Environnement : Atelier de validation de la Stratégie nationale de sécurité climatique du Mali

Bamako 11 mar (AMAP) L’atelier de validation de la Stratégie nationale de sécurité climatique du Mali et son plan d’action se tient, du 11 au 13 mars 2025, à Bamako avec pour objectif pour les acteurs du domaine d’échanger sur le rapport provisoire de la stratégie nationale et son plan d’action et également faire des recommandations.

Selon le secrétaire général du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du développement durable, Moussa Diarra, qui présidé l’ouverture, cette stratégie nationale dont l’atelier de validation regroupe les représentants des gouverneurs et les élus communaux des régions, « permettra de répondre aux défis croissants causés par les changements climatiques. »

La stratégie nationale de sécurité climatique est le fruit d’un processus de concertation approfondie menée à travers plusieurs rencontres stratégiques et techniques. De l’atelier national de concertation de septembre 2024 à Bamako, à l’atelier de planification d’octobre 2024 à Ségou en passant par les travaux du comité Ad hoc en février 2025.

« Votre participation démontre votre attachement à la protection de notre environnement et à la consolidation de la paix et de la sécurité dans un contexte où le changement climatique devient un facteur croissant d’instabilité », a déclaré le secrétaire général, en présence des partenaires techniques et financiers dont Roland Seri, représentant résident adjoint du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), de l’ambassadeur de Belgique, Patrick Deboeck, de la secrétaire exécutive de l’Autorité du Liptako Gourma (ALG), Hawa Aw et le représentant du maire de la Commune IV.

Quant aux partenaires techniques et financiers (ALG, Royaume du Belgique, PNUD), ils ont tous affirmé leur engagement et soutien aux autorités maliennes pour tout projet de lutte contre le dérèglement climatique.

Ils se sont réjouis « de la concertation approfondie des acteurs concernés », lors du processus de l’élaboration de la stratégie, tout en invitant les participants à évaluer avec rigueur et sérénité le rapport provisoire de validation de la stratégie nationale de sécurité climatique au Mali et son plan d’action.

MD/MD (AMAP)

Mine de lithium de Bougouni Mining :  le Gouverneur visite les chantiers

Bougouni, 06 mar (AMAP) Le gouverneur, le général de Brigade Ousmane Wélé, s’est rendu sur le site minier de lithium de Bougouni (Sud) dont l’inauguration est prévue dans quelques mois, pour constater l’état d’avancement des travaux de cette mine, la deuxième au Mali, a constaté l’AMAP.

Le général Wélé a d’abord rendu visite aux notabilités de deux villages environnants. A Sourgoula pour présenter ses condoléances suite au décès du chef de village il y a quelques mois. A N’Ganala,  un accueil chaleureux a été réservé à la délégation du gouverneur.

Ensuite, sur le site de la mine, la délégation a été accueillie par le Directeur pays de la mine de Bougouni Mining SA, Mohamed Niaré et le CEO (Pdg), Cai Yusheng

Le CEO a fait démarrer les travaux avec son mot de bienvenue, suivi des présentations de différents responsables de Bougouni Mining sur les aspects de sécurité dans la mine, le plan environnemental, l’aspect communautaire et couronné par la présentation d’un draft sur la création de la mine, des premières démarches administratives à sa fonctionnalité envisageable prochainement.

Les questions réponses ont permis d’édifier les responsables techniques et administratifs sur la description du lithium, les aspects financiers avec les cours mondiaux et sur les retombées pour le budget national et l’épineuse question du recrutement.

La mission du gouverneur s’est poursuivie avec une visite du chantier pour expliquer le dégrossissage de la pierre brute à l’usine, le processus de production du métal, le temps que prendra la crise énergétique mondiale et la solution du lithium.

Le Directeur pays de Bougouni Mining SA et le gouverneur de la Région de Bougouni se sont, ensuite, adressé à la presse pour se réjouir de leur « volonté de collaboration mutuelle pour le développement économique du Mali. » Le gouverneur a apprécié les présentations lors de la séance travail tout en encourageant « la collaboration entre les communautés et la mine. » « Ce qui permettra de répondre au crucial problème de chômage des jeunes de la Région de Bougouni en particulier », a dit le chef de l’exécutif régional. Il s’est dit attentif aux préoccupations de la mine et des populations tout en les assurant de son « accompagnement indéfectible. »

Le général Wélé était accompagné d’une forte délégation dont les membres de son cabinet et le maire de la Commune urbaine de Bougouni. Étaient aussi présents, les maires de Kola, de l’Inter-collectivités de Tiémala Banimonotié, des services techniques, des forces de défense et de sécurité.

BHT/MD (AMAP)

Diéma :  Le foin si cher !

PPar Ouka BA

Diéma, 05 mar (AMAP) A Diéma, en cette période, la vente d’herbe est florissante. C’est une activité rentable. De nombreux jeunes s’y adonnent. Le foin coûte excessivement cher à Diéma or, cette nourriture des animaux a réussi cette année dans cette partie de la bande sahélienne, soumise parfois, à des aléas climatiques rudes. A cause de son exploitation excessive, l’herbe commence à se raréfier en brousse. Pour avoir de l’herbe aujourd’hui, il faut aller à des dizaines de kilomètres.

