La journée du mardi chômée et payée au Mali (Officiel)

Bamako, 14 avr (AMAP) La journée du mardi 18 avril est déclarée chômée et payée au Mali, en raison de la célébration de la Nuit « d’Al-Qadr », communément appelée  » Nuit du Destin », annonce un communiqué du ministère du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social publié vendredi.

« A l’occasion de Laylat al-Qadr, ou la  » Nuit du Destin », la journée du mardi 18 avril 2023 est chômée et payée sur toute l’étendue du territoire national », précise le communiqué ministériel.

La nuit d’Al-Qadr est un moment privilégié pour les fidèles musulmans dans l’adoration de Dieu à travers la prière, les invocations et prêches….

AT/MD (AMAP)

Communiqué du conseil des ministres du vendredi 14 avril 2023

Le Conseil des ministres s’est réuni en session ordinaire, le vendredi 14 avril 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :

– adopté des projets de texte ;

– et entendu des communications.

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES

  1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des

Sceaux, le Conseil des ministres a adopté des projets de texte relatifs au Pôle judiciaire spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée.

Le Pôle judiciaire spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, institué auprès du Tribunal de Grande Instance de la Commune VI du District de Bamako est compétent pour juger les infractions relatives aux violations graves des droits de l’Homme et du droit international humanitaire, notamment les violences sexuelles, les atteintes aux biens culturels, les exécutions sommaires ou autres crimes susceptibles d’être qualifiés de crimes contre l’humanité, crime de guerre et génocide.

La complexité des dossiers traités nécessite la mise en place des formations de jugement au sein du Pôle judiciaire spécialisé composées de magistrats à la fois spécialisés et pleinement dédiés afin d’éviter l’enlisement des procédures et permettre le jugement des dossiers dans des délais raisonnables conformément aux principes directeurs qui fondent la lutte contre le terrorisme, le respect des droits de l’Homme et les engagements internationaux souscrits par notre pays.

Par cette réforme, le Pôle judiciaire spécialisé en matière de lutte le terrorisme et la criminalité transnationale organisée sera séparé du Tribunal de Grande Instance de la Commune VI du District de Bamako et sera composé :

– d’un parquet spécialisé dirigé par un Procureur de la République chargé de la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée placé sous l’autorité du Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako ;

– de Cabinets d’instruction spécialisés chargés d’instruire exclusivement les affaires relevant de la compétence du Pôle judiciaire spécialisé ;

– de Chambres correctionnelles spécialisées en matière de terrorisme et de criminalité transnationale organisée ;

– d’une Brigade d’investigations spécialisée dite Brigade de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée ;

– d’un staff d’assistants qui sont spécialistes ou experts suivant leur domaine de compétence mis à la disposition du ministre chargé de la Justice par l’autorité compétente.

En outre, en vue de renforcer l’efficacité dans la lutte contre ce phénomène criminel, les dispositions portant sur la prescription, la garde à vue, les 3 perquisitions, les saisies, l’audition des témoins et la détention provisoire ont été revues.

La modification introduit également certaines techniques spéciales d’enquête dans le dispositif juridique. Les projets de texte adoptés alignent le Pôle judiciaire spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité sur les standards requis qui ont prévalu à la création d’un Pôle national économique et financier et d’un Pôle national de lutte contre la cybercriminalité à compétence nationale.

  1. Sur le rapport du ministre des Affaires étrangère et de la Coopération

internationale, le Conseil des ministres a adopté des projets de texte relatifs à la ratification de l’Accord de financement signé à Rome, le l6 février 2023, entre le Gouvernement de la République du Mali et le Fonds international de développement agricole (FIDA), relatif au deuxième projet de Formation professionnelle, Insertion et Appui à l’Entrepreneuriat des Jeunes Ruraux-FIER II.

Par cet accord, le Fonds international de développement agricole accorde au Gouvernement de la République du Mali, deux prêts répartis comme suit :

– un prêt A, éligible à des conditions très favorables d’un montant de 20 milliards 290 millions 61 mille 924 francs CFA ;

– un prêt B, éligible à des conditions favorables d’un montant de 5 milliards 72 millions 515 mille 481 Francs CFA.

Le projet, objet du présent financement contribuera à la création de richesse et à la réduction de la pauvreté chez les jeunes ruraux dans les Régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Gao, Tombouctou et Kidal.

