Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme : Le directeur général du GIABA en visite de plaidoyer

Bamako, 4 oct (AMAP) Le directeur général du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), Edwin W. Harris Jr, effectue une visite de plaidoyer au Mali où il a été reçu jeudi par le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou.

L’objectif de cette visite est de s’assurer de l’implication et de l’appui au plus haut niveau des autorités politiques du Mali dans la perspective du troisième cycle de l’évaluation mutuelle des pays membres du GIABA.

Pour le ministre de l’Économie et des Finances, cette visite intervient à un moment charnière de notre histoire. « Aussi, a rappelé Alousséni Sanou, depuis que notre pays a été évalué pour le 2è cycle des évaluations mutuelles en mars 2019, et particulièrement depuis l’inscription sous le suivi accru du Groupe d’action financière (GAFI), le Mali a entrepris, souvent avec l’appui de GIABA, un important chantier de réformes.

Ces réformes visent à combler les insuffisances de conformité technique et à renforcer l’efficacité du dispositif national de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). Il s’agit, concrètement, de l’achèvement de l’évaluation nationale des risques, de la création et de l’opérationnalisation d’un cadre juridique pour la mise en œuvre des sanctions financières ciblées et de l’adoption récente d’une nouvelle loi LBC/FT/FP qui contribuera à corriger la majorité des insuffisances de conformité technique.

Selon le ministre Sanou, l’adoption de la nouvelle loi LBC/FT/FP permettra aussi la sortie du Mali du suivi renforcé du GIABA, une des conditions pour les critères de l’examen du 3è cycle des évaluations, objet principal de la visite.

« En dépit de ces avancées, des défis importants restent à surmonter. Au nombre de ceux-ci, il y a les conséquences du retrait avec effet immédiat de notre pays et des autres pays de l’AES de la CEDEAO. À notre sens, ce retrait n’implique aucunement notre retrait du GIABA. Il induit certes un changement de statut au sein de l’Institution», a indiqué le patron de l’hôtel des Finances.

C’est pourquoi, a dit Alousséni Sanou, lors du Comité ministériel de l’Institution, tenu le 1er juin 2024, «nos représentants» ont réaffirmé le souhait des États membres de la Confédération AES à demeurer au Giaba comme pays africains non membres de la CEDEAO, tel que prévu par les dispositions des statuts.

« Nous sommes disposés à échanger sur les modalités ainsi que les conditions y afférentes. En tant que membre du réseau global du GAFI, le Mali est déterminé à poursuivre son engagement dans la lutte commune contre toutes les menaces vis-à-vis de l’intégrité du système financier mondial », a assuré le ministre.

Pour sa part, le directeur général du GIABA, après avoir salué les efforts consentis, a indiqué que l’objet de cette visite est d’avoir l’engagement politique des autorités pour la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

Edwin W. Harris Jr a plaidé pour la mise de moyens à la disposition de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) afin de lutter efficacement contre ces fléaux.

BBC/MD (AMAP)

 

Mois de la solidarité au Mali : Pour plus de générosité et d’entraide

Durant un mois, le Mali accomplira des actions de soutien à l’endroit des groupes vulnérables

Bamako, 2 oct (AMAP) La conférence inaugurale de la 29è édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion au Mali sous le thème : « La solidarité envers les victimes des catastrophes, un devoir citoyen et un acte de civisme » ,s’est tenue, mardi, à la Maison des aînés.

L’événement donne le départ de quatre semaines thématiques respectivement en relation avec la femme et l’enfant, les personnes en situation de handicap et l’entreprenariat, jeunesse et emploi. Il est parrainé par l’international malien de football, Seydou Keïta alias Seydoublen. Parmi les activités de cette première semaine, figure la visite du colonel Assimi Goïta chez la doyenne de Bamako.

Le secrétaire général du ministère en charge de la Santé, Dr Abdoulaye Guindo, a expliqué que ce thème est dédié au soutien des victimes des inondations désastreuses que notre pays vit actuellement. « La solidarité n’est pas un slogan, mais un comportement que l’on se doit de manifester tous les jours à l’égard des personnes les plus vulnérables et les plus nécessiteuses », a insisté Dr Guindo. Pour lui, l’organisation d’un Mois de la solidarité offre l’opportunité de mener des activités spécifiques au profit de certains groupes sociaux particulièrement fragiles.

Le parrain de la 29è édition s’est dit honoré d’assumer cette responsabilité. Le Pr Kagnoumé Jean Bosco Konaré a affirmé que la solidarité est une composante importante de notre culture pour la réalisation de la mission de souveraineté dans laquelle les autorités de la Transition sont engagées.