Une charretée d’herbe est vendue à 3 000 Fcfa. Pour le contenu d’un tricycle, on vous demande jusqu’à 15 000 Fcfa. « C’est à prendre ou à laisser ! », lance Kantara Dicko, qui arrive d’un campement maure avec ses chargements. Il n’hésite pas, de mauvaise humeur, à jeter ce genre de phrases à la figure de clients qu’il accuse de saboter ses prix.

Certains éleveurs prennent le soin de constituer des stocks de sécurité sur leur hangar pour assurer l’alimentation en période de soudure de leurs troupeaux, jusqu’à la tombée des pluies.

Un travailleur saisonnier, Adama Diarra, effectue quotidiennement trois tours avec sa charrette, s’intéressant surtout à l’espèce d’herbe dont raffolent les petits ruminants.  Mais,  avec la peur au ventre,  il craint de de faire une mauvaise rencontre,  en cette période d’insécurité.

De l’avis d’Issouf Niakhaté, venu chercher yne pièce d’état civil, pour se procurer une charretée d’herbe, chez-eux, à Lambidou,  il faut payer 4 000 Fcfa voire plus. « Généralement, poursuit notre jeune interlocuteur, ce sont les Maures qui vendent de l’herbe dans notre milieu. Mes frères et moi, avions déjà fini de constituer nos stocks d’herbe avant le retour de nos bovins. »

Garan Dembélé, conducteur de moto-taxi, préfère se rendre jusqu’à Nioro, sur une distance d’environ 90 km, avec sa marchandise, pour gagner plus. Il n’a pas à se plaindre, un autre homme, qui préfère taire son nom. Avec sa charrette et son cheval trépignant de santé, il lui arrive, souvent, d’empocher journalièrement près de 30 000 Fcfa, rien qu’avec la vente de foin.

Depuis le jour où le hangar de Mody Macalou, un coiffeur du coin, a pris feu, à cause de l’inadvertance de son enfant, transportant des braises, il a arrêté, par précautions, de stocker de l’herbe dans sa maison. L’emboucheur Harouna Samaké, lui, accorde plus d’importance au tourteau, qui, selon lui, donne plus de rforce et de resistance au cheptel.

Avec ses deux moutons Balibaly Wolosso, Mme Sirandou Coulibaly, assure dépensee plus d’argent pour l’achat d’herbe ces derniers temps.

OB/MD (AMAP)

Diéma : Quand la nature offre des opportunités…

Par Ouka BA,

Diéma, 19 fév (AMAP) En période hivernale, une espèce de plante herbacée, appelée en langue vernaculaire Kassé ou Selou, envahit l’espace. Ces feuilles sont utilisées dans la préparation de la sauce du couscous et nourrissent les animaux domestiques. Elles sont également utilisées dans la construction des hangars, la réalisation de clôtures de périmètres maraîchers, de maisons et autres besoins domestiques, à cause de sa résistance.

Notre reporter a interrogé certains résidents de Diéma, dans l’Ouest du Mali. Ceux-ci vantent les mérites du Kassé en matière de médicine traditionnelle et de construction.

Yoro Diawara, producteur agricole à Madiga Sacko, est intarissable sur les qualités médicinales de la plante. « Pour traiter même une plaie béante, jugée incurable, il suffit d’y appliquer la poudre des feuilles du Kassé » explique-t-il. Par contre, il opte pour les tiges de sorgho pour réparer son hagard, qui « durent plus longtemps et pourrissent difficilement. »

« Les palissades faites avec du Kassé peuvent passer deux saisons de pluie sans être abîmées, contrairement à celles confectionnées à partir des tiges de mil » renchéri Makan Kanté. La taille du Kassé varie selon les saisons. En effet, « cette plante foisonne et devient plus grande lorsque les pluies sont abondantes », explique Oumar Traoré.

Fousseiny Senou, marchand ambulant, préfère le Kassé aux tiges de mil, à cause de sa résistance aux attaques de termites. Bilal Macoulmack les tisse minutieusement et l’utilise pour refaire ses hangars après les récoltes. Quant à Mme Fanta Diaby, elle a sollicité l’aide de son époux pour lui construire un hangar avec des palissades en Kassé. De fortes pluies ont endommagé sa cuisine, l’année dernière.

Le prix du Kassé varie selon les localités. « Une palissade en Kassé coûte 1 000 Fcfa, contrairement à certaines localités où il faut débourser, parfois, jusqu’à 2 000 Fcfa pour s’en procurer », explique Lamine Dicko, un habitant de Garambougou.

Dans cette petite bourgade, il existe un artisan de la palissade en Kassé dont le travail est apprécié de tous. Il tresse solidement les tiges de Kassé avec du fil mince et flexible pour confectionner des palissades. En effet, Sédifo Coulibaly, installé dans un coin du Razel,  gagne 20 000 F CFA ou plus par jour tandis que Hady SIBY, unt autre fabricant de palissades en Kassé peine à écouler son stock.

OB/OS/MD (AMAP)

 

Clôture de la 7ème session ordinaire du CESEC : De nombreuses propositions, recommandations et résolutions sur le secteur minier

Bamako, 17 fév (AMAP) Le Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) a clos, lundi,  la 7ème session de sa 6ème mandature, qui s’est déroulée du 03 au 17 février 2025, en adoptant des recommandations, propositions et résolutions, sur le thème : « le secteur minier au Mali : vers une exploitation alliant développement économique, social, culturel et la préservation de l’environnement. »

Entre autres, l’institution a recommandé de sensibiliser les communautés (mouvements de jeunes, autorités traditionnelles, société civile), d’instaurer un cadre périodique entre les acteurs intervenants dans le secteur minier, de renforcer la coordination entre les services techniques de l’État et les forces de sécurité dans le cadre des missions de suivi et de faciliter la mobilisation du fonds dédié à l’étude d’impact environnement et social.

