Communiqué du Conseil des ministres du 11 octobre 2023

Le Conseil des ministres s’est réuni en session ordinaire, le vendredi 06 octobre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
– adopté un projet de texte ;
– procédé à des nominations ;
– et entendu des communications.
AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES
Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret autorisant et déclarant d’utilité publique les travaux de construction de la Route transsaharienne (RTS-Phase 2, section Bourem-Kidal) ainsi que la réalisation d’aménagements connexes.
Les corridors routiers transsahariens, d’une longueur de 9 022 kilomètres, desservent l’Algérie, le Mali, le Nigeria, le Niger, le Tchad et la Tunisie. La branche malienne de la route transsaharienne qui mesure 2 180 kilomètres comprend des sections qui vont vers le Niger et l’Algérie respectivement de 203 kilomètres et 741 kilomètres.
La première phase des travaux de construction de ladite route a concerné des tronçons qui ont été bitumés depuis plusieurs années.
Le présent projet concernant les travaux de construction de l’axe Bourem-Kidal, long de 288 kilomètres constitue la phase 2 dudit projet.
Les travaux de construction ainsi que la réalisation des aménagements connexes empiètent sur des propriétés privées qu’il convient d’exproprier pour cause d’utilité publique.
Le présent projet de décret est adopté dans ce cadre.
La réalisation desdits travaux permettra entre autres :
– de désenclaver les régions de Gao et de Kidal ;
– de renforcer le processus de pacification des zones traversées par le tronçon ;
– d’améliorer la circulation des biens et des personnes et de contribuer à la croissance économique et sociale.
AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes :
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION :
– Inspecteurs à l’Inspection de l’Intérieur :
Monsieur Makan CISSOKO, Administrateur civil/ Membre du Corps préfectoral ;
Madame Aissata DIARRA, Administrateur civil/ Membre du Corps préfectoral ;
Monsieur Issoufiana Abdoulaye MAIGA, Administrateur civil/ Membre du Corps préfectoral ;
Monsieur Sally Ag HAMADALAMINE, Administrateur civil/ Membre du Corps Ppéfectoral ;
Monsieur Kantara DIAWARA, Administrateur civil/ Membre du Corps préfectoral ;
Monsieur Abdramane DEMBELE, Administrateur civil/ Membre du Corps préfectoral ;
Monsieur Afel B. YATTARA, Administrateur civil/ Membre du Corps préfectoral ;
Monsieur Souayibou COULIBALY, Administrateur civil/ Membre du Corps préfectoral.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS
– Chef d’Etat-major adjoint de l’Armée de Terre :
Colonel-major Toumani KONE.
AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION
INTERNATIONALE à l’Inspection des Services Ddplomatiques et consulaires :
Monsieur Yacouba DIAKITE, inspecteur du Trésor.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
– Directeur national du Trésor et de la comptabilité publique :
Monsieur Siaka SAMAKE, inspecteur du Trésor.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
– Secrétaire général :
Monsieur Issoufi DICKO, Professeur de l’enseignement secondaire.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE
– Directeur général de l’Office Riz Mopti :
Monsieur Pathé Allaye KEBE, ingénieur de l’Agriculture et du Génie rural.
– Directeur Général de l’Office du périmètre irrigué de Baguinéda :
Monsieur Boureïma YOUSSOUF, ingénieur de l’Agriculture et du Génie rural.
– Directeur général de l’Office de protection des végétaux :
Monsieur Halidou MOHOMODOU, ingénieur de l’Agriculture et du Génie rural.
– Directeur général de l’Office Riz Ségou :
Monsieur Amedé KAMATE, ingénieur de l’Agriculture et du Génie rural.
– Directeur général de l’Office de la Haute vallée du Niger :
Monsieur Zan BOUARE, ingénieur de l’Agriculture et du Génie rural.
– Directeur général de l’Office de développement rural de Sélingué :
Monsieur Lanciné DOUMBIA, ingénieur de l’Agriculture et du Génie rural.
– Inspecteur en chef à l’Inspection de l’Agriculture :
Madame Nassarata BAGAYOKO, Administrateur civil.
– Inspecteurs à l’inspection de l’agriculture :
Monsieur Noumpa GOITA, ingénieur de l’Agriculture et du Génie Rrral ;
Monsieur Boubacar Sidiki DAOU, ingénieur de l’Agriculture et du Génie rural.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE ET DE L’EAU
– Chargés de mission :
Madame Ly Fatoumata KANE, ingénieur des Sciences appliquées en Constructions civiles ;
Madame Doussou DJIRE, Spécialiste en communication ;
Monsieur Moussa Oumar SOW, Juriste ;
Monsieur Drissa SAMAKE, Ingénieur.
Directeur national de l’hydraulique :
Monsieur Sekou DIARRA, ingénieur de l’Industrie et des Mines.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENTREPRENARIAT NATIONAL, DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
– Conseiller technique :
Monsieur Boucary TOGO, administrateur du Travail et de la Sécurité sociale.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une stagnation du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente.
Le Président de la Transition, chef de l’Etat a, cependant, appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie.
Le Conseil des ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 27 septembre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du colonel Assimi Goïta, président de la Transition, chef de l’État.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
– adopté un projet de texte ;
– procédé à des nominations ;
– et entendu des communications.