De façon spécifique, sa mise en œuvre permettra entre autre :

– de rendre l’environnement institutionnel et socio-économique favorable à la promotion de l’entreprenariat et de l’emploi des jeunes ruraux ;

– d’appuyer les jeunes ruraux à générer des revenus décents par un accès durable à des services financiers et non financiers adaptés à leurs besoins et aux exigences du marché ;

– de faciliter l’intégration économique des jeunes ruraux âgés de 15 à 40 ans issus des ménages à faibles revenus dans les chaînes de valeur agricoles et les métiers non agricoles.

  1. Sur le rapport du ministre du Développement rural, le Conseil des ministres a

adopté un projet de décret relatif à l’importation et à l’utilisation des pesticides à titre exceptionnel pour la campagne Agricole 2023-2024.

La campagne cotonnière 2022-2023 a été marquée par une invasion massive d’insectes nuisibles appelés jassides sur les champs de toutes les filiales cotonnières des zones CMDT et OHVN où des dégâts importants ont été enregistrés principalement sur le coton et d’autres cultures.

L’analyse des échantillons de jassides collectés a montré la présence de plusieurs espèces nuisibles aux cultures. Pour lutter contre ces espèces nuisibles, les chercheurs du Programme Régional de Production Intégrée du Coton en Afrique ont proposé de nouvelles matières actives. Le projet de décret est adopté en vue de permettre, à titre exceptionnel, l’importation et l’utilisation de ces matières pour la campagne agricole 2023- 2024.

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS

Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une diminution du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente.

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a, cependant, appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie. Bamako

 

Campagne agricole 2023-2024 : le Mali encourage l’importation de pesticides (Officiel)

Le ministre du Développement rural, Modibo Keïta, en visite dans des exploitations (Archives)

Bamako, 15 avr (AMAP)Le Conseil des ministres a adopté un projet de décret relatif à l’importation et à l’utilisation des pesticides à titre exceptionnel pour la campagne agricole 2023-2024,  annonce le communiqué de la séance du vendredi 14 avril 2023.

Pour les producteurs de coton, c’est bonne nouvelle dans la lutte contre les jassides. La campagne cotonnière 2022-2023 a été marquée par une invasion massive d’insectes nuisibles appelés jassides dans les champs.

Ce sinistre a concerné de toutes les filiales cotonnières des zones de la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT) et de l’Office de la haute vallée du Niger (OHVN) où des dégâts importants ont été enregistrés, principalement sur le coton.

Dans une interview accordée à l’Essor, à l’issue de la 97è session du Conseil d’administration de la CMDT, tenue le mercredi 1er février 2023, son Président directeur général (PDG), Dr Nango Dembélé a signalé qu’en plus des ravages des jassides, les inondations ont fait perdre au Mali plus de 150 000 hectares de cultures.

Les traitements phytosanitaires de cette nouvelle espèce n’étaient disponibles ni au Mali ni dans les autres pays de la sous-région.

« Tous les traitements traditionnels que nous connaissons n’ont pas eu d’effet sur cet insecte au Mali, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Burkina Faso, au Togo et au Bénin », a-t-il fait remarquer.

Depuis lors, lutter contre cette espèce est devenu une priorité de la direction de la CMDT et des dispositions ont été prises pour résoudre définitivement la problématique des intrants agricoles avant la campagne prochaine.

Les 16 et 18 mars derniers, une mission de la Holding-CMDT a même sillonné les zones de Koutiala (Sud) et Kita (Ouest) pour donner des conseils aux producteurs de coton leur permettant de réussir la prochaine campagne agricole. Ainsi que les  informer sur l’utilité du flonicamide dans la lutte contre les jassides.

« Au Mali, nous avons la solution aux jassides et tout le monde peut faire son plan de campagne à hauteur de souhait. La problématique des jassides est derrière nous », a annoncé le directeur des producteurs agricoles de la CMDT, Moro Diakité.

Au cours de la même mission, Moro Diakité a recommandé le semis précoce, qui constitue une solution aux jassides. « Les producteurs doivent respecter l’itinéraire technique qui rend le coton vigoureux contre les jassides », a-t-il conseillé.

Selon le gouvernement de la Transition, l’analyse des échantillons de jassides collectés a montré la présence de plusieurs espèces nuisibles aux cultures. Pour lutter contre ces espèces nuisibles, les autorités ont annoncé que les chercheurs du Programme régional de production intégrée du coton en Afrique ont proposé de nouvelles matières actives. Et de préciser que le projet de décret est adopté en vue de permettre, à titre exceptionnel, l’importation et l’utilisation de ces matières pour la campagne agricole 2023- 2024.