Sous la présidence de Yacouba Katilé, président du CESEC, en présence du premier ministre et ministre de l’Administre territoriale, le général de division Abdoulaye Maiga, du président du Conseil national de Transition (CNT), Malick Diaw, le président de la Cour suprême, Famanta Théra et le ministre de l’Économie et des finances, Alfousseyni Sanou, cette session finale  s’est tenu dans la salle de plénière de l’institution.

Le président du CESEC a fait observer une minute de silence à la mémoire des disparus suite à l’effondrement des sites miniers dans la Commune rurale de Dabia et dans le Cercle de Kangaba, dans l’Ouest du Mali.

Yacouba Katilé a dit que deux semaines durant, les conseillers de la République et membres associés ont fait immersion dans l’univers minier. Paraphrasant le poète ajouté : « Nous avons creusé, fouillé, bêché. Nous n’avons laissé nulle part où la main puisse passer ou repasser. » « L’exercice a consisté à identifier, comme l’indique le thème, les difficultés majeures, les défis et dégager des pistes de solutions conformément à notre statut d’Assemblée consultative »,a-t-il poursuivi. « De la chaine de valeur de l’exploitation minière en passant par le cadre institutionnel, les différentes implications sociales en termes de développement et particulièrement, les aspects environnementaux qui demeurent la difficile équation à résoudre, aucune dimension n’a été occultée », a souligné le président du CESEC.

Le Premier ministre a, au nom du président de la Transition, remercié les membres du CESEC de les avoir associés à cette importante initiative. Le général Abdoulaye Maiga a indiqué qu’après quatorze jours intenses de réflexion « nous comprenons aisément que le CESEC et demeure une force de proposition. »

Selon lui, « le thème de cette session reflète et indique à suffisance le profil équilibriste de vous-même (ndlr : président du CESEC) et de vos collaborateurs membres de ce conseil », a fait savoir le chef du gouvernement. Avant de dire qu’on aurait pu reformuler le thème de la session en « l’exploitation des sites miniers, aujourd’hui, malheureusement tu, est malheureusement source de beaucoup de désordre. »

ST/MD (AMAP)

Kéniéba : Au moins 48 personnes ensevelies dans l’effondrement d’une mine artisanale.

Kayes, 16 fév (AMAP) Au moins 48 personnes ont trouvé la mort, samedi, lors de l’effondrement d’une mine artisanale, survenu vers 6 heures du matin, à Bilalkoto, dans le Cercle de Kéniéba, Région de Kayes (Ouest), selon des témoins.

Parmi les victimes, dont les corps ont pu être retirés par les populations, de concert avec les services compétents, figurent 33 femmes du village de Talato, et 10 Burkinabé, d’après une source locale.

L’enterrement de ces victimes a eu lieu le même jour vers le crépuscule

Un engin de terrassement est tombé sur le groupe de femmes qui travaillaient dans un trou à la recherche de l’or sur ce site qui était exploitée par les Chinois.

Cette tragédie pose la problématique des mines dans le Cercle de Kéniéba. Certains estiment que les sociétés minières doivent penser à l’aménagement de leurs sites après la fermeture. Beaucoup de familles donnent en bail leurs champs et vergers à des Chinois contre des millions de Fcfa. Cette opération leur permet d’avoir de l’argent pour faire face aux dépenses familiales dans une zone où le coût de la vie devient de plus en plus élevé à cause de l’exploitation de l’or et d’autres ressources naturelles.

BMS/MD (AMAP)

Sikasso échange sur les cas de divorce

Sikasso, 11 février (AMAP) Le ministre des affaires religieuses, du culte et des coutumes, Dr Mahamadou Koné a présidé, la semaine dernière à Sikasso, une rencontre autour du divorce, en présence du Gouverneur de la Région, Mme Kanté Marie Claire Dembélé, a constaté l’AMAP.

C’était en présence du directeur national de la promotion de la femme, Harouna Samaké, de la représentante du maire de la commune urbaine de Sikasso, Mme Touré Rahamatou Bagayogo et du prêtre diocésain, Abbé Jean Baptiste Dembélé.

Etaient également présents, de nouveaux couples (les jeunes fiancés), des couples mariés depuis 10 à 15 ans, ceux qui sont en instance de divorce au tribunal, les officiers d’état civil…

Le thème retenu pour cette rencontre était « Le mariage à l’épreuve du temps », suite au constat de «381 cas de divorce en 2024.   L’évènement a été mis à profit pour évoquer tous les aspects relatifs au mariage et aux couples.

La cheffe de l’exécutif régional a souligné l’importance capitale de la rencontre. A cet effet, elle a indiqué que le taux de divorce est très élevé à Sikasso (381 cas en 2024 soit 1cas de divorce/jour).La région, selon elle, est considérée comme la 2ème en termes de fréquence de divorces au cours de l’année 2024. A l’en croire, cette rencontre constitue un espace de sensibilisation qui permettra de sauver beaucoup de couples.

Par ailleurs, le gouverneur dira qu’il poursuivra la session de sensibilisation afin de réduire le taux de divorce dans la région. « S’il n’y’a pas de stabilité dans nos foyers, il n’y en aura pas dans notre société… », a-t- elle conclu.

