Sikasso : l’académie d’enseignement prête pour la rentrée scolaire

 

Sikasso, 31 octobre (AMAP) L’académie de Sikasso est prête pour la rentrée scolaire prévue le 4 novembre prochain sur toute l’étendue du territoire national, a appris l’AMAP de source scolaire.

« Nous sommes fin prêts pour ouvrir les classes le 4 novembre prochain », a déclaré le directeur de l’Académie d’enseignement (DAE) Sikasso, Sinaly Togola. Il a rappelé que la semaine passée la délégation du gouverneur a visité un certains nombres d’établissements scolaires.

« Le gouverneur Mme Kanté Marie Claire Dembélé avait instruit aux préfets en collaboration avec les collectivités locales de sillonner les établissements de leurs localités. C’est sur la base du résultat de ces visites qu’on peut dire que l’académie de Sikasso est fin prête pour la rentrée scolaire, le 4 novembre », a expliqué Sinaly Togola.

S’exprimant sur les inondations et la dégradation des salles de classes, il a laissé entendre que celles-ci n’ont pas fait de dégâts majeurs. Exceptés, l’inondation de la cour de l’école Mancourani C, et la dégradation des salles de classes. A cet effet, le DAE a précisé que la mairie de la commune urbaine s’est engagée à faire ces réparations avant le 4 novembre. Egalement dans le CAP de Kléla, la montée des eaux compliquait l’accès à l’école de Kouoro village. A ce niveau, les parents d’élèves se sont engagés à assurer l’accompagnement des élèves à l’école jusqu’à la diminution de la quantité d’eau.

Aussi, a-t-il poursuivi, le préfet du cercle de Danderesso a signalé que l’école Mabala était occupée par les sinistrés. Mais, les dispositions ont été prises pour pouvoir évacuer ces victimes d’inondations dans des familles d’accueil. Donc, en gros, il n’y a pas de difficulté majeure qui puisse entraver la rentrée scolaire, le 4 novembre.

Par ailleurs, le DAE Sinaly Togola a saisi l’occasion pour inviter les parents d’élèves à se préparer mentalement pour le 4 novembre prochain et à faire venir les vacanciers et les vacancières car cette date sera décisive. Il a surtout sollicité l’accompagnement des partenaires pour le bon démarrage de l’année scolaire 2024-2025.
MFD/KM (AMAP)

Sikasso : Timide affluence sur le site de la révision annuelle des listes électorales

Sikasso, 30 octobre (AMAP) La commission administrative chargée de la révision annuelle des listes électorales de Sikasso a entamé ses activités le 1er octobre 2024, a constaté l’AMAP.
Elles se poursuivront jusqu’au 31 décembre. L’exercice se répète chaque année et se tient le dernier trimestre de l’année dans l’enceinte la mairie de la commune urbaine de Sikasso.

Cette année, les acteurs de l’opération notamment la commission d’administration, l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE- communale) ainsi que les représentants des partis politiques déplorent la timidité de l’affluence et la négligence de l’opération par la population.

« Mon nom se trouve sur l’une des listes électorales de Bamako. Compte tenu de la conjoncture économique actuelle, je ne pourrai pas faire le déplacement pour effectuer mon transfert à Sikasso », déplore un distributeur d’une société de la place, Oumar Bengaly. A la rigueur, poursuit-il, si je ne trouve pas de soutien, je serai obligé d’abandonner.

Quant au commerçant Amadou Bah, il affirme qu’il n’a pas l’habitude de s’intéresser à la révision des listes électorales car la politique n’est pas son affaire. Contrairement aux précédents interlocuteurs, l’enseignante à la retraite Mme Traoré Oumou Diarra confie qu’elle passe chaque année à la mairie pour vérifier ses coordonnées et faire inscrire, s’il y’a lieu, ses enfants ayant atteint l’âge de la majorité (les nouveaux majeurs).

« Cette année, il n’y a pas d’affluence. Du 1er au 28 octobre, nous avons fait 200 cas de transferts contre 500 à 600 cas en 2023 ; 88 cas de radiations contre près d’une centaine en 2023. Nous avons reçu 1 329 inscriptions du niveau national », déclare le président de la commission administrative chargée de la révision annuelle des listes électorales, Souleymane Sanogo.
Ce dernier précise que la révision des listes électorales consiste à faire l’inscription des nouveaux majeurs, le transfert des électeurs (déplacés) et la radiation des électeurs décédés. Cette première phase se tient du 1er au 31 octobre.

« A partir du 1er novembre, la commission déposera au niveau de la préfecture, le tableau rectificatif », indique-il avant de poursuivre qu’à partir du 15 novembre, débuteront les réclamations et s’en suivra la prise de décision des membres de la commission.

Aux termes des difficultés enregistrées par la commission administrative chargée de la révision annuelle des listes électorales de Sikasso, on peut citer la timidité de l’affluence, la non-déclaration des électeurs décédés (ce qui complique la tâche de la commission) et la négligence de la population. Par ailleurs, Souleymane Sanogo appelle la population de la cité verte du Kénédougou à s’intéresser à la révision des listes électorales. Ce, en sortant massivement pour pouvoir vérifier si leurs coordonnées sont à jour.

De son côté, le commissaire chargé du fichier électoral de l’AIGE communale est présent pour superviser l’opération. Mahamane Maïga, c’est son nom, salue l’engagement des membres de la commission. En tant que superviseur de l’opération, il estime que les agents accomplissent leurs tâches avec abnégation.
M. Maïga appelle l’ensemble des acteurs à renforcer la sensibilisation pour pouvoir bien imprégner la population de la révision annuelle des listes électorales. Il saisira l’opportunité pour inviter les nouveaux majeurs à sortir massivement afin de s’inscrire et aux autres majeurs à signaler les éventuels cas de radiation.

Pour le représentant du parti politique Fusi-Mali Moussa Samba Sidibé, toutes les conditions sont réunies pour le bon déroulement de la révision des listes électorales à la mairie de la commune urbaine. Il déplore la timidité de l’affluence qui, selon lui, serait due au non-renforcement de la sensibilisation. En fin de compte, à Sikasso, les acteurs de l’opération attendent avec impatience l’arrivée de la population pour réviser les listes électorales.

MD/KM (AMAP)

Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 30 octobre 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 30 octobre 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :

–  adopté un projet de texte ;

–  et entendu des communications.

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES

Sur le rapport du ministre de la Santé et du Développement social, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi relatif à la sécurité et à la sûreté biologiques en République du Mali.

La biosécurité est définie comme l’ensemble des principes, des techniques et des pratiques de confinement visant à prévenir le risque accidentel d’exposition à des agents pathogènes et toxines, ou de libération de substances dangereuses.

La biosûreté est l’ensemble des mesures de protection, de contrôle et de responsabilisation à l’égard des agents pathogènes et des toxines, afin d’empêcher leur perte, vol, utilisation à mauvais escient, détournement, accès non autorisé ou libération délibérée non autorisée.

Les agents pathogènes et les toxines présentent des risques pour la santé humaine, animale et végétale qui peuvent constituer une menace pour la paix, la sécurité et l’existence humaine.

Le Gouvernement a consenti d’énormes efforts dans le domaine de la biosécurité et de la biosûreté à travers, entre autres :

–  la mise en place d’un cadre de biosécurité axé sur les organismes génétiquement modifiés et des laboratoires de sécurité biologique de niveau 3 pour la manipulation de micro- organismes hautement pathogènes ;

–  l’adoption du document cadre national de biosécurité ;

–  l’élaboration d’un plan d’organisation des secours et des modules de formation en

biosécurité et biosûreté dont l’enseignement est assuré par des formateurs nationaux certifiés.

