Alousséni Sanou a rencontrédes administrateurs de certains pays au sein de deux des institutions de Bretton Woods

Bamako, 13 avr (AMAP)Le ministre malien de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, a poursuivi, à Washington, aux Etats-Unis, les discussions avec de hautes personnalités et des administrateurs de certains pays au sein du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale9BM), annonce un communiqué du ministère en charge de l’Economie.

Le ministre Sanou, qui participe aux Assemblées annuelles du FMI et de la BM, du 10 au 16 avril, à la tête de la délégation malienne,  a rencontré, ainsi, « les Administrateurs de la Fédération de Russie au sein des Conseils d’administration du FMI et de la Banque mondiale ainsi que celui de la Chine au sein du Conseil d’administration du Fonds », indique la même source.

Le responsable malien les a remerciés « pour le soutien et l’accompagnement de leurs pays respectifs envers le Mali pour le respect de sa souveraineté et de ses choix stratégiques. »

Le ministre a apprécié leur soutien à son pays « au sein des instances décisionnaires du FMI et de la Banque mondiale. » Il leurs a, enfin réitéré « l’engagement des autorités maliennes à renforcer les relations de coopération, notamment sur le plan politique et économique. »

Les interlocuteurs du ministre malien « ont en retour salué l’engagement du Mali à leurs côtés et réaffirmé leur engagement respectif à défendre les intérêts du Mali à chacune des occasions qui se présentera au sein des institutions financière. »

Alousséni Sanou s’est, ensuite, successivement entretenu avec des responsables du FMI dont le directeur général adjoint pour une revue globale du cadre de coopération du Fonds avec le Mali.

Les autorités du FMI ont salué les résultats concluants des travaux au titre de l’article 4 du FMI, en dépit des contraintes réelles que le pays a vécues, « liées aux conséquences de l’embargo de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), à la conjoncture internationale et à la situation sécuritaire. »

La bonne tenue du cadre macroéconomique et la poursuite des réformes ont permis une meilleure mobilisation des ressources fiscales et une maîtrise des dépenses publiques.  Ces actions « qui ont permis à l’Etat du Mali de renforcer les mesures de relance économique et de soutien aux populations. »

Selon le département en charge, l’économie malienne demeure résiliente avec un taux de croissance économique de 3 % en 2021 et de 3,7 % en 2022. « Les perspectives restent positives et la croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel est projetée à 5,1% en 2023 et à 5% 2024. »

Le ministre Sanou a dit aux responsables du FMI « les orientations des plus hautes autorités du Mali en matière de politique économique, financière et budgétaire », Il a exprimé sa volonté « de poursuivre la mise en œuvre de réformes qui permettront de consolider les acquis et de poser les jalons de la souveraineté économique et financière du Mali. »

Il a rappelé les trois principes qui dictent toute action publique au Mali du Mali en matière de coopération internationale par le président de la transition, Il s’agit du « respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et de partenaires opérés par le Mali, la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises. »

Le ministre malien a salué la qualité de la coopération entre Bamako et le FMI et réaffirmé la volonté des autorités « à respecter tous leurs engagements dans le respect des choix et des intérêts du Mali et de sa population. »

Le ministre Alousséni Sanou et ses homologues de la Guinée Conakry et du Burkina Faso se sont réunis, en marge des assemblées, à l’ambassade du Mali à Washington  « pour échanger sur un programme d’investissement structurants et une stratégie de recherche de financement pour leur réalisation ».

Les domaines concernés sont l’énergie , les transports, l’agriculture, les mines et le renforcement des capacités.

Cette rencontre s’est tenu dans « le cadre du renforcement des liens historiques d’amitié, de fraternité, de solidarité  et de coopération et, conformément aux instructions des plus hautes autorités des trois pays »