Réunion du Comité permanent pour l’information et les affaires culturelles de l’OCI à Dakar : La jeunesse musulmane, acteur clé du développement et du dialogue des civilisations

Dakar, 18 oct (UNA-AMAP)  La 12ème session du Comité permanent pour l’information et les affaires culturelles (COMIAC), qui s’est ouverte, mardi, à Dakar, au Sénégal, discutera du  thème : « Quel rôle pour la jeunesse musulmane dans la promotion des valeurs islamiques de paix, de solidarité et de tolérance ? ».

Du 16 au 18 octobre 2023, les participants examineront les rapports d’activités du Secrétariat général et du Bureau de coordination du COMIAC dans le domaine de l’information et de la culture.

IIs discuteront, également, des questions liées à l’information, à la culture, à la question d’Al-Qods Al-Sharif et de la Palestine et à la protection des lieux saints islamiques.

Dans son discours, à la cérémonie d’ouverture, le président sénégalais, Macky Sall, a salué le rôle du COMIAC dans le renforcement de la coopération et de la solidarité entre les États membres de l’OCI (Organisation de la coopération islamique) dans les domaines de l’information et de la culture.

Il a souligné l’importance de la jeunesse musulmane comme acteur clé du développement et du dialogue des civilisations.

Le chef de l’Etat sénégalais a, également, mis l’accent sur « l’impératif de conjuguer les efforts pour faire face aux défis communs tels que l’extrémisme religieux, l’islamophobie et la désinformation, en s’appuyant sur les valeurs islamiques de paix, de fraternité et de tolérance. »

Représentant le Secrétaire général de l’OCI, l’ambassadeur Tarig Ali Bakheet, Secrétaire général aux Affaires humanitaires, culturelles et sociales, a remercié le Sénégal pour son « accueil chaleureux et son engagement constant en faveur des causes islamiques. »

Il a rappelé les réalisations du COMIAC depuis sa création en 1981 et les initiatives lancées par le Secrétariat général pour promouvoir l’image positive de l’Islam et de la Oummah.

Il a, également, mis en exergue les opportunités offertes par les nouvelles technologies de l’information et de la communication pour renforcer les échanges et la coopération entre les médias et les acteurs culturels des États membres.

Il a, enfin, plaidé pour une plus grande implication de la jeunesse musulmane dans les activités du COMIAC et « pour le soutien aux projets visant à valoriser le patrimoine historique, culturel et universel islamique. »

Macky Sall et l’ambassadeur Tarig ont attiré l’attention « sur la gravité de la situation humanitaire en Palestine et l’urgence de mettre fin à l’agression militaire israélienne à Gaza. »

Des ministres, hauts fonctionnaires, représentants et chef de missions diplomatiques basés à Dakar, des institutions concernées de l’OCI et des invités de marque, ont pris part à l’ouverture de cette réunion.

MD (AMAP)

 

«L’Armée (malienne) récupérera toutes les emprises de la MINUSMA sur l’ensemble du territoire national » (colonel-major Souleymane Dembélé de la DIPRA)

Avec une équipe de cinq nouveaux éléments venus de différentes unités des Forces de défense et de sécurité dont la police, la DIRPA a échangé avec les médias sur la situation sécuritaire des théâtres d’opérations.

Bamako, 05 oct (AMAP) Le patron de la Direction de l’information et des relations publiques des Armées (DIRPA), le colonel-major, Souleymane Dembélé, a donné l’assurance que « l’Armée récupérera toutes les emprises de la MINUSMA sur l’ensemble du territoire national. »

Au cours de la traditionnelle conférence de presse mensuelle de l’Armée, le colonel-major, Dembélé, a tenu à assurer que l’Armée était « dans les dispositions pour récupérer toutes les emprises » de la Mission onusienne, conformément à la résolution 2690 du Conseil de sécurité de l’ONU.

Il n’a, cependant, pas voulu commenter les informations sur les réseaux sociaux rapportant qu’une colonne d’une centaine de véhicules des FAMa se dirige vers Kidal.

Le fraîchement promu colonel-major, lors de cette rencontre avec les médias, suspendue, depuis quelques mois, pour raison de travaux de réhabilitation du bâtiment de la DIRPA, a déclaré que les Forces armées maliennes (FAMa) « sont plus que jamais déterminées à accomplir leur mission régalienne de défense du territoire, malgré la multiplication des attaques terroristes auxquelles elles font d’ailleurs face avec bravoure et professionnalisme. »

« C’est dans cette dynamique que nos soldats poursuivent les actions offensives à travers la recherche, la destruction des sanctuaires des Groupes armés terroristes (GAT), dans le cadre du plan Maliko de l’Opération Kèlètigui », a-t-il poursuivi.