L’historien a souligné la nécessité de débloquer des mécanismes de gestion d’aide d’urgence. Le conférencier a expliqué aussi que l’assistance encourageant la paresse doit être bannie. Le parrain a invité les autorités à punir les élus communaux qui sont à l’origine de ces catastrophes. Et de conseiller aux populations d’éviter d’occuper les zones inondables. Il a encouragé nos compatriotes à combattre l’incivisme.

Quant à la Marraine, Mme Diakité Kadia Togola, elle a salué les autorités pour avoir initié cette activité en faveur des personnes âgées et vulnérables de la société. Elle a relevé que l’Union nationale des femmes musulmanes du Mali, qu’elle préside, a commencé à assister les sinistrés des inondations.

MDD/MD (AMAP)

 

 

 

Kangaba : Situation de la campagne agricole 2024

La situation évolutive de la campagne révèle tout de même que la campagne agricole 2024 sera jugée moyenne

Kangaba, 2 oct (AMAP) Le chef secteur de l’agriculture, Ousmane Tangara a fait, avec l’AMAP, le point de la situation de la campagne agricole 2024 dans le cercle de Kangaba, qu’il a qualifié de « relativement calme dans l’ensemble »

« Sur le plan pluviométrique, la campagne a connu un démarrage tardif, une mauvaise répartition dans le temps et dans l’espace à la deuxième décade de juin et une situation normale à excédentaire du début de la première décade de juillet jusqu’au 20 septembre », a expliqué M. Tangara.

Sur le plan phytosanitaire, « la situation est relativement calme dans l’ensemble. » Il faut cependant signaler la présence de chenille légionnaire d’automne du maïs. »

« La situation évolutive de la campagne révèle tout de même que la campagne agricole 2024 sera jugée moyenne à cause des inondations signalées dans toutes les communes du Cercle de Kangaba, particulièrement celles riveraines », a annoncé le technicien.

En tous les cas, l’objectif global de la production toutes céréales confondues est estimée à 99 685 tonnes pour une superficie de 50 827 ha. Pour les cultures maraîchères de contre saison, il est d’une superficie de plus de 2 000 ha pour une production de plus de 17 000 tonnes.

S’agissant des agrumes et autres arbres fruitiers il est prévu 316 ha pour une production de plus de 48 000 tonnes.

Le Cercle de Kangaba a été sérieusement frappé par les inondations. Les superficies perdues, toutes spéculations confondues sont estimées à 1 176,25 ha et les producteurs touchés sont au nombre de 457.

Les hauteurs de pluies enregistrés du 1er mai au 20 septembre 2024 sont supérieurs à celles de l’année dernière à la même période.

SD/MD (AMAP)

Enrichissement illicite : L’OCLEI renforce les capacités des cadres à Ségou

Le choix de la région de Ségou ne semble pas être fortuit.

Ségou, 2 oct (AMAP) L’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (OCLEI) a organisé, mardi, un atelier de sensibilisation au profit d’une cinquantaine de cadres de l’administration générale, financière et de la justice de la région de Ségou (Centre).

L’objectif général était d’informer et de sensibiliser les différents acteurs de la haute Administration sur la lutte contre la corruption et ses conséquences néfastes sur l’atteinte des objectifs de développement socio-économique.

Citant une étude de l’OCLEI de 2021, sur les « Techniques d’enrichissement illicite dans l’administration publique au Mali », le gouverneur de la Région de Ségou, le contrôleur général de police Alassane Traoré, a indiqué que le niveau de perception de l’amplitude de l’enrichissement illicite est le plus élevé à Kayes avec 50,70%, suivi de Ségou et de Bamako qui font respectivement 41,80% et 40,90%.

Le gouverneur, qui a présidé la rencontre, a souligné que ce score de deuxième place n’est pas reluisant pour qui Ségou doit faire mieux. “ Ségou est une région d’agriculture et un carrefour commercial par excellence, d’où les risques élevés de corruption. A cet effet, il est important pour nous de mettre en place des moyens de nous éloigner de ce cancer qui gangrène notre société et d’accompagner l’OCLEI dans ses actions de tous les jours pour une gouvernance vertueuse de nos maigres ressources”, a-t-il-dit.

Pour ce faire, le Contrôleur général de police Alassane Traoré a souligné le rôle et la place déterminants des cadres de l’Administration « dans son entièreté et de les inviter à accorder toute leur attention à l’atelier. »

Dans son allocution le représentant du président de l’OCLEI, Seïdina Oumar Diarra, Seïdina Oumar Diarra, affirmé que la corruption affecte considérablement notre pays et impacte négativement la qualité des prestations de service de l’Administration dans son entièreté. Cet état de fait est corroboré par des études dontune enquête d’opinion publique conduite par la Fondation Friedrich-Ebert, datant de 2021, qui « révèle que la Police, la Justice et la Santé font partie des secteurs les plus touchés par la corruption au Mali. »

Par ailleurs, il ressort des rapports des structures de contrôle que, « de 2005 à 2019, l’Etat du Mali a perdu 1 266 milliards de Fcfa des suites de détournements de deniers publics, de fraudes aux marchés publics, de gaspillages et de détournements de biens de l’Etat ».