Pour sa part, le directeur national de la promotion de la femme, Harouna Samaké a salué l’initiative qui, selon lui, mérite d’être accompagnée et publiée à travers le pays. Il a invité les couples à s’approprier les conseils prodigués.

De son côté, le ministre des affaires religieuses, du culte et des coutumes a insisté sur la bonne sensibilisation de chacun des deux conjoints. Il a mis un accent particulier sur le respect mutuel entre les conjoints, la franchise, l’honnêteté, l’amour etc.

 MD/KM (AMAP)

Sikasso : Renforcement des capacités des acteurs de l’Etat sur la préparation et la réponse aux urgences humanitaires

Sikasso, 7 février (AMAP) Depuis 2012, le Mali vit une crise socio-politique complexe, des conflits armés et intercommunautaires dans le nord et le centre du pays. Cette crise multidimensionnelle, qui s’étend également sur les régions du sud du pays, perturbe le fonctionnement des services sociaux de base. Elle crée également le mouvement massif des populations tant à l’intérieur du pays que vers les pays voisins. C’est dans le but de faire face à ces multiples défis humanitaires que la Direction nationale du développement social (DNDS) en partenariat avec l’Unicef (section opération de terrain et urgence) a organisé du 5 au 7 février à Sikasso, un atelier de formation en faveur des acteurs de l’Etat (Représentants des services techniques sectoriels intervenant dans l’humanitaire de Sikasso, Bougouni et Koutiala etc).

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le conseiller aux affaires administratives et juridiques du gouverneur de Sikasso, Amadou Soumaré en présence du chef du bureau de zone Unicef des régions de Bougouni, Koutiala et Sikasso, le Pr Abdoulaye Touré, du directeur national adjoint du développement social, Kassoum Keita et de nombreux invités.

La session de formation s’emploie à améliorer les connaissances et les compétences du personnel des services techniques intervenant dans l’action humanitaire. Ce qui contribuera à une réponse d’urgence efficace et adaptée aux crises humanitaires en se basant sur une analyse des risques et des capacités régionales et nationales.

Dans son intervention, le conseiller aux affaires administratives et juridiques du gouverneur, Amadou Soumaré a reconnu que Sikasso, tout comme dans beaucoup d’autres régions du Mali, est confronté à divers défis. A savoir, les catastrophes naturelles, les crises sanitaires et d’autres situations d’urgences qui peuvent survenir à tout moment.

« Il est donc essentiel que nous soyons bien préparés et que nous sachions comment réagir de manière efficace et coordonnée », a-t-il affirmé. S’exprimant sur la gestion des crises et catastrophes, Amadou Soumaré a remercié et félicité les communautés pour leur résilience et l’ensemble des partenaires techniques et financiers qui ont appuyé l’Etat en apportant leur aide et assistance aux nombreuses victimes des différentes crises et catastrophes.

A cet effet, il a adressé une mention spéciale à la section coordination des urgences de l’Unicef pour le dispositif de gestion des urgences mis en place dans plusieurs régions. Le conseiller aux affaires administratives et juridiques du gouverneur de Sikasso a remercié l’Unicef pour son accompagnement technique et financier et surtout son appui pour la tenue de l’atelier.

De son côté, le chef du bureau de zone Unicef des régions de Bougouni, Koutiala et Sikasso, le Pr Abdoulaye Touré a souligné quelques défis liés à la crise humanitaire que vit notre pays. « Sur un total de 330 713 personnes déplacées internes au Mali en mai 2024, 58% sont des enfants et 26% des femmes. Ces nombres ne sont pas uniquement des données démographiques, ce sont des vies brisées, des familles déracinées, des communautés en quête de sécurité et de dignité… », a-t-il précisé.

Par ailleurs, il a souligné l’importance du partenariat entre son organisation et la DNDS. « Ce moment est un appel à l’action, non seulement pour répondre à l’urgence sociale mais surtout pour préparer un avenir où chaque enfant, chaque femme et chaque homme puisse vivre en sécurité et en prospérité », dira le Pr Abdoulaye Touré.

Pour le directeur national adjoint du développement social, Kassoum Keita, cet atelier est le début d’une série de formation qui concernera deux autres régions (Kayes et Koulikoro). Il a exhorté les participants à accorder une attention particulière aux différents points qui seront développés. Il s’agit, entre autres, du cadrage de l’action humanitaire, des procédures de préparations aux urgences, de la chaîne logistique et d’approvisionnement dans le contexte de crise. S’y ajoutent la protection contre l’exploitation et les abus sexuels ainsi que la communication et le plaidoyer humanitaire.

MD/KM (AMAP)

Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 05 février 2025

Le Conseil des ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 05 février 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :

-adopté des projets de texte ;.

-procédé à des nominations ;

-et entendu des communications.

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES

  1. Sur le rapport du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Agence nationale de sécurisation des actes d’état civil.

Depuis 2009, notre pays met en œuvre un programme de modernisation de son Système d’état civil à travers le Recensement Administratif à Vocation d’état civil dont l’objectif est de constituer un répertoire des Maliens de l’intérieur et ceux établis à l’extérieur, identifiés par un Numéro d’Identification National.

En vue de consolider et de pérenniser les acquis de ce recensement, le Gouvernement a créé le Centre de Traitement des Données de l’état civil chargé de la centralisation, du traitement des données du Recensement Administratif à Vocation d’état civil.

