Coupe du Mali de football : Le Djoliba s’impose, 13 ans après 

Après ce trophée, le Djoliba est en route pour le doublé Coupe-Championnat

Bamako, 25 juin (AMAP) Le Djoliba Athletic Club (DAC)  de Bamako a remporté la 61è édition de la Coupe du Mali de football en battant le Réal (2-0), samedi après-midi, au stade Modibo Keïta.

Le DAC met fin à 13 ans de disette dans une compétition où son dernier sacre remonte à 2009 à Ségou (Centre) contre le Stade malien (1-0).

L’attaquant Ousmane Coulibaly (38è min s.p.) et Hamidou Sinayoko (87è min) ont permis aux Rouges de décrocher leur 20è trophée du Coupe du Mali, à une unité désormais du Stade malien (21 trophées), vainqueur de la précédente édition.

En remportant la Coupe du Mali, l’équipe du Complexe sportif Karounga Keïta empoche 10 millions de Fcfa contre 5 millions de Fcfa pour le finaliste perdant et 500. 000 Fcfa pour le meilleur joueur de la finale,  Aboubacar Diarra  « Senior ». 

Leader du championnat national, le Djoliba est en route pour le doublé Coupe-Championnat. En cas de doublé du Djoliba, le Réal représentera le Mali à la Coupe de la Confédération de CAF 2022-2023.

La finale a été présidée par le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, en présence de plusieurs membres du gouvernement.

LMD/MD (AMAP)

Centre du Mali : L’Armée neutralise une soixantaine de terroristes dans le secteur de Diallassagou (Communiqué)

Bamako, 25 juin (AMAP) Les Forces armées maliennes (FAMa) ont neutralisé une soixantaine de terroristes dont des responsables, lors d’un ratissage dans le secteur de Diallassagou, près de Bandiagara, dans le Centre du Mali. a annoncé l’état-major général des Armées dans un communiqué publié vendredi 24 juin 2022.

« Le bilan des opérations menées dans la forêt de Sama – Sosso dans la zone de Ouenkoro a fait état de 59 djihadistes neutralisés dont des responsables et sept véhicules détruits », précise le communiqué. Il s’agit, notamment, de Djibril Sangaré, du village de Ouenkoro, Hamidou Barry,  du village de Mondoro, Abou Youssouf dit Bodédjo, Imam Hassane Dicko et Moctar Dicko de nationalité étrangère. 

En plus, « deux terroristes guetteurs ont été neutralisés et leurs matériels récupérés dans la zone Mondoro », lors de ces ces opérations dont les priorités ont été orientées sur la stabilisation du secteur de Diallassagou, suite à l’attaque terroriste contre les populations dans la nuit du 18 au 19 juin 2022, explique l’état-major général.

Il indique, aussi, que la dynamique offensive des FAMa se poursuit pour rechercher et détruire les sanctuaires terroristes dans le cadre du plan Maliko et de l’opération Kèlètigui. Ainsi, depuis le dernier communiqué hebdomadaire du 11 juin 2022, « les FAMa ont consolidé les succès tactiques avec des actions majeures contre des terroristes, de plus en plus fébriles et orientant désormais leurs actions désespérées et pressions sur les paisibles populations civiles ».

Sur le théâtre Centre de l’opération Maliko, dans les régions de Koutiala, Bougouni, Sikasso (Sud) et Nara  (Ouest), les reconnaissances offensives de sécurisation de la campagne agricole ont permis « d’interpeler 08 suspects terroristes mis à la disposition de la prévôté », dit le cmmuniqué. La même source ajoute que sur le théâtre Est de l’opération Maliko, les priorités opérationnelles ont porté sur la consolidation des positions FAMa, notamment à Ménaka (Nord-Est). Ce, à travers «des vols de réassurance des populations dans les secteurs de Fafa, Djebock, Imenas et In-Ekar dans la Région de Gao. (Nord)

Par ailleurs, en soutien aux populations, les FAMa ont transporté 177 tonnes de vivres aux populations de Farabougou, escorté 150 camions civils sur le tronçon Gao- Labbezanga-Gao, distribué aux populations martyrs de Diallassagou 10 tonnes de vivres. Elle ont aussi aidé à l’acheminement de 50 tonnes de vivres au profit des populations de Mondoro, ajoute le document.

L’état-major général des Armées « appelle à la vigilance des populations dont la protection et la sécurité restent la priorité et. cela, conformément au respect des droits de l’Homme et du Droit international humanitaire ».

AT/MD (AMAP)

Le médiateur de la CEDEAO constate les progrès de la Transition au Mali 

Le médiateur sous-régional s’est entretenu, vendredi, avec le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, au Palais de Koulouba.

Bamako, 24 juin (AMAP) Le médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour le Mali, l’ancien président nigérian, Goodluck Jonathan, s’est dit « heureux » de constater les progrès effectués par le gouvernement malien sous l’autorité du président de la Transition. 

Goodluck Jonathan, en mission au Mali, du jeudi au vendredi, s’est, également, dit « convaincu » que « très bientôt, les populations maliennes se rendront compte du travail abattu par la Transition pour atteindre ce niveau de progrès réalisé dans sa marche ».

Au cours de son séjour, le médiateur de la CEDEAO s’est entretenu, vendredi, avec le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, au Palais de Koulouba. Au terme de la rencontre il a déclaré que sa mission visait à suivre tout ce qui a été entrepris dès le départ afin d’aider le Mali à sortir de la situation dans laquelle il se trouve. « Nous savons que c’est une crise qui frappe non seulement le Mali, mais également les pays de la sous-région et de l’Afrique de l’Est », a relevé le médiateur ouest-africain

Au cours de la rencontre, Goodluck Jonathan a présenté ses condoléances au peuple et au gouvernement du Mali suite aux récents événements tragiques ayant causé la mort de plus de 100 civils dans des localités le Centre du pays. 

Cette rencontre a enregistré la présence de plusieurs membres du gouvernement et du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali, par ailleurs chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), El-Ghassim Wane.   