« Il est estimé que ces moyens financiers spoliés à l’Etat pouvaient lui suffire pour construire 264 hôpitaux de haut standing, 1 767 centres de santé de référence, etc », a-t-il dit.

Il a réitéré l’engagement de l’OCLEI à jouer « toute sa partition, dans ce combat des plus nobles. »

Dans son exposé, qui a marqué la journée, le président du pôle prévention et déclaration de biens à l’OCLEI, Dr Djibril Coulibaly, a présenté la struture et s’est appesanti sur son rôle dans l’architecture institutionnelle de la lutte contre corruption. Il a, aussi, présenté le cadre juridique de la lutte contre la corruption et les conséquences socio-économiques néfastes de ce fléau.

L’atelier d’une journée entre dans le cadre des traditionnelles activités d’information, d’éducation et de sensibilisation, initiées par l’OCLEI à travers son pôle « Prévention et Déclaration de biens », en partenariat avec le Projet d’appui à la lutte contre la corruption pour et par l’égalité des genres (LUCEG).

Le phénomène de la corruption, devenu systémique au Mali, selon un rapport de la Banque mondiale, se manifeste sous plusieurs formes. Il peut s’agir, selon le mode d’action, de pots-de-vin, d’extorsion, de trafic d’influence, de népotisme, de fraude, de détournement de fonds, d’abus de biens ou de deniers publics, d’enrichissement illicite entre autres. Les conséquences de ce fléau sont dévastatrices pour nos populations qui, de ce fait, ont un accès limité aux services sociaux de base telles que l’éducation, la formation, la santé, la justice, l’eau, l’électricité, etc.

La rencontre a noté la présence du représentant du maire de la Commune urbaine de Ségou, Mamadou Sylla.

ADS/MD (AMAP)

 

Visite du ministre de l’Agriculture dans la zone Office riz Ségou : des potentialités à développer

Daniel Siméon Kelema a apprécié le bon état végétatif des cultures

Par Mamadou SY

Ségou, 1er Oct (AMAP) Le ministre de l’Agriculture, Daniel Siméon Kelema, à la tête d’une délégation, s’est rendu dans la zone Office riz Ségou (ORS), au 2ème et dernier jour de sa visite de supervision de la campagne agricole 2024-2025 dans la région de Ségou (Centre).

Avant de se rendre dans les champs pour échanger avec les producteurs, le ministre et sa délégation ont d’abord fait une escale au complexe hydraulique de Dioro.  Il ressort des explications des techniciens, qu’en plus de cet ouvrage qui a une superficie de 20 910 km2, l’ORS dispose de complexes hydrauliques à Farako et Tamani.

La délégation ministérielle s’est, ensuite, rendue dans les parcelles de riz d’Abdoulaye Diallo, exploitant une superficie de 2 ha dont 0, 25 en Système de riziculture intensive (SRI) avec maîtrise de l’eau et Mamadou Diawara, producteur de mil et de fonio. La visite dans le casier de Tien Konou a permis à la délégation d’avoir une vue d’ensemble de la submersion contrôlée. Pour le directeur général de l’ORS, Amedé Kamaté, la campagne agricole dans la zone est globalement satisfaisante. Amédée Kamaté a précisé que plus de 200 000 tonnes, toutes céréales confondues, sont attendues dans le cadre de cette campagne agricole, dont 115 000 tonnes de riz paddy et plus de 84 000 tonnes de céréales sèches.

De retour à Ségou, le ministre de l’Agriculture a rencontré les cadres des structures relevant de son département dans la salle de conférence de l’ORS. Tirant le bilan de cette visite de terrain, Daniel Siméon Kelema a apprécié l’état végétatif des cultures qui ont fière allure, malgré quelques cas d’inondations de parcelles et d’attaques de chenilles.

Selon le chef du département de l’Agriculture, il est important d’aller en maîtrise totale de l’eau pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays. « Aujourd’hui, avec les changements climatiques, il est mieux d’avoir un système de riziculture en maîtrise totale de l’eau que d’être lié à la pluie, à la crue et bien d’autres facteurs. L’Office Riz Ségou a déjà amorcé ce processus de reconversion », a-t-il dit. « Cette démarche permettra aux exploitants agricoles de produire à tout moment et de mener d’autres activités dans le cadre de l’intégration de l’agriculture et de l’élevage », a-t-il ajouté.

Il a invité à la transformation du « potentiel que nous avons en outil de développement, de production et d’amélioration du niveau de vie des populations rurales et urbaines. »

En outre, Daniel Siméon Kelema a expliqué la vision du président de la Transition qui vise à faire du secteur agricole le moteur de croissance de notre économie. Pour ce faire, il recommande, entre autres, l’élaboration d’un plan de renouvellement de semences, la diversification des cultures et le développement des interprofessions.