Le Mali a également souscrit à un certain nombre d’initiatives et d’instruments internationaux visant à promouvoir la biosécurité et la biosûreté.

Face au développement des risques biologiques, force est de reconnaitre que les réponses apportées par notre pays sont essentiellement d’ordre situationnel et ne prennent pas souvent en compte des solutions durables.

C’est dans ce cadre qu’une évaluation du Règlement Sanitaire International menée en 2017 a révélé des insuffisances sur les dispositifs de biosécurité et de biosûreté mis en place par notre pays.

Le projet de loi est adopté pour corriger ces insuffisances et mieux encadrer la gestion du risque biologique lié spécifiquement aux agents pathogènes et aux toxines.

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS

  1. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a informé le Conseil des ministres de la participation du Mali au 22ème Concours d’agrégation de Médecine Humaine, Pharmacie, Odontostomatologie, Médecine Vétérinaire et Production Animale en mode bimodale du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur.

Le concours d’agrégation du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur se tient chaque année dans l’un des pays membres.

La première épreuve de ce 22ème Concours d’agrégation s’est déroulée sur place, en ligne, dans le pays de résidence des candidats après certification du centre d’examen du pays. La 2ème partie, en présentiel, est prévue du 04 au 12 novembre 2024 à Conakry en Guinée, pour les candidats ayant validé la première partie.

Notre pays sera présent à cette deuxième phase avec 50 candidats, tous admis à la première épreuve de titres et travaux, soit un taux de réussite de 100%. Les candidats proviennent des Facultés de Médecine et d’Odontostomatologie et de Pharmacie de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako.

  1. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne a informé le Conseil des ministres :
  2. du démarrage de la deuxième Cohorte du Programme « A l’école de la Citoyenneté ».

Le Programme « A l’Ecole de la Citoyenneté » vise à inculquer et développer chez les jeunes, l’esprit patriotique en vue d’en faire des bâtisseurs et des défenseurs de la Nation, prêts à répondre toujours présent à son appel, les préparant ainsi à devenir des citoyens engagés et dévoués.

Il offre aux jeunes une connaissance à travers des thématiques liées à la citoyenneté, au civisme, à la civilité, à la paix, à la cohésion sociale et au vivre-ensemble.

La formation de la 2ème Cohorte du Programme se déroulera du 1er au 15 novembre 2024, au Palais des Pionniers. Elle enregistrera la participation de 200 jeunes venant de toutes les régions et du District de Bamako.

  1. de la célébration de la Journée Africaine de la Jeunesse, édition2024.

La Journée Africaine de la Jeunesse, célébrée le 1er novembre, est dédiée, chaque année, à la reconnaissance des jeunes comme acteurs-clés du changement social, de la croissance économique et du développement durable.

Le thème international de cette édition est : « Eduquer et former l’Afrique pour le 21ème siècle ».

En relation avec les organisations de jeunesse, le thème national retenu est : « Résolument engagée pour un Mali libre et émergent, la Jeunesse s’affirme comme un acteur clé de la refondation ».

Dans le cadre de la célébration de cette journée, les jeunes maliens vont exprimer leur engagement à travers des journées citoyennes et des activités de sport de masse avec les ressortissants du Burkina Faso et du Niger.

  1. de la mise en œuvre de l’opération « Mon école propre ».

L’opération « Mon école propre » s’inscrit dans le cadre de l’état de Catastrophe national déclaré en réponse aux inondations, qui ont contraint les familles sinistrées à trouver refuge temporaire dans des établissements scolaires.

Cette opération a pour objectif de mobiliser les citoyens autour de leur devoir civique et communautaire pour offrir aux élèves un cadre d’apprentissage sain et sécurisé à travers le nettoyage des établissements scolaires.

Le lancement officiel de l’opération est prévu le 31 octobre 2024. Les activités se dérouleront jusqu’au 03 novembre dans les écoles identifiées.

  1. Le ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a informé le Conseil des ministres de la tenue de la première édition du Salon national de l’Emploi.

Pour faire face à la problématique de l’emploi en général et l’emploi des jeunes en particulier, le Gouvernement a pris de nombreuses initiatives afin de proposer une réponse aux défis économiques et sociaux auxquels notre pays est confronté en favorisant la promotion de l’emploi et la reconversion professionnelle.

Dans ce cadre, le Ministère de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, en collaboration avec ses partenaires, organise la première édition du Salon national de l’Emploi sous le thème : « Les solutions nationales pour l’emploi : un avenir professionnel pour tous », du 21 au 22 novembre 2024.

Cette première édition vise à faciliter la mise en relation des demandeurs d’emploi avec les entreprises, ainsi que celle des porteurs de projets avec les institutions financières tout en valorisant les structures de formation.

  1. Le ministre de l’Industrie et du Commerce a informé le Conseil des ministres de la participation du Mali à la Conférence internationale sur les Dessins et Modèles industriels du 24 au 26 octobre 2024, à Ouagadougou au Burkina Faso.

La protection et la promotion des Dessins et Modèles Industriels représentent un enjeu économique, financier et commercial, en particulier dans les secteurs de l’industrie et de l’artisanat qui occupent une part importante dans le Produit Intérieur Brut des Etats membres de l’Organisation africaine de la Propriété intellectuelle.

Malgré ce potentiel, les secteurs de l’industrie et de l’artisanat font face à plusieurs défis qui entravent leur essor, notamment la faible appropriation par les acteurs des mécanismes de propriété intellectuelle en ce qui concerne les Dessins et Modèles industriels.

Cette Conférence avait pour objet, entre autres, de partager les meilleures expériences de promotion et de valorisation des Dessins et Modèles Industriels en Afrique.

Au terme des travaux, les ministres chargés de l’industrie et du commerce ont lancé un appel dit « Appel de Ouagadougou » pour réaffirmer :

–  la nécessité de prendre en compte la dimension propriété intellectuelle dans les stratégies nationales de développement industriel et artisanal ;

–  l’importance des Dessins et Modèles industriels dans les politiques de développement ;

–  la nécessité de renforcer le cadre juridique et institutionnel lié aux activités des secteurs de

l’industrie et de l’artisanat en tant que leviers de développement économique des Etats ;

–  l’opportunité de favoriser des synergies et des complémentarités entre l’Industrie et le Commerce.

  1. Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme a informé le Conseil des ministres :
  2. de la tenue de la 14ème édition des Rencontres de Bamako/Biennale africaine de la photographie.

La 14ème édition des Rencontres de Bamako/Biennale africaine de la photographie, placée sous le thème : « KUMA, la Parole », consacre les 30 ans de cette manifestation artistique dans le domaine de la photographie sur le continent africain.

Les rencontres de Bamako constituent un cadre de révélation des photographes africains et de rencontres avec les professionnels de la photographie du monde entier.

La cérémonie d’ouverture de cette 14ème édition aura lieu le 16 novembre 2024 au Musée national du Mali. Elle enregistrera la participation de 300 professionnels et d’une centaine d’hommes de médias.

  1. de la célébration de la Journée nationale des Légitimités traditionnelles, édition 2024.

L’édition 2024 de la Journée nationale des Légitimités traditionnelles est placée sous le thème : « Rôle et responsabilité des Autorités et des Légitimités traditionnelles dans la préservation et l’éducation aux valeurs socio-culturelles ».

L’objectif général de la célébration de cette Journée est de contribuer à mieux exploiter le système de gouvernance des Légitimités traditionnelles dans la prévention et le règlement des conflits.

Cette Journée sera marquée par des conférences-débats, des activités artistiques et culturelles et des consultations médicales gratuites.

La cérémonie d’ouverture de la Journée nationale des Légitimités traditionnelles aura lieu le 11 novembre 2024.

