Grand marché de Bamako : Six kiosques ravagés par un incendie

Bamako, 30 mar (AMAP) Un incendie, samedi soir, au grand marché de Bamako, dans la rue chinoise, en Commune III, a consumé six kiosques qui contenaient des chaussures et des accessoires de téléphones, a constaté l’AMAP sur place.

Le pire a été évité grâce à l’intervention des éléments de la protection civile qui, en présence des éléments du commissariat du 1ère Arrondissement, ont agi très rapidement pour circonscrire le sinistre. Si la protection civile n’a pas pu déterminer l’origine exacte du sinistre, il ressort du témoignage du commissaire adjoint du 1er Arrondissement du District de Bamako, Boubacar Sissoko, qu’un groupe électrogène pourrait en être la cause.

Il a assuré qu’il y a eu des dégâts matériels mais pas de perte en vie humaine, notamment des chaussures, des pochettes de portables et autres accessoires.

SST/MD (AMAP)

Arrestation du Pr Broulaye M. Samaké : Le Conseil national de l’ordre des médecins du Mali préoccupé (Communiqué)

Bamako, 29 mar (AMAP) Le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) du Mali a exprimé, dans un communiqué, samedi, sa profonde préoccupation à la suite de l’incarcération du Pr Broulaye Samaké, anesthésiste-réanimateur au CHU Gabriel Touré, placé sous mandat de dépôt à la Maison centrale d’arrêt de Bamako (MCA) dans le cadre d’un litige foncier.

« L’information est parvenue au CNOM alors que le Pr Samaké se trouvait déjà en détention. En réponse, une délégation a été dépêchée pour lui rendre visite et évaluer ses conditions de détention, en collaboration avec le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) » indique le communiqué.

Le CNOM appelle l’ensemble de ses membres « à faire preuve de proactivité et apporte son soutien à toute initiative légale visant à obtenir la relaxe » de leur collègue.  Il invite par ailleurs ses membres à rester mobilisés et vigilants pour d’éventuelles actions futures dans le cadre légal.

OS/MD (AMAP)

La Confédération des États du Sahel instaure une taxe de 0,5% sur les importations pour financer son intégration régionale

Bamako, 30 mar (AMAP) Le Collège des chefs d’État de la Confédération des États du Sahel (AES), réunissant le Mali, le Burkina Faso et le Niger, a adopté le 28 mars une mesure instaurant un Prélèvement confédéral (PC-AES) de 0,5% sur la valeur en douane des marchandises importées de pays tiers, selon une copie de la décision parvenue à l’AMAP.

L’objectif principal « est de mobiliser des ressources durables pour financer les projets d’intégration régionale, le fonctionnement des institutions et les initiatives de solidarité entre États membres. » La décision du 28 mars 2025 du Collège des chefs d’État de la Confédération des États du Sahel (AES) instituant ce prélèvement, indique que cette taxe, entrée en vigueur dès sa signature, s’applique aux importations hors AES, selon les règles du GATT.

Cependant, elle exempte plusieurs catégories, notamment « les produits originaires de la Confédération, les aides humanitaires, les hydrocarbures tiers ou encore les effets personnels des voyageurs. »

Les fonds collectés seront versés dans un compte spécial, géré sous la supervision des ministres des Finances et dédiés « en priorité à des projets structurants (infrastructures, sécurité, développement), à la Banque confédérale d’Investissement et aux dépenses opérationnelles », selon la décision du Collège des chefs d’État.

Concrètement, « les douanes nationales assureront la liquidation et le recouvrement du prélèvement, avec un reversement mensuel sous 15 jours. Un audit annuel par un cabinet indépendant garantira la transparence de la gestion. »

Cette décision est présentée comme pouvant renforce « l’autonomie financière de l’AES, marquant une étape décisive dans la coopération sahélienne, bien que les importateurs devront ajuster leurs coûts à cette nouvelle charge. »

OS/MD (AMAP)

 

Quatorze millions d’enfants menacés par des coupes dans les services de nutrition en 2025, alerte UNICEF

Bamako, 28 mar (AMAP) – L’UNICEF tire la sonnette d’alarme sur le risque qui plane  sur au moins 14 millions d’enfants de perdre, en 2025,  l’accès à des services nutritionnels vitaux en raison de coupes drastiques dans les financements mondiaux, indique un communiqué de l’institution parvenu à l’AMAP.

