Irrégularités dans la gestion de l’Assurance maladie : Les recommandations du Vérificateur général  

La Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM) doit s’assurer que les feuilles de soins soient correctement liquidées avant que les prestataires ne soient payés

Par Amara Ben Yaya TRAORÉ

Bamako, 4 déc (AMAP) Le dernier rapport du Vérificateur général, sur la période de 2020 à 2022, qui établit un montant non payé de 19,396 milliards de Fcfa de cotisations à l’Assurance maladie obligatoire (AMO), recommande de renforcer les pratiques de gestion, d’assurer une meilleure conformité aux règlements en vigueur et d’améliorer l’efficacité des processus internes.

La recommandation du Vérificateur général de corriger les manquements dans la gestion de l’Assurance maladie relève l’importance d’une meilleure gouvernance et d’une transparence accrue dans ce secteur.

Renforcer le suivi de la liquidation des prestations, selon les clauses contractuelles, est essentiel pour garantir que « les fonds publics sont utilisés efficacement et que les bénéficiaires reçoivent les services auxquels ils ont droit », indique le rapport.

Il insiste sur « la mise en œuvre stricte du contrat d’objectifs et de moyens, ainsi que le respect de la convention type de délégation de gestion (qui) sont des étapes clés pour assurer la pérennité et l’efficacité de l’AMO. »

Ces mesures visent à améliorer la qualité des services offerts, tout en garantissant la viabilité financière du système. Ainsi, le document recommande au directeur général de la CANAM « de s’assurer que les feuilles de soins soient correctement liquidées avant que les prestataires ne soient payés, afin de garantir une utilisation appropriée des fonds. » De plus, il suggère que les coûts de gestion qui ne sont pas justifiés soient remboursés à la Caisse, accompagnés des intérêts créditeurs.

Quant aux irrégularités financières, « en raison de leur gravité potentielle, elles ont été transmises aux autorités judiciaires compétentes pour enquête et poursuite éventuelle. »

Le rapport soutient que « la CANAM ne respecte pas les clauses du contrat d’objectifs lors de la liquidation des prestations. » Plus précisément, il constate que « le système d’information de ce service (CANAM) a enregistré des montants de prestations liquidées pour la CMSS qui dépassent les liquidations réelles effectuées. »

À l’inverse, pour l’INPS, le rapport indique que les montants de prestations liquidées enregistrés sont inférieurs aux liquidations réelles. « Ces incohérences indiquent une gestion inefficace et soulèvent des préoccupations quant à la fiabilité des systèmes d’information et de gestion de ces institutions. »

IRRÉGULARITÉS ET MANQUEMENTS – Selon le rapport, la CMSS n’a pas fourni de justification complète des coûts de gestion, ce qui signifie qu’elle n’a pas détaillé comment les fonds alloués pour couvrir les frais administratifs ont été dépensés. Cela peut soulever des questions sur la transparence et l’efficacité de la gestion de ces fonds. De plus, le rapport mentionne que l’INPS a effectué des paiements « à 115 prestataires avant d’avoir terminé le processus de liquidation de leurs feuilles de soins. » Cette pratique révèle un manque de conformité avec les procédures établies « qui entraînerait des erreurs de paiement ou des fraudes. » « Ces observations montrent la nécessité d’améliorer les systèmes de contrôle interne et de rendre les processus financiers plus transparents au sein de ces structures », estime le rapport.

Sur le plan financier, le rapport constate un problème préoccupant concernant le non-paiement des cotisations AMO par certains employeurs dans plusieurs régions du Mali, notamment Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Gao et le District de Bamako.

En effet, 275 employeurs se trouvent en défaut de paiement, accumulant une dette totale de 19,396 milliards de Fcfa envers l’INPS. Cette situation « pose un défi majeur pour la viabilité du système d’assurance sociale et marque la nécessité d’une meilleure conformité et des mesures de recouvrement plus efficaces », analyse le document.

La question soulève, également, des inquiétudes quant à la protection sociale des employés concernés, qui pourraient être privés de couverture adéquate en raison de ces manquements.

Le document dénonce également des irrégularités au sein des directions régionales de l’INPS, impliquant les chefs de liquidation des assurances maladie, les contrôleurs médicaux et les comptables. Il est révélé que ces acteurs ont procédé à des paiements frauduleux en utilisant des codes praticiens fictifs sur des feuilles de soins à l’antenne de l’INPS de Sikasso et en omettant d’utiliser des codes praticiens à l’Institut de Ségou. Ces manœuvres ont conduit à un détournement de fonds s’élevant à un montant total de 385.245 Fcfa.

AYT/MD (AMAP)

 

Forum des pays de la Confédération de l’AES et de la Guinée : Réflexion sur les pistes de régulation dans ces pays en transition

Pour une régulation efficace des médias en période de transition « afin de contribuer à la stabilité et à la paix »

Bamako, 02 déc (AMAP) La Haute autorité de la communication (HAC) du Mali, organise du 2 au 3 décembre 2024, à Bamako, la 2ème édition, du forum quadripartite (Mali- Burkina Faso-Niger-Guinée) des instances de régulation des médias sous le thème : « La régulation en temps de crise ».

Cette rencontre, après celle de mai 2023 à Conakry, vise à renforcer la collaboration entre les régulateurs des trois pays de l’AES et de la Guinée pour une régulation efficace des médias en période de transition « afin de contribuer à la stabilité et à la paix » dans ces différents pays.