Dans l’accomplissement de ses missions, le Centre de traitement des données de l’état civil est confronté à des difficultés liées, entre autres, à la faible synergie entre les acteurs et à la faible sécurisation des actes d’état civil.

Les projets de texte, adoptés, visent à corriger ces insuffisances à travers la création de l’Agence nationale de Sécurisation des actes d’état civil avec pour mission l’identification des moyens électroniques, la conception, la production et l’authentification des actes d’état civil.

  1. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des ministres a adopté un projet d’ordonnance portant modification de la Loi n°2022-024 du 28 juin 2022 portant création du Fonds d’Entretien routier du Mali.

Le Fonds d’Entretien routier du Mali dont l’organisation et les modalités de fonctionnement sont fixées par le Décret n°2022-0429/PT-RM du 21 juillet 2022, a pour mission d’assurer le financement et l’entretien du réseau routier national.

Le projet d’ordonnance, adopté, corrige les insuffisances décelées en ce qui concerne les modalités de nomination du Président de son Conseil d’Administration.

  1. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des ministres a adopté :
  2. un projet de loi portant modification de la Loi n°06-067 du 29 décembre 2006, modifiée, portant Code général des Impôts.

L’Annexe fiscale à la Loi n°2012-063 du 26 décembre 2012 portant loi de Finances pour l’exercice 2013 a institué, au profit du budget d’Etat, une taxe dénommée « Taxe sur l’Accès au Réseau des Télécommunications ouvert au public ».

Cette taxe, dont le taux est fixé à 5%, est applicable à toute personne titulaire d’une licence d’exploitation du réseau des Télécommunications ouvert au public délivrée par ou pour le compte de l’Etat du Mali. Elle est assise sur le chiffre d’affaires des entreprises de Télécommunication.

Le secteur des télécommunications a connu un essor prodigieux au cours des 20 dernières années grâce à l’utilisation généralisée des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication.

Cette croissance devrait entraîner une hausse substantielle des contributions fiscales des opérateurs du secteur.

Le projet d’ordonnance, adopté, modifie le Code général des Impôts et porte à 7% le taux de la Taxe sur l’Accès au Réseau des Télécommunications ouvert au public.

  1. un projet d’ordonnance portant institution de la contribution spéciale de solidarité et d’une taxe spéciale sur la consommation de certains biens et services.

Le Programme de Transition fiscale de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine ambitionne de réaliser le transfert progressif de la pression fiscale de la fiscalité de porte vers la fiscalité intérieure tout en contribuant à la consolidation du marché commun.

La mise en œuvre de ce Programme au niveau national a entraîné une rationalisation et une baisse importante des taux nominaux des droits de porte suite à la mise en place du Tarif Extérieur Commun.

La baisse des droits de porte a entraîné une réduction de leurs contributions aux ressources budgétaires de l’Etat. Le projet d’ordonnance, adopté, institue une contribution spéciale de solidarité et une taxe spéciale sur la consommation de certains biens et services pour le financement des programmes de développement.

  1. des projets de texte portant création, organisation et modalités de gestion du Fonds de Soutien aux projets d’infrastructures de base et de Développement social.

Dans la perspective d’une transformation structurelle de l’économie et d’un développement humain inclusif et durable, les principales problématiques qui se posent à notre pays sont relatives, notamment au déficit d’infrastructures de base, à la persistance des inégalités sociales et aux insuffisances du système productif national.

C’est pourquoi, le Gouvernement a décidé de mettre en place un Fonds de Soutien aux projets d’infrastructures de base et de Développement social destiné à soutenir financièrement les initiatives publiques visant à améliorer les conditions de vie des populations en facilitant l’accès aux infrastructures essentielles dans divers secteurs, notamment le secteur énergétique.

Ce Fonds sera abondé exclusivement par un prélèvement spécifique sur :

-la consommation des services commerciaux des communications téléphoniques ;

-les opérations de retrait dans le cadre des transferts d’argent via le mobile money.

Les projets de texte sont adoptés dans ce cadre.

  1. Sur le rapport du ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, le Conseil des ministres a adopté un projet de décret portant création du Cadre de Concertation avec les Maliens établis à l’Extérieur.

Les Maliens établis à l’Extérieur, estimés à plusieurs millions de personnes, sont organisés en associations pour se porter secours mutuellement et promouvoir la solidarité et l’entraide en leur sein.

La pluralité des associations des Maliens établis à l’Extérieur évoluant parfois dans les domaines constitue un défi pour leur gestion.

Le projet de décret, adopté, crée un Cadre de Concertation avec pour mission de contribuer à la cohésion, l’entente, l’unité et la solidarité entre Maliens établis à l’extérieur et de faciliter le dialogue avec le Gouvernement, conformément aux recommandations des Assises Nationales de la Refondation.

  1. Sur le rapport du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, le Conseil des ministres a adopté un projet de décret portant dénomination de places publiques dans le District de Bamako.

Le Mali dispose d’un patrimoine culturel très riche et varié qui sort d’un long passé. Chaque partie du territoire national est chargée de hauts faits de l’histoire.

Cette brillante histoire a été ternie par les manœuvres d’effacement de la mémoire des peuples colonisés entreprises par le colonisateur à travers des écrits et des symboles visant à magnifier des personnages de la période coloniale dont l’évocation n’a aucune résonance chez les Maliens au détriment des héros nationaux qui se sont sacrifiés pour la Patrie.