BD/MD (AMAP) 

Sikasso : Lancement du projet media citoyens pour la paix

Sikasso, 24 juin (AMAP) Le préfet du cercle, Dramane Diakité a présidé mercredi à Sikasso, la cérémonie de lancement du projet média citoyens pour la paix et le vivre ensemble (Benkunko), initié par le consortium : le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD-terre solidaire), la migration-citoyenneté-développement (GRDR) et l’ONG Azhar, a constaté l’AMAP.

C’était en présence des représentants du coordinateur régional de l’Union des radios et télévisions libres (URTEL) de Sikasso, Lassine Doumbia, de l’ONG Azhar, Issa A. Coulibaly, du coordinateur des chefs de quartiers de Sikasso, Sidiki Diawara, de nombreux hommes de médias et des membres de la société civile.

L’objectif de la rencontre était de « contribuer au renforcement de la paix et de la cohésion sociale au Mali à travers la participation citoyenne des organisations de la société civile et la professionnalisation des hommes de médias »,

Pour un coût total d’environ 690 000 000 de Francs CFA, ce projet d’une durée de trois ans couvrira les régions de Sikasso, Kayes, Nioro du sahel et les six communes du district de Bamako. Ledit projet ciblera les acteurs des medias, la société civile et les collectivités locales.

Le chef de l’exécutif local a saisi l’occasion pour déclarer que ce projet entend créer les conditions favorables à l’émergence des médias dans le cadre de la production des informations citoyennes, la promotion du vivre-ensemble et de la cohésion sociale.

« La professionnalisation des hommes de médias revêt d’une importance particulière pour la communauté », a-t-il souligné avant de rappeler que les médias jouent un rôle très important dans la stabilisation du pays.

Dramane Diakité a par ailleurs souligné que les hommes de médias peuvent être des catalyseurs de paix, de vivre-ensemble et d’apaisement s’ils sont bien formés. Mais mal formés, ces mêmes hommes de médias peuvent être à l’origine des conflits et des troubles. A cet effet, le préfet du cercle de Sikasso a salué la bonne initiative des organisateurs avant d’inviter les participants à suivre avec intérêt la présente rencontre.

« Si la maitrise de la communication constitue un pan important de la gestion des crises, le renforcement de capacité des acteurs de médias, de la société civile et autres communicateurs demeure une nécessité au Mali », a détaillé le représentant de l’ONG azhar, Issa A. Coulibaly.

Il a par ailleurs, salué les efforts des médias et de la société civile dans le cadre de la promotion de la démocratie et de la restauration de l’Etat de droit au cours des trente dernières années.

Pour sa part, le représentant du coordinateur de l’URTEL de Sikasso, Lassine Doumbia s’est réjoui du choix porté sur la 3ème région pour la tenue de la rencontre. Il a réitéré l’engagement des radios dans le cadre de la diffusion des informations précises et fiables avant de remercier les initiateurs du projet.

La mise en place du comité régional d’orientation dudit projet a constitué le clou de l’évènement.

 MD/KM (AMAP)

Les moutons de tabaski courent les rues à Bamako, au Mali

Par Amadou CISSÉ

Bamako, 23 juin (AMAP) Barbe blanche, mâchoire épaisse, Mamadi garde un œil vigilant sur son fond de commerce. Quelques cinq béliers sont reliés par une seule corde qu’il tire énergiquement sur le trottoir. Si Mamadi met ses béliers sur le marché, c’est que la fête de Tabaski est proche. 

Selon le calendrier, elle a lieu le 10 juillet. Autant dire dans quelques jours, pour faire simple. Cette fête musulmane intervient deux mois et 10 jours après la fin du Ramadan. Ici, on l’appelle, également. la grande fête. Pour l’occasion, chaque famille musulmane est invitée, selon sa bourse, à immoler au moins un bélier, un bouc ou d’autres animaux admis pour le sacrifice d’Abraham. 

Les enfants s’excitent et se projettent déjà dans la fête au cours de laquelle la viande est consommée sans modération. C’est certainement pourquoi, les mômes la considèrent comme la plus grande fête de la culture musulmane. Si les touts-petits salivent déjà abondamment pour la viande, les grandes personnes sont moins enthousiastes. L’idée des charges afférentes est une source d’angoisse pour les moins nantis. 

« Écoutez, vous avez les habits de fête, le prix de condiments du jour « J » et, surtout, le fameux mouton. Sans oublier d’autres charges dans la grande famille », se plaint André Diallo qui a une famille d’une dizaine de « Bouts de bois de Dieu ». Pour lui, fête rime avec angoisse. En bon musulman, il garde la foi et s’en remet au destin. « Dieu, dit-il, voit le moindre moineau qui tombe du ciel ». 

Dans la capitale malienne, sur le trottoir longeant le vieux quartier de Badialan, passant par le Groupement mobile de Sécurité (GMS), qui vient relier le monument de l’indépendance, Mamadi encadre avec dextérité son bétail. « Ils coûtent de 100.000 à 200.000 Fcfa. Le prix varie en fonction du choix du client », confie le vendeur. « Mais, on peut toujours trouver un arrangement sur le prix. Il faut commencer par montrer le bélier choisi », ajoute-t-il, dans un sourire très charmeur. 

Si les bêtes du cinquantenaire sont relativement chères, c’est parce qu’il les a lui-même élevés. À la différence de beaucoup qui n’achètent les béliers qu’à l’approche de la fête pour faire des profits illico. « Moi, dit-il, je prends soins de mes animaux pendant plus de six mois avant de les vendre une fois la fête à l’horizon ». 

Lafiabougou est célèbre, en partie, grâce au grand marché à bétail qu’il abrite. Bovins, caprins et mêmes des chevaux se disputent un espace restreint. Les pieds sont trempés dans les crottins d’animaux. Mauvais moment, bon endroit, le mercredi était une journée pluvieuse. Le ciel ne semble faire qu’à sa tête. Il a plu toute la journée. Le soir, les béliers ont froid, les têtes désolées. 