AU CHAPITRE DES MESURES LÉGISLATIVES ET RÈGLEMENTAIRES
Sur le rapport du ministre de l’Économie et des Finances, le Conseil des ministres a adopté un projet de décret portant modification du Décret n°2021-0682/PT-RM du 24 septembre 2021 portant désignation de l’autorité compétente et définition de la procédure en matière de gel administratif dans le cadre de la lutte contre le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.
La criminalité financière nationale et transnationale demeure aujourd’hui au centre des préoccupations de la Communauté internationale et des Autorités nationales eu égard à son impact négatif sur la réputation et l’intégrité des institutions financières.
Afin de conduire la lutte contre ce fléau, les États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine se sont dotés d’un dispositif législatif et organisationnel de lutte contre le Blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Dans ce cadre, les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ont créé le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest qui, conformément aux recommandations du Groupe d’Action Financière, procède à l’évaluation du dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme des États membres.
Cette évaluation consiste à vérifier si les lois, règlements et autres mesures requises en vigueur dans les pays sont mis en œuvre de façon pleine et appropriée, de manière à assurer l’efficacité du système de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
Lors de l’évaluation de notre dispositif, des insuffisances ont été décelées dans le Décret n°2021-0682/PT-RM du 24 septembre 2021 portant désignation de l’autorité compétente et définition de la procédure en matière de gel administratif dans le cadre de la lutte contre le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.
Le présent projet de décret est adopté dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’actions que le gouvernement a souscrit avec le Groupe d’Action Financière.
Son adoption permettra de corriger les insuffisances constatées et d’améliorer la conformité technique de notre dispositif en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes :
AU TITRE DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE
– Ambassadeur du Mali à Addis Abeba (Ethiopie) :
Monsieur Madou DIALLO, Conseiller des Affaires étrangères.
AU TITRE DU MINISTERE DES MINES
– Chef de Cabinet :
Monsieur Yacouba KEBE, Spécialiste en communication.
AU TITRE DU MINISTERE DU TRAVAIL, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DU DIALOGUE SOCIAL
– Chef de Cabinet :
Monsieur Mamadou SISSOKO, Professeur de l’Enseignement secondaire.
– Chargé de mission :
Monsieur Namakan KEITA, Professeur de l’Enseignement secondaire.
AU TITRE DU MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ASSAINISSEMENT ET DU DéVELOPPEMENT DURABLE
– Chef de Cabinet :
Monsieur Modibo SACKO, Docteur vétérinaire.
– Conseiller technique :
Madame GUINDO Aïssata CISSE, Ingénieur sanitaire.
– Directeur Général de l’Agence de l’Environnement et du Développement durable :
Monsieur Zantigui Boua KONE, Ingénieur de la statistique.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une diminution du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente.
Le président de la Transition, chef de l’État a, cependant, appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
– adopté des projets de texte ;
– procédé à des nominations ;
– et entendu des communications.
AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES
1. Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des ministres a adopté :
a) un projet de décret fixant les conditions de nomination et les attributions des Représentants de l’Etat dans le District de Bamako et les Arrondissements qui le composent ;
b) un projet de décret fixant l’organisation et les attributions des services propres des Circonscriptions administratives du District de Bamako ;
c) un projet de décret fixant le cadre organique des services propres de la Circonscription administrative District de Bamako ;
d) un projet de décret fixant le cadre organique des services propres des Arrondissements du District.
Les chefs des circonscriptions administratives sont les représentants de l’Etat et dépositaires de l’autorité de l’Etat dans le ressort territorial de la circonscription administrative.
Les présents projets de décret interviennent en application de la Loi n°2023-005 du 13 mars 2023, portant Statut Particulier du District de Bamako.
La réorganisation de la Circonscription administrative District de Bamako fait apparaitre pour la première fois des Circonscriptions d’Arrondissements dans le dispositif institutionnel du District de Bamako.
Les projets de décret adoptés précisent entres autres :
– les attributions du Gouverneur du District qui sera appuyé dans l’exercice de ses fonctions par des Représentants de l’Etat dans les Arrondissements qui portent le titre de Sous-préfet ;
– l’organisation des services propres des Arrondissements à l’instar des Arrondissements de l’intérieur ;
– le lien fonctionnel entre les Sous-préfets et les Délégués d’Arrondissements de la Collectivité District de Bamako ;
– le profil et les conditions de nomination du personnel nécessaire à l’exécution des missions.
2. Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le Conseil des ministres a adopté des projets de textes relatifs à la ratification de la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des Etats du Sahel, signée le 16 septembre 2023, entre la République du Burkina Faso, la République du Mali et la République du Niger.
L’Autorité de Développement intégrée des Etats du Liptako-Gourma regroupant la République du Burkina Faso, la République du Mali et la République du Niger a été créée le 03 décembre 1970 à Ouagadougou en vue de permettre aux trois Etats de mutualiser les projets de développement et l’exploitation des ressources naturelles de la région.
Toutefois, en dépit des résultats positifs atteints, la région demeure confrontée à un défi sécuritaire caractérisé, notamment par des attaques de groupes terroristes et des activités des bandes criminelles. Toute chose qui affecte la vie des populations et compromet la mise en œuvre des projets et programmes de développement.
C’est dans ce contexte que la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des Etats du Sahel a été signée le 16 septembre 2023 entre la République du Burkina Faso, la République du Mali et la République du Niger.
Par cette alliance, les trois Etats décident de mutualiser leurs efforts pour apporter des réponses communes aux défis susmentionnés avec pour objectif d’établir une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle.