  1. Le ministre de l’Elevage et de la Pêche a informé le Conseil des ministres du déroulement de la 1ère édition du Salon international de la Volaille « SIV-Mali 2024 ».

La première édition du Salon International de la Volaille, organisée par la Fédération interprofessionnelle de la Filière Avicole du Mali avait pour thème : « Filière avicole, facteur de renforcement de la souveraineté et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle ».

Le Salon a été un cadre privilégié de partage du savoir-faire, des innovations et d’échanges fructueux pour la promotion de l’aviculture à travers des conférences sur le rôle de la filière avicole dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle et les perspectives de son développement en Afrique. Il a enregistré la participation de l’ensemble des acteurs de la filière.

  1. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des ministres de la situation épidémiologique du pays marquée, notamment :
  2. par une stagnation du nombre de cas testés positifs de la maladie à Coronavirus par rapport à la semaine précédente ;
  3. par une augmentation du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la semaine écoulée.

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre les maladies.

 

Agences de presse de l’Union de la coopération islamique : Table ronde sur le soutien des médias à l’action humanitaire

Envoyé spécial

Moussa DIARRA

Djeddah (UNA-AMAP) – L’Union des agences de presse de l’Organisation de la coopération islamique (UNA) a tenu une table ronde, samedi 26 octobre 2024, à Djeddah, qui a recommandé de promouvoir les échanges de contenu sur l’actualité humanitaire entre les agences de presse et les médias en général.

La table ronde, à laquelle ont participé des directeurs d’agences de presse dont l’AMAP et des experts en travail humanitaire international, a notamment demandé de renforcer la coordination, le partenariat et les canaux de communication entre les médias et les institutions de secours internationales. En plus, d’approfondir le concept de « communication pour le développement » dans les médias pour servir le progrès global de la société.

Les participants ont, également, recommandé de concentrer la couverture médiatique sur les histoires humanitaires et la nature individuelle des crises humanitaires, loin du langage des statistiques qui peuvent réduire la souffrance humaine en nombre.

Il faut, tout aussi, travailler à renforcer les capacités des professionnels travaillant dans le domaine de la communication humanitaire, en plus de se méfier de la désinformation dans les médias humanitaires et de chercher à la corriger pour s’assurer que les personnes dans le besoin reçoivent des informations correctes sur l’aide et d’autres questions humanitaires.

Placé sous le thème « Vers les médias humanitaires : Le rôle de la presse dans le soutien au travail humanitaire et la mise en lumière des efforts de secours », la table ronde a été organisée en marge de la « Conférence ministérielle de haut niveau des donateurs sur la crise humanitaire au Sahel et au lac Tchad », qui s’est tenue, le même jour, au siège de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à Djeddah.

Cette conférence, elle-même, était organisée conjointement par le Centre d’aide et de secours humanitaires du roi Salman (KSrelief) et l’OCI, en coopération avec le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

S’adressant aux participants, le directeur général de l’UNA, M. Mohammed bin Abd Rabbo Al-Yami, a souligné que les « médias » sont l’un des principaux éléments de la réponse aux crises humanitaires. Selon lui, « les travailleurs humanitaires parient sur le ‘pouvoir des médias’ et leur influence pour mettre en évidence les situations humanitaires et encourager leurs activités d’aide et de secours. »

Al-Yami a ajouté que les médias font face à certains défis pour jouer ce rôle, y compris dans le cadre de programmes spéciaux face aux crises. Ainsi « certaines crises sont visibles tandis que d’autres sont ignorées, sans critères clairs, au point que la notion de ‘crises oubliées’ est devenue populaire, en référence aux crises hors du champ des médias, malgré les tragédies et les difficultés qu’elles impliquent. »

Il a appelé à renforcer le partenariat entre les institutions et organisations humanitaires et à ouvrir des canaux de communication directs pour coordonner la couverture médiatique des efforts des organisations humanitaires et de leurs initiatives.

Al-Yami a loué les efforts du KSrelief dans ce domaine, soulignant que ses « diverses initiatives humanitaires, à travers le monde, sont toujours accompagnées d’opérations médiatique et de communication des plus professionnelles », dans le but de mettre « en évidence le rôle de premier plan du Royaume d’Arabie saoudite et de son sage leadership pour tendre la main à ceux dans le besoin, quelles que soient leurs appartenances religieuse et ethnique. »

Pour sa part, le porte-parole officiel du KSrelief, le Dr Samer bin Abdullah Al-Jutili, a expliqué, dans son intervention, le concept de « communication pour le développement », « approche de communication participative centrée sur l’atteinte des résultats souhaités » et qui cherche « à tirer le meilleur parti de l’impact et de la durabilité des initiatives de développement. »

Il a ajouté que ce concept, « qui est central dans le rôle de soutien des médias au travail humanitaire, se concentre sur la ‘communication persuasive’, cherchant à influencer la société avec ses organisations et ses individus, afin de parvenir à un développement communautaire global. »

Abordant le processus de planification de la communication pour le développement, Al-Jatili a fait noter que ce processus comprend plusieurs axes, « y compris l’identification des parties prenantes, la construction du plan de communication, en plus de la formation de groupes de travail et la création de groupes de discussion, le développement de la coopération et des partenariats locaux. »

Il a exhorté les praticiens à adopter « la communication pour le développement pour couvrir l’impact de manière professionnelle tout en se concentrant sur les histoires humaines. »

À son tour, le directeur exécutif de l’Agence de presse des Émirats (WAM), le Dr Jamal bin Nasser Al-Suwaider, a appelé au lancement d’initiatives dans le cadre de l’UNA « pour améliorer les efforts conjoints des agences de presse membres dans le domaine des questions humanitaires et mettre en évidence les efforts des pays de l’OCI à cet égard. »

Au cours de son intervention, le directeur de l’Agence nationale de presse du Mali, Moussa Diarra, a abordé des aspects du travail des agences de presse dans le domaine des médias humanitaires, indiquant que « les agences pourraient contribuer à sensibiliser et à mobiliser un soutien financier et des dons pour atténuer les crises humanitaires, ainsi qu’à donner des alertes précoces. »

Le directeur de l’Agence de presse de Djibouti, le Dr Abdul Razzaq Ali Diranah, a souligné le rôle central des médias dans l’amélioration de la participation de la communauté dans la gestion des crises humanitaires.

Son homologue, le directeur général de l’Agence de presse camerounaise (CAP), Baba Wamé, a passé en revue un aspect de l’utilisation des médias au Cameroun et en Afrique de l’Ouest pour la couverture des crises humanitaires dans la région, notant que ce « traitement a joué un rôle important dans l’atténuation de ces crises. »

Pour sa part, le directeur adjoint de l’Agence de presse pakistanaise, Iqbal Madthar, a souligné la nécessité pour les médias de renforcer leur coopération avec les organisations internationales de secours, indiquant qu’ « en travaillant en étroite collaboration avec des institutions telles que le KSrelief, nous pouvons nous assurer en tant que médias que notre couverture est non seulement précise, mais aussi conforme aux faits sur le terrain. »

Quant au directeur général de l’Agence de presse tchadienne, Khalil Mohamed Ibrahim, il a abordé certains défis auxquels sont confrontées les agences de presse dans la région du Sahel africain « afin de jouer un rôle actif dans le domaine du soutien humanitaire ».

Il a souligné, à cet égard, l’absence de capacités, le manque d’espace d’information pour les contenus humanitaires, en plus de la faiblesse de la coordination avec les organisations internationales travaillant dans le domaine humanitaire.