Le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyene, qui a présidé l’ouverture des travaux, a précisé que la rencontre vise « à partager les expériences et les bonnes pratiques en matière de régulation des médias en période de Transition, d’identifier les défis communs et élaborer des stratégies conjointes pour y faire face et bien sûr, promouvoir la liberté de la presse tout en assurant les normes éthiques et déontologiques. »

Alhamdou Ag Ilyene a rappelé que « les objectifs spécifiques que les participants examineront en profondeur sont en adéquation avec les défis auxquels la plupart de nos pays sont confrontés. » Ce sont le rétablissement de la paix et de la sécurité sur l’intégrité de nos territoires nationaux, le déroulement positif des Transitions devant conduire à des changements significatifs en matière de moralisation de la gouvernance politique et surtout d’amélioration de la situation économique et d’instauration d’une justice au bénéfice des populations.

« A ces deux premiers défis, il convient d’ajouter la riposte à organiser face à la guerre informationnelle contre ces machines de dénigrement et de discrédit des choix souverains des États », a le ministre en charge de la Communication.

Etaient présents, l’ambassadeur du Niger au Mali, Abdou Adamou, représentant l’Autorité de régulation de la communication au Niger, des présidents de la Haute autorité du Mali et de la Guinée Conakry, respectivement, Gaoussou Coulibaly et Boubacar Y. Diallo, du président du Conseil supérieur de la communication du Burkina Faso, Louis Modeste Ouédraogo, et le représentant de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication du Togo, pays invité spécial du forum, Babakar Badjibasa, rapporteur à la HAC de Togo.

Les thématiques, pendant ces deux jours, seront développées par des experts de la communication et de l’information dont le doyen Gaouzou Drabo.

SST/MD (AMAP)

 

 

Panier de la ménagère : Les prix des légumes en forte baisse

A Bamako, la fin de la saison des pluies marque l’arrivée des produits maraîchers en abondance sur les marchés

Par Fatoumata Mory SIDIBE

Bamako, 27 nov (AMAP) La contre-saison, suivant l’hivernage, marque une période prospère pour les cultures maraîchères. C’est un moment où les agriculteurs profitent des conditions climatiques plus sèches pour cultiver une variété de légumes.

Dans des marchés de la capitale tels que «Wonida» à Bozola, cette période se traduit par une abondance de produits frais et une réduction notable des prix. À Bamako, la fin de la saison des pluies marque l’arrivée abondante des produits maraîchers sur les marchés. Les étals regorgent d’oignons, de tomates, de choux et de céleri, rendant ces produits à la fois disponibles et abordables pour les consommateurs. Dès qu’on pénètre dans les aires de vente, les appels des marchands se font entendre, chacun vantant la fraîcheur et la qualité de ses produits.

Bako Coulibaly, une habituée du marché «Wonida» à Bozola, témoigne de l’amélioration notable de la qualité des tomates ces dernières semaines. Elle observe également une baisse significative des prix, ce qui la pousse à acheter un panier de tomates pour 2.000 Fcfa. «Je prévois de conserver ces tomates dans mon réfrigérateur pendant deux semaines, profitant ainsi de cette période de grande abondance et de prix réduits pour faire mes réserves», confie-t-elle.

Sur le marché, les conversations tournent souvent autour des prix fluctuants des denrées. Mme Safiatou Diallo, habitante locale, exprime un certain optimisme à propos des légumes frais, qui deviennent plus abordables à mesure que l’année avance, avec une baisse plus notable en décembre. Elle est convaincue qu’avec un budget modeste, il est possible de faire de bonnes affaires.

Pendant ce temps, Ami Ballo, une vendeuse expérimentée, constate une légère baisse du prix des oignons, qu’elle vend désormais à 550 Fcfa le kilo, une réduction par rapport au mois précédent. Cependant, elle mentionne que les oignons, principalement importés du Sénégal, sont encore coûteux, rendant difficile de proposer des prix plus bas pour les oignons locaux.

Ramata Cissé exprime sa satisfaction face à la baisse récente du prix de l’oignon de 50 Fcfa par kilogramme. Elle explique que la semaine dernière, elle a acheté le kilo à 600 Fcfa, maintenant elle l’a eu à 550 Fcfa. Grâce à cette réduction, elle est ravie de pouvoir utiliser les économies réalisées pour acheter d’autres légumes comme le céleri, pour enrichir ses plats. Concernant les patates, elle se réjouit de leur prix attractif, à 125 Fcfa le kilo.

LA SAISON FROIDE TRÈS ATTENDUE- De son côté, Bourama Diallo pratique avec soin l’activité de vente de légumes qu’il a héritée de sa mère. Il propose les poivrons à des prix variant entre 250 Fcfa et 500 Fcfa, selon la taille des tas. Les tomates sont également en vente, avec des prix fixés à 1.000 Fcfa et 2.000 Fcfa par sceau, selon la quantité. Pour ceux qui recherchent des haricots verts, le kilogramme est proposé à 1.500 Fcfa. En outre, il vend des boîtes de tomate concentrée à 2.000 Fcfa chacune.

Bien que les prix soient actuellement élevés, Bourama espère que la saison froide, souvent synonyme d’une production accrue, entraînera une diminution des prix, rendant ses produits plus accessibles à sa clientèle. Dans le marché animé où Tata Diarra s’occupe de ses affaires, elle attire l’attention des clients avec son analyse perspicace des prix des légumes. Elle explique que le prix du chou n’a pas encore connu de baisse significative, car la période de contre-saison n’a pas encore commencé. «Actuellement, le chou est vendu en tas à 1.000 Fcfa, avec la perspective que ce prix pourrait descendre à 500 Fcfa dans les jours à venir», affirme-t-elle.  En revanche, Tata note une baisse des prix pour l’aubergine africaine dont le sac de 50 kg, précédemment acheté à 12.000 Fcfa, est maintenant disponible à 10.000 Fcfa.

 

BAISSE GÉNÉRALISÉE DES PRIX- Fatoumata Diarra est une commerçante astucieuse qui sait optimiser ses achats pour maximiser ses profits. En se rendant au marché de Wonida, elle a réussi à négocier le prix du tas de choux, le faisant passer de 1.000 à 900 Fcfa. «Cette réduction me permet de vendre chaque chou à 100 Fcfa l’unité dans mon propre quartier», soutient la bonne dame qui selon elle, assurera une marge bénéficiaire intéressante.