MS/MD (AMAP)

Première évaluation du projet de stabilisation du Sahel au titre de l’année 2024

Ce projet régional bénéficie du soutien technique et financier de la Banque mondiale à hauteur de plus de 176 milliards de Fcfa

Bamako 1er Oct (AMAP) Le Comité régional de coordination (CRC) du Projet communautaire de relèvement et de stabilisation du Sahel (PCRSS) tient depuis lundi, sa 1ère réunion au titre de l’année 2024.

Cette session qui prend fin ce mardi a pour objectif de faire le bilan de mise en œuvre du plan d’actions commun soutenant l’harmonisation régionale des politiques et des investissements dans la région du Liptako-Gourma, adopté lors de la 1ère réunion du CRC avec la participation des trois pays (Burkina Faso, Mali et Niger).

Le PCRSS est un projet régional qui bénéficie du soutien technique et financier de la Banque mondiale à hauteur de 352,5 millions de dollars américain (environ 176,25 milliards de Fcfa).

Approuvé le 16 juin 2021 par le Conseil d’administration de la Banque mondiale, il vise à apporter une réponse régionale coordonnée aux importants défis auxquels fait face la région du Liptako-Gourma.

Selon la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sahel, Mme Clara De Sousa, depuis son entrée en vigueur, ce projet apporte une assistance de qualité aux populations de la région, y compris aux personnes déplacées et aux communautés qui les accueillent.

À ce jour, a révélé Mme Clara De Sousa, il a atteint plus de 1,2 million de bénéficiaires dans les trois pays, améliorant ainsi leur accès aux services sociaux de base. Il a, également, fourni des intrants et des équipements agricoles à 553 000 agriculteurs, leur permettant de reprendre leurs activités et d’améliorer leur productivité.

Si ces premiers résultats sont encourageants, la directrice des opérations de la Banque mondiale a invité les différentes parties prenantes « à identifier les moyens d’accélérer la mise en œuvre du projet, car les besoins des populations de la région sont immenses et pressants. »

Dans son discours d’ouverture, le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le colonel-major Ismaël Wagué, a indiqué que dans le but d’atteindre les objectifs auprès de la population et des communautés, le PCRSS a décidé « d’apporter le changement en termes d’architecture pour avoir le contact direct avec les populations. »

Le ministre, qui est également président du PCRSS, a fait noter que l’ancienne architecture institutionnelle est en cours dans certaines zones et la nouvelle vision dans d’autres. Selon le colonel-major Ismaël Wagué, « dès que tout sera mis en place, il y aura des résultats extraordinaires aux bénéfices des populations. »

Rappelant que l’approche sous-régionale au Mali est extrêmement importante, le ministre Wagué a soutenu que c’est « l’occasion de partager les expériences, d’harmoniser les points de vue et surtout d’intervenir de façon complémentaire aux bénéfices des populations qui sont dans la zone du Liptako-Gourma. »

Pour ce faire, il a appelé à faire le point et à ressortir les diversités des uns et des autres. Mais aussi « de voir dans quelle mesure peut se faire la coordination des actions de façon synergique pour atteindre les résultats communs aux bénéfices des populations. »

Pour sa part, la secrétaire exécutive de l’Autorité de développement intégré des États du Liptako-Gourma (ALG), Hawa Aw, elle espère que la détermination du ministre Wagué « renforcera davantage la résilience de nos communautés et l’intégration de nos trois États au niveau local. »

Elle a relevé que « la tâche est ardue mais l’objectif noble puisqu’il permettra d’harmoniser les politiques de développement local et de les concevoir à l’échelle de la région en élaborant de véritables programmes d’investissements régionaux susceptibles de favoriser l’émergence de notre sous-région du Liptako-Gourma. »

Elle a annoncé que la concrétisation de cette vision conduira à l’organisation d’un forum annuel sur le développement du Liptako-Gourma. Pour ce faire, Hawa Aw a souligné la nécessité de la production et de la gestion des connaissances, « à travers la recherche ainsi que le dialogue régional pour la prise de décisions dans la mise en œuvre du projet dans notre espace commun. »

Le coordinateur du PCRSS-Mali, Adama Berthé et plusieurs personnalités du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont également pris part à ce rendez-vous sous régional.

SS/MD (AMAP)

Éducation : La rentrée scolaire reportée au 4 novembre 2024 (officiel)

Le ministre de l’Éducation nationale, Dr Amadou Sy Savané

Bamako, 1er oct (AMAP) La rentrée scolaire 2024-2025, initialement prévue pour aujourd’hui, mardi 1er octobre 2024, a été reportée au 4 novembre 2024, a annoncé, lundi, le ministre de l’Éducation nationale, Dr Amadou Sy Savané.