SS/MD (AMAP)

Marché de l’art : Les œuvres africaines flambent

Les adjudications d’oeuvres africaines à plus de 100 000 dollars, environ 55 milliards de Fcfa, voire supérieure au million de dollars, ne sont plus si rares

Bamako, 14 avr (AMAP)L’art contemporain africain est devenu incontournable sur le Marché de l’art global : tandis que les sociétés de ventes Piasa, Artcurial, Bonhams ou Sotheby’s lui consacrent des sessions dédiées, Christie’s et Phillips recherchent, constamment, des œuvres d’artistes africains pour alimenter leurs ventes généralistes d’art contemporain dont les coups de marteau retentissent à travers toute la planète, selon Artprice.

L’enjeu devient conséquent pour ces acteurs du marché qui, en plus de constater un élargissement considérable de leur clientèle, voient s’accélérer les transactions haut de gamme.

Les adjudications à plus de 100 000 dollars, environ 55 milliards de Fcfa, voire supérieure au million de dollars, ne sont plus si rares. Cette dynamique des prix incite l’ouverture du marché à de nouveaux artistes africains. L’offre ne cesse donc de s’élargir, avec un record de plus de 2 700 œuvres d’artistes africains vendues aux enchères en 2022 : presque deux fois plus qu’avant la pandémie de la Covid-19.

En outre, les collectionneurs du continent africain et les Français fidèles et actifs depuis longtemps, les acheteurs se manifestent de plus en plus fermement depuis le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l’Asie.

Rappelons à ce propos qu’en mars 2022, le fameux artiste ghanéen de 38 ans, Amoako Boafo, vendait à Shanghai, sous la direction de Christie’s, sa toile « Orange shirt » (2019) à plus de 1,3 million de dollars, environ 650 millions de Fcfa.

La réussite de cette première vente réalisée en Chine continentale illustre combien les artistes africains célèbres sont désormais attendus de ce côté du globe. Cet élargissement géographique de l’offre et la croissance perpétuelle du nombre de collectionneurs consolident la place de l’art contemporain africain sur le Marché de l’art global.

Les acteurs anglo-saxons exploitent, quant à eux, de plus en plus, la demande en art contemporain africain. Phillips, qui a initié la flambée des prix de Amoako Boafa (1984), en présentant sa première toile aux enchère en 2020 (The Lemon Bathing Suit vendue 881 000$), a fait découvrir à son réseau de collectionneurs de nouveaux artistes ghanéens à travers une exposition-vente dédiée tenue à Londres, en février 2022.

Christie’s et Sotheby’s se livrent à une véritable course aux records en termes de prix. Citons les 2,19m$ obtenus pour Toyin Ojih Odutola chez Sotheby’s, en novembre 2021 ou les 4,47m$ pour une toile de Njideka Akunyili Crosby chez Christie’s, en novembre 2022.

Les adjudications les plus puissantes ne proviennent donc ni de Paris, ni de Marrakech mais de New York, tandis que le marché commence à battre son plein à Hong Kong où la maison de ventes chinoise, Holly International, remporte deux nouveaux records d’artistes : celui de l’artiste ghanéen Isshaq Ismail avec 341 000$ pour « Epoch 1 » décrochés fin juillet 202, et celui du peintre ivoirien, Aboudia Diarrassouba, avec 614 000$ enregistrés, fin novembre, pour une toile de quatre mètres intitulée « Jeux d’enfants ».

Ces records hongkongais ont bousculé le classement des 500 artistes des plus performants de l’année 2022, dans lequel se distinguent quatre artistes contemporains africains. En premier lieu, Aboudia se hisse à la 128e position grâce à un saisissant produit de ventes dépassant les 15,6m$ aux enchères puis, arrive Isshaq Ismail avec la 352e performance mondiale établie à 5 millions de dollars annuel (un succès fulgurant qui le propulse devant William Kentridge et Njideka Akunyili Crosby dont les produits de ventes annuels se hissent à 4,7 millions chacun).

YD/MD (AMAP)

Salif Keïta : En route pour une tournée internationale

L’artiste malien n’est plus à présenter. Ses airs entonnés, puisés parfois dans le terroir, ont bercé de nombreuses générations

Par Youssouf DOUMBIA

Bamako, 14 avr (AMAP)C’est ce dimanche 16 avril que l’artiste musicien malien, Salif Keïta, commence sa tournée printemps/été 2023 par une prestation à Kyoto, au Japon. Il prestera encore, le dimanche 23 avril, au même endroit, dans le pays du Soleil levant, apprend-on auprès de son entourage.

Après cette étape initiale, la voix d’or de l’Afrique reviendra à Bamako, au Mali, pour jouer sa partition lors de Bama’Art, le 6 mai prochain, avant de s’envoler pour l’Amérique Latine où, il prendra part au «Black Festival» de Rio de Janerio, au Brésil. Il enchaînera ensuite avec l’étape européenne qui prendra fin en septembre prochain.