Sa capacité à acheter en gros à un prix réduit et à revendre au détail à un prix compétitif montre sa compréhension des dynamiques du marché et son habileté à gérer son entreprise de manière rentable. Fatoumata incarne l’esprit entrepreneurial et la détermination des nombreux petits commerçants qui animent les marchés locaux.

Rokia Diarra, une vendeuse passionnée installée au centre du marché, dispose, elle aussi soigneusement ses tas de céleri et de persil sur un grand pagne coloré. Pour maintenir la fraîcheur de ses produits, elle les arrose régulièrement d’eau. Actuellement, elle propose chaque tas à 250 Fcfa, un prix ajusté à la baisse par rapport aux jours précédents. Elle remarque avec un sourire que le prix du céleri est en train de diminuer, ce qui est une bonne nouvelle pour ses clients fidèles.

Toujours prête à faire plaisir, Rokia offre généreusement des réductions à ceux qui achètent trois tas ou plus, encourageant ainsi ses clients à profiter de cette opportunité pour obtenir des produits frais à un prix avantageux.

Mme Dramé Maman Touré se trouve non loin de la vendeuse ci-dessus. Selon elle, le prix du l’aïl a connu une baisse ce dernier temps. Ainsi, le carton de l’aïl est obtenu à 10.500 Fcfa contre 11.000 Fcfa, le mois dernier.

Dans le marché de Wonida, les prix des légumes semblent connaître une baisse notable, offrant une lueur d’espoir aux consommateurs. Awa Fané, une cliente régulière, se réjouit de la diminution du coût du céleri, qu’elle achète à 500 Fcfa pour trois tas. Elle préfère ce marché en raison de ses prix compétitifs par rapport à ceux des marchés de son quartier. «Chaque lundi, ce marché devient le lieu incontournable pour me ravitailler en condiments et autres produits frais», confie Awa.

La situation décrite par Amina Camara et Mme Dramé Maman Touré illustre les défis auxquels sont confrontés les vendeurs sur les marchés locaux, malgré leurs efforts pour rendre leurs produits plus abordables. La réduction des prix, qu’il s’agisse des légumes comme les courges, aubergines et courgettes ou de l’ail, montre une volonté d’attirer davantage de clients.

FMS/MD (AMAP)

Mopti : Atelier d’appropriation des pratiques familiales essentielles du projet PAFEEM

Mopti, 26 nov (AMAP) – L’atelier d’information et d’appropriation des Pratiques familiales essentielles et de la culture de la tolérance, de la paix et de la cohésion sociale par les autorités régionales, locales et communales dans les régions au Centre et dans le Nord du Mali, s’est tenu, à Mopti, du 22 au novembre.

L’objectif général de la session est d’outiller les acteurs à la base en vue de promouvoir les pratiques familiales essentielles (PFE), d’assurer la production de contenus médiatiques de qualité sur les PFE et d’inspirer un label ¨communautés favorables aux PFE.

Ce programme, mis en œuvre par le Comité international pour l’aide d’urgence et le développement (CIAUD-Canada), en partenariat avec l’UNICEF, s’aligne sur la composante 3 du Programme promotion de l’accès au financement, de l’entrepreneuriat et de l’emploi au Mali (PAFEEM).

La session de Mopti a mobilisé les autorités administratives et politiques, les leaders religieux (musulmans et chrétiens), les légitimités traditionnelles, les Organisations de la société civile (OSC) et les mamans yélen des trois cercles de Mopti bénéficiaires du projet (Djenné, Tenenkou et Mopti).

Les participants ont eu droit à une présentation du projet pour une meilleure connaissance des PFE avec un accent sur la CPN, l’enregistrement à la naissance, l’allaitement exclusif, le lavage des mains à l’eau propre et au savon, la planification familiale, l’utilisation de moustiquaires imprégnées et le complément nutritionnel de l’enfant au-delà de 6 mois.

Ils ont aussi discuté de plusieurs thématiques en lien avec la mise en œuvre du projet entre autres, les communautés favorables au PFE, le cadre de collaboration du CIAUD et les partenaires (services techniques, leaders communautaires et les communautés) et les outils de monitoring. A l’issu des travaux de groupe.

Les participants ont élaboré une esquisse de plan de travail du projet dans les communautés et formulé des recommandations, entre autres, l’extension du projet à toutes les régions.

« Pour permettre aux enfants, aux femmes et aux jeunes de déployer leur pouvoir collectif de transformer leur vie, leur communauté et le monde dans lequel ils vivent, ils doivent disposer d’informations correctes et s’engager à adopter des comportements favorables pour leur santé. C’est cela l’objectif du projet », a expliqué la coordinatrice régionale CIAUD CANADA à Mopti, Aïchatou Yattara.

Le projet va concerner 21 communes des régions de Kidal, Gao, Mopti, Bandiagara, Douentza, Tombouctou et Taoudenni.

DC/MD (AMAP)

 

Niafunké : Un accident fluvial mortel sur le fleuve Niger, près du village d’Attara (Nord)

Niafunké, 26 nov (AMAP) Deux pinasses transportant plusieurs personnes et beaucoup de marchandises ont fait collision entre 3 et 4 heures du matin, dans la nuit du samedi au dimanche 24 novembre, non loin du village d’Attara dans le cercle de Niafunké.

Selon des sources concordantes, plusieurs personnes sont portées disparues et une importante quantité de biens et de marchandises est restée sous les eaux. A date de lundi matin 25 novembre, un seul corps sans vie aurait été repêché.

Les embarcations, qui ont quitté Mopti pour Niafunké, Tonka puis Diré, circulaient dans la même direction, indiquent les mêmes sources, ajoutant qu’il est difficile d’avoir plus d’informations puisque la zone de l’accident n’est couverte par aucun réseau.