Le jeune berger Abdoulaye bondit du fond d’un hangar. Il donne des coups de pied aux béliers qui se lèvent aussitôt. « Patron, fais ton choix », lance-t-il dans un accent du Nord du Mali. Il est arrivé de Mopti (Centre) pour vendre son bétail et retourner auprès des siens avec quelque fortune. Les moutons qui ne payent pas de mine sont cédés à moins de 100.000 Fcfa. En revanche, ceux qui raflent la vedette sont négociés à partir de 250.000 Fcfa. 

Le marché verra son pic la veille de la fête. Les amateurs de la dernière minute vont débarquer avec un faible budget dans l’espoir de tomber sur un bon coup. Cette catégorie de personnes prennent un risque. En misant sur la mévente, ils espèrent une chute des prix à la dernière minute. « Ils ne sont pas tous comme cela : certains craignent le vol et d’autres n’ont pas l’espace nécessaire pour garder la bête », nuance un client  en quête d’un bélier de tabaski, 52.500 Fcfa en poche. 

De l’avis du jeune berger, son budget doit être revu à la hausse s’il tient à faire plaisir aux membres de sa famille. Mais, à sa décharge, la conjoncture n’est guère favorable aux dépenses onéreuses. Choqué par le commentaire du berger, notre acheteur remonte sur la moto et se dirige chez un concurrent un peu plus loin. Toujours dans l’espoir de repartir à la maison avec un bélier, modeste soit-il. 

AC/MD (AMAP) 

L’armée malienne mène des frappes aériennes sur des sanctuaires terroristes à Bankass (Centre) 

Bamako, 23 juin (AMAP) L’armée malienne a mené, entre les 20 et 22 juin 2022, des frappes aériennes ciblées sur des sites logistiques et sanctuaires terroristes de la Katiba du Macina d’Amadou Kouffa dans les secteurs de Djenné, Ténenkou, Segué et la forêt de Sama, dans le cercle de Bankass (Centre), annonce l’état-major général des Armées 

Dans un  communiqué daté de mardi 21 juin, l’état-major explique que ces opérations s’inscrivent dans le cadre de la protection des populations et de leurs biens. Selon la source, « ces actions sont consécutives à des efforts de recherche et de précision de renseignements sur les auteurs des attaques terroristes contre les populations civiles dans le cercle de Bankass le 18 juin dernier et sous le leadership de la Katiba du Macina ». 

« Soumis depuis plusieurs mois à une forte pression des Forces armées maliennes jusque dans leurs sanctuaires où ils disposaient d’un certain confort et d’une grande influence par le passé, ces groupes terroristes ont adapté leurs modes d’action et orienté désormais leurs attaques lâches contre les cibles molles et les civils désarmés », soutient l’Armée.

« L’Etat-major général des Armées continue la recherche de tous les responsables de ces crimes pour qu’ils répondent de leurs actes devant la justice », assure-t-il dans son communiqué. Selon lui, « la traque des assaillants continue dans le cadre du plan Maliko et de l’opération Kèlètigui et les FAMa assureront pleinement leur mission de défense de l’intégrité territoriale et de protection des personnes et leurs biens ».

L’Etat-major général des Armées rappelle que les Forces armées maliennes (FAMa) « restent engagées et respectueuses des strictes règles d’engagement qui encadrent leurs actions ».

SS/MD (AMAP)

Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 22 Juin 2022

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 22 juin 2022, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
– adopté des projets de texte ;
– procédé à des nominations ;
– et entendu des communications.
AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES
1. Sur le rapport du ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, Chargé de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du document de Stratégie nationale de la Réconciliation et de la Cohésion sociale et son plan d’actions 2022-2026.
Le Gouvernement a pris acte de la Stratégie nationale de la Réconciliation et de la Cohésion sociale lors de la session du Conseil des Ministres du 27 mai 2022.
Le document de stratégie vise notamment à mettre en place un cadre inclusif de concertation et de coordination intersectorielle pour la mise en œuvre des actions du Gouvernement et de ses partenaires afin de renforcer et de promouvoir la réconciliation, la paix et la cohésion nationale.
Le projet de décret adopté ouvre la voie à la mise en œuvre des actions préconisées dans le plan d’actions.
2. Surlerapportduministredel’EconomieetdesFinances,leConseildesMinistresaadopté un projet de décret portant approbation de la Stratégie nationale d’Inclusion financière du Mali et son plan d’actions 2022-2026.
Le Gouvernement a pris acte, lors de la session du Conseil des Ministres du 27 mai 2022, de la Stratégie nationale d’Inclusion financière du Mali et son Plan d’actions.
Cette Stratégie vise, entre autres, à assurer l’accès permanent des populations à une gamme diversifiée de produits et de services financiers adaptés, à coûts abordables et utilisés de manière effective, efficace et efficiente.
L’adoption du présent projet de décret ouvre la voie à la mise en œuvre des actions retenues dans le plan d’actions.
AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes :
AU TRITRE DE LA PRIMATURE
– Contrôleur des Services Publics au Contrôle Général des Services Publics :
Madame Fatoumata SIMBARA, Administrateur civil, Membre du Corps Préfectoral.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS
– Inspecteur Général Adjoint des Armées et services :
Médecin Colonel-major Fatogoma CISSE.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA REFONDATION DE L’ETAT, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
– Conseiller Technique :
Docteur Sory Ousmane KOITA, Professeur de l’Enseignement supérieur.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Ambidédi :
Monsieur Bourama Nestor Faya SAMAKE, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Diamou :
Monsieur Makan BOUGOUDOGO, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Diandioumbéra :
Monsieur Salif TRAORE, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Koussané :
Monsieur Aly TAMBOURA, Secrétaire d’Administration.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Sadiola :
Monsieur Madou KONDA, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Diakon :
Monsieur Amadou BOÏTE, Attaché d’Administration.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Diallan :
Monsieur Diakalia BENGALY, Secrétaire d’Administration.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Goundara :
Monsieur Mohamed ELMOCTAR, Attaché d’Administration.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Koundian :
Madame Moussokoro DIAKITE, Attaché d’Administration.
– Sous-préfet de l’Arrondissement d’Oualia :
Monsieur Youssouf KONATE, Secrétaire d’Administration.
– Sous-préfet de l’Arrondissement d’Oussoubidiagna :
Monsieur Naman KONE, Secrétaire d’Administration.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Bema :
Madame Fatou TRAORE, Secrétaire d’Administration.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Lakamané :
Monsieur Moise DABOU, Secrétaire d’Administration.
-Sous-préfet de l’Arrondissement de Dialafara :
Monsieur Mohamed Lamine CISSE, Secrétaire d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Dombia :
Monsieur Siaka COULIBALY, Secrétaire d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Faléa :
Monsieur Seydou COULIBALY, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Faraba :
Monsieur Missaque COULIBALY, Secrétaire d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Kassama :
Monsieur Bourama DOUMBIA, Secrétaire d’Administration,
Sous-préfet de l’Arrondissement de Kokofata :
Monsieur Amadou Abdoulaye TOURE, Attaché d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Sagabary :
Monsieur Moulaye KONE, Secrétaire d’Administration classe exceptionnelle.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Sébékoro :
Madame Rokia DAGNOKO, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Séféto :
Monsieur Bakary DIAKITE, Attaché d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Sirakoro :
Monsieur Abdoulaye BAMBA, Attaché d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Toukoto :
Monsieur Dramane DEMBELE, Administrateur civil.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Gavinané :
Monsieur Amadou BAYOKO, Attaché d’Administration,
Sous-préfet de l’Arrondissement de Gogui :
Monsieur Chekou AG ALKALIFA, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Korerakoré :
Monsieur Seydou B. TRAORE, Secrétaire d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Sandaré :
Monsieur Abdoul Karim DIALLO, Secrétaire d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Troungoumbé :
Monsieur Oumar TRAORE, Attaché d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Kirané :
Monsieur Daouda SIDIBE, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Tambacara :
Monsieur Oumar Almansour MAIGA, Attaché d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Koula :
Monsieur Modibo DIAKITE, Attaché d’Administration, classe exceptionnelle.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Sirakorola :
Madame Djénéba Tahirou CISSE, Secrétaire d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Tienfala :
Monsieur Abdoulaye DICKO, Attaché d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Tougouni :
Monsieur Minamba KONATE, Attaché d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Boron :
Monsieur Médian KONE, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Madina Sacko :
Madame Youma KONATE, Secrétaire d’Administration.
Sous-préfetdel’Arrondissement de Sébété:
Monsieur Boubacar SANOGO, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Touba :
Monsieur Issa ALASSANE, Secrétaire d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Toukoroba :
Monsieur Bakary KEITA, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Banco :
Monsieur Almamy CISSE, Secrétaire d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Béléko :
Monsieur Cheickna Moulaye BABA, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Fana :
Monsieur Dahirou TAPILY, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Massigui :
Monsieur Boureima TEMBELY, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Mena :
Monsieur Chaka SANGARE, Attaché d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Baguinéda :
Monsieur Abdourhamane MAHAMANE, Administrateur civil.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Kalaban Coro :
Monsieur Sakouba Mady DEMBELE, Secrétaire d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Kourouba :
Madame Aoua Modibo BERTHE, Attaché d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Ouélessébougou :
Monsieur Emile Emmanuel DIARRA, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Sanankoroba :
Monsieur Hamidou WAÏGALO, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Siby :
Madame Elisabeth Tewa MOUSSA TEMBEDOUNO, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Massantola :
Monsieur Abdramane DEMBELE, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Didiéni :
Monsieur Youssouf DIARRA, Attaché d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Ballé :
Adjudant Sory Ibrahima FADIGA.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Fallou :
Lieutenant Zan Mohamed KONATE.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Guiré :
Adjudant-chef Mamadou BAGAYOKO,
Sous-préfet de l’Arrondissement de Mourdiah :
Capitaine Daouda SOGOBA.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Blendio :
Monsieur Oumar TOUNKARA, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Finkolo :