En Europe, Salif Keïta doit jouer, notamment en France, Espagne, Belgique, au Danemark mais, aussi, en Finlande et Norvège. C’est une reprise des activités professionnelles de cet énorme artiste malien après une longue pause. En effet, l’artiste de plus de 70 ans dont 55 ans de carrière musicale n’a pu résister à l’appel de la scène. Les sollicitations sont encore nombreuses pour celui qui voulait observer un break.

Chanteur virtuose et compositeur, il doit lutter contre sa condition d’albinos, dans une société qui accepte mal cette anomalie, notamment l’absence de mélanine dans la peau.

Très jeune pourtant, il a transgressé la loi ancestrale du noble qui ne chante et partira pousser la chansonnette et jouer de la guitare, de bar en bar, à regagner Bamako où, en 1970, il deviendra le chanteur du célèbre «Rail band» du buffet de la Gare de capitale malienne, avant de rejoindre, en 1973, en compagnie du célèbre guitariste, Kanté Manfila, les Ambassadeurs du Motel, une autre formation légendaire de la ville.

Au sein des groupes comme les «Ambassadeurs internationaux» ou en solo, il est aujourd’hui considéré, en Europe et aux Etats-Unis comme un artiste majeur du continent africain. «La Différence » album phare sorti en 2009. perpétue son combat humaniste en chansons et lui vaudra, en 2010, la victoire et le sacre de «Meilleur album de musiques du monde».

Salif Keïta s’essaye à la world fusion sous la direction de Philippe Cohen-Solal de Gotan Project avec « Talé »en 2012.

Après avoir créé en 1978 sa propre formation : Les Ambassadeurs internationaux, mélange de musiques traditionnelles et d’orchestrations modernes, Salif Keïta décide de s’installer à Paris, en 1984. Celui que le journal Libération présente comme «Le plus grand bluesman mandingue» sortira, en 1987, un premier album, « Soro », réalisé par Jean-Philippe Rykiel et François Bréant. « Ko-yan » sera, en 1989, son premier enregistrement pour Island mais, c’est en 1991, avec « Amen » que la carrière de Salif prend un véritable essor international.

La production et les arrangements de cet album seront confiés à Joe Zawinul (Weather Report) et l’on y retrouve de nombreux invités de marque : et le pianiste Joe Zawinul, Carlos Santana, Wayne Shorter, Bill Summers, Cheick Tidiane, Paco Sery…

En 1995, il sort « Folon », dont la réalisation a été confiée au Béninois Wally Badarou et dans lequel, l’on retrouve sur deux titres (Mandela et Folon) l’empreinte magique de Jean-Philippe Rykiel.

En 1980, c’est aux Etats-Unis (ses frais de voyage et de séjour ont été réglés par un homme d’affaires malien) qu’il enregistre deux disques : «Primpin», chanson scandaleuse où sont évoqués alcool et drogue, et « Tounkan ».

Désireux de conforter sa carrière en solo, Salif s’installe alors, dès 1984 et après une visite à son père malade, à Montreuil, dans la banlieue parisienne. Il devient instantanément le Prince des nuits de l’immigration malienne et le public français le découvre au gré de sa participation au Festival des Musiques Métisses d’Angoulême.

Trois ans plus tard et suite à sa participation (initiée par Manu Dibango) à une opération humanitaire en faveur d’une Ethiopie ravagée par la famine, il met dans les bacs son premier album international, en son nom propre « Soro ». Il y chante en Malinké (langue parlée au Mali, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, en Gambie et en Guinée) et recueille un succès mérité. Produit par Ibrahim Sylla (pape de la diaspora musicale africaine), le disque combine, en effet, talentueusement racines africaines, jazz, funk, et pop.

La même année, il participe à l’anniversaire londonien de Nelson Mandela, en compagnie de Youssou N’Dour et Ray Lema. En 1989, son deuxième album « Ko-Yan » – édité par le label Island de Chris Blackwell – s’attaque frontalement aux problèmes d’immigration et est appuyé d’une tournée au Japon, en Europe, en Afrique et dans les Caraïbes.

En 1992, Keïta compose la musique du film L’Enfant Lion de Patrick Grandperret.

Deux nouvelles éditions s’ajoutent à son catalogue : la compilation « The Mansa of Mali… A Retrospective » (1994) et « Folon » (1995), dédié aux enfants albinos de l’association qu’il a créée et grand retour à la tradition.