En outre, elle se situe dans une zone où il y a une forte présence des Groupes armées terroristes (GAT ce qui rend difficile l’assistance aux sinistrés.

Certaines sources nous ont indiqué que les responsables présumés de ce drame auraient voulu camoufler la gravité de l’accident craignant les sanctions des autorités. Ils ne seraient pas arrivés á Niafunké, depuis deux jours, pour fournir plus de détails.

Chaque année des accidents semblables, causant plusieurs dizaines de morts, se produisent sur les eaux du fleuve Niger. Ils sont, la plupart dus à l’imprudence, la négligence et la surcharge, malgré de multiples rappels des consignes de sécurité des autorités nationales et locales.

SAM/MD (AMAP)

 

Gao : Atelier d’appropriation des pratiques familiales essentielles de la culture de la tolérance, la paix et la cohésion sociale

 

Le FAFEEM vise à soutenir la mise en œuvre du plan de communication social (PCS) développé en 2023 dans le but de promouvoir les pratiques familiales essentielles (PFE)

Gao, 25 nov (AMAP) Un atelier d’appropriation des pratiques familiales essentielles au niveau des régions, cercles et communes du Centre et du Nord du Mali et d’information pour l’engagement des autorités s’est ouvert lundi à Gao.

Placée sous la présidence du représentant du gouverneur de la Région de Gao, le conseiller aux Affaires économiques et financières, Alhader Amadou Bella, cette activité qui durera jusqu’au 26 novembre 2024. est la composante III du projet Promotion de l’accès au financement de l’entrepreneuriat et de l’emploi au Mali (PAFEEM).

C’est un programme mis en œuvre par le Comité international pour l’aide d’urgence et le développement (CIAUD) Canada, en partenariat avec l’Unicef.

Dans son intervention, la 3ème adjointe au maire de la Commune urbaine de Gao, Mme Saima Issa Maiga, a souhaité la bienvenue à tous les participants à l’atelier dans la cité des Askia.

La directrice exécutive du Cinéma numérique ambulant, Mme Kadidia Sidibé, a expliqué que la formation en art virtuel permettra à 50 jeunes de la Région de Gao d’avoir des compétences à documenter les interventions des Travaux publics à haute intensité de main-d’oeuvre (TP-HIMO) par le moyen de capture d’images et de réalisation des supports audio-visuel exploitables dans le cadre des stratégies de communication de sensibilisation.

Elle a exprimé toute sa reconnaissance à l’endroit de l’Unicef « pour son accompagnement constant pour le bien-être des Maliennes et Maliens et des couches vulnérables. »

Nouhoun Amadou a indiqué que le CIAUD est une organisation non gouvernementale de droit canadien qui a « pour mission de fournir une assistance humanitaire dans la situation de crise dont notamment la famine, le désastre, les catastrophes naturelles, les conflits armés et de contribuer au développement communautaire dans les pays en voie de développement afin d’aider leurs populations à acquérir leur propre autonomie. »

Selon lui, le lancement de la composante III du projet PAFEEM (promotion des pratiques familiales essentielles et la culture de la tolérance la paix concerne les communes de Gounzoureye, Taboye, Bara et Soni Ali Ber.

Le chef du bureau Unicef Gao, Patrice Vayikalanga, a rendu un hommage mérité aux femmes et aux enfants avant de dire que cet atelier est une opportunité à saisir.  Il a adressé ses remerciements au gouvernement malien et à la banque mondiale. Pour lui le gouvernement a donné une clé importante pour lutter contre le chômage des jeunes. Avec les pratiques familiales essentielles, les communautés éviteront plusieurs maladies. Il a invité les services techniques à plus de suivi.

Le conseiller aux Affaires économiques et financières du gouverneur de Gao, Alhader Amadou Bella, a exhorté tous les participants à s’investir pour la bonne marche de ce projet. Il a remercié le CIAUD et son partenaire Unicef pour leur engagement.

En exécution du projet PAFEEM pour la mise en œuvre de la Promotion des Pratiques Familiales Essentielles et de la Culture de la tolérance, de la paix et de la cohésion sociale, dans les régions au centre et au nord du Mali, le CIAUD, organise du 22 novembre au 05 décembre 2024, une série rencontres d’information et d’appropriation des autorités au niveau régional, cercle et commune en faveur du projet, grâce à l’appui financier de l’UNICEF. Ce, conformément au programme de coopération Mali-UNICEF.

La campagne vise à susciter la participation effective de toutes les parties prenantes à la dynamique d’engagement communautaire, respectivement dans les Régions de Kidal, Gao, Mopti, Tombouctou et Taoudéni.

Le PAFEEM a été initié par le gouvernement malien et financé par la Banque mondiale. Il porte sur l’appropriation des pratiques familiales essentielles de la culture, la tolérance, la paix et de la cohésion sociale dans les régions du centre et du nord du Mali.

Son objectif est de soutenir la mise en œuvre du Plan de communication social (PCS) développé en 2023 dans le but de promouvoir les Pratiques familiales essentielles (PFE) et la mise en œuvre du projet PAFEEM à travers la diffusion des messages sur les médias locaux ainsi que par la communication interpersonnelle à travers les femmes, les jeunes filles et garçons.

AT/MD (AMAP)

L’École supérieure de journalisme et des sciences de la communication a fait sa rentrée solennelle 2024-2025

La cérémonie s’est déroulé dans la cour de l’établissement universitaire

Bamako, 25 nov (AMAP) L’Ecole supérieure de journalisme et des sciences de la communications (ESJSC) a souhaité la bienvenue à soixante heureux lauréats du récent concours d’entrée, ainsi qu’aux autres étudiants en licences 2 et 3, lundi, à l’occasion de la rentrée académique 2024-2025.