Cette crise, « exacerbée par des conflits, des déplacements records, des épidémies et les impacts du changement climatique, menace de réduire à néant des décennies de progrès contre la malnutrition infantile », l’UNICEF.

Selon les premières analyses publiées avant le Sommet « Nutrition for Growth » à Paris (27 et 28 mars 2025), ces réductions budgétaires pourraient priver plus de 2,4 millions d’enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère d’aliments thérapeutiques prêts à l’emploi.

Près de 28 000 centres ambulatoires et 2 300 centres de stabilisation soutenus par l’UNICEF risquent de fermer ou de réduire leurs activités, aggravant une situation déjà critique dans 17 pays prioritaires.

« Les avancées historiques, comme la baisse de 55 millions du nombre d’enfants en retard de croissance depuis 2000, sont en péril », déplore la Directrice générale de l’UNICEF, Catherine Russell. « Sans action urgente, des millions de vies sont en jeu. »

Les femmes enceintes et allaitantes sont également touchées, leur nombre en malnutrition aiguë ayant bondi de 25 % depuis 2020, passant de 5,5 à 6,9 millions.

Face à cette urgence, l’UNICEF appelle les donateurs et gouvernements à investir massivement dans les programmes de santé et de nutrition, notamment a travers le Fonds pour la nutrition de l’enfant, lancé en 2023 avec le Royaume-Uni, la Fondation Gates et d’autres partenaires. « Une bonne nutrition est essentielle à la survie et au développement des enfants, avec des retombées positives pour les sociétés entières », insiste Catherine Russell.

Malgré ses efforts pour optimiser ses ressources, l’UNICEF souligne que seul un sursaut collectif peut protéger les plus vulnérables et préserver leur avenir.

OS/MD (AMAP)

Sommet Nutrition pour la Croissance : l’OMS appelle à l’action contre la malnutrition,

Bamako, 29 mar (AMAP) Le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a lancé, vendredi, un appel urgent à l’action pour lutter contre la malnutrition, qui touche des millions de personnes quotidiennement.

Intervenant lors de la clôture du Sommet Nutrition pour la Croissance (27 et 28 mars 2025 à Paris), il a fait relever que « personne dans cette salle ne s’est couché le ventre vide », contrairement à de millions d’individus « dont le seul horizon est de nourrir leur famille aujourd’hui. »

La nutrition, « fondement de la santé » selon l’OMS, est en crise. La sous-nutrition contribue à près de la moitié des décès d’enfants de moins de 5 ans, tandis que l’obésité et les maladies non transmissibles, comme le diabète, affectent plus d’un milliard d’adultes.

Chaque dollar investi dans la nutrition infantile rapporte 23 dollars (13,939 Fcfa), mais les coûts économiques de la malnutrition se chiffrent en trillions annuellement.

Face aux coupes dans l’aide au développement, l’OMS propose trois axes : remobiliser, avec la prolongation des objectifs mondiaux de nutrition à 2030 ; réévaluer, pour optimiser les actions et refinancer, en saluant les 27 milliards de dollars promis au sommet tout en appelant à plus d’investissements nationaux.

A l’ouverture du sommet, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a exprimé sa solidarité avec les victimes du séisme au Myanmar et en Thaïlande, promettant le soutien de l’OMS. Il a aussi appelé à soutenir l’Alliance du Vaccin (GAVI), dont la reconstitution des fonds est prévue en juin, soulignant son rôle crucial pour la survie des enfants.

GAVI aide à vacciner plus de la moitié des enfants du monde contre les maladies infectieuses mortelles et invalidantes.

OS/MD (AMAP)

Arrêt de travail au CHU Gabriel Touré pour exiger la libération du Pr Broulaye M. Samaké

Bamako, 28 mar  (AMAP)  Le comité du CHU Gabriel Touré du Syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille (SNS-AS-PF) annonce un arrêt de travail du personnel de l’établissement à compter de vendredi 28 mars 2025, afin d’exiger la libération du Pr Broulaye M. Samaké, arrêté et incarcéré de manière jugée « irrégulière » par les travailleurs.