Les Parties signataires s’engagent entre autres :
– à œuvrer à la prévention, à la gestion et au règlement de toute rébellion armée ou autre menace portant attente à l’intégrité du territoire et à la souveraineté de chacun des pays membre de l’Alliance en privilégiant les voies pacifiques et diplomatiques et, en cas de nécessité, à user de la force pour faire face aux situations de rupture de la paix et de la stabilité ;
– à assister et à secourir, toutes le Parties, de manière individuelle ou collective, y compris l’emploi de la force armée pour rétablir et assurer la sécurité au sein de l’espace couvert par l’Alliance.
La République du Mali est désigné dépositaire de la Charte.
3. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des ministres a adopté un projet de loi portant loi de Finances pour l’exercice
Le projet de loi de Finances pour l’exercice 2024 est le septième budget présenté en mode programme depuis 2018.
Les prévisions des recettes budgétaires pour l’exercice 2024 s’élèvent à 2 377,111 milliards de francs CFA contre 2 304,475 milliards de francs CFA dans la loi de finances rectifiée 2023, soit une augmentation de 72,635 milliards de francs CFA correspondant à une hausse de 3,15%.
Les prévisions des dépenses budgétaires pour l’exercice 2024 s’élèvent à 3 063,742 milliards de francs CFA contre 2 994,470 milliards de francs CFA dans la loi de finances rectifiée 2023, soit une augmentation de 69,272 milliards de francs CFA, soit un taux de progression de 2,31%.
Le Budget 2024 présente un déficit global de 686,631 milliards de francs FCFA contre 689,995 milliards de francs CFA dans la loi de finances rectifiée 2023, soit une diminution de 0,49%.
4. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des ministres a adopté un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, de la parcelle de terrain, objet du Titre Foncier n° 520 du Cercle de Niono, sise à Niono, triangle de Niéguè Km
La ville de Niono est confrontée à un problème d’engorgement des familles aggravé par l’insécurité qui a occasionnée l’afflux massif de déplacés internes. Pour pallier ce problème, le Titre foncier n° 520 du Cercle de Niono a été créé au nom de l’Etat.
La parcelle de terrain, objet de la présente affectation, d’une superficie de 38 hectares, 99 ares et 02 centiares, est destinée à satisfaire les besoins d’extension de la ville de Niono.
AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes :
AU TITRE DE LA PRIMATURE :
– Chef de Cabinet au Secrétariat Général du Gouvernement :
Monsieur Mamadou TRAORE, Inspecteur des Services Economiques.
– Contrôleur général adjoint des Services publics Contrôleur général des Services publics :
Madame SAMAKE Mouna TOURE, Ingénieur des Eaux et Forêts.
– Contrôleur général des Services publics :
Monsieur Ousmane DIARRA, Administrateur civil, Membre du Corps Préfectoral.
AU TITRE MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS :
Inspecteurs à l’Inspection générale des armées et services :
Colonel-major Fousseni Zan KEITA ;
Colonel-major Hamidou SAMAKE ; Colonel Adama Mamadou SANOGO ; Colonel Cheick Amadou Tidiane SOW.
– Directeur général des Ateliers militaires centraux de Markala :
Lieutenant-colonel Djibril KANE.
– Directeur adjoint de la Direction centrale du service de santé des armées :
Colonel-major Seydou Alassane COULIBALY.
– Directeur adjoint de la Direction du génie militaire :
Colonel-major Abdourahamane OUOLOGUEM.
– Directeur adjoint de la Justice militaire :
Colonel Jacques KONE.
– Haut fonctionnaire de Défense au ministère des Mines :
Colonel-major Nicolas CISSE.
– Haut fonctionnaire de Défense au Ministère de l’Energie et de l’Eau :
Colonel-major Seydou Noumoutié KONE.
– Haut fonctionnaire de Défense au ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat, des
Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population :
Colonel-major Adama DIARRA.
– Haut fonctionnaire de Défense au ministère de l’Elevage et de la Pêche :
Contrôleur Général de Police Issa KONATE.
– Haut fonctionnaire de Défense au ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation :
Colonel Salim Bamba KONARE.
– Haut fonctionnaire de Défense au ministère du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social :
Colonel Olga BERTHE
– Haut fonctionnaire de Défense au ministère de la Santé et du Développement social :
Lieutenant-colonel Moussa SIDIBE.
AU TITRE MINISTERE DE LA RECONCILIATION, DE LA PAIX ET DE LA COHESION NATIONALE, CHARGE DE L’ACCORD POUR LA PAIX ET LA RECONCILIATION NATIONALE
– Secrétaire Général :
Monsieur Sidiki TRAORE, Inspecteur du Trésor.
AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE
– Directeur adjoint du Protocole de la République :
Monsieur Mamadou dit Mamary TANGARA, conseiller des Affaires étrangères ;
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
– Inspecteurs à l’Inspection des Finances :
Monsieur Aliou KEITA, Inspecteur des Finances ;
Monsieur Seydou OUONOGO, Inspecteur du Trésor ;
Monsieur Mohamed SANGARE, Inspecteur des Finances ;
Monsieur Cheick Oumar KONE, Inspecteur des Finances ;
Monsieur Mahamane DEDEOU, Inspecteur du Trésor ;
Monsieur Mahamoud DRAME, Inspecteur du Trésor ;
Monsieur Seydou TRAORE, Inspecteur du Trésor.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
– Directeur général du Centre national de la recherche scientifique et
technologique :
Monsieur Drissa SAMAKE, professeur de l’Enseignement supérieur.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DU DEVELOPPEMENT SOCIAL
– Conseiller technique :
Monsieur Bakary DEMBELE, Administrateur civil.