Cette cérémonie de bienvenue et de lancement des activités pédagogiques de l’année académique était placée sous le thème : « Management d’une entreprise de communication : cas d’un cabinet de conseil en communication ». C’était dans la cour de l’établissement universitaire. L’évènement était présidé par le directeur des études de l’ESJSC, Mohamed Diarra en présence de la cheffe de Département d’étude et de recherche (DER), Dr Fatoumata Fofana, et de la conférencière du thème de la rentrée, Fatou Faye.

Dr Fatoumata Fofana a présenté l’ESJSC qui comprend deux filières : à savoir la filière journalisme pour la presse écrite, la télévision et la radio et la filière communication, qui comprend de la communication politique et institutionnelle, la communication digitale et évènementielle, la communication pour le développement et le changement social.

Elle a souligné l’importance de faire la distinction entre les deux filières. Avant de rappeler que tous les détenteurs du Bac sont recrutés par voie de concours et les frais s’élèvent à 300.000 Fcfa.

Le directeur des études de l’ESJSC a, pour sa part, rappelé que l’objet de la cérémonie est de préparer les étudiants à une rentrée sereine au titre de l’année 2024-2025. Et, aussi, de les briefer sur la thématique. Mohamed Diarra a indiqué que la particularité de la rentrée, « opérationnelle depuis un certain temps déjà » est qu’en plus des départements d’enseignement et de recherche, « nous apprêtons à ouvrir une filière de Master en communication dont nous avons déjà procédé aux avis de recrutement ». « Si tout marche bien, nous allons commencer ce Master en janvier prochain », a annoncé M. Diarra.

Expliquant le choix du thème, il a fait remarquer que la plupart des étudiants qui sortent, rejoignent le privé. « A partir du moment où il y a une filière communication, une filière journalisme, certains peuvent être amenés à lancer leur propre média, d’autres leur agence de communication. Nous avons alors jugé bon de les mieux outiller par rapport au management d’une entreprise », a-t-il ajouté.

Mme Fatou Faye, chargée de cours en Communication Relation Média/ Relation publique dans plusieurs grandes écoles et universités de Bamako, qui a exposé le thème, a relevé qu’on pouvait, « entre autres, comprendre que le manager d’une entreprise est comme un chef d’orchestre. »

Elle a précisé que la démarche d’une entreprise, à ce niveau par exemple, passait par une opérationnalisation, le suivie et la satisfaction. Elle a, aussi expliqué, que pour mettre en place une entreprise, cela demande beaucoup d’effort, une expérience minimum de cinq ans, une formation en communication, spécialement le Master et, surtout, un capital.

SST/MD (AMAP)

Rentrée scolaire et universitaire : Sans encombre dans plusieurs localités

Enseignants et élèves étaient au rendez-vous

Par les correspondants régionaux et locaux de l’AMAP

Bamako, 05 nov (AMAP) Le gouverneur de la Région de Koulikoro, le colonel Lamine Kapory Sanogo, s’est rendu, lundi très tôt le matin, au groupe scolaire Lassina Fofana pour constater l’effectivité de la rentrée scolaire 2024 -2025.

Il a visité ensuite quelques classes. Il s’est réjoui que les directeurs d’écoles respectent la montée des couleurs chaque premier lundi du mois. Enseignants et élèves étaient présents. Il a conseillé aux élèves d’être assidus et aux enseignants de faire en sorte que l’année ne soit pas perturbée, aux Comités de gestion scolaire (CGS) et aux parents d’élèves « d’accompagner les autorités scolaires pour une bonne année scolaire et un environnement propice aux études. »

A Kangaba, la rentrée des classes pour l’année scolaire 2024-2025 n’est pas effective. Elle « est partielle », selon le directeur du Centre d’animation pédagogique (CAP), Abdoulaye Koné. La Synergie des syndicats signataires du 15 octobre 2016 a mis en application son mot d’ordre de grève perturbant la rentrée scolaire à travers le Cercle de Kangaba.

A part le Syndicat national de l’éducation et de la culture (SNEC) dont les militants sont très peu nombreux, le Syndicat national des enseignants fonctionnaires des collectivités Territoriales (SYNEFCT), le Syndicat national de l’éducation de base (SYNEB) et le Syndicat des professeurs de l’enseignement secondaire des collectivités (SYPESCO) du Lycée et de l’Institut de formation des maitres (IFM) majoritaires ont tous observé le mouvement.

Néanmoins, dans certaines écoles, la rentrée est effective et la leçon modèle sur l’Entrepreneuriat a été enseignée au premier et second cycle de l’enseignement fondamental. C’est le contact fait par les conseillers pédagogiques du CAP disséminés dans les différentes communes du Cercle de Kangaba.

Beaucoup de parents d’élèves se disent consternés. Pour eux, seul Kangaba est dans cette situation malheureuse alors que la rentrée est effective partout ailleurs.

Depuis plus d’une année, la synergie revendique des terrains dans le domaine administratif comme appartenant au domaine scolaire. Après plusieurs rencontres au cours desquelles les services techniques concernés (Domaines et Urbanisme) ont présenté des documents en vue de les convaincre, les enseignants sont restés inébranlables. Pour eux, les documents présentés par les services techniques ne sont pas fiables.

Pour éviter une rentrée scolaire perturbée, le préfet du cercle a fait intervenir les notabilités et des personnes ressources. En vain.

Tout autre ambiance dans le cercle de Gourma Rharous où la rentrée scolaire 2024-25 démarre sans difficultés majeures, au grand bonheur des élèves, des parents d’élèves, des enseignants et de l’administration scolaire. Le gong de démarrage a sonné le lundi 4 novembre, dans l’ensemble des établissements scolaires d’enseignement classique ou en langue arabe de l’Académie d’enseignement (AE) de Gourma Rharous qui couvre les Centres d’animation pédagogique (CAP) de Rharous et Gossi.