Dans une lettre adressée au Directeur général du CHU Gabriel Touré, après une Assemblée générale tenue le même jour, le Secrétaire général du comité syndical, le Pr Loséni Bengaly, précise que cet arrêt de travail, qui « se prolongera jusqu’à la libération de l’agent, concernera les nouvelles admissions. »

Toutefois, il assure que « des mesures seront prises pour garantir la continuité des prestations essentielles, notamment la prise en charge des patients déjà hospitalisés, conformément aux dispositions réglementaires. »

Le syndicat souhaite une solution rapide pour la libération du Pr Samaké, réaffirmant sa « volonté de contribuer à un fonctionnement apaisé de l’hôpital, dans l’intérêt des travailleurs et des patients. »

OS/MD (AMAP)

Le Maroc, qui préside le Conseil de paix et de sécurite (cps) de l’Union africaine engage des « consultations informelles » des pays en transition dont le Mali pour leur « réintégration » 

Bamako, 28 mar (AMAP) Le Royaume du Maroc a tenu des consultations informelles avec les six pays en transition politique sur le continent, dès l’entame de sa présidence du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine durant ce mois de mars, selon un article repris, vendredi, par la presse malienne.

Cette réunion avec les membres de la Confédération des Etats du Sahel (AES), que sont le Burkina Faso, le Mali, le Niger, ainsi qu’avec le Gabon, la Guinée et le Soudan, tenue le 18 mars dernier, a pour objectif clair « d’encourager une dynamique d’échange constructive et œuvrer pour une réintégration de ces Etats au sein de l’organisation régionale. »

Elle se veut « une étape essentielle pour relancer le dialogue entre les pays en transition politique et les institutions de l’UA et tente d’identifier des pistes de convergence pour renforcer la coopération interafricaine en faveur d’une paix et d’une stabilité durables.

Cette initiative a été largement saluée par plusieurs pays concernés, notamment le Mali,

le Burkina Faso, le Gabon et le Niger, qui ont souligné l’engagement constant du Maroc à promouvoir des solutions pacifiques et durables aux défis africains et exprimé leur reconnaissance pour cette « initiative marocaine », tournée vers la réconciliation africaine.

Le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a également salué, dans une lettre adressée à son homologue marocain, Nasser Bourita, « la solidarité agissante du Royaume », qualifiant cette démarche de  » sérieuse et prometteuse « .

Grâce à cette approche diplomatique fondée sur le dialogue et l’écoute, Rabat s’affirme, plus que jamais, comme un acteur clé du renforcement de l’unité africaine et de la consolidation de la paix sur le continent.

En novembre 2023, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a, dans un geste de solidarité africaine, lancé « l’Initiative internationale » pour favoriser l’accès des pays du Sahel à l’Océan atlantique et assister les pays enclavés de l’AES et le Tchad.

OS/MD (AMAP)

Tominian/Fangasso : Pour renforcer les capacités des humanitaires locaux dans des situations d’urgence

Tominian, 28 mar (AMAP) Le Projet de renforcement des acteurs humanitaires locaux, en tant que répondants de première ligne dans les Cercles de Tominian et de Fangasso, dans la Région de San, d’un coût de 775 669 153 Fcfa, pour une durée de 18 mois, soit d’octobre 2024 à juin 2026, a été lancé le 18 mars 2025, lors d’un atelier, dans la salle de réunion de la mairie de la Commune rurale de Tominian.

Les résultats attendus de cet atelier qui est mis en œuvre par les ONG Adventist Developement Relief Agency (ADRA Mali) et Association de formation et d’appui au développement (AFAD) sont : autorités administratives, locales, coutumières, les services techniques et les acteurs locaux sont informés sur le projet ; les interventions prévues et les approches de mise en œuvre dans le cadre du projet sont partagées avec les parties prenantes pour une meilleure appropriation et accompagnement ; les autorités administratives, locales, coutumières, les services techniques et les acteurs locaux sont mobilisés pour la mise en œuvre effective du projet.

Le directeur national d’ADRA Mali, Kouassi Dido Fabrice, au nom des deux ONG, a dit que le projet financé par le Ministère allemand des Affaires étrangères, German Federal Foreign Office (GFFO), vient en soutien au projet Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) Humanitaire, Développement, Paix (Nexus) Adventis Developement Relief Agency Burkina Faso et le Mali (BFA) financé par le BMZ, en cours d’exécution dans les Cercles de Tominian et Fangasso.

