partir des signes de maladie, ils font la déclaration, c’est ce qu’on appelle ‘les cas suspects’, selon M. Guindo. Il a expliqué que c’est à partir de ces cas que les agents de santé font des prélèvements pour confirmer ou infirmer les cas de dengue.

Dr Charles Dara a expliqué que la dengue est une maladie due à un virus. Dans ce contexte le virus est transmis par un vecteur qu’on appel un moustique Aedes. L’infectiologue a précisé que la transmission est purement vectorielle, c’est à dire par la piqûre d’un moustique, excluant toute transmission par contact.

Par rapport au pronostic vital, il a expliqué que cela change selon la forme. Ceux qui font la forme asymptomatique ou classique la létalité est quasi négligeable.

Les formes graves hémorragiques peuvent aller jusqu’à 20%. Selon la qualité de la structure de prise en charge, elles peuvent aller jusqu’à 50%.

« Globalement, le temps d’incubation peut aller à 7 jours. La phase d’invasion est de 5 jours. Par contre la guérison dépend de la capacité physique du patient », a détaillé Dr Dara.

Il a assuré que le Mali dispose d’un système de surveillance épidémiologique très performant, « c’est pourquoi nous parvenons à détecter et notifier tout cas de maladie sous surveillance. » Pour prévenir cette maladie, Dr Charles Dara conseille de « dormir sous une moustiquaire imprégnée et de porter des vêtements qui mettent à l’abri du moustique. »

NS/MD (AMAP)

 

Concours de meilleures productions médiatiques sur les zoonoses : Fatoumata Napho de l’Essor, lauréate en presse écrite

Fatoumata Napho : «Je me disais que je pouvais participer à ce concours pour informer et sensibiliser la population par rapport au danger »

Bamako, 18 sept (AMAP) La journaliste de l’Essor, Fatoumata Napho, a remporté le concours des meilleures productions médiatiques sur l’approche «Une seule santé» et la prévention des maladies zoonotiques avec son article intitulé Zoonoses : un risque pour les humains, dans la catégorie presse écrite.

La deuxième place est revenue à Lassana Coulibaly en presse écrite. Dans la catégorie presse en ligne, Mohamed Kanouté de Mali 24 a occupé la plus haute marche du podium. Son dauphin est Youba Doumbia de Mali-tribune.

Pour la catégorie TV, Madi Bagayoko de TS.com a reçu le seul prix dans cette catégorie. D’autres confrères se sont distingués dans ce concours, notamment dans la catégorie radio. Maimouna Ibrahim Maïga de Radio Kledu est devenue la lauréate, suivie de Papa Kanda Kelly de la Radio Sagha de Mopti.

Les résultats du concours, à l’initiative du Réseau des medias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN) sur financement de Breackthrough Mali, ont été proclamés, jeudi dernier à la Maison de la presse.

La cérémonie a enregistré la présence de la directrice de Breackthrough action Mali, Dr Traoré Aoua Konaré, de la représentante de la plateforme «Une seule santé», Youma Sall, et du représentant de la Maison de la presse.

Les critères du concours ont mis l’accent sur l’originalité du travail, le style journaliste, le format, les sources, l’actualité. Les premiers de chaque catégorie ont reçues chacun un ordinateur portable. Les deuxièmes ont tous bénéficié d’un téléphone portable.

La directrice de Breackthrough, Dr Traoré Aoua Konaré, s’est dit convaincue que « tous les candidats ont bien travaillé mais, surtout, sûre qu’ils vont continuer dans ce sens. » Selon elle, 75% des maladies infectieuses sont d’origine animale. Il se trouve que ces maladies ne sont pas bien connues de la population et comme les journalistes constituent un créneau de partage d’information pour renseigner la population sur ces différentes maladies. « C’est pourquoi, au-delà du concours, la responsable de Breackthrough a incité ces derniers encore continuer à informer et sensibiliser la population. »

Pour la représentante de la plateforme «Une seule santé», la lutte contre la maladie passe par la promotion de la santé et celle-ci est basée sur l’approche «Une seule santé». « Les zoonoses sont des maladies émergentes. C’est pourquoi, les journalistes qui s’occupent des questions de santé ont exprimé la nécessité de jouer leur rôle dans la sensibilisation pour que ces maladies soient connues du grand public parce que la prévention contre la maladie passe aussi par les médias », a-t-elle expliqué.

Maimouna Ibrahim Maïga, lauréate explique que ce concours a été une expérience enrichissante pour elle puisque qu’elle « appris beaucoup de choses sur les zoonoses pour ensuite les transmettre au public. » Elle se dit fière d’elle-même, avant de souhaiter continuer « à éclairer davantage le public sur les dangers de ces maladies. »

Fatoumata Napho n’a pas dit pas le contraire. Celle qui anime les pages santé au quotidien national explique : «Je me disais que je pouvais participer à ce concours pour, non seulement informer la population par rapport aux zoonoses mais, aussi, sensibiliser cette population par rapport au danger».

NS/MD (AMAP)

 

 

Nahawa SANGARE

 

 

 

 

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