MD (AMAP)

Régions du Sahel et du lac Tchad : L’Arabie saoudite accueille une conférence des donateurs pour soutenir les déplacées et les réfugiés

Le siège de l’OCI à Djeddah

Envoyé spécial

Moussa DIARRA

Djeddah, 25 octobre (AMAP) Le Royaume d’Arabie saoudite accueille, le 26 octobre 2024, une conférence ministérielle de haut niveau des donateurs, avec le soutien de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), visant à faire face à la crise humanitaire aiguë qui touche le Nigéria, le Niger, le Tchad, le Cameroun, le Burkina Faso et le Mali.

Organisée conjointement par le Centre d’aide et de secours humanitaires du roi Salman (KSrelief) et l’OCI, en coopération avec le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), elle « vise à mobiliser des ressources et à coordonner les efforts pour fournir une assistance essentielle pour fournir une aide urgente à environ 33 millions de personnes dans le besoin, dont 11 millions de personnes qui ont été déplacées, de sauver des vies, de protéger les civils et de promouvoir les efforts visant à aider les personnes touchées à sortir de la crise. »

Elle vise, tout aussi, à insister sur la nécessité d’une aide humanitaire immédiate, de la protection des civils et du soutien aux initiatives ciblant les personnes déplacées et les réfugiés.

La conférence mettra l’accent sur les plans de réponse humanitaire coordonnés par l’ONU (HRP). D’autres objectifs clés comprennent la sensibilisation à la crise multiforme et à la manière d’y faire face ; établir des partenariats solides pour promouvoir une réponse humanitaire efficace et un soutien accru aux solutions à long terme.

La conférence se tiendra au siège de l’OCI à Djeddah, saoudite les principaux conférenciers seront le superviseur général du KSrelief, Dr Abdullah Al Rabeeah, le secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique, Hissein Ibrahim Taha,.

et la Secrétaire générale adjointe par intérim aux affaires humanitaires et Coordonnatrice des secours d’urgence de l’ONU, Mme Joyce Msuya.Cette conférence représente une opportunité cruciale pour la communauté internationale de s’unir et de répondre aux défis multiformes auxquels sont confrontées les Régions du Sahel et du lac Tchad, aux prises avec l’instabilité, les difficultés économiques et les crises environnementales.Les Nations Unies estiment a près de 33 millions, les personnes qui ont besoin d’aide humanitaire et de protection dans la Région. Parmi-celles-ci, environ 11 millions de déplacées à l’intérieur du pays et de réfugiés dans le Sahel et autour du lac Tchad.

Les pays du Sahel et du bassin du lac Tchad sont confrontés à une crise multiforme depuis plus d’une décennie. Ces régions sont confrontées à des défis importants qui entraînent une instabilité sociale et économique continue et une perturbation des moyens de subsistance.

En outre, l’assèchement du lac Tchad, une bouée de sauvetage pour des millions de personnes, a aggravé la situation humanitaire, nécessitant une intervention urgente.

MD (AMAP)

Communiqué du conseil des ministres du mercredi 23 octobre 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 23 octobre 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
– adopté des projets de texte ;
– et entendu des communications.

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES

 1. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté :
a. des projets de texte portant création, organisation et modalités de fonctionnement de la Caisse des Dépôts et Consignations du Mali.
La Caisse des Dépôts et Consignations du Mali a été créée par la Loi n°63-77/AN-RM du 27 décembre 1963.
De sa création à nos jours, une petite portion de ses attributions est exercée par une Section de l’Agence Comptable Centrale du Trésor qui n’est pas compétente pour exercer toutes les attributions dévolues à la Caisse des Dépôts et Consignations.
Face à la nécessité de disposer de ressources financières abondantes et peu onéreuses, il est important d’explorer d’autres sources de financement à long terme pour des projets productifs.
Les Caisses des Dépôts et Consignations jouent un rôle unique dans la communauté de l’investissement financier à long terme du fait de leur mode opératoire, qui consiste à gérer l’épargne réglementée qui leur est confiée par les Etats pour la transformer en investissements dans des secteurs d’intérêt public comme les infrastructures, les entreprises, le logement, le financement des PME/PMI, le financement des besoins des Collectivités territoriales.
Les projets de texte, adoptés, créent la Caisse des Dépôts et Consignations du Mali avec pour mission la réception, l’administration et la conservation pendant tout le temps nécessaire et dans les circonstances légalement et administrativement prévues, les sommes qu’il importe de protéger, à raison soit de leur origine, soit d’un litige, d’un état d’indécision ou d’une affectation dont elles sont l’objet. b. un projet de décret fixant le régime des marchés publics relatifs aux mesures d’urgence en réponse à la crise liée aux inondations.
A la suite des pluies diluviennes qui se sont abattues sur toute l’étendue du territoire national occasionnant des sinistres de tous ordres, le Gouvernement a déclaré l’état de catastrophe national par le Décret n°2024-0485/PM-RM du 23 août 2024.

La gestion de ces sinistres a révélé une faible capacité matérielle des structures d’intervention et  d’assainissement, des difficultés liées à l’évacuation des eaux et l’existence des risques sanitaires qui nécessitent une prise en charge urgente.

Dans ce contexte, le Gouvernement a adopté un plan d’actions pour la gestion des inondations assorti des besoins prioritaires immédiats et à moyen terme.
La mise en œuvre dudit plan recommande un recours à des procédures spécifiques allégées en matière de passation, de conclusion et d’approbation des marchés.
Le projet de décret est adopté dans ce cadre.

2. Sur le rapport du ministre des Mines, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du contrat relatif à la cession des actions de la Société d’exploitation des Mines d’or de Yatela SA.

La Société des Mines de Yatela a été créée en 2000 pour l’exploitation du gisement d’or du même nom. Le capital de la société était détenu à 80% par Sadiola Exploration Limited (Sadex), filiale du groupe sud-africain Anglogold-Ashanti Limited et du groupe canadien Iamgold Corporation et à 20% par l’Etat du Mali.
En 2013, l’exploitation de la Mine de Yatela a subi l’influence négative de la baisse soudaine du cours de l’or, laquelle a entrainé l’arrêt des activités de la Mine en 2016 alors que les réserves ne sont pas totalement épuisées.
Afin d’éviter la fermeture de la Mine et de sauvegarder les emplois, l’Etat a proposé à la Sadex de racheter la totalité de ses actions dans le capital de Yatela SA. Au terme des négociations, l’Etat du Mali et la Sadex ont conclu, le 14 février 2019, un contrat de cession d’actions. Le projet de décret, adopté, consacre la cession à l’Etat du Mali des 80% des actions détenues par Sadex dans le capital de Yatela SA et la mise à disposition du montant destiné à couvrir les coûts des travaux de réhabilitation et de fermeture du site minier et ceux des projets sociaux et communautaires restant à financer après la prise d’effet de la cession. 3. Sur le rapport du ministre de l’Energie et de l’Eau, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Agence Nationale des Energies Renouvelables et des Bioénergies.
Notre pays est engagé depuis plus d’une quarantaine d’années dans une politique volontariste de mise en valeur des ressources d’énergies renouvelables localement disponibles. C’est dans le cadre de la mise en œuvre de cette politique que l’Agence Nationale de Développement des Biocarburants et l’Agence des Energies Renouvelables du Mali ont été créées avec pour missions respectives de promouvoir les biocarburants/bioénergies et l’utilisation à grande échelle des énergies renouvelables sur toute l’étendue du territoire national.
En vue de la rationalisation des ressources et des structures dédiées au sous-secteur des énergies renouvelables et pour une meilleure coordination des activités de développement des énergies renouvelables et des bioénergies, il est apparu nécessaire de fusionner l’Agence Nationale de Développement des Biocarburants et l’Agence des Energies Renouvelables du Mali.