Selon le colonel-major Dembélé, au cours du mois dernier, la situation sécuritaire a été marquée par la recrudescence des attaques qui ont visé les FAMa et les populations civiles. « Le tableau récapitulatif des différentes opérations est dominé par le bilan de l’attaque barbare contre le bateau «Tombouctou», le 7 septembre dernier, et du camp de Bamba. »

« Cette barbarie a été suivie par l’attaque de trois véhicules kamikazes et une infiltration au camp Firhoun Ag Alinçar de Gao, dans la zone aéroportuaire. Une autre attaque complexe avec l’usage de véhicules piégés et de nombreux terroristes à motos a visé les militaires installés à Bourem, le 12 septembre. »

« Les forces du mal ont poursuivi leur équipée criminelle par deux embuscades dans le secteur de Gossi, deux jours plus tard, ainsi que les tirs d’obus sur la ville de Tombouctou. Il y a eu aussi les attaques contre les camps de Bourem, de Léré, de Dioura, de Mourdiah. », a encore indiqué l’officier chargé de la communication.

En réponse, l’Armée « a toujours réussi à repousser les assaillants en leur infligeant beaucoup de pertes grâce notamment à des frappes aériennes sur des regroupements de véhicules et de motos. » « Ces réponses vigoureuses de notre outil de défense ont permis la neutralisation de plusieurs dizaines de terroristes, la destruction d’une trentaine de pick-up dont certains équipés d’armes lourdes et beaucoup d’autres armes calcinées », a dit le colonel-major, Souleymane Dembélé.

« Au cours du mois écoulé, on déplore des pertes militaires et civiles, une quarantaine de blessés et, aussi, des portés disparus », a-t-il révélé, revenant longuement sur le déroulement des opérations militaires sur le terrain.

Répondant à la question d’un confrère sur le blocus de certaines localités dans le Nord du Mali, notamment Tombouctou, le colonel-major Dembélé a apporté un démenti formel en dénonçant « l’existence d’un réseau de surenchère entretenu par certains compatriotes qui tirent les ficelles de la hausse des denrées de grande consommation. »

Le patron de la DIRPA a ajouté, en outre, que le bilan des attaques contre Dioura (Centre) le jeudi 28 septembre et Bamba (Nord) le dimanche 1er octobre (pour la seconde fois) fera l’objet d’un communiqué ultérieur.

Il a invité la presse « à éviter de partager les informations tendancieuses sur l’Armée nationale, notamment sur les réseaux sociaux, car le contraire contribuerait tout simplement à renforcer les ennemis de la paix. »

À ce propos, il a invité les hommes de médias à diffuser des messages qui rassurent « la population sur les capacités de nos soldats à relever les défis. »

Il a renouvelé l’appel au soutien et à la collaboration avec les FAMa, « qui font face à une guerre de communication intense sur les réseaux sociaux en plus des opérations militaires sur le terrain. »

AT/MD (AMAP)

 

Rentrée scolaire : Plus de 4 millions d’élèves ont repris le chemin des écoles

Le chef du gouvernement a invité les administrations scolaires au respect strict des règlements intérieurs de leurs écoles. Et à interdire l’usage du téléphone par les élèves dans les classes

Par Sidi Y. WAGUÉ

Bamako, 05 oct (AMAP) La rentrée scolaire 2023-2024, au Mali, est effective, depuis lundi, pour 4 360 404 élèves des écoles publiques de tous les ordres d’enseignement (éducation préscolaire, non formelle, enseignements fondamental I et II, secondaire général, normal et technique et professionnel).

Ces élèves sont inscrits dans 25 268 écoles pour 173 343 enseignants, selon les statistiques fournies par le directeur national de l’enseignement fondamental, Issoufi Albert Bédari Touré. Un bémol : le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) annonce que 1 500 écoles ne pourront pas rouvrir leurs portes dans les Régions du Centre et du Nord du Mali du fait de l’insécurité.

C’est dans ce contexte que le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a procédé au lacement officiel de la rentrée des classes au lycée «Ba Aminata Diallo» (LBAD). C’était en en présence de plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de l’Éducation nationale, Dr Amadou Sy Savané, ainsi que de nombreux responsables scolaires.

«Les dangers de l’usage du téléphone portable sur les performances scolaires des élèves» et «l’éducation aux valeurs» sont les deux thèmes sur lesquels portaient les leçons modèles de la rentrée scolaire dans les différents ordres d’enseignement. Le premier a été dispensé à la rentrée tandis que le deuxième thème sera enseigné aujourd’hui dans les différentes classes.

Arrivé au LBAD vers 7h50, le chef du gouvernement a assisté à la montée du drapeau national et à l’exécution de l’hymne national par les pionniers et les élèves du lycée, mais aussi à la leçon modèle sur «l’impact de l’usage du téléphone portable sur les performances scolaires des élèves» dans une classe de 12è année. Cette leçon modèle a été dispensée par le professeur de philosophie, Mahamadou Diakité.