Une délégation conduite par le directeur de l’AE de Gourma Rharous, Baber Ali, et qui comprenait la troisième adjointe au maire de Rharous, le directeur du CAP de Rharous, Mahmoud Almahady Maïga, le chef de village, le coordinateur FAMAS, le chef de brigade de la gendarmerie territoriale, le coordinateur des Comités de gestion scolaire (CGS), le représentant des parents d’élèves, les représentants des syndicats de l’éducation et les ONGs partenaires de l’école du cercle, s’est rendue dans plusieurs établissements scolaires de la ville de Rharous pour ouvrir officiellement l’année scolaire 2024-25.

Celle-ci a commencé au second cycle Abdoulaye Soumaguel Maïga par la montée des couleurs à 7 heures et 30 minutes. La délégation a suivi, ensuite, dans une classe de neuvième année, la leçon modèle qui porte sur l’entrepreneuriat. L’excellente participation des élèves à la leçon et la qualité avec laquelle celle-ci a été dispensée ont émerveillé la délégation et le directeur de l’AE l’a relevé dans ses conseils aux élèves, en leur disant toute sa fierté de constater qu’ils sont « déjà conscients » qu’ils doivent bâtir leur avenir, avec leurs efforts personnels.

La leçon modèle qui porte sur l’entrepreneuriat

Dans le même registre, la troisième adjointe au maire, Halimatou A.K Maïga, a expliqué aux élèves son parcours professionnel qui a commencé par la petite restauration de rue qui a évolué en entreprise de restauration formelle, employant plus d’une dizaine de personnes, aujourd’hui. Dans son adresse aux élèves, le directeur du CAP s’est surtout focalisé sur la rigueur dans le travail et la discipline, gage de toute réussite.

Les membres de la délégation ont, chacun, prodigué des conseils utiles pour une meilleure réussite de l’année scolaire. La délégation s’est rendue dans plusieurs autres classes de l’établissement pour le rituel de conseils. À la suite de cette visite, le directeur de l’AE, Baber Ali, a remis officiellement au directeur du CAP, Mahmoud Almahady Maïga, dans la cour de l’établissement, un important lot de matériels, comprenant des kits scolaires et des tentes, offert par le partenaire UNICEF.

Après cette activité, la délégation s’est rendue dans l’établissement scolaire privé « Handara » et ensuite au lycée public de Gourma Rharous. Partout, le constat du démarrage effectif de l’année scolaire est le même.

La rentrée scolaire est effective sur toute l’étendue de la Région de Bougouni où des milliers d’élèvent ont repris le chemin de l’école après quatre mois de repos. Ainsi à Bougouni ville, c’est au lycée Kalilou Fofana que le gouverneur de la région, le général de Brigade Ousmane Wélé, à la tête d’une forte délégation régionale, a constaté l’effectivité de cette rentrée 2024-2025. Ici après la montée des couleurs, la délégation a assisté à un cours modèle sur l’entrepreneuriat dans une classe de Terminale langues et littérature (TLL) avant de sillonner d’autres établissements dont une école catholique et une franco-arabe pour finir par l’IFM de Bougouni.

Partout où il a passé, le gouverneur a prodigué des conseils aux élèves et à l’encadrement : enseignants et comités de gestion scolaire. Salubrité discipline, rigueur dans le travail sont, entre autres points, les grands axes de son message.

Au terme de cette tournée des écoles, le gouverneur de la Région de Bougouni dont la délégation comptait des membres de son cabinet, le préfet du Cercle de Bougouni, Hamadoun Tamboura, le maire de la Commune urbaine de Bougouni, Karim Sangaré, le directeur de l’Académie d’enseignement (AE), Mamadou Sissoko, les forces de défense de sécurité, a tenu avec les membres de la délégation une réunion de synthèse sur cette reprise effective et aussi les informations sur la rentrée dans d’autres cercles de la Région de Bougouni.

Après quatre mois de repos, les élèves de Nioro du Sahel ont repris le chemin de l’école sur toute l’étendue de la circonscription de l’Académie d’enseignement (AE) de Nioro.

Une forte délégation, à sa tête le gouverneur de la Région, le général de brigade Ali Annaji, s’est rendue à l’école fondamentale Tiébilé Drame dans le cadre d’une mission de supervision.

À 7 h 30 mn, la délégation régionale est arrivée sur place et a assisté d’abord à la cérémonie des couleurs. Ensuite, le gouverneur a donné quelques conseils aux élèves et aux enseignants pour assurer le bon déroulement de l’année scolaire.

Cette année, la classe de 9e année a été choisie pour une leçon modèle sur l’entrepreneuriat, exécutée par Boubacar Konaté, maitre de lettres, histoire et géographie (LHG) sous la supervision des autorités locales. L’objectif était d’inspirer les jeunes à créer leur propre entreprise et à offrir des opportunités aux autres.

Ensuite, la délégation s’est rendue à l’école franco-arabe Badroul Islam. Là, le même thème a été présenté en arabe par Mohamed Kouma dans une classe de 3ème année. Cette initiative a permis aux élèves de mieux comprendre les notions d’entrepreneuriat dans leur langue d’apprentissage.

À l’issue de ces séances, le gouverneur a mis l’accent sur l’importance des compétences telles que la créativité, la persévérance et le sens de la responsabilité, essentiels pour les futurs entrepreneurs.

Il a ensuite félicité chaleureusement le personnel de l’AE ainsi que les enseignants pour le bon démarrage des cours dans toutes les écoles de la région.

A Kolondièba, Madame la 2eme adjointe au préfet, a conduit la délégation qui a sillonné quelques écoles de la ville pour se rendre compte de l’effectivité de la rentrée scolaire 2024 2025.