Les projets de texte, adoptés, créent l’Agence Nationale des Energies Renouvelables et des Bioénergies avec pour mission de mener des recherches pour le développement et l’utilisation à grande échelle des énergies renouvelables et des bioénergies. 4. Sur le rapport du ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du cahier des charges pour l’octroi à la SOTELMA SA, d’une licence d’établissement et d’exploitation de réseaux et services de télécommunications fixe et mobile de 2ème, 3ème, 4ème générations, des services de transmission de données et des services de télécommunications internationales au Mali. La SOTELMA, Opérateur historique de télécommunications, est une société anonyme de droit
malien.
La Licence globale d’établissement et d’exploitation de réseaux et services de télécommunications octroyée à la SOTELMA SA est arrivée à terme le 31 juillet 2024. Conformément aux dispositions règlementaires, la licence pourra être renouvelée à condition que les prescriptions du cahier des charges aient été respectées.

Les obligations et sujétions à respecter par le titulaire de la Licence d’établissement et d’exploitation des réseaux et services de télécommunications sont précisées dans un cahier des charges élaboré par l’Autorité malienne de Régulation des Télécommunications, des Technologies de l’Information et de la Communication et des Postes.
Ce cahier des charges indique notamment :
-la nature, les caractéristiques et la zone de couverture du réseau ou service de télécommunications concerné ;
-les conditions relatives à la protection de la vie privée des utilisateurs et de leurs données à caractère personnel ;
-le montant du droit de licence à payer préalablement à la délivrance de celle-ci ;
-les prescriptions spécifiques exigées pour la défense nationale et la sécurité publique. Le projet de décret, adopté, approuve le cahier des charges pour l’octroi à la SOTELMA SA d’une licence d’établissement et d’exploitation de réseaux et services de télécommunications fixe et mobile de 2ème, 3ème, 4ème générations, des services de transmission de données et des services de télécommunications internationales au Mali.

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS

 1. Le ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions a informé le Conseil des Ministres des conclusions de l’évaluation de la mise en œuvre du premier Plan opérationnel 2017-2021 du Programme de Développement institutionnel, deuxième Génération et de l’élaboration d’un nouveau Plan opérationnel pour la période 2024-2027.

Le Programme de Développement institutionnel, deuxième Génération a pour objectif de créer les conditions de modernisation de l’Administration à travers la promotion de la culture du résultat, l’amélioration des relations entre l’Administration et les usagers des services publics et la consolidation de la confiance entre l’Administration et les usagers.
Le Programme, élaboré pour la période 2017-2027 et assorti d’un premier plan opérationnel 2017-2021 est arrivé à son terme, d’où l’évaluation de sa mise en œuvre.
Cette évaluation a conclu, entre autres, que :
-l’administration présente un important capital institutionnel composé de supports juridiques, d’outils et de manuels de travail, de structures et mécanismes dédiés aux différentes
thématiques de la réforme ;
-le Programme garde toute sa pertinence, car les problématiques qu’il a eues pour ambition de résoudre, pour une meilleure performance de l’Administration malienne, restent d’actualité.
Dans cette perspective, le nouveau Plan opérationnel pour la période restante du Programme de Développement institutionnel, deuxième Génération, à savoir de 2024 à 2027, en cours d’élaboration, sera adossé au Cadre stratégique de la Refondation de l’Etat et articulé autour d’objectifs mesurables, atteignables, réalistes et temporellement définis.

2. Le ministre de l’Economie et des Finances a informé le Conseil des Ministres :
a. du démarrage du processus d’élaboration du 4ème Schéma Directeur de la Statistique.
Le Schéma Directeur de la Statistique est un plan stratégique de développement du Système Statistique National. Il détermine une vision à long terme du Système et constitue une plateforme de programmation des opérations statistiques et de renforcement de ses capacités.
Le Mali a acquis une certaine expérience dans l’élaboration et la mise en œuvre de Schéma Directeur de la Statistique avec l’adoption et la mise en œuvre de trois Schémas appelés dans d’autres pays africains « Stratégie Nationale de Développement de la Statistique ».
Malgré les progrès réalisés dans ce domaine, des insuffisances persistent surtout au niveau de la coordination du Système.
Pour corriger ces insuffisances et renforcer les acquis, le Système Statistique National s’est engagé dans l’élaboration du 4ème Schéma Directeur.

La finalité recherchée est de disposer, à terme, d’un document de référence qui contribuera à l’amélioration de la coordination et du fonctionnement du Système Statistique National, en cohérence avec les principes fondamentaux de la Charte africaine de la Statistique et des Agendas 2030 des Nations Unies et 2063 de l’Union Africaine. b. de la remise du « Prix Africain du Développement », catégorie « Prestige Etoile d’Afrique » au Directeur général des Douanes, le 15 octobre 2024, à Kigali au Rwanda.

Le Prix Africain du Développement est une initiative de la Fondation 225, établissement œuvrant à l’échelle du continent pour promouvoir la bonne gouvernance et le sens du mérite.
Les éditions de la Fondation visent à magnifier, chaque année, les efforts de certains ressortissants africains qui se sont illustrés par leurs apports dans le domaine des Sciences, des Technologies, de l’Economie, de l’Administration publique, de l’Education, de la Culture et des Sports.

La 19ème édition, tenue du 12 au 15 octobre 2024 à Kigali, a réuni des décideurs et opérateurs économiques de plus de 80 pays pour honorer les hommes et les femmes qui ont accompli des actions d’éclat au service de l’essor et de l’épanouissement de l’Afrique.
C’est dans ce cadre marqué du sceau de l’excellence que l’Inspecteur Général Amadou KONATE, Directeur général des Douanes a été identifié comme ayant été, sur les trois dernières années, un acteur majeur du développement au regard des résultats inédits que l’Administration des Douanes du Mali a réalisés sous sa direction.

A l’issue du processus de sélection, il a été sacré « meilleur gestionnaire des services des Douanes » et le trophée intitulé « Prestige Etoile d’Afrique » lui a été décerné le 15 octobre 2024 pour récompenser son leadership efficace dans l’atteinte des objectifs qui lui ont été assignés par les plus Hautes Autorités, malgré un contexte socio-économique et sécuritaire extrêmement difficile.

3. Le ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a informé le Conseil des Ministres :
a. de l’élaboration d’un Protocole d’Accord de coopération dans le domaine de l’Entreprenariat, de l’Emploi et de la Formation professionnelle entre le Gouvernement du Burkina Faso, le Gouvernement de la République du Mali et le Gouvernement de la République du Niger.
A l’initiative du Mali, le Protocole d’Accord de coopération dans le domaine de l’Entreprenariat, de l’Emploi et de la Formation professionnelle est élaboré dans le cadre de la mise en œuvre de la Feuille de route de la Confédération des Etats du Sahel.
Le projet de protocole vise, entre autres, l’harmonisation des politiques de l’emploi, de l’entreprenariat et des curricula dans le domaine de la formation professionnelle, à travers la voie d’échanges de bonnes pratiques, de savoir-faire, d’expériences, d’informations, de documents et l’organisation de séminaires et de manifestations scientifiques.

Le projet de protocole, devant être conclu pour une durée de 05 ans, constitue un cadre de collaboration pour relever les défis auxquels les pays de l’Alliance des Etats du Sahel sont confrontés.
b. de l’organisation d’une journée de plaidoyer de haut niveau pour la prise en compte des Femmes, des Jeunes et des Personnes vivant avec un handicap dans les marchés publics au Mali.
Par le Décret n°2018-0473/PM-RM du 28 mai 2018 portant adoption des mesures d’orientation de la commande publique vers les Petites et Moyennes Entreprises et la production nationale, le Gouvernement du Mali a institué un régime préférentiel pour les entreprises artisanales et autres Micros, Petites et Moyennes Entreprises dans le cadre des acquisitions en dessous des seuils d’application des procédures du Code des Marchés publics et des acquisitions pouvant être satisfaites par la production nationale.