C’est en 1996 qu’il crée un studio à Bamako dans lequel il accueille des artistes comme Rokya Traoré. En 1997, son album Sosie est élaboré autours de reprises du répertoire de la chanson française (de Maxime Le Forestier à Serge Gainsbourg, en passant par Michel Berger et Jacques Higelin), simplement interprétés au balafon et à la kora.

Son album Papa (1999), produit par le guitariste de Living Colour Vernon Reid, évoque son père, décédé deux années auparavant. Il inclut également un duo ravageur avec la chanteuse Grace Jones. Son album « Moffou » (2002), disque d’or dans l’Hexagone, porte le même nom qu’un studio d’enregistrement et un club, dont il est nouvellement propriétaire. Le moffou est en fait une sorte de flûte.

Deux années plus tard, le disque « Remixes From Moffou » accueille les prestations de producteurs comme Frédéric Galliano.
Toujours en 2004, son engagement militant et ses convictions le font nommer par les Nations unies ambassadeur itinérant pour le sport et la musique. Le musicien retourne, par la suite, à Bamako en vue de l’enregistrement de l’acoustique « M’Bemba » (l’ancêtre) en 2006.

Salif Keïta est candidat aux élections législatives maliennes de 2007. La même année, il crée son propre label, Wanda record.

YD/MD (AMAP)

 

Ramadan : Les vertus sanitaires et religieuses de la datte

Le fruit est recommandé pour la rupture du jeûne. En plus, les nutritionnistes assurent qu’il est riche en protéine et en fibres solubles et insolubles

Par Oury Diallo DICKO

Bamako, 14 avr (AMAP) Pendant le ramadan, mois béni des musulmans, la datte, un incontournable, est l’un des fruits les plus consommés, en raison de ses vertus sanitaires et religieuses.

Outre les dattes locales qui proviennent des régions dans le Nord du Mali, on trouve sur les marchés, plusieurs variétés importées du Maghreb (Maroc, Algérie,  Tunisie) et du Moyen Orient.

De nombreux consommateurs préfèrent les dattes importées pour leur qualité. C’est le cas de Mme Awa Sacko. «Personnellement, j’aime les dattes importées qui sont un peu moelleuses et fondantes. Mon mari et mes enfants les adorent également. Mais, les commerçants ont juste augmenté leurs prix», dit notre interlocutrice.

En cette période de Ramadan, certains jeunes se frottent les mains avec la vente de dattes dans la circulation. Depuis le début de ce mois, Baba Touré vend des dattes entre les files de voitures, surtout au niveau des feux-tricolores. «Chaque jour, à partir 15 heures, je viens vendre des dattes afin de subvenir à mes petits besoins et ceux de ma famille», dit-il. « Les dattes moelleuses dont celles qui proviennent du Maroc sont les plus sollicitées par les consommateurs », précise notre interlocuteur.

Chez les grossistes, la concurrence fait rage.Ousmane Dicko, un grossiste qui vend une autre variété de dattes, explique son quotidien. « Je suis dans ce commerce depuis huit ans que. Mes dattes viennent d’Algérie. Le prix du sac de datte varie entre 75 000 et 76 000 Fcfa. Et le kg est cédé entre 700, 900 et 1000 Fcfa…», explique Ousmane. D’après lui, de nos jours, le marché tourne au ralenti à cause des difficultés que traverse le pays.

Nous avons rencontré une vendeuse de dattes installée au bord de la route. «Je prends mes dattes au marché Dabanani. Je vends le kg à 1 000 Fcfa. Les dattes les plus demandées par les clients sont celles en carton», explique notre interlocutrice qui a requis l’anonymat. Elle a confié que pendant le mois de ramadan, elle vend trois qualités de dattes : les dattes sèches, moelleuses et peu moelleuses.

UN FRUIT BÉNI – La consommation des dattes est-elle bénéfique pour la santé ? Le Pr Ousmane Diabaté, médecin-nutritionniste, répond par l’affirmative. «Tout d’abord, la datte est riche en protéine et en fibres solubles et insolubles. Dans 100 g de dattes, on retrouve 8 g de fibres. Les fibres jouent un rôle important dans le transit intestinal. Elles permettent d’augmenter la sensation de satiété, tout en favorisant un bon transit.

Les personnes diabétiques peuvent consommer jusqu’à deux dattes par jour», explique le spécialiste. Ses vertus sont également mises en avant au niveau de la religion musulmane.

L’exposé du guide spirituel, l’imam Namory Sissoko, sur le sujet est assez édifiant. «La datte est un fruit béni. Malgré la diversité de ses créatures, Dieu n’a cité que peu de plantes et d’aliments dans son livre saint parmi lesquels la datte», rappelle le religieux.