– Chargé de mission :
Monsieur Modibo COULIBALY, administrateur de l’Action sociale.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE ET DE L’EAU
– Directeur général de l’Energie du Mali :
Monsieur Abdoulaye Djibril DIALLO, Ingénieur.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENTREPRENARIAT NATIONAL, DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
– Chargé de mission :
Madame Kankou SISSOKO, Gestionnaire.
– Directeur général de l’Institut national d’ingénierie de formation professionnelle :
Monsieur Mahamadou DIARRA, spécialiste en ingénierie de formation.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DU COMMERCE
– Chargé de mission :
Madame Tabara KEITA, Economiste.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’HABITAT, DES DOMAINES, DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA POPULATION
– Secrétaire Général :
Monsieur Amadou MAIGA, ingénieur des constructions civiles.
– Conseillers techniques :
Monsieur Sadou Mahamadou DIALLO, inspecteur des services économiques ;
Monsieur Adama Amadou COULIBALY, ingénieur des constructions civiles.
– Directeur national de l’urbanisme et de l’habitat :
Monsieur Mahamadou OUOLOGUEM, ingénieur des constructions civiles.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION
– Chef de Cabinet :
Monsieur Mohamed AG ALBACHAR, gestionnaire des ressources humaines.
– Chargés de mission :
Madame Zarha Walet Hamed Idda, Gestionnaire ;
Monsieur Amara Ag Hamdona, Gestionnaire des Ressources humaines ;
Madame Mariam Walet ELHADJI, Economiste ;
Monsieur Moulaye Reggani HAIDARA, Gestionnaire
Monsieur Fayçal AG AGALY, Economiste.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
1. Sur le rapport du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière et du Tourisme, le Conseil des ministres a pris acte d’une communication relative aux propositions d’actions pour la conservation et la gestion des bâtiments de l’ex-siège de l’Institut National des Arts.
L’Institut national des arts de Bamako est un établissement d’enseignement professionnel en Arts, Métiers et Animation socioculturelle créé en 1933 sous le nom la Maison des Artisans Soudanais qui devient plus tard l’Ecole artisanale de Bamako, puis l’Institut National des Arts en 1963. De sa création à nos jours, l’Institut a formé plusieurs hommes de culture, de célèbres artistes et hommes de médias.
De style néo-soudanais, les bâtiments de l’Institut National des Arts comprennent des ateliers, des salles de classes, des bureaux, une galerie d’exposition et une salle de spectacles.
Les difficultés d’accès, la vétusté des locaux et les inconforts liés aux pollutions et nuisance sonores ont rendu nécessaire la délocalisation de l’établissement.
C’est dans ce cadre que des nouveaux locaux ont été construits pour accueillir l’Institut dès la rentrée prochaine des classes.
Les actions suivantes sont envisagées pour la conservation et la gestion de l’ex siège de l’Institut :
– préserver l’intégrité physique des bâtiments en tant qu’éléments du patrimoine culturel ;
– réhabiliter et maintenir l’infrastructure dans un état fonctionnel ;
– conférer à l’infrastructure une nouvelle vocation afin qu’elle continue à jouer son rôle de creuset de la créativité artistique, du savoir et du savoir-faire malien et en faire un des principaux centre d’attraction de la ville de Bamako.
2. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une augmentation du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente.
Le Président de la Transition, chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie.
Le Conseil des ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 13 septembre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du colonel Assimi GOITA, président de la Transition, chef de l’Etat.
Suite à ces évènements tragiques qui ont endeuillés notre Nation, le Conseil des ministres condamne avec la plus grande fermeté ces agressions lâches et odieuses contre le peuple malien et réitère la volonté inébranlable des Autorités de la Transition à mettre tout en œuvre pour la défense nationale, la préservation de la sécurité et de l’intégrité des populations et de leurs biens.
Le président de la Transition, chef de l’Etat, au nom des Autorités de la Transition et à son nom propre, salue la mémoire des martyrs de cette barbarie, présente ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées et souhaite prompt rétablissement aux blessés.
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, a décidé de surseoir aux activités festives du 22 septembre 2023, marquant la commémoration de l’indépendance de notre pays, qui sera célébrée dans la sobriété et dans l’esprit du sursaut national.
A cet égard, il a instruit le Gouvernement d’orienter les ressources financières prévues pour lesdites activités à l’assistance aux victimes des actes terroristes et au soutien des populations endeuillées.
AU CHAPITRE DES MESURES LÉGISLATIVES ET RÈGLEMENTAIRES
Le projet de décret est initié conformément à l’article 24 de la Constitution qui dispose que «la défense de la Patrie est un devoir pour tout citoyen. Tous les citoyens âgés de 18 ans au moins peuvent être mobilisés aux côtés des Forces Armées et de Sécurité pour la défense de la Patrie». Il est élaboré en application des dispositions de l’Ordonnance n°2023-015/PT-RM du 21 mars 2023 portant Statut Général des Militaires, ainsi que de celles de la Loi n°2016-038 du 07 juillet 2016 portant institution du Service national des Jeunes.
La réserve est constituée de personnes appelées réservistes n’appartenant pas à l’armée d’active mais formées pour renforcer ou apporter un concours aux Forces Armées Maliennes dans le cadre de la Défense nationale.
Le projet distingue deux (02) types de réserves que sont la réserve stratégique et la réserve opérationnelle.