Monsieur Ousmane TOGORA, Secrétaire d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Kignan :
Monsieur Patrice DAKOUO, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Lobougoula :
Madame Maïmouna KEITA, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Niéna :
Madame Nathalie SINAYOKO, Administrateur civil.
Sous-préfet de l’Arrondissement de N’Kourala :
Madame Natogoma SAMAKE, Attaché administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Dogo :
Monsieur Balla TRAORE, Secrétaire d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Faragouaran :
Monsieur Yaya dit Ogopéma DOLO, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Garalo :
Monsieur Salif KANE, Secrétaire d’Administration 3ème classe.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Koumantou :
Monsieur Tianégué DIARRA, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral. Sous-préfet de l’Arrondissement de Manankoro :
Monsieur Mohamed AG ALHASSANE, Attaché d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Sanso :
Monsieur Tayourou COULIBALY, Attaché d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Zantiébougou :
Monsieur Cheick Baba TOURE, Attaché d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Fourou :
Madame Germaine TOGO, Secrétaire d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Loulouni :
Monsieur Henry DEMBELE, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Misseni :
Monsieur Moussa TESSOUGUE, Secrétaire d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Fakola :
Madame Fatoumata Niankira BOLEZOGOLA, Attaché d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Kadiana :
Monsieur Mohamane A MAIGA, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Kebila :
Madame Moussokoura SANOGO, Secrétaire d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Konséguéla :
Monsieur Baïguéné DJIGUIBA, Secrétaire d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de M’Pessoba :
Monsieur Mahamadou SISSOKO, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Zangasso :
Monsieur Bocari KASSE, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Filamana :
Monsieur Sitapha Salia SANOGO, Attaché d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Doussoudiana :
Monsieur Salif TRAORE, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Yorobougoula :
Monsieur Cheick Ahmed T. DIALLO, Attaché d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Guélénikoro :
Madame Sadio OUATTARA, Attaché d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Kalana :
Monsieur Aboubacar TRAORE, Attaché d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Siékorolé :
Monsieur Allaye DO’O, Attaché d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Boura :
Capitaine Dramane TOUNKARA.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Koury :
Monsieur Amadou K COULIBALY, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Mahou :
Capitaine Salouhou Moussa CISSE.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Cinzana :
Madame Fatoumata DIARRA, Attaché d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Dioro :
Monsieur Cheick Oumar COULIBALY, Secrétaire d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Doura :
Capitaine Ambroise POUDIOUGOU.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Markala :
Madame Haoua Mamba DOUMBIA, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Konobougou :
Madame Sayon DIARRA, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Sanando :
Monsieur Diakaridia SANOGO, Attaché d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Tamani :
Monsieur Issa SAMAKE, Attaché d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Falo :
Madame Chita Founé COULIBALY, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Touna :
Monsieur Samou DEMBELE, Secrétaire d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Kolongotomo :
Monsieur Issiaka KANTE, Administrateur des Arts et de la Culture.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Sarro :
Capitaine Adama COULIBALY.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Saye :
Monsieur Seydou DIALLO, Attaché d’Administration.
Sous-préfet de l’Arrondissement de Nampala :
Lieutenant Arouna DEMBELE,
Sous-préfet de l’Arrondissement de Pogo :
Adjudant-chef Mamadou KONE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Sokolo :
Adjudant-chef Diakaria MAGASSOUBA.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Diéli :
Monsieur Oudou TRAORE, Secrétaire d’Administration, classe exceptionnelle.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Kassorola :
Monsieur Mamoutou SANGARE, Secrétaire d’Administration.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Sourounouna :
Monsieur Amadou KEITA, Secrétaire d’Administration.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Sy :
Monsieur Mahamadou TRAORE, Secrétaire d’Administration.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Téné :
Monsieur Madjou Alkalifa ASCOFARE, Attaché d’Administration.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Fangasso :
Monsieur Gabriel Wazoun THERA, Secrétaire d’Administration.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Mandiakuy :
Monsieur Bourama FOMBA, Secrétaire d’Administration.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Timissa :
Monsieur Mahamadou HAMIDOU, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Dialloubé :
Lieutenant Souleymane KONE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Fatoma :
Madame Aminata Oumar MAIGA, Administrateur civil.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Konna :
Adjudant-chef Abdramane ABOUBACRINE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Dourou :
Capitaine Mory SIDIBE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Goundaka :
Monsieur Fousseni KONE, Secrétaire d’Administration.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Kanigogouna :
Adjudant-chef Amadou MAIGA.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Kendié :
Capitaine Mahamadou DIOP, Protection civile.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Ningari :
Monsieur Oumar DIENTA, Attaché d’Administration.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Ouo:
Lieutenant Adama SANOGO.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Sangha :
Capitaine Seydou TRAORE,
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Baye :
Capitaine Dombo Ould Mohamed NAZIM.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Diallassagou :
Adjudant-chef Mamadou CAMARA.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Kani-bonzon :
Adjudant Adama DIARRA,
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Ouenkoro :
Adjudant-chef Mamady DIABATE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Sokoura :
Adjudant-chef Ibrahima TRAORE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Konio :
Capitaine Kôké DlARRA.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Kouakourou :
Monsieur Mamadou DIARRA, Secrétaire d’Administration.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Sofara :
Adjudant Brehima KOUROUMA.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Taga :
Adjudant-chef Mohamed HAMIDOU.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Boré :
Lieutenant Hamidou TOURE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Diankabou :
Lieutenant Moussa Ag MOHAMEDINE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Koporokendié-Nah :
Capitaine Pierre Siméon DEMBELE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement d’Ambiri :
Capitaine Mohamed Ould MOHAMED LAMINE KOUNTA.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Dogo :
Sous-lieutenant Amadou KONARE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Gathi-Loumo :
Adjudant-chef Major Jean Marie SAMAKE,
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Guidio-Sarré :
Adjudant-chef Tiekoro SIDlBE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement deSah:
Adjudant-chef Bréma DlARRA,
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Aglal :
Sous-lieutenant Adama TRAORE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Sareyamou :
Lieutenant Lassine Zoumana CAMARA.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Douékiré :
Monsieur Armand MONCOURT, Attaché d’Administration.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Farach :