Le Ministère, en collaboration avec ses partenaires, a mis en place un cadre de concertation pour faciliter l’accès des entreprises féminines aux marchés publics et privés. Pour atteindre cet objectif, plusieurs activités ont été menées dont, entre autres, la formation de 179 acteurs publics sur la prise en compte du genre dans le processus de passation des marchés publics, l’acquisition de nouvelles capacités au profit de 242 femmes entrepreneures, l’organisation de voyages d’études et d’échanges d’expériences sur la prise en compte du genre dans la commande publique.

La journée de plaidoyer de haut niveau, prévue le 24 octobre 2024 est placée sous la présidence du Premier ministre, Chef du Gouvernement. 4. Le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a informé le Conseil des Ministres :
a. du déroulé de la célébration conjointe de la Journée internationale de la Femme rurale et de la Journée mondiale de l’Alimentation, le 17 octobre 2024, à Siby.
Le thème de la Journée internationale de la Femme rurale était « Rôle et place des Femmes rurales dans la construction d’un Mali nouveau » tandis que celui de la Journée mondiale de l’Alimentation s’intitulait : « Le droit aux aliments au service d’une vie et d’un avenir meilleurs ».

La célébration conjointe des deux journées visait à renforcer le rôle et la place des femmes rurales dans la construction d’un Mali nouveau en promouvant un développement inclusif et durable et en contribuant à sensibiliser l’ensemble des acteurs autour de la thématique du droit aux aliments au service d’une vie et d’un avenir meilleurs.
Elle a été marquée par la tenue d’une conférence-débat sur l’application effective de la Loi n°2017-001 du 11 avril 2017 relative au foncier agricole ainsi que la tenue de l’atelier bilan des réalisations en faveur des femmes rurales du Mali d’octobre 2023 à octobre 2024.
b. de la célébration de la Journée internationale de la Fille, le 11 octobre, édition 2024.
Placée sous la présidence du Premier ministre, Chef du Gouvernement, la Journée avait pour thème : « l’accompagnement des filles dans les filières scientifiques : la refondation à travers l’éducation ».

La tenue de cette 13ème édition a permis d’examiner les progrès accomplis en matière de fréquentation des filières scientifiques par les filles, d’identifier les défis et de susciter l’engagement des acteurs en faveur des filières scientifiques.
5. Le ministre de l’Industrie et du Commerce a informé le Conseil des Ministres de l’organisation de la première rencontre des ministres chargés de l’Industrie et du Commerce de la Confédération des Etats du Sahel, le 19 octobre 2024 à Bamako.

Cette rencontre des ministres chargés de l’Industrie et du Commerce s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation des décisions et recommandations du Sommet des Chefs d’Etat de la Confédération des Etats du Sahel, tenu à Niamey le 06 juillet 2024.
En prélude de la rencontre ministérielle, une réunion des experts des trois pays s’est tenue les 17 et 18 octobre 2024.

Les représentants des chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture se sont
également concertés sur des projets d’accord-cadre de collaboration et de partenariat.
La rencontre de Bamako a examiné et adopté les actions et propositions de nature à assurer l’opérationnalisation des engagements pris par les Chefs d’Etat à travers un plan d’action portant sur :

  • le développement industriel et la compétitivité du secteur privé dans la Confédération ;
  • l’amélioration du climat des affaires et de l’attractivité des investissements étrangers directs au sein l’AES ;
  •  la facilitation et l’accroissement des échanges commerciaux intra-AES ;
  • la normalisation et les questions de qualité des produits dans l’AES ;
  •   la lutte contre la fraude et la concurrence déloyale dans la Confédération.
  • Au terme des travaux, la rencontre des ministres a adopté la « déclaration de Bamako » et institué un cadre de suivi-évaluation.
    Deux conventions cadre de collaboration concernant la création de l’Alliance des Chambres de Commerce et d’Industrie et de l’Alliance des Chambres Consulaires d’Agriculture de l’AES ont été
    signées.
    6. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de la situation épidémiologique du pays marquée, notamment :
    a. par une stagnation du nombre de cas testés positifs de la maladie à Coronavirus par rapport à la semaine précédente ;b. par une augmentation du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la semaine écoulée.
    Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre les maladies. Bamako, le 23 octobre 2024 
    Le Secrétaire Général du Gouvernement, 
    Birama COULIBALY 

Innovation Technologique : Le Groupe Yiriimex sa lance un projet pilote de production de Biocombustibles

L’énergie de cuisson est une énergie primordiale pour les industries, les artisans, les ménages et la population en général. L’accès de la population aux sources d’énergie de cuisson doit être assuré afin de garantir une sécurité alimentaire, sanitaire, économique et sociale au Mali dans un contexte où 80% des besoins en énergie dépendent de l’exploitation des ressources naturelles.

De ce fait, quel rôle pourrait jouer la transformation de résidus agricoles et déchets forestiers en biocombustibles pour assurer l’approvisionnement en bois d’énergie, réduire la surexploitation de nos forêts et contribuer à l’autonomisation des femmes ?

C’est à cette question que le projet pilote du Groupe Yiriimex-SA de 25 920 tonnes par an de production de biocombustibles répond par une proposition basée autour de la transformation de bambou et autres résidus agricoles et déchets forestiers.

Il s’agit notamment de contribuer au développement durable du pays, à travers la fourniture des services énergétiques accessibles au plus grand nombre de la population au moindre coût et favorisant la promotion des activités socioéconomiques surtout des celles de femmes rurales.

Ce projet pilote contribue à la mise en œuvre de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) révisée du Mali (2021) soumis à la Convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui prévoit pour le Mali la réduction d’ici 2030, 39% les émissions provenant des forêts et de 31% des émissions du secteur de l’énergie. Il s’agit de réduire d’au moins 25% la perte annuelle de superficie forestière, soit environ 125 000 hectares, dans le but d’augmenter la production agricole et de préserver les écosystèmes avec une amélioration nette de la couverture végétale de 10%. Il contribue également aux objectifs de l’adaptation de la CDN révisée en renforçant la résilience des populations.

I.      OBJECTIF DU PROJET

Le présent projet pilote de Bamako a pour objectif l’implantation d’une unité de production de biocombustibles d’une capacité 25 930 tonnes par an en briquettes et granulés biocombustibles en une année ainsi que la diffusion de 2 000 00 Mille technologies résilientes de cuisson propre auprès de femmes ménagères d’ici 2030

Les objectifs spécifiques sont entre autres :

  • Contribuer à la valorisation des déchets ménagers, résidus agricoles et forestiers disponibles ;
  • Installer une Unité de production des biocombustibles en briquettes, granulés et charbon bio ;
  • Contribuer à la fourniture d’une énergie alternative au bois-énergie et charbon de bois au Mali ;
  • aux biocombustibles) pour faire face aux effets néfastes des changements climatiques ;
  • Contribuer à réduire la déforestation et la désertification au Mali ;
  • Protéger l’écosystème et la biodiversité au Mali ;
  • Améliorer la pollution domiciliaire pour réduire maladies pulmonaires obstructives chroniques ;
  • Diminuer la pénibilité du travail des femmes en améliorant l’accès à un faible coût aux combustibles propres moins polluants pour les ménages et industries ;
  • Contribuer à l’amélioration des conditions de vie des femmes et enfants victimes des maladies causées par la fumée et la flamme des bois énergie.
II.    LES ACTIVITES DU PROJET

Les activités du projet se déclinent comme suit :