Du groupe scolaire B C, l’école de Toumanibougou 1er cycle, Groupe scolaire A et Kôkô, le Jardin d’enfants public, en passant par le Lycée public de Kolondièba et le Complexe scolaire Daouda Coulibaly, les membres de la délégation ont prodigué de sages conseils aux élèves dans les classes visitées. Les enseignants et les élèves étaient au rendez-vous. Seulement quelques cas d’absences sont constatés.

Le représentant de l’État a rappelé aux élèves que « les examens se préparent dès le premier jour de la rentrée et que la réussite scolaire est tributaire du courage et de la persévérance dans le travail. »

Le directeur du Centre d’animation pédagogique (CAP) Tidiani Doukara, pour sa part, a indiqué que « le travail dans la discipline aboutit à la réussite. »

Au groupe scolaire A, dans une classe de 9e, la délégation a suivi la leçon modèle sur le thème « L’entrepreneuriat ».

Après les écoles de Kolondièba ville, le DCAP sillonnera plusieurs écoles de son CAP.

Les problèmes majeurs dans la plupart des écoles du Cercle de Kolondieba sont : l’insuffisance d’enseignants et les effectifs pléthoriques.

La délégation officielle était composée de plusieurs personnalités dont le premier adjoint au maire de Kolondièba, Moussa Koné, de la Coordination des associations et organisations féminines (CAFO), la jeunesse, les Comités de gestion scolaires (CGS), les représentants des syndicats d’enseignants

AD/SD/BHT/MG/NK/MD (AMAP)

 

Mali : La rentrée scolaire 2024-2025 débute dans de bonnes conditions

Une leçon modèle sur l’entreprenariat : une manière pour l’Etat de mettre l’accent sur l’initiative privée

Par les correspondants régionaux de l’AMAP

Bamako, 4 nov (AMAP) La rentrée scolaire 2024-2025 a débuté dans de bonnes conditions à l’intérieur du Mali comme ont pu le constater les correspondants de l’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP), à Kayes, Bafoulabé (Ouest), Ségou (Centre) et Siakkaso (Sud).

A Kayes, le gouverneur de la Région, le général de brigade Moussa Soumaré a fait le « constat du bon déroulement de la rentrée mais, aussi, a prodigué des conseils aux élèves et formulé des vœux pour une bonne année » .

En compagnie d’une forte délégation, le général de brigade Moussa Soumaré a successivement visité le Groupe scolaire de Légal-Ségou B, le Lycée Imam Malick et le Lycée Dougoukolo Konaré de Kayes (LDKK). Partout, il a échangé avec l’administration scolaire et les élèves pour les exhorter au travail.

Cette rentrée a été marquée par une remise de dons du patronat au Groupe scolaire de Légal-Ségou « B », en présence du Président du Conseil régional de Kayes, Bandiougou Diawara, du Directeur du Centre d’animation pédagogique (CAP) Rive gauche), Balla Kéïta et d’autres officiels civils et militaires.

A l’issue de sa visite, le gouverneur s’est dit satisfait « car, les inondations qui ont affecté dans la nuit du jeudi 10 au vendredi 11 octobre 2024 certaines localités de la région, avaient suscité des inquiétudes par rapport à la rentrée scolaire. »

Partout, les élèves ont eu droit à une leçon modèle sur l’entreprenariat. Une manière pour l’Etat de mettre l’accent sur les initiatives privées qui sont capitales pour le développement socioéconomique de notre pays.

La rentrée scolaire est effective à Bafoulabé, chef-lieu de Commune et de Cercle à 155 km de Kayes. Les enseignants sont présents ainsi que les élèves, la leçon modèle sur l’entrepreneuriat a été exécuté.

Le préfet, Chaka Souleymane Sanogo, accompagné d’une forte délégation, s’est rendu dans quelques écoles de la ville pour s’assurer de l’effectivité de la rentrée scolaire. « Une rentrée scolaire effective », a confirmé le préfet qui s’est réjoui de cette « rentrée sans difficulté majeure. »

 » La visite s’inscrit dans le cadre de la supervision de la rentrée scolaire 2024-2025 qui nous permet de nous assurer de l’effectivité de la rentrée qui était compromise par beaucoup de facteurs. Nous sillonnons certaines écoles de la ville de Bafoulabé pour nous assurer de la rentrée effective des cours. Nous avons constaté la présence des enseignants et des élèves, je ne peux que remercier le bon Dieu » a dit le préfet.

EFFECTIVE A SEGOU – Après plus de quatre mois de vacances scolaires, les élèves à Ségou (Centre) ont repris le chemin de l’école ce lundi pour la nouvelle année scolaire 2024-2025. Pour s’imprégner de l’effectivité de la rentrée scolaire à Ségou, le gouverneur de la région, le contrôleur général de Police Alassane Traoré s’est rendu ce matin dans deux établissements scolaires de la ville de Ségou à savoir le lycée Cabral et le groupe scolaire Bada Soninkoura.

Pour l’occasion, il était accompagné d’une forte délégation composée notamment du Préfet du Cercle de Ségou, Daouda Diarra, du Président du Conseil régional de Ségou, Siaka Dembélé, du maire de la Commune urbaine de Ségou, Nouhoun Diarra et du directeur de l’Académie d’enseignement de Ségou, Itous Ag Ahmed.

Première étape de cette visite, le Lycée Cabral. Des élèves regroupés autour du drapeau ont procédé à la montée des couleurs devant le gouverneur et sa délégation. Après cette étape le Chef de l’exécutif de la région a donné le ton de la leçon modèle en 11 SES4.  Elle a porté sur l’entreprenariat, une instruction du ministère de l’Education Nationale qui est exécutée dans toutes les écoles en ce premier jour de la rentrée.

A la suite de sa visite, le Gouverneur de Ségou s’est réjoui de l’engouement qui régnait dans les écoles « C’est de bonne augure pour l’année scolaire qui démarre aujourd’hui » a-t-il dit.