Adjudant Modibo DlARRA.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Gargando :
Lieutenant Issa DIALLO.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Tilemsi :
Adjudant Moussa DIARRA.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Tonka :
Lieutenant Mamby KEITA.
– Sous-préfet de l’Arrondissement d’Inadiatafane :
Lieutenant Salif DIARRA.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Mandiakoye :
Monsieur Enaderfé AG AHMEDOU, Administrateur civil.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Banikane :
Monsieur Nouhoum KAMISSOKO, Attaché d’Administration.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Dianké :
Adjudant-chef Djibril Bakary SOUMANO.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Koumaïra :
Adjudant Bougaly Kho COULIBALY.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Léré :
Capitaine Balmine SANOGO.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de N’Gorkou :
Capitaine Youssouf Ag Mohamed MAMA.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Saraféré :
Lieutenant Alioune Badra DIAGNE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Tin-Aouker :
Adjudant-chef Amadou BARRY.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Soni Aliber :
Adjudant-chef Brama BERTHE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement d’Agharous :
Adjudant-chef Amadou dit Kola TRAORE, Militaire.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Bamba :
Lieutenant Modibo TRAORE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Téméra :
Sous-lieutenant Aboubacar Sidicky COULIBALY.
– Sous-préfet de l’Arrondissement d’Anefif :
Adjudant-chef Major Bilal AG BAYES,
– Sous-préfet de l’Arrondissement d’Imbulal :
Adjudant-chef Souleymane Moctar KAMATE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Timetrine (Tinkar) :
Adjudant-chef Elmedi MAOULOUD.
– Sous-préfet de l’Arrondissement d’Anagarous :
Adjudant-chef Yaya TOURE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Gueljayate :
Adjudant-chef Alassane SIDIBE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement d’Alhank :
Monsieur Ibrahima BORE, Secrétaire d’Administration.
– Sous-préfet de l’Arrondissement d’Alougla :
Adjudant-chef Major Sadou AYKAGA.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Teghaza :
Adjudant-chef Major Barthélemy DIARRA.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Zouelya :
Adjudant-chef Major Issa KONE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Bongouyaira :
Adjudant-chef Ousmane YATTARA.
– Sous-préfet de l’Arrondissement d’Algatara :
Adjudant-chef Major Zana SANOGOH.
– Sous-préfet de l’Arrondissement d’Alfacrouna:
Adjudant-chef Oumar OULD MOHAMED,
– Sous-préfet de l’Arrondissement d’Almatala :
Adjudant-chef Major Kolèba DlCKO.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Lirako :
Adjudant-chef Major Salif Makan DlAKITE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Djaba :
Adjudant-chef Souleymane Ag HOUSSEINI.
– Sous-préfet de l’Arrondissement d’Oum-Laadam :
Adjudant-chef Major Moussa TOGO.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Touwal :
Adjudant-chef Abdrahamane KANE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Ziriba :
Adjudant-chef Lassine KEITA.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Nibkt-Elk :
Adjudant-chef Ousmane Moussa MAIGA.
– Sous-préfet de l’Arrondissement d’Achamour :
Adjudant-chef Aguissa Ag KANAMNAM.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de M’back-Sama :
Lieutenant Oumar HAÏDARA.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Wade Lahjare :
Adjudant-chef Djibril KONE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement d’Agouni :
Adjudant-chef Boubacar Lamine TRAORE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement d’Eregkhal :
Adjudant-chef Christophe DAKOUO.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Limgassim :
Adjudant Sidi Mohamed DIARRA.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Tictlifit :
Monsieur Daha KEITA, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
– Sous-préfetdel’Arrondissement d’Infourkaraï-tane:
Lieutenant Fassiriman KONE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement d’Azawak (In Chinanane) :
Adjudant-chef Abdoulaye TRAORE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Hamawane (Fanfi) :
Adjudant-chef Salim Mamadou TRAORE.
– Sous-préfet de l’Arrondissement d’Alata (Sahen) :
Lieutenant Oumar AG ABDOU.
– Sous-préfet de l’Arrondissement de Tin-Djeret :
Adjudant-chef Issa SlDlBE.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA RECONCILIATION, DE LA PAIX ET DE LA COHESION NATIONALE, CHARGE DE L’ACCORD POUR LA PAIX ET LA RECONCILIATION NATIONALE
– Chef de Cabinet :
Monsieur Mahamadou DIOUARA, spécialiste en Management.
AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE
– Chargé de mission :
Monsieur Alfousseiny SIDIBE, Journaliste/Communicateur.
– Attaché de Défense auprès de la Mission Permanente du Mali à New-York :
Colonel Ibrahim Siratigui DIARRA.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
– Secrétaire Général :
Monsieur Amadou OUANE, Professeur de l’Enseignement supérieur.
AU TITRE DU MINISTERE DES MINES, DE L’ENERGIE ET DE L’EAU
– Chargé de mission :
Monsieur Mahamadou KAMISSOKO, Historien/ Géologue.
– Inspecteur à l’Inspection de l’Energie et de l’Eau :
Monsieur Ahmed AG MOHAMED, Ingénieur de l’Industrie et des Mines ; Madame DICKO Maïmouna DEMBELE, Administrateur civil.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS, CHARGE DE L’INSTRUCTION CIVIQUE ET DE LA CONSTRUCTION CITOYENNE
– Chargé de mission :
Monsieur Daouda KAMATE, Journaliste.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA PROMOTION, DE LA FEMME, DE L’ENFANT ET DE LA FAMILLE
– Secrétaire général :
Monsieur Sayon DOUMBIA, Administrateur de l’Action Sociale.
AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
– Conseiller technique :
Monsieur Mouhamed B. DIARRA, Inspecteur des Services Economiques.
Recteur de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako :
Monsieur Bouréma KANSAYE, Professeur de l’Enseignement supérieur.
Chef de Cabinet :
Monsieur Lassana TOURE, Juriste.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
1. Sur le rapport du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation :
a. Le Conseil des Ministres a approuvé la nomination de 189 sous-préfets.
Cette mesure fait suite à la nomination de plus de 200 représentants de l’Etat constitués notamment, de Directeurs de Cabinet, de Conseillers à la sécurité et à la protection civile, de Conseillers aux Affaires administratives et juridiques, de Conseillers aux Affaires économiques et financières, de Préfets, de Premiers Adjoints aux Préfets, de Deuxièmes Adjoints aux préfets.
Elle s’inscrit dans le cadre du retour de l’Administration et des services sociaux de base, ainsi que de l’amélioration des conditions de vie des populations dans les zones affectées.
Parmi les représentants nommés figurent un nombre important de personnel issu des Forces de Défense et de sécurité dans le but d’assurer une présence effective de l’Etat dans un environnement complexe.
Le Gouvernement réaffirme sa détermination à poursuivre le redéploiement de l’Administration sur toute l’étendue du territoire national.
b. Le Conseil des Ministres a pris note des axes et de la méthodologie d’élaboration du chronogramme des réformes politiques et institutionnelles ainsi que de celui des élections.
Cette méthodologie, basée sur la recherche de l’inclusivité et du consensus, est conforme à la vision de Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.
A cet effet, le Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, en collaboration avec le Ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions et le Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et institutionnelles, rencontrera les partis politiques et les organisations de la société civile pour échanger sur le chronogramme des réformes politiques et institutionnelles ainsi celui des élections.
2. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une diminution du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente.
Le Président de la Transition, Chef de l’État a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie.
Bamako, le 22 juin 2022
Le Secrétaire général du Gouvernement,
Mahamadou DAGNO
Officier de l’Ordre national