La réserve stratégique est constituée des personnels du contingent du Service national des Jeunes ayant accompli le service militaire, des militaires dont la démission a été régulièrement acceptée, des militaires admis à faire valoir leur droit à la retraite et durant le temps où ils sont soumis à une obligation de disponibilité qui est de cinq (05) ans, des volontaires ayant souscrit un engagement et de toute autre personne ayant accompli le service militaire.
Lorsque la réserve stratégique est mise à la disposition du Chef d’Etat-major des Armées, elle est dite opérationnelle.
Les réservistes mobilisés sont soumis au Statut général des Militaires et à toutes autres dispositions législatives et règlementaires en vigueur régissant les militaires.
L’adoption du présent décret permettra :
Le Conseil des ministres, en sa session du 23 août 2023, a pris acte d’une communication écrite relative à la Stratégie nationale de la lutte contre la corruption et son Plan d’actions 2023-2027.
Cette Stratégie vise à doter le Mali de mécanismes opérationnels et efficaces de lutte contre la corruption et de promotion de la bonne gouvernance dans le respect des Droits de l’Homme et des règles d’éthique et de transparence.
Elle stratégie est bâtie autour de quatre (04) axes stratégiques qui sont :
Le projet de décret adopté consacre l’approbation formelle de ladite Stratégie et ouvre la voie à la mise en œuvre des actions préconisées.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une augmentation du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente.
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie.
Le Conseil des ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 06 septembre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
AU CHAPITRE DES MESURES LÉGISLATIVES ET RÈGLEMENTAIRES
Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte concernant la ratification de la Convention de Financement signée à Bamako, le 07 juin 2023, entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Association internationale de Développement, relatif au Financement du Projet d’harmonisation et d’amélioration des statistiques en Afrique de l’Ouest et du Centre-Série de Projet I.
L’insuffisance des données statistiques de haute qualité en Afrique est l’un des principaux obstacles à un meilleur suivi des stratégies de réduction de la pauvreté, des progrès économiques et des résultats du Développement.
Pour faire face à cette situation, le Gouvernement a sollicité et obtenu de l’Association internationale de Développement, un financement concessionnel d’un montant de 56 millions 600 mille Euros, soit 37 milliards 127 millions 166 mille 200 Francs CFA.
La réalisation du projet, objet du présent financement, vise :
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
Le 22 septembre 1960, le Mali a accédé à la souveraineté nationale et internationale après l’éclatement de la fédération du Mali.
Depuis l’accession du Mali à l’indépendance, la célébration du 22 septembre a toujours été marquée par des festivités sur toute l’étendue du territoire national. Ces festivités prennent des formes de manifestions socioculturelles des différents terroirs du Mali et des défilés militaires et civils.
Ces dernières années, les festivités du 22 septembre ont connu une période d’hibernation due essentiellement à la crise multidimensionnelle que le Mali a connue. Cette hibernation a été fortement ressentie par les citoyens et a considérablement impacté la conscience nationale.
Cette année, le Président de la Transition, Chef de l’Etat, a décidé de donner un éclat particulier à la célébration du 22 septembre qui intervient au lendemain de l’avènement de la 4ème République, consacrée par la Constitution du 22 juillet 2023 qui dispose que « l’action publique est guidée par les principes fondés sur le respect de la souveraineté de l’Etat, les choix souverains du Peuple et la défense de ses intérêts ».
La célébration de la fête de l’indépendance a été retenue comme une activité prioritaire du Gouvernement pour renforcer le sentiment de patriotisme des citoyens et le réarmement moral des forces de défense et de sécurité. Elle s’inscrit également dans le contexte de la montée en puissance des forces de défense et de sécurité qui combattent le terrorisme et les crimes organisés.
Les activités retenues se tiendront entre le 21 et 22 septembre 2023 sur toute l’étendue du territoire national et permettront :
La célébration du 22 septembre offre l’occasion d’une part, aux Autorités de magnifier la souveraineté et la communion avec les citoyens, et d’autre part, aux citoyens de manifester leur patriotisme et leur attachement au pays.
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a, cependant, appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie.
Le Conseil des ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 06 septembre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
AU CHAPITRE DES MESURES LÉGISLATIVES ET RÈGLEMENTAIRES
Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte concernant la ratification de la Convention de Financement signée à Bamako, le 07 juin 2023, entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Association internationale de Développement, relatif au Financement du Projet d’harmonisation et d’amélioration des statistiques en Afrique de l’Ouest et du Centre-Série de Projet I.
L’insuffisance des données statistiques de haute qualité en Afrique est l’un des principaux obstacles à un meilleur suivi des stratégies de réduction de la pauvreté, des progrès économiques et des résultats du Développement.
Pour faire face à cette situation, le Gouvernement a sollicité et obtenu de l’Association internationale de Développement, un financement concessionnel d’un montant de 56 millions 600 mille Euros, soit 37 milliards 127 millions 166 mille 200 Francs CFA.
La réalisation du projet, objet du présent financement, vise :
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
Le 22 septembre 1960, le Mali a accédé à la souveraineté nationale et internationale après l’éclatement de la fédération du Mali.
Depuis l’accession du Mali à l’indépendance, la célébration du 22 septembre a toujours été marquée par des festivités sur toute l’étendue du territoire national. Ces festivités prennent des formes de manifestions socioculturelles des différents terroirs du Mali et des défilés militaires et civils.