Pour lui, ce choix peut s’expliquer par le contexte culturel dans lequel le Coran a été révélé. Le guide religieux a signalé que de nombreuses narrations soulignent le caractère béni de cet arbre. D’après lui, les saintes écritures rapportent que le Messager d’Allah, Mohamed (PSL), rompait le jeûne avec quelques dattes fraîches avant d’accomplir la prière. « Et, s’il n’y en avait pas de fraiches, il prenait des sèches. »

ODD/MD (AMAP)

Conseil national de la Réforme du secteur de la sécurité : Le PM réaffirme l’engagement du gouvernement pour l’accord de paix

Bamako, 14 avr (AMAP) La première session statuaire du Conseil national de la Réforme du secteur de la sécurité, de 2023 qui s’est tenue, jeudi, à Bamako, a été l’occasion pour le Premier ministre, Choguel Kokalla Maiga, de réaffirmer que la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger est une priorité du gouvernement.

Le chef du gouvernement, qui a présidé les travaux, a rappelé que « conformément aux directives données par le président de la Transition, la mise en œuvre de l’Accord est une priorité du gouvernement. »

En présence, notamment, du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général Daoud Aly Mohammedine, du commissaire à la Réforme du secteur de la sécurité (RSS), le général Abdoulaye Coulibaly, et de la hiérarchie militaire, Choguel Kokalla Maïga a salué toutes les initiatives ayant permis « de renforcer le dialogue et la confiance entre les différentes parties signataires du document, notamment la dernière réunion de niveau décisionnel tenue du 1er au 5 août dernier. »

Par ailleurs, le Premier ministre a insisté en diquant que « la première préoccupation des autorités maliennes, aujourd’hui, est de garantir la sécurité et la paix sur l’ensemble du territoire national. »

Il faut souligner que des mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, notamment la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) n’ont pas participé aux travaux.

L’ordre du jour de la rencontre portait sur l’état de mise en place des comités consultatifs de sécurité et la stratégie nationale de la Réforme du secteur de la sécurité et son plan d’actions 2022-2024.

Ces comités consultatifs de sécurité, qui constituent le dernier maillon de l’architecture institutionnelle de la Réforme du secteur de la sécurité, sont institués par le décret n° 2019-0041/PM-RM du 29 janvier 2019.

Ils offrent l’opportunité à tous les acteurs, au niveau régional et local, de conjuguer leurs efforts pour une coproduction de la sécurité à travers l’implication de toutes les couches de la société. Leur opérationnalisation permettrait de réduire significativement l’insécurité à travers les propositions qui émaneront des populations auxquelles le gouvernement s’efforcera d’apporter des réponses.

Quant à la stratégie nationale de la Réforme du secteur de la sécurité, adoptée par le décret n°2022-0208/PT-RM du 04 avril 2022, elle est la base juridique qui décline la vision, les objectifs et les axes prioritaires du gouvernement en la matière. Elle constitue donc la référence pour les acteurs publics et les partenaires qui accompagnent les efforts des autorités.

DES DIFFICULTÉS – Cette session a permis de décliner les orientations stratégiques des autorités de la Transition sous le leadership du chef de l’État en matière de RSS. En effet, les participants ont été édifiés sur les efforts déployés par le Commissariat à la réforme du secteur de la sécurité avec l’appui de ses partenaires pour installer, progressivement et en priorité, les comités consultatifs de sécurité au niveau régional.

Il s’agit, aussi, d’expérimenter des comités dans des communes de certaines régions administratives. Toutefois, il est apparu que des difficultés demeurent, notamment par rapport au fonctionnement des comités déjà existants.

À ce propos, le chef du gouvernement a instruit le ministre en charge de la Sécurité de lui faire parvenir des propositions de prise en charge des crédits de fonctionnement pour les comités installés ainsi qu’un projet de décret fixant les indemnités de déplacement de leurs membres lors des sessions.

Dr Choguel Kokalla Maïga a remercié l’ensemble des partenaires qui accompagnent le Commissariat à la RSS pour rendre opérationnels ces comités. Il les a également invités à poursuivre leur appui.

Le chef du gouvernement a, en outre, exhorté les membres du gouvernement à diligenter la mise en œuvre de la stratégie nationale, conformément au plan d’actions prioritaires 2022-2024.

Pour appel, en vertu de l’article 4 du décret n° 2016-0401/P-RM du 09 juin 2016, modifié, fixant le Cadre institutionnel de la Réforme du secteur de la sécurité, (CNRSS) doit évaluer périodiquement la mise en œuvre de la «réforme».