Marché du mouton de Tabaski : Gao veut ravitailler la capitale Bamako (Mali) 

Les marchands sont déterminés à assurer l’approvisionnement de la capitale en moutons

Par Abdourahmane TOURE

Gao, 22 juin (AMAP) La fête du mouton approche à grands pas. Il est prescrit à tout   musulman ayant les moyens d’en acquérir pour accomplir le rite sacrificiel.

Au Mali, plus précisément à Gao (Nord), acheter un mouton de fête pour les bourses moyennes relève d’une équation presque impossible. En effet, à l’embargo et l’insécurité qui sévissent sur l’ensemble du territoire national, s’ajoutent les prix exorbitants du mouton de sacrifice à l’occasion de cette fête religieuse. 

Notre équipe de reportage s’est rendu sur le marché à bétail de la Commune urbaine de Gao. La tête enveloppée d’un turban de couleur blanche, le revendeur de moutons Assadeck  assure qu’il exerce ce métier depuis une quinzaine d’années. «Souvent, j’achète les moutons dans la Commune rurale de Djebok pour les revendre dans la Cité des Askia (Ndlr, Gao) », dit-il.

« Cette année, j’ai acheté la plupart de mes moutons à 60.000 Fcfa au marché de Djebok, un village distant de 40 km du Cercle de  Gao. Je débourse 500 Fcfa comme frais de transport pour chaque tête. Le bourgou (Ndlr, fourrage herbacé très prisé par les animaux) ou l’aliment-bétail coûte très chers cette année. Et pour réaliser un bénéfice, je compte revendre chaque bête à 70.000 Fcfa », dit le négociant. Selon lui, à cause de l’insécurité et du manque d’herbe, les prix des animaux ont flambé.

« Du fait du blocage de la Route nationale 16 (RN-16), reliant Gao-Sevaré-Bamako, les rues de la Cité des Askia sont bondées d’animaux venus d’Ansongo et de Maradi (Niger) », révèle le chef de la voirie de la municipalité de Gao, Amadou Maïga. En temps normal, ces vendeurs transitent par Gao pour rejoindre la capitale. « Avec 75.000 Fcfa, on peut acheter un bon bélier et un moyen à 30.000 Fcfa sur le marché de Gao », ajoute M. Maïga. 

Plus pessimiste que notre premier interlocuteur, Mohamed Haïdara pense que le prix d’un bon géniteur sur le marché de la ville varie de  80.000 à 100.000 Fcfa. Mohomodou Idrissa est un commerçant. Il estime, de son côté, que malgré l’insécurité sur l’axe Gao-Sevaré-Bamako, le prix du mouton sur le marché de bétail de Wabaria, situé à 15 km de la ville, n’a pas baissé. « Mardi passé, raconte-t-il, jour de la foire du bétail de Wabaria, j’ai été, là-bas pour me procurer des moutons de Tabaski. Après plusieurs tours, je suis tombé sur un éleveur qui fait de l’embouche, avec qui j’ai réussi à négocier trois gros béliers à raison de 92.500 Fcfa chacun », nous dit-il.

«Avant la crise, on pouvait s’acheter un bon bélier à 40.000 Fcfa. Actuellement, les prix sont exorbitants. Cela s’explique par le fait que cette année, le prix du sac de 40 kg d’aliment bétail, qui se vendait à 7.500 Fcfa, a atteint 10.000 Fcfa voire 12.500 Fcfa. Et le prix du tas de bourgou est passé de 1.250 à 1.500 Fcfa. Tous ces facteurs concourent à la hausse du prix de la bête», explique le commerçant Mohomodou Idrissa. 

Selon lui, la cherté fait partie des habitudes de la ville de Gao. Il corrobore sa thèse par ce qu’il a vécu l’année dernière. Il assure avoir été témoin d’une spéculation inexpliquée sur le prix du mouton. Un marchand a acheté un bélier à 150.000 Fcfa à Gao pour le revendre 100.000 Fcfa plus cher soit à 250.000 Fcfa à un étranger sur le marché à bétail de Wabari. 

Le porte-parole des vendeurs de moutons, Abdoulaye Touré, confirme que quatre camions chargés de 160  à 180 têtes de bétail ont quitté Gao pour rallier Bamako. Selon lui, ces camions sont déjà arrivés à Douentza où ils seraient bloqués

Par ailleurs, trois autres sont en route, ils ne sont pas loin de la localité de Gossi, selon ses dernières informations.

« Pour les frais de transport de Gao à Bamako, nous avons payé 1.800.000 Fcfa par camion sans compter le prix des nattes et des pailles pour les animaux », révèle le porte-parole.

Certains vendeurs de la zone de Bamba ont emprunté les pinasses pour rallier Bamako par Mopti. Malgré les difficultés rencontrées sur les marchés primaires pour acheter les animaux et celles liées au trajet Gao-Bamako, les marchands sont déterminés à assurer l’approvisionnement de la capitale en moutons. La détermination des prix, au final, dépendra fortement de tous les aléas parcourus (tracasseries routières, insécurité).

Les chefs de ménage appréhendent déjà avec angoisse les préparatifs de cette fête. Beaucoup d’entre eux se résoudront à vider leur portefeuille pour satisfaire les exigences des enfants, tout en évitant l’opprobre de n’avoir pas son mouton de fête.

AT/MD (AMAP)

Campagne agricole 2022-2023 : Un peu plus de 10,5 millions de tonnes de céréales (Mali-Météo)

L’agriculture malienne est toujours tributaire de la pluviométrie et ses résultats, en grande partie, de l’abondance des pluies

Par Makan SISSOKO

Bamako, 22 juin (AMAP) L’Agence nationale de la météorologie (Mali-Météo), organisme public spécialisé en prévisions météorologiques, prédit, cette année, une production agricole estimée à un peu plus de 10,5 millions de tonnes de céréales.

Mali-Météo prévoit, aussi, une saison des pluies humide caractérisée par des dates de démarrage précoces à moyennes, de fin tardives à moyennes, des séquences sèches courtes à moyennes dans la partie Ouest et moyennes à longues dans la partie Est du pays.

Cette année, il est également attendu « des écoulements globalement excédentaires à moyens dans les principaux bassins fluviaux ». Le cumul pluviométrique sera supérieur ou proche des moyennes saisonnières de la période 1991-2020 sur la majeure partie du Mali. Quelles attitudes doivent adopter les producteurs pour pouvoir booster les productions céréalières au sortir de la campagne 2022-2023 ?

Sur la prévision de production d’un peu plus de 10,5 millions de tonnes de céréales,  il y a 41,2% de maïs, 28,6% de riz, 15,1% de mil, 14,3% de sorgho, 0,5% de fonio et 0,2% de blé pour une superficie à cultiver estimée à 6.061.726 hectares. 