Dans un communiqué lu sur les antennes de la télévision nationale, le ministre a précisé que cette décision tient compte « de l’état de catastrophe nationale déclaré depuis le 23 août dernier suite aux cas d’inondations survenus à travers le pays. «

De nombreuses écoles sont encore occupées par les sinistrés des inondations. D’autres établissements sont inaccessibles à cause des eaux de pluie.

Le report de la rentrée est perçu comme un soulagement par les familles sinistrées et les parents d’élèves confrontés aux multiples dépenses de la reprise des classes.

MD/MD (AMAP)

Pr Amadou Keïta, ministre des Mines : « L’objectif final des reformes du secteur minier est que tout l’or produit au Mali soit raffiné sur place »

Pr Amadou Keïta, ministre des Mines

Bamako 1er Oct (AMAP) Les chantiers de réformes dans le secteur des mines avancent. Plusieurs entreprises minières s’apprêtent à migrer sur le code de 2023 et elles s’engagent toutes à appliquer les mesures du contenu local. Aussi, notre dispositif se renforce-il avec la perspective de création d’une brigade spéciale des mines et d’un commissariat chargé des activités minières. Ces informations sont données par le ministre des Mines, Pr Amadou Keïta, dans cette interview exclusive.

L’Essor : Que peut-on retenir de la mise en œuvre du nouveau code minier et de la loi sur le contenu local, une année après leur adoption ?

Pr Amadou Keïta : Notre pays a pris l’option en 2023 d’adopter un nouveau code minier et, pour la première fois de notre histoire, une loi relative au contenu local. Ce sont là des réformes majeures qui s’inscrivent dans une vision globale de la refondation de notre État. Ces deux textes sont l’émanation d’une aspiration forte du peuple malien exprimée lors des Assises nationales de la Refondation et ont été conçus pour apporter une nouvelle perspective malienne à la gestion des ressources minérales.

C’est donc une réforme qui suscite beaucoup d’espoir et qui nous engage, en tant qu’administration en charge des Mines, à travailler à leur applicabilité. C’est dans ce sens qu’en juillet 2024, les décrets d’application du Code minier et de la loi relative au contenu local dans le secteur minier ont été adoptés. C’est dire qu’il n’est pas venu le temps de tirer un bilan de la mise en œuvre de ces nouvelles dispositions, mais que nous avons espoir que lorsqu’ils seront appliqués dans leur amplitude, le Mali pourra s’enorgueillir d’un secteur minier totalement intégré à l’économie nationale et capable d’impulser le développement.

Il faut, cependant, souligner la convergence de vue avec l’ensemble des acteurs du secteur minier. En effet, plusieurs entreprises minières, après des négociations, s’apprêtent à migrer sur le code de 2023 et elles s’engagent toutes à appliquer les mesures du contenu local.

L’Essor : Aux yeux de nombreux Maliens, la Société de recherche et d’exploitation des ressources minérales du Mali (SOREM) connaît un démarrage timide. Que faut-il aujourd’hui pour rendre cette structure véritablement opérationnelle ?

Pr Amadou Keïta : C’est un constat qui ne prend pas toujours en compte le contexte dans sa globalité et les actions en cours pour permettre à la Sorem de faire face aux défis du moment. En effet, la société d’État SOREM, créée en août 2022, porte en elle une volonté affirmée du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, de remettre l’État au cœur du système de recherche, d’exploitation et de commercialisation des produits miniers.

Son opérationnalisation est l’une des priorités du département des Mines. Cette société a tenu la 2ème session de son conseil d’administration le 25 juillet 2024 et vient de se voir attribuer par le Conseil des ministres un permis de recherche d’or sur le périmètre de N’Tahaka d’une superficie de 97,41 km², dans le Cercle de N’Tillit à Gao. Les données recueillies suite aux travaux de recherche géologique et minière exécutés dans le district géologique du Gourma oriental, nous ont permis de mettre en évidence plusieurs secteurs d’intérêt potentiel dont celui de N’Tahaka et la SOREM est déjà engagée à approfondir l’exploration en vue d’une exploitation prochaine des richesses du sous-sol au bénéfice des peuples du Mali. Elle s’active, également, depuis quelques semaines à un positionnement stratégique sur les mines en difficultés dans notre pays. C’est le cas de la mine de Morila qui reviendra sous la coupe de la SOREM afin de s’assurer de la continuité de son exploitation après les moments difficiles que la mine a connus du fait de l’indélicatesse de son précédent opérateur. Les autres actifs miniers appartenant à cette société australienne reviendront également à la SOREM. L’État entend apporter les moyens utiles et adéquats à la SOREM pour mener à bien sa mission.

L’Essor : Où en êtes-vous avec le projet d’installation de l’usine d’affinage d’or ?