Ces dernières années, les festivités du 22 septembre ont connu une période d’hibernation due essentiellement à la crise multidimensionnelle que le Mali a connue. Cette hibernation a été fortement ressentie par les citoyens et a considérablement impacté la conscience nationale.
Cette année, le Président de la Transition, Chef de l’Etat, a décidé de donner un éclat particulier à la célébration du 22 septembre qui intervient au lendemain de l’avènement de la 4ème République, consacrée par la Constitution du 22 juillet 2023 qui dispose que « l’action publique est guidée par les principes fondés sur le respect de la souveraineté de l’Etat, les choix souverains du Peuple et la défense de ses intérêts ».
La célébration de la fête de l’indépendance a été retenue comme une activité prioritaire du Gouvernement pour renforcer le sentiment de patriotisme des citoyens et le réarmement moral des forces de défense et de sécurité. Elle s’inscrit également dans le contexte de la montée en puissance des forces de défense et de sécurité qui combattent le terrorisme et les crimes organisés.
Les activités retenues se tiendront entre le 21 et 22 septembre 2023 sur toute l’étendue du territoire national et permettront :
La célébration du 22 septembre offre l’occasion d’une part, aux Autorités de magnifier la souveraineté et la communion avec les citoyens, et d’autre part, aux citoyens de manifester leur patriotisme et leur attachement au pays.
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a, cependant, appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie.
Le Conseil des ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 23 août 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du colonel Assimi GOITA, président de la Transition, Chef de l’Etat.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
– adopté des projets de texte ;
– procédé à des nominations ;
– et entendu des communications.
AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil des ministres a adopté en sa Session du 31 mai 2023, le Décret n°2023‐0345/PT-RM du 08 juin 2023 portant approbation du marché relatif aux travaux d’aménagement du tronçon urbain de la Route nationale n°27, à Bamako.
Le marché est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et le Groupement d’entreprises COVEC-Mali/EGK pour un montant de 29 milliards 146 millions 247 mille 778 francs CFA hors taxes et hors droit de douane, dont 17 milliards 352 millions 921 mille 767 francs CFA pour la tranche ferme et 11 milliards 793 millions 326 mille 11 francs CFA pour la tranche conditionnelle et un délai d’exécution de trente-six (36) mois.
Le projet de décret est adopté pour prendre en compte la nouvelle clé de répartition de la prise en charge du projet qui se présente comme suit :
– Tranche ferme : Banque Ouest Africaine de Développement 13 milliards 639 millions 115 mille 949 francs CFA, soit 95,33% et Etat du Mali 668 millions 5 mille 679 francs CFA, soit 4,67% ;
– Tranche conditionnelle : Banque Ouest Africaine de Développement 13 milliards 606 millions 115 mille 668 francs CFA, soit 91,69% et Etat du Mali 1 milliard 233 millions 10 mille 482 francs CFA, soit 8,31%.
La parcelle de terrain, objet de la présente affectation, d’une superficie de 114 hectares 65 ares 44 centiares est destinée à satisfaire les besoins de recasement de certaines populations de la Commune rurale de Dogodouman.
AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes :
AU TITRE DU MINISTERE DE LA RECONCILIATION, DE LA PAIX ET DE LA COHESION NATIONALE, CHARGE DE L’ACCORD POUR LA PAIX ET LA RECONCILIATION NATIONALE
– Chef de Cabinet :
Monsieur Adama SISSOKO, Economiste.
– Conseillers techniques : Commandant Hawa COULIBALY ;
Monsieur Hamadoun KONTA, Professeur de l’Enseignement supérieur ; Monsieur Issa TRAORE, Magistrat.
– Chargés de mission :
Madame Fatima Bint Mohamed FALL, Auditeur/Comptable ;
Monsieur Oufène AG BA ALY, Spécialiste de l’Information et de la Communication ;
Madame Bintou Walet Mohamed Ali, linguiste, spécialité/Anglais.
– Directeur général de l’Agence de développement du Nord du Mali :
Monsieur Moulaye Abdarahamane EL OUMRANY, Ingénieur en Marketing.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
Etabli par la Résolution 60/251 de l’Assemblée générale des Nations unies le 15 mars 2006, l’Examen périodique universel consiste à passer en revue les réalisations de l’ensemble des Etats membres de l’Organisation des Nations unies dans le domaine des Droits de l’Homme.
Il s’agit d’un processus mené par les Etats, d’un examen par les pairs, sous les auspices du Conseil des Droits de l’Homme. Il fournit à chaque Etat, l’opportunité de présenter les mesures qu’il a prises pour améliorer la situation des Droits de l’Homme sur son territoire et remplir ses obligations en la matière. Un cycle d’examen couvre une période de quatre ans et demi au cours de laquelle tous les Etats membres des Nations Unies sont examinés.
Le Mali s’est soumis au même exercice, lors de la 43ème session du Groupe de travail sur l’Examen périodique universel, tenu du 1er au 12 mai 2023, à Genève. A cet effet, il a présenté le rapport national et fait l’état de la mise en œuvre des 187 recommandations acceptées à l’issue de l’examen précédent de 2018.
Après le passage de la délégation malienne devant le Conseil des Droits de l’Homme à Genève, 275 recommandations ont été adressées à notre pays, parmi lesquelles certaines sont entièrement mises en œuvre ou sont en cours, d’autres le seront très prochainement.
Ainsi, dans le souci de maintenir le caractère participatif et inclusif, les représentants de notre pays à cet exercice ont décidé, avant de se prononcer sur lesdites recommandations, de revenir restituer le Rapport national et de recueillir les avis et suggestions de tous les acteurs.