Après la définition des concepts de communication et de performances scolaires par l’enseignant, les questions posées aux élèves filles ont porté sur les avantages et les inconvénients du portable à l’école.

Le ministre de l’Éducation nationale a soutenu que les deux thèmes de la rentrée des classes reflètent le quotidien, notamment l’actualité et participent de la formation du citoyen de demain. L’enseignement des tenants et aboutissants du téléphone permet à l’élève de se former, mais aussi de se préparer à affronter les grands enjeux du monde moderne. Les deux thèmes interpellent aussi administration scolaire, enseignants, syndicats d’enseignants, parents d’élèves et élèves, estime Dr Amadou Sy Savané.

Constatant que les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) et le téléphone portable sont des résultats de l’évolution humaine, le Premier ministre a rappelé que “le téléphone a été inventé pour être utile à l’Humanité. Et d’ajouter que “si on n’en fait pas bon usage, cela peut avoir des conséquences.”

C’est pourquoi, Dr Choguel Kokalla Maïga a invité les élèves du LBAD et leurs camarades des autres établissements scolaires à utiliser les NTIC “dans le bon sens et tout en ayant le sens de la mesure .”

Il a exhorté l’administration scolaire et les enseignants à interdire le port du téléphone dans les classes, conformmément aux règlements intérieurs des écoles.

Le Premier ministre a aussi ordonné le renvoi de tout élève qui rentre en classe avec un téléphone. “Seul le travail anoblit l’homme”, pense le chef du gouvernement qui a ajouté que “nous voulons dans notre pays des élèves très fiers d’eux-mêmes.”

Le LBAD rouvre ses portes avec 997 élèves toutes des filles, reparties entre 18 classes dont 11 classes de Terminales et 7 classes de 11è année pour 108 professeurs.

SYW (AMAP)

Réserve des Forces armées et de sécurité : Mode d’emploi

Cérémonie de sortie d’une promotion du Service national des jeunes (SNJ), février dernier sous la présidence du chef de l’Etat, le colonel Assimi Goïta

Par Bembablin DOUMBIA

Bamako, 29 sept (AMAP) La réserve des Forces armées et de sécurité a désormais son statut particulier. Cela, à travers le décret n° 2023-0545/PT-RM du 21 septembre 2023. Selon ce document, la réserve est constituée de personnes appelées réservistes, qui renforcent ou apportent un concours aux Forces armées et de sécurité dans le cadre de la défense et de la sécurité nationale. «Elle contribue à raffermir les relations Armée-Nation», peut-on lire dans le texte.

Les réservistes sont formés pour renforcer les effectifs des hommes et femmes en uniforme sur le territoire national ou à l’extérieur pour des besoins de la défense et de la sécurité nationale. «Ils n’appartiennent pas à l’Armée active», précise le décret. Le document ajoute que les réservistes mobilisés sont soumis, pendant leur temps de mobilisation, au statut général des militaires et à tout autre texte et règlement régissant les Forces armées et de sécurité. À ce titre, ils sont considérés comme des militaires, à titre temporaire.

La réserve est constituée d’une réserve stratégique et d’une réserve opérationnelle. La première est un effectif mobilisable pour assurer la défense de la nation. Elle permet d’entretenir l’esprit de défense au sein des forces vives de la nation. La réserve stratégique est constituée des personnels du contingent du Service national des jeunes (SNJ) ayant accompli le service militaire, des militaires dont la démission a été régulièrement acceptée, des militaires admis à faire valoir leur droit à la retraite et durant le temps où ils sont soumis à une obligation de disponibilité qui est de cinq ans. S’y ajoutent des volontaires ayant souscrit un engagement et de toute autre personne ayant accompli le service militaire. Pour être admissible dans cette catégorie, il faut être apte pour exercer une activité dans la réserve et ne pas avoir été condamné à une peine afflictive ou infamante définitive.

Quant à la seconde réserve, elle est dite opérationnelle lorsque la réserve stratégique est mise à la disposition du chef d’état-major des Armées. Les réservistes opérationnels peuvent être utilisés en fonction de leur profil de formation et de leur qualification dans les missions de soutien général ou en cas de catastrophes et de toutes autres crises graves menaçant la sécurité nationale.

Sous réserve de mobilisation, l’admission dans cette catégorie se fait directement ou à l’issue d’une préparation militaire. Aussi, sont directement y admis les militaires ayant régulièrement démissionné ou ceux qui demeurent légalement maintenus pour la réserve. Mais également, les personnels du contingent du SNJ ayant accompli le service militaire et toute autre personne ayant accompli le service militaire. S’y ajoutent les volontaires à l’issue de préparations opérationnelles. «Au-delà de cinq, après la retraite, l’ancien militaire qui souhaite servir dans la réserve opérationnelle souscrit un engagement», précise le décret.