Pr Amadou Keïta : Ce projet est une des dimensions du partenariat que nous avons avec la Russie dans le secteur minier et il se présente comme un tournant décisif dans l’organisation et la gestion de ce secteur. Vous n’êtes pas sans savoir que l’objectif final de ce processus est que tout l’or produit sur le territoire du Mali soit raffiné au Mali dans des conditions optimales.

C’est un processus qui évolue bien et demande une coopération intense à plusieurs niveaux. L’État a mis à la disposition de ce projet d’usine d’affinage un espace de 10 hectares et dispose d’un plan de conception sommaire de l’unité. Le cahier de charges ainsi que les éléments nécessaires pour la conduite d’une étude de faisabilité sont disponibles.

Un suivi régulier est fait avec le partenaire russe pour que notre pays dispose, après un peu plus de 60 ans d’exploitation de l’or, d’une usine d’affinage répondant aux standards internationaux.

L’Essor : La renégociation du contrat de lithium de Goulamina a permis de porter la participation de l’État et des nationaux à 35% contre 20% précédemment. Que représente cette part en termes de ressources pour les caisses publiques ?

Pr Amadou Keïta : Je voudrais d’abord féliciter le gouvernement du Mali pour cet accord et pour le projet de la mine de lithium de Goulamina, l’un des plus grands projets de lithium en Afrique et dans le monde. Il reflète la politique de diversification que nous prônons dans l’exploitation des ressources minérales de notre pays.

Pour revenir à votre question, il est important de voir au-delà des pourcentages énoncés qui concernent, uniquement, l’apport direct du secteur minier, en termes de dividendes, à l’État et aux nationaux qui seront actionnaires. À ce niveau, une première estimation fait état d’une augmentation du budget de l’État à hauteur d’environ 100 milliards de Fcfa par an. Mais, je voudrais faire noter que ce projet de la mine de lithium de Goulamina aura des apports sous d’autres formes qui permettront une contribution additionnelle significative au financement du développement des secteurs minier et énergétique, du secteur des infrastructures et des transports, en plus du développement local. Il est attendu, par exemple, un minimum de 250 milliards de Fcfa de chiffres d’affaires pour les entreprises locales sous-traitantes et une création d’emplois considérable dans la région de Bougouni.

Je rappelle également que cette mine est opérée par le partenaire Chinois Ganfeng Lithium Co, l’un des plus grands producteurs de lithium, de batteries de lithium et de produits dérivés de lithium. Ainsi donc grâce à ce projet, le Mali mettra en place une usine de spodumène qui démarrera sa production avant la fin de l’année 2024. Ce sont donc des milliers d’emplois créés en perspective et le développement de toutes les zones riveraines du projet.

L’Essor : L’État a-t-il les moyens d’être présent à tous les niveaux de la chaîne d’exploitation pour pouvoir déterminer la rentabilité réelle de cette mine de lithium ?

Pr Amadou Keïta : C’est un chantier qui s’étend, pour nous, à l’ensemble des sociétés minières qui opèrent au Mali. L’administration minière a cette obligation de veiller à une exploitation juste de nos ressources et le nouveau code minier renvoie l’ensemble des services du Ministère des mines et d’autres départements ministériels à un contrôle strict de l’activité minière sur notre territoire.

Notre État doit, dès lors, se donner les moyens pour parvenir à un suivi des sociétés minières autant sur la valeur réelle des exportations que sur le respect de toutes les dispositions de leurs activités notamment les normes environnementales en vigueur. C’est tout le sens de la réforme institutionnelle que nous engageons pour permettre à nos services d’être à même de répondre à cette donne importante pour notre pays.

L’Essor : Peut-on alors considérer que la signature, par le Premier ministre, du décret portant annulation du permis d’exploitation de la mine de manganèse à Tassiga, est un des effets de ces réformes ?

Pr Amadou Keïta : Je voudrais d’emblée dire que notre objectif n’est pas de procéder à des annulations de titres miniers. Cela installe des périodes d’incertitudes pour la chaîne de valeur de la mine, des travailleurs aux entreprises sous-traitantes, en passant par les communautés riveraines.

Mais, en tout état de cause, la responsabilité nous incombe de veiller au respect des lois en vigueur en République du Mali. Dès lors, quand les conditions sont réunies pour faire constater des manquements graves dans la convention qui lie l’État à la société minière, nous sommes appelés à faire appliquer la loi dans toute sa rigueur.

Sur la mine de manganèse de Tassiga, attribuée à la société Metal Mass PTY Ltd depuis juillet 2011, notre administration a relevé des faits dont certains appelaient une annulation immédiate et sans mise en demeure du permis. Dans ce cas précis, nous entendons faire prévaloir les intérêts de l’État et de nos populations.