Pour cela, le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme a organisé une table ronde le 16 août 2023.
A l’issue de cette table ronde, les participants se sont prononcés sur les 275 recommandations à travers une matrice qui doit être soumise, en dernier lieu au Gouvernement en vue d’une approbation.
Cette dernière phase du processus impose à notre pays de soumettre, au plus tard, le 28 août 2023, son rapport additif qui devra être adopté lors de la 54ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’Homme, prévue en septembre 2023.
L’approbation du rapport national additif dans le délai prévu permettra, non seulement d’inscrire le dossier du Mali au rôle de la 54ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’Homme, de mettre en exergue et de préciser la position du Mali sur l’ensemble des recommandations adressées qu’il devra mettre en œuvre pour les cinq (05) prochaines années dans le domaine des Droits de l’Homme et renforcera sa réputation en matière de promotion des droits humains.
Le Mali, à l’instar de nombreux pays en développement, est confronté au fléau de la corruption qui constitue un frein à son développement économique et social.
En l’absence de mesures efficaces, la corruption peut compromettre, de façon notoire, les efforts pour l’instauration d’une bonne gouvernance à cause de ses multiples méfaits, notamment le gaspillage des ressources financières, la baisse de la croissance économique, l’augmentation des coûts de transactions, la réduction de la qualité des services, la création d’un environnement d’insécurité multiforme.
Notre pays a signé et ratifié des instruments juridiques communautaires, régionaux et internationaux de lutte contre la corruption, notamment la Convention des Nations-Unies contre la corruption du 09 décembre 2003, qui recommande aux Etats parties « d’élaborer et d’appliquer les politiques de prévention de la corruption efficaces et coordonnées, qui favorisent la participation de la Société civile et reflètent les principes d’Etat de droit, de bonne gestion des affaires publiques et des biens publics, d’intégrité, de transparence et de responsabilité ».
Dans le cadre de la lutte contre la corruption, le Gouvernement a initié plusieurs actions, notamment :
– la tenue des Etats Généraux sur la corruption et la délinquance financière ;
– l’adoption de la Stratégie nationale de Lutte contre le Blanchiment de capitaux et le Financement du terrorisme et de la Politique nationale de Transparence ;
– la mise en place d’un dispositif institutionnel de prévention, de détection et de répression de la corruption constitué entre autres du Bureau du Vérificateur Général, de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières, de l’Office Central de Lutte Contre l’Enrichisscmcnt illicite, de la Section des Comptes de la Cour Suprême, du Pôle national Economique et financier.
Malgré ces acquis, il ressort du rapport diagnostic un certain nombre d’insuffisances, notamment : l’absence d’un document de stratégie, un très faible bilan global de la répression et le nombre très faible de condamnations et de recouvrement, les privilèges de juridiction de certains agents publics, les immunités, l’absence de dispositif de protection des lanceurs d’alerte.
Pour pallier ces insuffisances, les autorités de la Transition se sont engagées à faire de la lutte contre la corruption l’un des chantiers majeurs de la refondation de l’Etat. La présente stratégie est élaborée dans ce cadre.
Elle s’inscrit en droite ligne dans la mise en œuvre du Plan d’Action du Gouvernement de Transition et des recommandations des Assises nationales de la Refondation (ANR) en vue de promouvoir la bonne gouvernance à travers l’instauration d’une lutte efficace contre la corruption et l’impunité sous toutes leurs formes.
La Stratégie nationale de Lutte Contre la Corruption vise à doter le Mali de mécanismes opérationnels et efficaces de lutte contre la corruption et de promotion de la gouvernance dans le respect des Droits de l’Homme et des règles d’éthique et de transparence.
Elle est articulée autour quatre (04) axes stratégiques à savoir :
– la gouvernance et les réformes ;
– la prévention des faits de corruption ;
– la répression et la réparation ;
– la communication.
La Stratégie nationale de Lutte Contre la Corruption est mise en œuvre à travers des plans d’actions dont le premier couvre la période 2023-2027, financé par l’Etat et ses partenaires.
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie.
Le Conseil des ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 02 août 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
AU CHAPITRE DES MESURES LÉGISLATIVES ET RÈGLEMENTAIRES
Sur le rapport du ministre de l’Elevage et de la Pêche, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique du Projet de Développement Durable des Exploitations Pastorales au Sahel-Mali.
Le secteur agro-pastoral est un maillon essentiel de notre économie grâce à son apport en termes de création d’emplois et de richesses. Il emploie une grande partie de la population rurale et contribue pour près de 15% au Produit Intérieur Brut participant ainsi à l’atteinte de la souveraineté alimentaire et nutritionnelle.
Malgré cette importance économique, le sous-secteur est confronté à des difficultés d’ordre génétique, sanitaire et alimentaire. Cette situation se traduit par une précarité et une faible productivité des systèmes pastoraux de production et une migration du cheptel vers les pays côtiers bénéficiant de meilleures conditions climatiques.
C’est pour apporter une réponse à ces contraintes et pour promouvoir l’élevage, que le Gouvernement et la Banque Islamique de Développement ont initié le Projet de Développement Durable des Exploitations Pastorales au Sahel.