  • Le renforcement de capacité des communautés vulnérable des femmes, des moyens de subsistance, des décideurs auprès des organisations paysannes bénéficiaires du projet ;
  • L’installation de centres de collecte et de prétraitement des résidus agricoles et forestiers pour assurer l’approvionnement en matière première des Unités de production ;
  • L’installation d’une Unité de production de biocombustibles pour satisfaire la demande urbaine et rurale en énergie de cuisson propre des industries, des ménages, des restaurants, des cantines et autres consommateurs de bois énergie ;
  • La création des 500 « Boutiques Energies » pour la diffusion des technologies vertes résilientes pour la cuisson propre auprès des ménages, des industries, restaurants entre autres.
III.   LES IMPACTS DU PROJET

Les impacts environnementaux de la valorisation de 29 400 tonnes de déchets agricoles en année 1 de ce projet se résume comme suit :

  • La production de 25 920 tonnes de biocombustibles dont 20 736 tonnes en briquettes, 1 296 tonnes en granulés et 1 361 tonnes de biocharbon issus de la carbonisation de 3 888 tonnes de biocombustibles ;
  • La préservation de 1 555 hectares de forêts par an ;
  • Evite l’émission de 33 696 tonnes de CO2 par an causées par la consommation de bois énergies et carburant fossiles par les industries ;
  • Evite l’utilisation de 4 147 tonnes de charbon de bois par an ;
  • Permet la création de 103 nouveaux emplois ;
  • Plus de 500 PME/PMI et MPE/MPMI seront touchées.
IV.       LES ZONES D’INTERVENTION DU PROJET

Le Groupe Yiriimex-SA prévoit d’installer dans les zones à grand potentiel de biomasse des Centres de prétraitement dans les localités suivantes : Kita, Bougouni, Ségou, Ouéléssebougou et Fana.

V.    ETAT D’EXECUTION DU PROJET

Actuellement, pour la mise en œuvre du projet pilote de Bamako Groupe Yiriimex-SA a réalisation d’énormes d’investissements. Notamment :

  • L’installation d’unité de production de briquettes pour un montant Cent Cinquante Millions 1(50 000 000) de FCFA ;
  • L’achat de Deux Millie (2 000) de technologies de cuisson propre pour une valeur Soixante Millions (60 000 000) de FCFA qui sont en stock en attendant la production des granulés pour leur diffusion auprès de la population ;
  • La mise à disposition du projet GEDEFOR d’un stock de 20 tonnes de briquettes
  • L’installation d’un four à granulé pour la production de savon au Centre de Bollé à Bamako.

Par ailleurs, Le Groupe a noué des conventions de fourniture des résidus agricoles avec les interprofessions coton, maïs et riz pour assurer la disponibilité de la matière première.

Aussi, sur le marché de la consommation des produits de biocombustibles, le Groupe YiriimexSA a formalisé une convention de fourniture avec la Fédération Nationale des Producteurs d’Huile et d’Aliment Bétail (FENAPHAB) pour prendre en charge les besoins énergétiques des huileries du Mali. Une autre convention a été faite avec Fédération Syndicale des Boulangeries et Pâtisseries du Mali (PSBPM) pour fournir les boulangeries en biocombustibles en substitution de bois-énergie. Toutes ces conventions ont été faite avec l’implication de la Direction Nationale de l’Industrie (DNI).

VI.  LES PARTENAIRES DU GROUPE YIRIIMEX-SA

Pour la réalisation de ce projet le Groupe Yiriimex-SA a tissé des partenariats avec les services suivants assurant la viabilité et durabilité dudit projet à Bamako :

  • La Direction Générale des Eaux et Forêts (DGEF) ;
  • La Direction Nationale de l’Industrie (DNI) ;
  • La Direction Nationale de L’Energie (DNE) ;
  • L’Agence des Energies Renouvelables (AER-Mali) ;
  • L’Agence de l’Environnement et du Développement Durable (AEDD) ;
  • L’Agence Nationale du Développement des Biocarburants (ANADEB) ;
  • L’Agence Malienne pour le Développement de l’Energie domestique et de l’Electrification rurale (AMADER) ;
  • La Direction Nationale de l’Agriculture (DNA) ;
  • La Coopération Néerlandaise de Développement (SNV Mali) ;
  • La Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles (CMDT) ;
  • La Confédération des Sociétés Coopératives des Producteurs de Coton Mali C-SCPC ;
  • La Fédération Nationale des Producteurs d’Huile et d’Aliment Bétail (FENAPHAB)
  • La Fédération Syndicale des Boulangeries et Pâtisseries du Mali (PSBPM)
  • L’Inter-Collectivités Minianka Kafo de Koutiala ;
  • L’Interprofession de la Filière Maïs du Mali (l’IPROFIM-MALI) ;
  • L’Interprofession riz (IFRIZ) ;
  • L’Association des exploitations forestiers.

 

VII. PERSPECTIVES DU PROJET

La diversification du projet du Groupe Yiriimex-SA permettra à la société de fournir d’autres produits et services tels que :

  • La production du biogaz au Mali ➢ La production du bioéthanol au Mali ;
  • La fourniture de l’électricité aux industries maliennes.

Pour rappel, le Groupe Yiriimex-SA a été créée en 2006 avec un capital de 145 100 000 FCFA. La société est immatriculée sous le numéro MA.BKO.2014. M.2520 et identifiée sous le numéro fiscal 081115857W auprès des services des impôts. Ses activités sont axées sur le développement des énergies renouvelables au Mali. Demeurant à Djélibougou commune I du District de Bamako son contact est : (+223)76 17 17 22 / 76 22 91 01, E-mail : yiriimex@gmail.com / amzakone@hotmail.com

VIII.               CONTACT DES RESPONSABLES DU PROJET
  • Oumar DIALLO Président Directeur Général :

Contact (+223) 76171722 / yiriimex@gmail.com

  • Amza KONE : Directeur Adjoint

Contact : (+223)76229101 / amzakone@hotmail.com  

AMAP : le nouveau DG, Alassane Souleymane, prend fonction

Bamako, 22 oct (AMAP) La passation de service entre le nouveau directeur général de l’Agence malienne de Presse et de Publicité (AMAP), Alassane Souleymane, et  son prédécesseur Bréhima Touré, a eu lieu lundi, dans les locaux de l’AMAP.

Le nouveau directeur et le partant ont, d’abord, procédé à la signature des documents se rapportant à la gestion de l’AMAP. Ensuite, Bréhima Touré a exprimé un sentiment de satisfaction et d’émotion d’avoir dirigé cette structure pendant presque cinq ans. Il s’est dit heureux que son successeur soit une personne de la famille et très connu dans le monde de la presse.

« C’est un professionnel aguerri qui vient de prendre les rênes de l’entreprise. Et l’Agence est un organe principal de la communication publique qui doit être dirigée par un professionnel dont les compétences sont avérées », selon le directeur sortant.

S’adressant à son successeur, Bréhima Touré a évoqué les défis auxquels la presse écrite est confrontée, notamment la « dictature de la vidéo ». Dans ce contexte, la presse écrite doit se réinventer pour continuer à vivre. « Il faut quelqu’un qui est prêt physiquement et moralement, mais, aussi, être pétri de compétences et d’imaginations pour affronter les nombreux défis auxquels est confrontée la presse écrite dans notre pays », a déclaré l’ancien directeur. Bréhima Touré a aussi remercié l’ensemble des travailleurs de l’AMAP pour la bonne collaboration qui lui a permis d’être à la hauteur de sa mission. Et d’exprimer son soutien indéfectible à son successeur.

Le nouveau directeur, conscient des défis qui l’attendent, se considère comme un homme en mission des autorités du pays, car l’AMAP est une structure stratégique pour l’État en matière d’information. « Aujourd’hui, a relevé Alassane Souleymane, la presse écrite traditionnelle s’interroge par rapport à son avenir à l’heure de la vidéo et des nouveaux médias. L’Essor qui est le produit principal de l’AMAP ne fait pas exception à la règle. »

Le nouveau DG promet de travailler avec les hommes et les femmes de l’AMAP pour répondre aux enjeux de la presse écrite, de la publicité et des aspirations de la population en matière d’information et de communication. Il s’est dit heureux de succéder à un journaliste chevronné et amoureux de l’écriture qui a contribué au rayonnement du Mali à travers ses écrits.