BD/MD (AMAP)

 

 

 

Mali: Deux morts dont un policier dans l’attaque du poste de contrôle frontalier de Herèmakono (sources locales)

Le poste frontalier Hérèmakono après une précédente attaque (Archives)

Bamako, 13 avr (AMAP) Une attaque contre le poste de contrôle mixte de Hèrèmakono, dans le Sud du Mali, à la frontière avec le Burkina Faso, jeudi, aux environs de 04 heures du matin, a fait deux morts dont un policier et un chauffeur de nationalité ghanéenne, rapportent plusieurs sources locales.

Le bilan provisoire de cette attaque par des individus armés non identifiés, fait, également,  état de trois blessés dont un agent de la police.

En outre, l’on enregistre des dégâts matériels importants et du matériel militaire et logistique emporté ou détruit par les assaillants arrivés sur des motos et en véhicules.

Le bureau des douanes a été saccagé, les postes de la police, de la gendarmerie et du péage de la localité ont tous été incendiés. Huit motos ont été brulées, quatre vaches tuées et six autres blessées par balles.

Côté ennemis, un suspect a été arrêté.

Les blessés ont été tous évacués sur Sikasso, la capitale régionale.

Après l’arrivée des renforts, le ratissage est en cours pour traquer les auteurs et des  enquêtes ont été, aussitôt, ouvertes pour déterminer les circonstances de l’attaque.

AT/MD (AMAP)

Assemblées annuelles 2023 du FMI et de la Banque mondiale : Discussions de haut niveau du ministre Alousséni Sanou avec des personnalités

Alousséni Sanou a rencontrédes administrateurs de certains pays au sein de deux des institutions de Bretton Woods

Bamako, 13 avr (AMAP)Le ministre malien de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, a poursuivi, à Washington, aux Etats-Unis, les discussions avec de hautes personnalités et des administrateurs de certains pays au sein du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale9BM), annonce un communiqué du ministère en charge de l’Economie.

Le ministre Sanou, qui participe aux Assemblées annuelles du FMI et de la BM, du 10 au 16 avril, à la tête de la délégation malienne,  a rencontré, ainsi, « les Administrateurs de la Fédération de Russie au sein des Conseils d’administration du FMI et de la Banque mondiale ainsi que celui de la Chine au sein du Conseil d’administration du Fonds », indique la même source.

Le responsable malien les a remerciés « pour le soutien et l’accompagnement de leurs pays respectifs envers le Mali pour le respect de sa souveraineté et de ses choix stratégiques. »

Le ministre a apprécié leur soutien à son pays « au sein des instances décisionnaires du FMI et de la Banque mondiale. » Il leurs a, enfin réitéré « l’engagement des autorités maliennes à renforcer les relations de coopération, notamment sur le plan politique et économique. »

Les interlocuteurs du ministre malien « ont en retour salué l’engagement du Mali à leurs côtés et réaffirmé leur engagement respectif à défendre les intérêts du Mali à chacune des occasions qui se présentera au sein des institutions financière. »

Alousséni Sanou s’est, ensuite, successivement entretenu avec des responsables du FMI dont le directeur général adjoint pour une revue globale du cadre de coopération du Fonds avec le Mali.

Les autorités du FMI ont salué les résultats concluants des travaux au titre de l’article 4 du FMI, en dépit des contraintes réelles que le pays a vécues, « liées aux conséquences de l’embargo de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), à la conjoncture internationale et à la situation sécuritaire. »

La bonne tenue du cadre macroéconomique et la poursuite des réformes ont permis une meilleure mobilisation des ressources fiscales et une maîtrise des dépenses publiques.  Ces actions « qui ont permis à l’Etat du Mali de renforcer les mesures de relance économique et de soutien aux populations. »

Selon le département en charge, l’économie malienne demeure résiliente avec un taux de croissance économique de 3 % en 2021 et de 3,7 % en 2022. « Les perspectives restent positives et la croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel est projetée à 5,1% en 2023 et à 5% 2024. »

Le ministre Sanou a dit aux responsables du FMI « les orientations des plus hautes autorités du Mali en matière de politique économique, financière et budgétaire », Il a exprimé sa volonté « de poursuivre la mise en œuvre de réformes qui permettront de consolider les acquis et de poser les jalons de la souveraineté économique et financière du Mali. »

Il a rappelé les trois principes qui dictent toute action publique au Mali du Mali en matière de coopération internationale par le président de la transition, Il s’agit du « respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et de partenaires opérés par le Mali, la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises. »

Le ministre malien a salué la qualité de la coopération entre Bamako et le FMI et réaffirmé la volonté des autorités « à respecter tous leurs engagements dans le respect des choix et des intérêts du Mali et de sa population. »

Le ministre Alousséni Sanou et ses homologues de la Guinée Conakry et du Burkina Faso se sont réunis, en marge des assemblées, à l’ambassade du Mali à Washington  « pour échanger sur un programme d’investissement structurants et une stratégie de recherche de financement pour leur réalisation ».