La Place des Explorateurs et la Place des Gouverneurs du Soudan français à Koulouba restent marquées par cet esprit d’effacement de la mémoire des peuples colonisés avec des Statues en bronze, des bustes de missionnaires français, allemands et anglais et des portraits des Gouverneurs du Soudan français.

La quête identitaire et de souveraineté a amené le Gouvernement à initier ce projet de décret qui vise entre autres à :

– remplacer la dénomination “Place des Explorateurs” par “Place Mali Tiebaw” ;

-remplacer la dénomination “Place des Gouverneurs du Soudan français” par “Place Mali Kɛlɛmasaw”.

AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION :

-Gouverneur de la Région de Ségou :

Commissaire général de Brigade de Police Soulaïmane TRAORE.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

-Chef de Cabinet :

Colonel-major Harouna HAIDARA.

-Conseiller technique :

Colonel Youssouf Otto DIALLO.

-Chargé de mission :

Colonel Mama Sékou LELENTA.

Inspecteurs à l’Inspection générale des Armées et Services :

Colonel-major Mariétou DEMBELE ;

Colonel-major Cheick Oumar N’DIAYE ;

Colonel Aboubacar DIARRA.

-Directeur adjoint du Sport militaire :

Colonel Dramane KONE.

-Directeur adjoint du Service social des Armées :

Lieutenant-colonel Souleymane SIDIBE.

-Haut fonctionnaire de Défense au Ministère de l’Agriculture :

Colonel-major Aguibou DIALLO.

-Haut fonctionnaire de Défense au Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme :

Colonel Patrice DEMBELE.

-Haut fonctionnaire de Défense au Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable :

Lieutenant-colonel Sapeur-pompier Abdoul Karim DAGNOKO.

-Haut fonctionnaire de Défense au Ministère des Transports et des Infrastructures :

Colonel-major Béma BERTHE.

-Haut fonctionnaire de Défense au Ministère de l’Industrie et du Commerce :

Colonel-major Oumar CISSE.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE

Directeur général de la Police nationale :

Contrôleur général de Police Youssouf KONE.

AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS ET DES INFRASTRUCTURES

-Chef de Cabinet :

Madame DIALLO Mariam TOURE, Ingénieur de l’Information.

Chargés de mission :

Monsieur Amadou SANGHO, Juriste ;

Monsieur Mamadou CAMARA, Spécialiste en Gestion du Transport Aérien ;

Madame MAIGA Bintou ALIOU, Administrateur civil ;

Monsieur Mamadou DEME, Ingénieur en Génie civil ;

Monsieur Mohamed OULD MAMOUNY, Journaliste.

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE

-Attaché de Défense auprès de l’Ambassade du Mali à Abu Dhabi :

Colonel-major Fadouga TRAORE.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE

Chargés de mission :

Monsieur Mahamadou CAMARA, Economiste ;

Monsieur Banna Moussa BAKHAGA, Professeur de l’Enseignement secondaire ;

Monsieur Oumar NIANTAO, Spécialiste en Logistique et Commerce International ;

Monsieur Kah SAMASSEKOU, Spécialiste en Gestion des Organisations ;

Monsieur Youba KONATE, Professeur de l’Enseignement secondaire.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

-Chef de Cabinet :

Monsieur Ahmadou FANE, Enseignant-chercheur.

Chargés de mission :

Monsieur N’Bégué KONE, Maître de Conférences ;

Monsieur Bakary Mamadou CISSE, Professeur de l’Enseignement supérieur ;

Madame MAIGA Aïssata NIARE, Ecologue-Biologiste ;

Monsieur Ibrahima Bakary TRAORE, Historien Archéologue ;

Monsieur Drissa KANTAO, Journaliste.

AU TITRE DU MINISTERE DES MINES

-Chef de Cabinet :

Monsieur Yacouba KEBE, Journaliste-Réalisateur.

-Chargés de mission :

Madame KARAMBE Awa GOUNDIAM, Ingénieur ;

Madame Hawa DAKONO, Traducteur-Interprète ;

Monsieur Abdoulaye SYLLA, Gestionnaire des Ressources humaines ;

Monsieur Baye COULIBALY, Journaliste ;

Monsieur Moussa DABO, Spécialiste en évaluation de Programmes.

AU TITRE DU MINISTERE DES MALIENS ETABLIS A L’EXTERIEUR ET DE L’INETEGRATION AFRICAINE

Chargé de mission :

Monsieur Ibrahim AG MOHAMED IBRAHIL, Spécialiste en Management des entreprises.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENTREPRENEURIAT NATIONAL, DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

-Chef de Cabinet :

Monsieur Mahamadoun SARRE, Juriste.

-Chargés de mission :

Monsieur Lanfia SINABA, Journaliste ;

Monsieur Drissa DIOUARA, Journaliste ;

Madame Oumou Oumar TOURE, Gestionnaire des Ressources humaines ;

Monsieur Oumar Harber CISSE, Médecin ;

Madame Aïssata DIAKITE, Spécialiste en Agrobusiness.

-Directeur général du Fonds d’Appui à la Formation professionnelle et à l’Apprentissage :

Monsieur Alassane TOURE, Administrateur civil.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME, DE L’ENFANT ET DE LA FAMILLE

Chargés de mission :

Monsieur Nouhoum Chérif HAIDARA, Juriste ;

Madame Sadio KANTE, Juriste.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT DE L’ASSAINISSEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

Secrétaire général :

Monsieur Moussa DIARRA, Ingénieur des Eaux et Forêts.