Le nouveau directeur de l’AMAP est diplômé de la 29è promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de Dakar. Il est détenteur d’un Diplôme supérieur de journalisme, d’une maîtrise en communication et d’une maîtrise en anglais. Alassane Souleymane a été rédacteur en chef de la radio nationale et directeur de la radio Chaine 2 de l’Office de radio et télévision du Mali (ORTM). Il a travaillé, pendant de nombreuses années, à la télévision nationale dans divers desks en tant que reporter et présentateur.

Si Alassane Souleymane n’est âgé que de 50 ans, force est d’admettre que sa carrière professionnelle est déjà très riche. Le nouveau DG de l’AMAP a notamment été conseiller technique à la Primature, chargé de mission au ministère de l’Administration territoriale, chargé d’études à la Cellule d’information gouvernementale du Mali (Cigma), rapporteur au bureau du Haut représentant du président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, membre du Comité de pilotage du Dialogue inter-Maliens, membre de la Commission de rédaction de l’avant-projet de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Grand passionné de sport, Alassane Souleymane a également présidé aux destinées de la Commission Médias de la Fédération malienne de football (Femafoot) pendant plusieurs années. Jusqu’à sa nomination au poste de directeur général de l’Amap, le 21 août dernier, Alassane Souleymane était conseiller à la communication du directeur général de la Société malienne de transmission et de diffusion (SMTD SA).

Depuis 2012, Alassane Souleymane est dans le secteur de communication institutionnelle. Il donne des cours de journalisme à l’École supérieure de journalisme et des sciences de la communication (ESJSC) de Bamako et à la faculté des Sciences sociales et des organisations de l’université de Ségou.  Il a aussi été premier président de l’Amicale des anciens étudiants et stagiaires du Cesti (AMACESTI).

AMK/MD (AMAP)

Confédération AES : Rencontre à Bamako des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Burkina Faso, du Mali et du Niger

Par Amadou GUÉGUÉRÉ

Bamako, 22 oct (AMAP) La rencontre des ministres chargés de l’Industrie et du Commerce et des représentants du secteur privé de la Confédération des États du Sahel (AES), qui a eu lieu samedi à Bamako, avait pour objectif de discuter et réfléchir ensemble sur les actions et propositions concrètes visant à assurer l’opérationnalisation effective des engagements pris par nos dirigeants pour le développement des activités économiques dans l’espace commun.

Cette réunion dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions du 1er Sommet des chefs d’État de l’AES, tenu à Niamey le 6 juillet 2024.

Sur la base des travaux des experts, cette rencontre a permis d’examiner et d’adopter une déclaration dite de « Bamako », portant sur des thèmes tels que le développement industriel, la compétitivité du secteur privé au sein de la Confédération, l’amélioration du climat des affaires, l’attractivité des investissements étrangers directs, ainsi que la facilitation et l’augmentation des échanges commerciaux intra-AES.

En outre, la rencontre de Bamako aura permis aux Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture des trois pays de l’AES de créer un cadre de travail, d’échange et de collaboration à travers la signature d’un accord-cadre de coopération.

Par la signature de ce document, selon le ministre malien de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, les présidents des Chambres vont rentrer définitivement dans l’histoire de l’intégration économique de l’espace AES. « Ensemble, gouvernements et secteur privé souverainistes, débarrassés de l’emprise du retour à l’ordre ancien, nous allons apporter les réponses les mieux adaptées aux principaux défis pour rendre irréversible la démarche AES et faire de notre espace un pôle de croissance et de compétitivité », a-t-il déclaré.

Il a estimé que des réformes structurelles doivent être menées pour apporter des réponses aux différents défis, comme la réalisation d’infrastructures de base, l’amélioration du climat des affaires et la transition écologique et climatique.

Le ministre Diallo a également souligné que les mesures à mettre en œuvre devront viser à améliorer l’environnement institutionnel, réglementaire, fiscal et juridique, tout en renforçant l’encadrement technique, la formation et le suivi des acteurs et d’organiser mieux la commercialisation et les débouchés des produits.

Le ministre de l’Industrie et du Commerce du Niger, Seydou Asman, a, pour sa part, exprimé sa conviction que cette rencontre conduira à la création d’une Fédération des organisations patronales et d’une Union des Chambres de commerce de la Confédération de l’AES. Ainsi, ces structures vont impulser de nouvelles perspectives, de nouvelles pratiques, mais aussi de nouveaux mécanismes d’échange, de travail et de solidarité.

De son côté, le ministre chargé de l’Industrie et du Commerce du Burkina Faso, Serges G Poda. a dit que cette rencontre témoigne de l’engagement renouvelé des trois pays à explorer de nouvelles voies de collaboration et en privilégiant la synergie d’actions dans les secteurs clés de leurs économies «Nous sommes fiers des progrès enregistrés et des innovations qui sont en cours dans divers domaines. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour exploiter pleinement le potentiel de notre économie », a déclaré Serges G Poda.

« Si nous avons tenu, c’est grâce à Dieu, aux opérateurs économiques… Ils ont fait vibrer la fibre patriotique en mettant de côté leur instinct d’homme d’affaires pour faire vivre nos économies, en assurant l’approvisionnement correct de nos pays en produits de première nécessité », a déclaré le Premier ministre du Mali, Dr Choguel Kokalla Maïga.

Avec plus de 70 millions d’habitants en 2022 et un taux de croissance inférieur à 6 % selon les statistiques de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (BCEAO), le chef du gouvernement estime que la confédération AES doit constituer une force économique, diplomatique et militaire dans la sous-région. Il a émis le vœu qui les documents qui seront adoptés au cours de cette rencontre, permettent « à l’AES de prendre toute sa place dans le concert des nations. »

AG/MD (AMAP)

Caravane scolaire du Mouvement An-Biko : Remise de kits scolaires aux élèves dans plusieurs localités du pays

 

Bamako, 22 octobre (AMAP) Le Mouvement An Biko a, au cours de la semaine dernière, procédé à la remise de kits scolaires et organisé de caravane scolaire dans plusieurs localités du pays notamment à Kadiolo, Zegoua, Kita entre autres.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la caravane scolaire. Une action qui vise à fournir aux élèves les ressources nécessaires pour leur scolarité, comme des cahiers, des stylos et d’autres fournitures essentielles.

Plusieurs responsables locaux et membres de la communauté de ces localités bénéficiaires ont apprécié ces gestes du mouvement An-Biko dont l’administration scolaire de Kadiolo et de Zegoua qui ont salué cette initiative, exprimant leur gratitude envers le Mouvement An Biko pour leur contribution significative à l’amélioration des conditions d’apprentissage des élèves.

Le dimanche dernier, la coordination régionale du mouvement An-Biko de Kita a procédé à la distribution de 100 kits scolaires. La population de Kita a exprimé sa grande satisfaction et a remercié chaleureusement An Biko, ainsi que sa présidente et sa vice-présidente.

Auparavant, dans le cadre du lancement de la campagne nationale de lutte contre le cancer du sein et du col d’utérus dénommée « octobre rose », 3e édition. Le Groupe Touly’s a offert des kits scolaires aux enfants des personnes atteintes de ladite maladie. Cette initiative des responsables de Goupe Touly’s vise à alléger la charge financière des familles touchées par la maladie et à soutenir l’éducation des jeunes concernés.

Siné S. TRAORE

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