Les projets de texte adoptés créent sous forme de service rattaché, le Projet de Développement Durable des Exploitations Pastorales au Sahel Mali, avec pour mission de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des pasteurs et des agropasteurs par une optimisation des conditions d’alimentation, d’abreuvement du cheptel et un contrôle accru des maladies transfrontalières du bétail.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
A l’invitation des plus hautes autorités de la Fédération de Russie, Son Excellence, le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat, a participé au 2ème Sommet Russie-Afrique tenu à Saint-Pétersbourg du 27 au 30 juillet 2023.
Au cours de son séjour, le Chef de l’Etat a pris part aux séquences officielles du Sommet politique et du Forum économique et humanitaire.
Le Président de la Transition a également eu des rencontres bilatérales avec ses homologues, y compris Son Excellence Monsieur Vladimir POUTINE, Président de la Fédération de Russie, qui a, à cette occasion, été élevé à la dignité de Grand-Croix de l’Ordre National du Mali. Cette première rencontre entre les deux Chefs d’Etat a débuté par un échange élargi aux délégations malienne et russe, suivi d’un entretien en tête-à-tête.
Le Chef de l’Etat a également rencontré la communauté malienne établie en Russie. A chacune de ces étapes, le Chef de l’Etat a porté les messages majeurs du Mali et a placé les attentes des populations maliennes au centre de l’action de la Transition.
Conformément à la volonté du Gouvernement de promouvoir le développement économique du Mali, les autorités maliennes ont facilité la participation de nombreux représentants du secteur privé qui ont noué des contacts prometteurs.
En marge des travaux du Sommet, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a signé quatre (04) Accords de coopération avec la partie russe, dans les secteurs de l’Enseignement supérieur, de la Justice, et du Développement économique.
Cette visite du Chef de l’Etat a permis de renforcer les liens de solidarité et le partenariat stratégique bilatéral entre les deux pays, particulièrement dans les domaines de la sécurité ainsi que du développement économique et social.
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 19 juillet 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
AU CHAPITRE DES MESURES LÉGISLATIVES ET RÈGLEMENTAIRES
L’animation du Territoire est assurée par les représentants de l’Etat appuyés par les élus des Collectivités territoriales, des Chefs de Village, de Fraction et de Quartier.
Ces autorités travaillent parfois dans des conditions extrêmement difficiles au sein des Circonscriptions administratives et des Collectivités territoriales. Certains ont payé le sacrifice ultime dans l’exercice de leur fonction et d’autres ont fait l’objet de prise d’otage.
Malgré ces difficultés, les autorités déconcentrées et décentralisées continuent de répondre aux sollicitations des usagers. A cet effet, les agents qui se distinguent par leurs exemplarités doivent être honorés pour les inciter et inciter les autres à plus d’engagement et d’abnégation pour le service public.
Le projet décret adopté crée la Médaille d’honneur de l’Administration du Territoire et précise les conditions de son attribution et de son retrait.
Cette Médaille est une décoration spécifique qui récompense :
Par cet accord, la Banque Arabe pour le Développement économique en Afrique accorde au Gouvernement du Mali, un prêt d’un montant de 50 millions de dollars américains, soit 30 milliards 681 millions de francs CFA environ
Le prêt, destiné au paiement de la contribution du Mali à l’augmentation du capital de la Banque ouest africaine de développement en vue de la mise en œuvre de son plan stratégique, dénommé Plan Djoliba 2021-2025 qui permettra entre autres de promouvoir le Développement à travers la création d’emplois, d’infrastructures de transports et l’augmentation des capacités de production énergétiques.
Le présent financement appuie les efforts du gouvernement à promouvoir l’investissement et à favoriser le développement socio-économique du pays.
AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :
AU TITRE DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGERES ET DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE
AU TITRE DU MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE
AU TITRE DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DU DÉVELOPPEMENT SOCIAL
AU TITRE DU MINISTÈRE DE L’ÉNERGIE ET DE L’EAU
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
La Biennale artistique et culturelle, édition 2023 s’est tenue à Mopti du 06 au 16 juillet 2023. La cérémonie qui constituait un véritable défi pour tous les maliens a été organisée en l’espace de 3 mois au lieu de 2 ans habituellement. Elle s’est tenue à la demande des populations et s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations des Assises Nationales de la Refondation.
Le défi sécuritaire, un enjeu de taille a été relevé avec succès par les Forces de Défense et de Sécurité et les populations de Mopti qui ont été chaleureusement félicitées par les autorités de la Transition.
Les cérémonies d’ouverture et de clôture, placées sous la présidence de Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’Etat, ont été présidées par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Choguel Kokalla MAIGA.
Ces cérémonies ont été marquées par la présence des membres du Gouvernement, du Conseil national de Transition, du Haut Conseil des Collectivités territoriales, du Conseil économique social et culturel, des Gouverneurs de Région, des Présidents de Conseils régionaux et des Autorités intérimaires, d’anciens ministres, des membres du corps diplomatique et consulaire, des représentants d’organisations internationales, des représentants d’organisations de la société civile, des autorités traditionnelles, coutumières et religieuses de la Région de Mopti, ainsi que des délégations de haut niveau venues du Burkina Faso et de la République du Congo.
Cette édition 2023 a vu la participation des troupes artistiques des 19 Régions administratives et du District de Bamako, d’au moins 2 500 artistes et animateurs et plus de 300 000 festivaliers.
A l’issue des délibérations du Jury, la troupe de la Région de Ségou s’est classée première devant celles de Bougouni et de Dioïla. La Région de Tombouctou a été désignée pour accueillir la prochaine édition de la Biennale artistique et culturelle, prévue en 2025.