MOBILISATION – Le réserviste est agréé auprès des Forces armées et de sécurité en raison de ses compétences, de ses expériences ou de son intérêt pour les questions relevant de la sécurité nationale. En outre, les réservistes sont mobilisés par le chef de l’État. Leurs activités de préparation sont consignées dans la directive Interarmées annuelle de préparation opérationnelle de l’état-major général des Armées. La durée des activités de préparation de la réserve stratégique est, au maximum de 21 jours ouvrés par an.

Toutefois, cette durée peut être prorogée jusqu’à 30 jours ouvrés en cas de nécessité. Quant à la durée des activités de préparation de la réserve opérationnelle, elle ne peut excéder 10 jours ouvrés par an. Cependant, celle-ci peut être prorogée jusqu’à 15 jours ouvrés en cas de nécessité.

Le personnel de la réserve stratégique est recruté à un grade des Forces armées et de sécurité en fonction des diplômes détenus et des expériences professionnelles. «Il n’y a pas d’avancement de grade dans la réserve stratégique», indique le document. S’agissant des conditions de recrutement et d’avancement du personnel de la réserve opérationnelle, elles sont fixées par un arrêté du ministre chargé des Forces armées.

La mobilisation est le rappel des réservistes dans les Forces armées et de sécurité en temps de paix, de crise et de guerre. «Le réserviste ne peut se soustraire de la condition de disponibilité en temps de crise ou de guerre», précise le texte. La mobilisation des réservistes peut être générale, partielle ou secrète. Le temps de la mobilisation des réservistes ne peut excéder trois mois cumulés par an, sauf cas de force majeure.

Les organes d’administration et de gestion des réservistes sont le ministère en charge des Forces armées, l’état-major général des Armées, les états-majors d’armée et les directions de service formant un corps, la direction des ressources humaines des armées. Le chef de l’État définit les grandes orientations liées à la réserve.

La signature de ce décret intervient dans un contexte où les autorités sont déterminées, en dépit de l’opposition des groupes terroristes, à déployer les Forces armées maliennes sur toute l’étendue du territoire national. Toute chose qui leur permettra de cerner et de lutter efficacement contre l’hydre terroriste.

La célébration, la semaine dernière, du 63è anniversaire de l’accession du Mali à l’indépendance a été placée sous le signe du «sursaut national pour la défense de la patrie».

Le président de la Transition a rappelé que le Mali a fait des choix stratégiques : les choix d’affirmer sa souveraineté sur les plans sécuritaire, économique et de diversifier ses partenaires stratégiques. « Cela, a souligné le colonel Assimi Goïta, compromettra les intérêts de certains partenaires qui pensaient maintenir le Mali dans la dépendance. »

«Ce qui est sûr et certain, nous sommes déterminés à défendre les intérêts et la souveraineté du peuple malien», a déclaré le chef de l’État. Pour y parvenir, la réserve des Forces armées et de sécurité sera sans doute une poutre essentielle.

BD/MD (AMAP) 

Bamako-Moscou veulent renforcer leur coopération universitaire

Les échanges entre les deux parties ont porté sur le renforcement de la coopération dans le domaine de l’éducation

Bamako, 20 sept (AMAP) Le ministre malien de l’Éducation nationale, Dr Amadou Sy Savané, a reçu, lundi, une délégation russe composée du vice-ministre de l’Education, celui de l’Economie et du Recteur d’une université en visite au Mali dans le cadre de l’engagement du Mali et de la Russie pour le développement du système éducatif.

Les échanges entre les deux parties ont porté sur le renforcement de la coopération dans le domaine de l’éducation entre Bamako et Moscou. Il a également été question de bourses d’études à des étudiants maliens dans plusieurs domaines dans des universités russes.

Il s’agit d’un développement de compétences de la jeunesse, en faire de vrais spécialistes dans leurs domaines. Les formations se feront dans les domaines de l’énergie, de la technologie, de l’industrie, de l’agro-alimentaire, de l’éducation et de la culture, entre autres.

Le ministre Sy Savané s’est réjoui de cette visite « et, surtout, de la qualité des échanges. » « Toutes choses qui dénotent de l’intérêt des deux États à approfondir davantage leur coopération historique. »

Les échanges ont aussi porté sur plusieurs projets, notamment l’ouverture d’un centre de langues et sur quelques perspectives d’avenir.

Le ministre malien a aussi rappelé que cette visite de la délégation russe au département de l’Education « s’inscrit dans le cadre de la dynamique enclenchée par le gouvernement qui est celle de diversifier les partenariats stratégiques. »

Les deux parties « ont réaffirmé leur volonté de renforcer la coopération » et par ricochet, de développer des axes de partenariat dans le domaine de l’Education entre le Mali et la Fédération de Russie.

SS/MD (AMAP)

 

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