Les domaines concernés sont l’énergie , les transports, l’agriculture, les mines et le renforcement des capacités.

Cette rencontre s’est tenu dans « le cadre du renforcement des liens historiques d’amitié, de fraternité, de solidarité  et de coopération et, conformément aux instructions des plus hautes autorités des trois pays »

 

Assemblées annuelles 2023 du FMI et de la Banque mondiale : Le ministre Sanou à Washington pour présenter les priorités du Mali (Communiqué)

Le ministre Alousséni Sanou engagera avec plusieurs personnalités des institutions de Bretton Woods, les administrateurs de certains pays au sein des deux institutions

Bamako, 13 avr (AMAP)Le ministre de l’Économie et des Finances du Mali, Alousséni Sanou, présentera les orientations de son pays en matière de politique économique, financière et budgétaire aux Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale (BM), du 10 au 16 avril, à Washington, aux Etats-Unis, annonce un communiqué du département malien en charge de l’Economie.

Alousséni Sanou « discutera avec plusieurs personnalités des institutions de Bretton Woods, les administrateurs de certains pays au sein de ces deux institutions. »

« La journée du lundi 10 avril 2023, le ministre de l’Économie et des Finances et sa délégation ont eu, successivement, des séances de travail avec les administrateurs-pays, qui sont les représentants du Mali aux Conseils d’administration de la BM et du FMI », indique le communiqué.

Avec Abdoul Salam Bello Boubacar pour la Banque mondiale et Faciné Camara pour le FMI, les rencontres ont permis au ministre Sanou de transmettre les orientations des autorités du Mali et les priorités du gouvernement « afin de leur permettre d’assurer leur rôle de défense et de promotion des intérêts du Mali au sein de l’institution. »

Le ministre Sanou et sa délégation ont, ensuite, rencontré le vice-président Afrique de l’Ouest et du Centre de la Banque mondiale, Ousmane Diagana, ancien directeur de opérations au Mali, et les directeurs sectoriels de l’institution.

Lors des discussions, le ministre en charge de l’Économie a exposé « la situation politique, socio-économique et humanitaire réelle du pays, les progrès réalisés ainsi que les perspectives positives malgré les contraintes liées à la crise multidimensionnelle, à l’absence d’appui budgétaire extérieur, conjuguées au durcissement des conditions de financement dû au resserrement de la politique monétaire mondiale. »Selon son département, l’économie malienne demeure résiliente avec un taux de croissance économique de 3% en 2021 et de 3,7% en 2022. Les perspectives restent positives et la croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel est projetée à 5,1% en 2023 et à 5% 2024.

Pour le ministre en charge des Finances, cité par le communiqué, « les défis à relever sur le terrain (sont) notamment l’amélioration de l’accès des populations aux services sociaux de base (éducation et santé) dans un contexte de retour des populations déplacées, dans le domaine de l’électricité, de l’agriculture et le soutien au secteur privé. »

Il a, également, évoqué toutes les mesures prises par le gouvernement en vue d’une meilleure exécution des projets du portefeuille de la Banque mondiale au Mali aux bénéfices de la population.

Alousséni Sanou a salué la qualité de la coopération entre le Mali et la BM tout en félicitant les équipes mobilisées pour la réussite de cette coopération. Il a réaffirmé les engagements du Mali à tenir tous ses engagements « dans le respect de ses choix et intérêts et ceux de sa population. »

Le vice-président de la Banque mondiale, Ousmane Diagana, a félicité le ministre et, à travers lui, les autorités maliennes pour la bonne tenue des indicateurs macroéconomiques du pays malgré les difficultés.

Il a remercié le Mali pour l’intérêt que les autorités portent au respect de leurs engagements et aux instruments de l’institution.

Enfin, Ousmane Diagana a assuré que la Banque mondiale restera engagé aux côtés du Mali dans le respect de ses choix et de ses aspirations.

Durant la période de ces assemblées, la délégation malienne poursuivra des discussions avec d’autres personnalités des institutions de Bretton Woods, les dirigeants de certaines institutions financières et des administrateurs, avec comme axe principal, le développement socio-économique du Mali, la promotion de son secteur privé et la défense de ses choix stratégiques et des intérêts de la population.

MD (AMAP)

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