L’agriculture malienne est toujours tributaire de la pluviométrie. L’atteinte de ces résultats dépend donc, en grande partie, de l’abondance des pluies.  Ce qui paraît de plus en plus incertaine, à cause des effets néfastes du changement climatique. Dans un tel contexte, seules les semences de qualité et l’appropriation des conseils des spécialistes permettent d’avoir de bons rendements. 

« Elles contribuent jusqu’à hauteur de 50% à 80% pour les hybrides », révèle Dr Dionkounda Camara, le responsable du Laboratoire d’analyses de qualité des semences (Labosem) de l’Institut d’économie rurale (IER), basé à Sotuba et expert semences. 

Selon lui, il existe quatre catégories de semences : semences de pré bases, de bases, certifiées première reproduction (R1) et certifiées deuxième reproduction (R2). Elles sont identifiées respectivement par des étiquettes de couleur blanche barré de violet, blanche uniquement, bleue et de couleur rouge.

« Les producteurs disposant de grandes superficies les achètent généralement », explique-t-il. Les paysans doivent, avant toute chose, chercher à comprendre auprès des compagnies semencières les qualités et variétés de semences adaptées à leur zone de production. Chaque zone agro-écologique du Mali est subdivisée en zones de cultures bien distinctes. avec des variétés répondant au changement climatique.

En la matière, les nouvelles variétés développées par la recherche et homologuées par le Labosem, ont subi un certain nombre de tests appelés les épreuves de distinction homogénéité stabilité et les épreuves de valeur agronomique, technologique, environnementale. Ces variétés créées par la recherche hybride et à pollinisation libre (OPV) répondent forcément au critère de changement climatique. 

Les semences homologuées sont inscrites dans le catalogue des espèces et variétés du Mali. La dernière édition de ce catalogue national parue en juin 2021, contient 298 nouvelles variétés pour 9 espèces : le mil, le maïs, le sorgho, le niébé, le riz, l’arachide, la tomate, l’oignon et l’échalote. «Pour chaque nouvelle variété où espèce inscrite dans le catalogue, il y a une pluviométrie bien décrite. C’est à cela que les producteurs doivent obligatoirement se consacrer. Chaque zone a sa pluviométrie et sa variété adaptée pour faire les semis», conseille-t-il aux producteurs.

Selon lui, dans les zones où il ne pleut pas beaucoup, les agriculteurs doivent semer à bonne date et utiliser les variétés certifiées et de qualité à cycle court adaptées au changement climatique.  

À Sikasso par exemple, les producteurs ont commencé les semis depuis le mois de mai. «Cette année avec le début précoce et l’intensité annoncée, il y a certaines cultures qui n’aiment pas assez d’eau. S’il y a des inondations et que la durée de l’eau atteint les 3 et 4 jours, les plants tels que le sorgho, le mil et le maïs qui ne supportent pas la stagnation d’eau, jaunissent et cela serait une perte de rendement», prévient Abdouramane Yoroté, Ingénieur agronome à l’Unité agro climatologie à l’IER, basé à Sotuba. M. Yoroté conseille aux paysans de ne pas cultiver dans des endroits comme les bas-fonds. 

Le spécialiste demande aux producteurs d’être toujours à l’écoute de la météo pour suivre les prévisions et la progression de l’hivernage pour bien boucler le cycle des variétés utilisées dans les localités. 

Selon Abdouramane Yoroté, les producteurs sont actuellement conscients des enjeux du changement climatique mais sont toujours réticents par rapport aux nouvelles pratiques d’utilisation des semences. 

«Dans le cadre de nos enquêtes sur le changement climatique, nous avons remarqué que présentement en milieu rural, les paysans n’ont que les anciennes semences qui sont de nos jours inadaptées à la culture», fait-il savoir. 

MS/MD (AMAP)

Bankass : Quatre ministres sur place pour rassurer les populations, après les attaques meurtrières au centre

Bankass, 22 juin (AMAP) Les localités de Diallassagou, Dianweli et Deguessagou dans le Cercle de Bankass ont été attaquées dans la nuit du samedi au dimanche dernier par des hommes lourdement armés.

Le bilan officiel est de 132 civils froidement tués. Cette tuerie, d’après le gouvernement, a été perpétrée «par les combattants de la Katiba du Macina de Amadou Kouffa dont plusieurs, parmi les auteurs, ont été formellement identifiés».

En cette période de deuil national, une forte délégation ministérielle composée du ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion sociale, chargé de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, le colonel-major Ismaël Wagué, de la ministre de la Santé et du Développement social, Mme Diéminatou Sangaré, de la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Wadidié Founè Coulibaly et du ministre délégué auprès de la ministre de la Santé et du Développement social, chargé de l’Action humanitaire, de la Solidarité, des Réfugiés et des Déplacés, Oumarou Diarra, s’est rendue hier  à Diallassagou, Dianweli et Deguesagou pour exprimer la compassion et la solidarité  des plus hautes autorités et rassurer les populations locales.

La délégation était accompagnée par le gouverneur de la Région de Bandiagara, Sidi Mohamed El Béchir, le maire de la Commune de Diallassagou, Amadou Guindo, le préfet de Cercle de Bankass, le colonel Aly Sidibé et le président du Conseil de cercle de Bankass, Amadou Yaro. Les ministres se sont rendus successivement  à Diallassagou, Dianweli et Deguesagou pour échanger avec les populations locales, les parents des victimes et les rescapés. Ils ont également fait des prières sur les tombes des défunts.

Une grande rencontre a eu lieu à Diallassagou avec les autorités locales au cours de laquelle les membres du gouvernement ont déclaré que toutes les dispositions seront prises pour assurer la sécurité des populations. Au nom du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta et du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, les visiteurs ont présenté les condoléances de la Nation aux parents des victimes et souhaité prompt rétablissement aux blessés. Une enveloppe symbolique a été remise aux trois villages endeuillés.

Dans son communiqué du lundi, le gouvernement a indiqué que les dispositions seront prises pour rechercher et traduire les auteurs de ces actes criminels devant la justice. Il a appelé à la communion des cœurs et des esprits des Maliens face à cette épreuve et réitéré que la sécurité et la protection des personnes et leurs biens restent sa priorité absolue.

Abdoul Kader GUINDO

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