Chef de Cabinet :

Madame Néné Maina BA, Ingénieur en Génie Informatique.

-Conseiller technique :

Monsieur Fousseyni TRAORE, Administrateur du Travail et de la Sécurité sociale.

-Chargés de mission :

Monsieur Cheick Oumar TRAORE, Anthropologue ;

Madame Fatoumata TOURE, Linguiste ;

Monsieur Diakaridia YOSSI, Professeur de l’Enseignement secondaire ;

Madame Héloïse DOUYON, Juriste ;

Madame DEMBELE Assitan DIALLO, Ingénieur Agronome.

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS

  1. Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a informé le Conseil des ministres de la dissolution des Conseils communaux des Communes rurales de Faléa et de Sagalo, Région de Kayes.

La dissolution du Conseil communal est prévue par la Loi n°2023-004 du 13 mars 2023 portant Code des Collectivités territoriales. Aux termes de l’article 8 de ladite loi « Le Conseil communal peut être suspendu ou dissous. Dans tous les cas, le Conseil communal est admis préalablement à fournir des explications écrites, par l’entremise du Maire, au Représentant de l’Etat dans le Cercle… ».

Les Conseils communaux des Communes rurales de Faléa et de Sagalo se caractérisent depuis un certain temps par des dysfonctionnements consécutifs à des violations de la loi, notamment la non tenue de sessions, la malversation financière et la rupture de la fourniture de services sociaux de base ayant entrainé la dégradation du tissu social.

Face à ces situations de fautes graves de gestion administrative, une demande d’explication a été adressée auxdits Conseils communaux.

A l’effet de mettre fin aux dérives constatées, les Conseils communaux des Communes rurales de Faléa et de Sagalo sont dissous conformément aux dispositions de l’article 10 du Code des

  1. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne a informé le Conseil des ministres :

de la rentrée de la 6ème cohorte du Service national des Jeunes au Centre d’Instruction de Bapho pour le service militaire obligatoire.

Le Service national des Jeunes a été institué par la Loi n°2016-038 du 7 juillet 2016 avec pour mission de contribuer à parfaire l’éducation, la formation physique, civique et/ou professionnelle des jeunes en vue de leur participation effective et entière au développement économique, social et culturel du pays et de leur mobilisation pour les besoins de la défense nationale.

La rentrée de la 6ème cohorte du Service national des Jeunes, prévue pour le 25 février 2025, concernera :

-1 417 admis à la Fonction publique de l’Etat ;

-98 Enseignants-chercheurs ;

-45 personnes vivant avec un handicap ;

-le reliquat des cohortes n’ayant pas accompli leur service militaire obligatoire.

  1. de la tenue des compétitions inter-quartiers de football et de athlétisme.

Dans le cadre de la redynamisation du sport de masse, il est envisagé d’organiser, à partir du mois d’avril 2025, dans les communes des capitales régionales et du District de Bamako une compétition de football et d’athlétisme entre les quartiers, dénommée : « Tournoi inter-quartiers ».

Ce Tournoi permettra, entre autres, de contribuer à la relance des compétitions sportives dans les quartiers, de créer une occupation saine de la jeunesse contre les déviances sociales telles que la consommation de la drogue, de créer un véritable vivier pour les clubs et les sélections nationales jeunes de football et d’athlétisme, de favoriser le brassage, la cohésion et le vivre ensemble.

Les compétitions se dérouleront en éliminatoire directe pour la première étape et les meilleures équipes de chaque commune se retrouveront pour une confrontation directe à l’issue de laquelle, les deux meilleures formations s’affronteront en finale.

  1. Le ministre de l’Agriculture a informé le Conseil des ministres de l’état de mise en œuvre des activités de contre-saison au titre de la campagne agricole 2024 2025 au 31 janvier 2025.

Le démarrage de la campagne agricole de contre-saison 2024-2025 a été effectif dans les bassins de production agricole dès la première décade du mois d’octobre 2024 grâce aux conditions agroclimatiques et socio-économiques favorables et aux appuis en équipements et matériels agricoles, en engrais et en semences du Gouvernement et de ses partenaires.

A la date du 31 janvier 2025, la situation phytosanitaire est calme dans l’ensemble et la campagne de contre-saison 2024-2025 s’annonce prometteuse grâce à l’engagement des différents acteurs. Collectivités territoriales

  1. Le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a informé le Conseil des ministres :

de la visite de terrain dans le cadre des préparatifs de la Journée Internationale de la Femme, 08 mars 2025, 31ème édition, à Koutiala.

La visite a permis d’informer les légitimités traditionnelles, les leaders religieux et les organisations de la société civile du « Mamala » et d’obtenir leur adhésion à l’organisation et à la tenue de la cérémonie de lancement officiel de la 31ème édition de la célébration de la Journée internationale de la Femme.

Elle a été aussi l’occasion de faire le bilan des efforts de l’Etat et de ses partenaires pour l’autonomisation et le leadership des femmes et des filles et de recenser les besoins des groupements de femmes en termes de renforcement de capacités techniques et financières.

  1. de la tenue de la 69ème Session de la Commission de la Condition de la Femme du Conseil économique et social des Nations unies, prévue du 10 au 21 mars 2025 à New-York.

Le thème de la 69ème Session de la Commission de la Condition de la Femme du Conseil économique et social des Nations unies porte sur « l’examen et l’évaluation de la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action de la Conférence internationale à Beijing en 1995 ».