A Tenenkou, dans la Region de Mopti (Centre), de milliers d’élèves ont repris le chemin de l’école. Le préfet du cercle, Mamadou Dao et délégation composée du sous-préfet de l’arrondissement central, le lieutenant Boubacar Sissoko, du deuxième adjoint au maire, Soumaïla Bocar Coulibaly, du Directeur adjoint du Centre d’animation pédagogique (CAP) de Tenenkou, Abdoulaye Aly Maïga, ont sillonné différents établissements scolaires de la ville pour constater l’effectivité de la rentrée scolaire.

Le préfet du cercle de Tenenkou, a adressé ses « sincères félicitations aux acteurs du monde éducatif » et a prodigué des conseils, des encouragements aux èlèves avant de rappeler que « l’administration restera toujours disposée à tout mettre en œuvre pour leur offrir un cadre idéal d’apprentissage. »

Quatre livres de langage de la première année  » le flamboyant » offerts par Sori Keïta, promoteur d’une nouvelle école privée ont été remis symboliquement par le préfet du cercle au Directeur adjoint du CAP. Ces livres sont destinés aux écoles des premiers cycles de la ville de Tenenkou

Des représentants de services techniques, des forces de défense et de sécurité (garde nationale, Gendarmerie et détachement militaire), de Comités de gestion scolaire (CGS), de syndicats et de parents d’élèves, ont aussi participé à cette visite dans les écoles.

A Sikasso (Sud), la gouverneure, Mme Kanté Marie Claire Dembélé, a assisté, dans la classe de la 9ème année de l’école camp Tièba Traoré, à la leçon modèle qui portait sur l’entrepreneuriat.

A la fin de la visite, la cheffe de l’exécutif régional a affirmé que la rentrée scolaire est effective dans la Région de Sikasso. Elle a invité les élèves à bien suivre les cours et à éviter l’usage des téléphones notamment les réseaux sociaux tels que tik-tok…pour bien se concentrer sur les cours.

S’agissant de la leçon modèle, Mme le gouverneur a fait savoir que celle-ci entendait orienter les élèves sur l’entrepreneuriat. « J’invite tous les acteurs de l’école à faire l’union sacrée autour de nos autorités pour que cette année scolaire puisse être une réussite »,a-t-elle conclu.

Pour l’occasion, elle était accompagnée par les autorités régionales et scolaires dont le Directeur de l’Académie d’enseignement de Sikasso (DAE) Sinaly Togola ainsi que les partenaires.

Le DAE a fait le point de l’effectif prévisionnel des élèves au titre de l’année scolaire 2024-2025. Au total, les élèves de l’enseignement fondamental, secondaire, général, technique et professionnel ainsi que ceux de l’enseignement normal sont près de 344 951.

Le décalage de la rentrée scolaire, selon lui, n’aura pas un grandi impact sur les programmes..

BMS/BM/ADS/MFD/MD (AMAP)

Régions du Sahel et du lac Tchad : L’Arabie saoudite accueille une conférence des donateurs pour soutenir les déplacées et les réfugiés

Le siège de l’OCI à Djeddah

Envoyé spécial

Moussa DIARRA

Djeddah, 25 octobre (AMAP) Le Royaume d’Arabie saoudite accueille, le 26 octobre 2024, une conférence ministérielle de haut niveau des donateurs, avec le soutien de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), visant à faire face à la crise humanitaire aiguë qui touche le Nigéria, le Niger, le Tchad, le Cameroun, le Burkina Faso et le Mali.

Organisée conjointement par le Centre d’aide et de secours humanitaires du roi Salman (KSrelief) et l’OCI, en coopération avec le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), elle « vise à mobiliser des ressources et à coordonner les efforts pour fournir une assistance essentielle pour fournir une aide urgente à environ 33 millions de personnes dans le besoin, dont 11 millions de personnes qui ont été déplacées, de sauver des vies, de protéger les civils et de promouvoir les efforts visant à aider les personnes touchées à sortir de la crise. »

Elle vise, tout aussi, à insister sur la nécessité d’une aide humanitaire immédiate, de la protection des civils et du soutien aux initiatives ciblant les personnes déplacées et les réfugiés.

La conférence mettra l’accent sur les plans de réponse humanitaire coordonnés par l’ONU (HRP). D’autres objectifs clés comprennent la sensibilisation à la crise multiforme et à la manière d’y faire face ; établir des partenariats solides pour promouvoir une réponse humanitaire efficace et un soutien accru aux solutions à long terme.

La conférence se tiendra au siège de l’OCI à Djeddah, saoudite les principaux conférenciers seront le superviseur général du KSrelief, Dr Abdullah Al Rabeeah, le secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique, Hissein Ibrahim Taha,.

et la Secrétaire générale adjointe par intérim aux affaires humanitaires et Coordonnatrice des secours d’urgence de l’ONU, Mme Joyce Msuya.Cette conférence représente une opportunité cruciale pour la communauté internationale de s’unir et de répondre aux défis multiformes auxquels sont confrontées les Régions du Sahel et du lac Tchad, aux prises avec l’instabilité, les difficultés économiques et les crises environnementales.Les Nations Unies estiment a près de 33 millions, les personnes qui ont besoin d’aide humanitaire et de protection dans la Région. Parmi-celles-ci, environ 11 millions de déplacées à l’intérieur du pays et de réfugiés dans le Sahel et autour du lac Tchad.

Les pays du Sahel et du bassin du lac Tchad sont confrontés à une crise multiforme depuis plus d’une décennie. Ces régions sont confrontées à des défis importants qui entraînent une instabilité sociale et économique continue et une perturbation des moyens de subsistance.

En outre, l’assèchement du lac Tchad, une bouée de sauvetage pour des millions de personnes, a aggravé la situation humanitaire, nécessitant une intervention urgente.

MD (AMAP)

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