L’Essor : Des informations ont fait état de l’exportation frauduleuse d’importantes quantités d’or. L’État peine également à recouvrer la totalité de ses gains auprès des sociétés minières. Quel mécanisme envisagez-vous pour minimiser les pertes ?

Pr Amadou Keïta : Les régimes d’exploitation de l’or au Mali sont au nombre de trois suivant les dispositions du Code minier. La grande mine, la petite mine et l’exploitation artisanale de l’or. Toute exploitation qui se ferait en dehors de ce cadre est illégale et les dispositions du code minier sont très précises sur les sanctions auxquelles s’exposent les personnes ou les sociétés qui se livreraient à une exploitation illégale.

Je dois préciser que notre dispositif se renforce avec la perspective de création d’une brigade spéciale des mines et d’un Commissariat chargé des activités minières. Ces deux organes auront pour mission de mener la répression des infractions à la législation minière. Un troisième organe dédié à l’encadrement et la surveillance des exploitations minières artisanales sera également créé.

C’est la somme d’intervention de toutes ces structures qui devra nous permettre d’améliorer la surveillance du secteur minier et défendre au mieux les intérêts du peuple malien.

Je voudrais réitérer le plein engagement du gouvernement à assainir le secteur minier, par une révision en profondeur du cadastre minier mais aussi par un travail collégial de contrôle et de répression, le cas échéant.

L’Essor : Quelles sont les grandes actions en perspective dans le secteur minier ?

Pr Amadou Keïta : Nous avons besoin de compléter l’esprit de la réforme du secteur minier par un redimensionnement de certains services du ministère des Mines, à commencer par la Direction nationale de géologie et des Mines (DNGM) afin de leur donner le corpus nécessaire aux innovations apportées par le Code minier de 2023 et la loi relative au contenu local dans le secteur minier.

Au-delà, nous restons pleinement engagés dans la complète mise en route de la Sorem qui se concrétisera par la reprise prochaine des activités de la mine de Morila et par le démarrage des activités d’exploration à N’Tahaka. Dans la même foulée, nous maintiendrons le suivi rapproché des mines en difficulté pour préserver les emplois et assurer une production optimale d’ensemble.

ID (AMAP)

Office du Niger : Bonne physionomie de la campagne agricole

Les champs de riz visités présentent un bon aspect végétatif.

Par

Mamadou SY

Ségou, 30 sept (AMAP) La tendance actuelle laisse entrevoir des rendements prometteurs avec une bonne physionomie des champs, a pu constater le ministre de l’Agriculture, Daniel Siméon Kelema, en visite les 27 et 28 septembre derniers dans la zone Office du Niger et Office riz Ségou (ORS), dans le cadre du suivi de la campagne agricole 2024-2025.

Cette visite, après dans la zone cotonnière, avait pour but de s’enquérir de l’état de la campagne agricole et d’échanger avec les producteurs. Au premier jour de sa visite, le ministre de l’Agriculture s’est rendu dans la zone Office du Niger où les activités de la campagne agricole se déroulent normalement. L’état des cultures est assez rassurant dans l’ensemble, avec des plans de riz qui sont au stade du tallage et d’épiaison.

Sur sa parcelle, dans la zone de production de M’Bewani, Yacouba Diarra, qui a reçu la visite du ministre de l’Agriculture, dispose d’un champ de 8,59 ha dont 2 en Système de riziculture intensive (SRI). Il espère un rendement moyen de 7 à 8 tonnes par hectare. L’exploitant agriculteur se dit satisfait du travail abattu et de l’état végétatif de son champ.

Cependant, il a exprimé son souci devant la lenteur dans l’approvisionnement en engrais et la divagation des animaux qui a des conséquences désastreuses sur la production de riz. Son souhait est que la quantité d’engrais subventionné revienne à son niveau initial, c’est-à-dire 6 sacs par hectare, contre seulement 1 sac actuellement afin de permettre aux agriculteurs de maximiser leur production.

Selon le directeur général de l’Institut d’économie rurale (IER), Khalifa Traoré, membre de la délégation ministérielle, le SRI est une technique extrêmement avantageuse pour les riziculteurs, notamment en termes d’économie de semences. « Il augmente, non seulement, le rendement à l’hectare de 7 à 8 tonnes contre 3 à 4 tonnes dans l’agriculture conventionnelle, mais il, également, d’économiser de l’eau et de réduire les gaz à effet de serre », a fait savoir M. Traoré.

Après M’Bewani, cap sur la zone de production de Niono, à 105 km de la ville de Ségou. Sur place, le ministre de l’Agriculture a successivement visité les parcelles de riz de Youssouf Simaga dit Douga du village de Coloni km26 et Sidy Haïdara du village de Medina km39. Tous deux cultivent la variété kogoni respectivement sur une superficie de 3 ha et 5,41 ha. Ces champs de riz présentent un bon aspect végétatif. Ce résultat s’explique par le respect du calendrier agricole et l’utilisation de la fumure organique.