La participation du Mali à cet évènement permettra de communiquer sur les acquis, les expériences, les bonnes pratiques et les défis de l’égalité du genre et de l’autonomisation des femmes et des filles.

  1. Le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Reformes politiques et du Soutien au Processus électoral a informé le Conseil des ministres du déroulement des ateliers d’information et de sensibilisation sur les réformes politiques, institutionnelles, administratives et électorales dans le District de Bamako.

Dans le cadre de la poursuite de la campagne de vulgarisation de la Constitution du 22 juillet 2023 et des réformes engagées par le Gouvernement, au titre de l’année 2024, le ministre délégué a organisé 04 ateliers d’information et de sensibilisation sur les réformes politiques, institutionnelles, administratives et électorales dans le District de Bamako, du 24 au 30 janvier 2025.

Ces ateliers ont enregistré la participation d’environ 600 personnes regroupant les représentants de l’Administration publique, de partis politiques, d’associations, d’autorités et de légitimités traditionnelles, d’autorités religieuses, de la Presse et d’autres couches sociales.

Ils ont permis d’édifier les participants sur l’ampleur des réformes, leurs enjeux et les modalités de leur mise en œuvre et de vulgariser le contenu des textes législatifs et règlementaires y afférents.

  1. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des ministres de la situation épidémiologique du pays marquée, notamment :

par une stagnation du nombre de cas testés positifs de la maladie à Coronavirus par rapport à la semaine précédente ;

par une augmentation du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la semaine écoulée.

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre les maladies.

 

 

Culture et Artisanat : Les premiers pas vers une politique commune de la Confédération des Etats de Sahel

Ségou, 04 fév (AMAP) Les ministres chargés de la Culture du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont signé, lundi, à Ségou, une convention relative à la validation des documents de Politique culturelle commune de la Confédération des Etats de Sahel (AES) et de stratégie de développement de l’artisanat dans la Confédération.

Les ministres présents à l’occasion du Ségou’Art Festival sur le Niger Mamou Daffé du Mali, Pingdwendé Gilbert du Burkina Faso du Niger, Mme Guichen Aghaichata Atta et le colonel-major Abdourahmane Amadou du Niger ont paraphé cette convention qui répond à la vision des chefs d’État de l’AES de mutualiser les efforts et de faire de la culture la pierre angulaire du développement socioéconomique de la Confédération.

Le mémorandum jette les bases des prochaines étapes pour la mise en œuvre effective de la Stratégie commune de développement de l’Artisanat de la Confédération AES et de la Politique culturelle commune de la Confédération des Etats de l’AES.

Les États du Sahel font face à des défis sécuritaires, économiques et politiques majeurs, compromettant la stabilité et le développement. Dans ce contexte, la Confédération des États du Sahel (AES) considère la culture comme un levier stratégique pour la défense, la diplomatie et le développement.

« La mise en place d’une politique culturelle commune vise à renforcer l’identité régionale, promouvoir la cohésion sociale et stimuler les industries culturelles et créatives », indiquent les documents. Elle a pour vision de faire du patrimoine culturel et de la créativité des États du Sahel un pilier du développement socio-économique durable, avec une identité commune d’ici 2063.

Selon le directeur national de l’Action culturelle Alamouta Dagnoko, le plan opérationnel prévoit des actions concrètes comme la mise en place d’un Fonds d’appui aux activités culturelles, l’organisation de festivals et événements culturels, la création d’une plateforme numérique pour la promotion des cultures sahéliennes, la protection du patrimoine culturel et la lutte contre le trafic illicite, le développement d’incubateurs pour les industries culturelles.

Quant à la stratégie commune de Développement de l’Artisanat de la Confédération des États du Sahel (AES), elle vise à faire de la créativité artisanale et des potentialités du secteur de l’artisanat de la Confédération un pilier de développement humain durable à l’horizon 2063. L’objectif général est de développer le secteur de l’artisanat par l’exploitation de ses potentialités, en vue de créer des emplois durables et d’accroître les revenus des artisans à l’horizon 2063.

Selon le directeur national de l’Artisanat, Daha Niasse, la Stratégie commune de développement de l’Artisanat de la Confédération des États du Sahel (AES) comporte trois (03) axes stratégiques : dynamisation du secteur de l’artisanat en faveur de la paix et la cohésion sociale au sein de la Confédération des Etats du Sahel (AES) ; amélioration de la diplomatie culturelle et promotion des produits artisanaux de la Confédération des Etats du Sahel (AES) ; professionnalisation et amélioration de la compétitivité et de la productivité des entreprises ou industries artisanales de la Confédération des Etats du Sahel (AES).

Les ministres ont salué cette nouvelle étape dans la construction de l’Etat fédéral. « Cette initiative va marquer en lettres d’or l’histoire de la Confédération AES. On a un riche patrimoine dans les trois pays et ce riche patrimoine gagnerait à être mis en commun pour que nous puissions de part et d’autre nous soutenir au quotidien », a indiqué le ministre Pingdwendé Gilbert.

Mme Guichen Aghaichata Atta a dit que les pays de l’AES ont un atout, un savoir-faire et « nous devrons travailler en synergie pour amener l’artisanat très loin. »

Pour son collègue de la jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports, « la culture comme l’artisanat, constituent le socle de tout développement pour nos pays. » « S’il y a quelque chose qui nous unit, c’est cette culture et cet artisanat », a-t-il ajouté.

ADS/MD (AMAP)  

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