Selon lui, il vise à renforcer le pouvoir d’action des femmes, des filles, des garçons et des personnes ayant des besoins spécifiques vivant dans les zones de crise du Burkina Faso, du Mali et du Mozambique. Ainsi, ils pourront « participer activement à la prise de décisions concernant des mesures d’alerte précoce inclusives et équitables grâce à des interventions ciblées dans les domaines de la réduction des risques de catastrophe (RRC), de la sécurité alimentaire et de l’eau, l’assainissement, et l’hygiène (WASH) ».

Dans son discours, le préfet du Cercle de Mandiakuy, Kalifala Coulibaly, intérimaire au préfet du Cercle de Tominian, qui a présidé le lancement du projet, dira que « les Cercles de Tominian et Fangasso font face à des défis multiples qui mettent à l’épreuve la résilience des populations. »

« Et face à ces enjeux, il est impératif de renforcer la capacité des acteurs locaux qui sont les premiers à intervenir en situation d’urgence. C’est dans cet esprit que ce projet a été conçu pour outiller nos organisations locales, renforcer leurs capacités d’intervention et leur permettre d’agir efficacement en première ligne aux côtés des décideurs », a-t-il indiqué.

Avant de déclarer le projet lancé, le préfet Coulibaly a remercié tous ceux qui ont contribué à la conception de ce projet, notamment les partenaires « ADRA Allemagne, ADRA Mali et l’ONG AFAD. Par la même occasion, il a tenu à remercier le Ministère allemand des Affaires étrangères (German Federal Foriegn Office (GFFO).

Ont pris part à cette cérémonie : le représentant du préfet du Cercle de Fangasso, le commissaire de police Dramane Sery, les sous-préfets des arrondissements de Koula, Timissa, Fangasso, Tominian, les maires des Communes rurales de Tominian, Fangasso, Koula, Lanfiala, Timissa, les représentants des services techniques comme le service local de l’Assainissement, du Contrôle des Pollutions et des Nuisances, de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, du Développement social et de l’Economie solidaire, le Plan et les Statistiques et le Centre de santé de référence (CSRéf).

Tout comme le 1er adjoint au maire de la Commune rurale de Tominian, Esdras Keïta, du maire de la Commune rurale de Koula, Rémy Coulibaly, président de l’Association des Municipalités du cercle de Tominian, du Directeur exécutif de l’ONG Association de formation et d’appui au développement (AFAD), Ahmed Sékou Diallo.

Les représentants de plusieurs autres organisations communautaires de bases (OCB) étaient également présents, à savoir des personnes âgées, des personnes vivants avec un handicap, la Coordination des associations et organisations féminines (CAFO) et le Conseil communal de la jeunesse de Tominian.

ST/MD (AMAP)

Ségou : Helen Keller international vole à nouveau au secours des victimes des inondations de Bla

Dans le cadre de son projet Transforming Lives Through Nutrition (Transformer les vies à travers la nutrition, TLTN), Helen Keller international vient de remettre des kits de première nécessité en soutien aux victimes de l’inondation de Bla. La cérémonie de remise s’est déroulée le jeudi 27 mars à Bla dans la région de Ségou sous la présidence représentant du sous-préfet, Emmanuel Baya. C’était en présence du coordinateur du Projet Transforming lives, Ousmane Camara, du 3ème adjoint au maire de Bla, Birama Ouologuem du directeur régional du Développement social et de l’Economie solidaire de Ségou Dramane Coulibaly, des responsables des services techniques de l’Etat et des bénéficiaires.

Financé par Last Day Saint Church (LDSC) le don d’une valeur marchande d’environs 10 millions était composé de riz, de mil, de sucre, d’huile et de kits sanitaires, nattes, couvertures, ensemble ustensiles de cuisine, sel, moustiquaire, bâche.

Courant le mois de juillet 2024, la ville de Bla, l’un des districts sanitaires d’intervention de Helen Keller International a été victime d’inondations. Ces catastrophes naturelles ont causé des dégâts considérables (effondrement de maisons infrastructures, pertes de bétails destruction de vivres), laissant plusieurs familles dans une situation désespérée.

Les bénéficiaires au nombre de 80, touchés par ces inondations vivent des dons des partenaires, du gouvernement et de quelques particuliers. Les conditions d’hygiène sont précaires en raison de la rareté de l’eau potable et des installations sanitaires infectées ou insalubres.

C’est suite à une évaluation en partenariat avec les services techniques et en réponse aux victimes touchés par l’inondation que Helen Keller International à travers le programme Transformer des vies par la nutrition (TLTN) a décidé d’apporter ce soutien aux sinistrés.