La délégation ministérielle a ensuite rencontré les producteurs et le personnel d’encadrement dans la salle de réunion de la zone de Niono. Les acteurs du monde rural ont égrené leurs préoccupations qui tournent autour de l’insécurité dans certaines zones de production, l’insuffisance du nombre de quotas d’engrais subventionné par hectare, le manque d’équipements agricoles pour transformer et conserver les produits maraîchers ainsi que l’engorgement des drains.

D’après le ministre de l’Agriculture, la zone cotonnière et l’Office du Niger sont les deux piliers de notre secteur agricole. « Nous sommes là pour visiter les parcelles de riz, notamment le SRI et bien d’autres systèmes. L’avantage est que tout est en maîtrise totale de l’eau », a indiqué Daniel Siméon Kelema. Il s’est globalement réjoui de l’évolution de la campagne agricole 2024-2025 en zone Office du Niger mais, surtout, de l’utilisation de la fumure organique par les producteurs, Ce qui va permettre d’améliorer la santé du sol et de cultiver de façon durable. Ayant pris bonne note des préoccupations soulevées, le ministre Kelema a exhorté les producteurs à écouter les conseils précieux des agents d’encadrement afin d’éviter les pertes post-récoltes et d’améliorer les rendements. Il a, également, mis l’accent sur une gestion judicieuse des stocks pour ne pas que les producteurs soient en situation d’insécurité alimentaire.

Quant au Président directeur général de l’Office du Niger, il a rappelé les efforts déployés dans le cadre de l’entretien des réseaux d’irrigation et de drainage. Badara Aliou Traoré a salué la résilience des producteurs et l’abnégation de nos forces de défense et de sécurité qui ne ménagent aucun effort pour sécuriser les personnes et leurs biens.

La délégation comprenait également, le directeur national de l’agriculture, Souleymane Yacouba, le directeur général de l’Office de protection des végétaux (OPV), Halidou Mohamoudou, ainsi que le Président directeur général (PDG) de l’Office du Niger, Badara Aliou Traoré.

MS/MD (AMAP)

 

 

Avant-projet de Charte pour la paix et la réconciliation nationale : Le gouvernement préconise un document flexible

Suggestion de la rencontre : la diplomatie coutumière, les questions de la culture, des traditions, les concepts endogènes culturels de chez nous, entre autres, demeurent la base du document

Bamako, 30 sept (AMAP) Le président de la Commission de rédaction de l’avant-projet de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, l’ex-Premier ministre Ousmane Issoufou Maïga, accompagné des membres de la structure, a rencontré, jeudi dernier, dans l’après-midi à la Primature, ceux du gouvernement.

En l’absence du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, le ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mahamadou Kassogué, a présidé la rencontre. Il avait à ses côtés au présidium son collègue de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions, Ibrahim Ikassa Maïga.

Avant l’entrevue, des termes de références sur le document avaient été transmis aux ministres. Ainsi, au cours de la rencontre, après les mots d’introduction du président de la Commission, différents ministres ont partagé leurs appréhensions et préoccupations.

Ils ont par exemple précisé que la diplomatie coutumière, les questions de la culture, des traditions, les concepts endogènes culturels de chez nous, entre autres, demeurent la base du document. La Commission a expliqué que, seulement, une synthèse a été transmise au gouvernement.

En outre, le président Ousmane Issoufou Maïga a souhaité de la part du gouvernement, des actions ou plutôt des mesures transitoires pour décrisper la situation qui prévaut dans notre pays. Tant sur la scène politique qu’au niveau de la vie socio-économique des populations, aussi bien pour le dialogue avec des groupes hostiles à l’État. Les chefs des départements ministériels ont accepté de répondre à cette demande à travers une note écrite.

Le ministre de la Justice indiqué que le gouvernement est déjà à pied d’œuvre pour satisfaire le peuple. Plusieurs actes ont été posés dans le cadre de l’amélioration du climat politique et social. Il a cité la signature du pacte de stabilité entre le gouvernement, les syndicats et le patronat, la levée du décret de suspension des activités des partis politiques et des activités à caractère politique des associations, la poursuite de la dépolitisation de l’administration, récemment la grâce présidentielle accordée à près de 400 prisonniers, entre autres.

Il a été demandé à la Commission de rester fidèle à l’esprit de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. «Il nous faudrait construire un État fort, juste et légitime qui satisfait aux besoins de la population… Nous allons demander à la Commission de nous sortir une Charte flexible prenant en compte l’évolution, c’est-à-dire, les générations futures», a-t-il suggéré.

Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a assuré de la disponibilité du gouvernement et a encouragé la Commission à poursuivre l’amélioration du document. « La Charte ne sera pas mise aux placards. Elle sera un document cadre et mise en œuvre», a-t-il promis.

OD/MD (AMAP)

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