Le coordinateur du projet TLTN a précisé que cette donation à l’endroit des victimes de l’inondation de Bla s’inscrit en ligne droite de la vision de Helen Keller, à savoir porter assistance aux communautés.

Ousmane Camara a rappelé que dès les premiers instants de ces catastrophes naturelles Helen Keller International a dépêché une équipe qui a porté assistance au CSREF de Bla qui était durement touché. D’autres actions ont également suivi en toute modestie dans ce district bénéficiaire du projet TLTL.

Au nom de la directrice de Helen Keller International, il a remercié les différentes autorités, les services les bénéficiaires pour leur accompagnement pour la réussite de cette cérémonie.

Le directeur régional du Développement social et de l’Economie solidaire a, au nom de toutes les autorités de la région de Ségou, remercié HKI pour ce geste qui leur va droit au cœur : « En plus que tout ce qu’il fait surtout dans l’amélioration de la santé nutritionnelle de la population, HKI vient de prouver une fois encore, qu’il intervient aussi dans l’humanitaire » a-t-il-dit.

Dramane Coulibaly a invité les bénéficiaires à utiliser à bon escient ces dons rassurant que les services techniques veilleront à cela.

Au nom des bénéficiaires Siaka Samaké a joint sa voix à celle du maire et du Chef de village pour remercier HKI pour ce geste qui vient à nommer en cette veille de la fête : « Nous nous réjouissons à plus d’un titre de cette donation. Nous remercions HKI pour ce geste qui nous enlève une épine des pieds » a-t-il-confié.

Pour rappel, le projet Transforming Lives Nutrition (Transformer les vies à travers la nutrition) pour la promotion de la nutrition maternelle infantile, financé par Helen Keller International (HKI) en partenariat avec d’autres ONGs, s’inscrit dans le cadre de la stratégie de HKI d’améliorer la nutrition en générale et particulièrement celle des femmes et des enfants. Il s’agit de sauver et transformer des vies grâce à une bonne nutrition à travers cinq interventions essentielles : la nutrition prénatale avec la supplémentation en micronutriments multiples des femmes enceintes ; l’administration de la vitamine A et le traitement vermifuge ; l’alimentation complémentaire des enfants ; l’allaitement maternel et la prise en charge et la prévention de la malnutrition aiguë et stratégie de changement de comportement pour soutenir et améliorer l’allaitement maternel.

La phase III en cours dans notre pays s’étend du 01 Mai 2024 au 30 Avril 2025. Elle intervient après les résultats satisfaisants de la phase I et II du projet et concerne les régions de Kayes (District sanitaire de Kayes et Bafoulabé), Koulikoro (District sanitaire de Fana et Banamba).

Aminata Dindi SISSOKO

AMAP-Ségou

 

Le président du Faso remet 900 engins pour bitumer 5 000 km de route par an

Bamako, 28 mar (AMAP) Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a procédé jeudi matin à la remise d’un premier lot de plus de 900 engins dans le cadre de l’Initiative présidentielle Faso Mêbo, visant à révolutionner les infrastructures routières du Burkina Faso, rapporte l’Agence d’information du Burkina (AIB).

Ce lot, comprenant des pick-up 4×4, bulldozers, pelles hydrauliques, niveleuses, camions bennes, bétonnières et autres engins, représente la première phase d’un investissement de 200 milliards de Fcfa.

Selon le chef de l’État, « l’objectif est de bitumer entre 3 000 et 5 000 km de routes par an pour désenclaver les villes et les campagnes, soutenir les forces combattantes dans la reconquête du territoire et faciliter les activités des producteurs, transporteurs et commerçants. »

« Si de petits pays sans ressources bitument leurs routes, il n’y a pas de raison que le Burkina Faso n’y arrive pas », a déclaré le capitaine Traoré qui a inspecté les machines.

Le matériel a été confié au commandant Zoodnoma Ahmed Sakandé, coordonnateur national de l’initiative qui a reçu des consignes strictes « pour une mise en œuvre rapide et rigoureuse des travaux », dont le lancement marque la prochaine étape.

Lancée en octobre 2024 et rattachée au Bureau national des grands projets, l’Initiative Faso Mêbo ambitionne de transformer le réseau routier et de promouvoir un urbanisme durable au Burkina Faso.

OS/MD (AMAP)

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