Banque africaine de développement : Dr Akinwumi A. Adesina réélu président

Dr Akinwumi A. Adesina

Bamako, 28 août (AMAP) Le président sortant, Dr Akinwumi A. Adesina, a été réélu, jeudi, par le Conseil des gouverneurs pour un second mandat de cinq ans à la présidence du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD).

L’élection a eu lieu au dernier jour des 55è Assemblées annuelles du Groupe de la Banque, tenues par visioconférence, pour la première fois, depuis la création de l’institution en 1964.

Economiste du développement de renommée mondiale et lauréat du Prix mondial de l’alimentation et du Prix SunHak pour la paix, Dr Adesina s’est distingué en menant un programme audacieux visant à réformer la BAD et à accélérer le développement de l’Afrique. Il a été élu, pour la première fois, à la présidence de la Banque, le 28 mai 2015.

Le résultat de la réélection, qui lui a permis d’obtenir 100% des votes de tous les membres régionaux et non régionaux de la Banque, a été annoncé par la présidente du Conseil des gouverneurs de la Banque, Mme Nialé Kaba, ministre du Plan et du Développement de Côte d’Ivoire.

La première institution de financement du développement en Afrique compte 54 pays membres régionaux et 27 pays membres non régionaux.

Une unanimité réaffirmée qui n’a pas laissé le nouveau président indifférent. «Je suis profondément reconnaissant pour la confiance collective placée en moi, la confiance et le soutien fermes de nos actionnaires qui m’ont élu pour un second mandat à la présidence de la Banque. Il s’agit là d’un nouvel appel à un service désintéressé pour l’Afrique et la Banque africaine de développement, auquel je me consacrerai avec passion», a déclaré Dr Adesina.

Il compte, pour la construction «d’une Afrique plus développée et un Groupe de la Banque africaine de développement beaucoup plus fort et plus résistant, s’appuyer «sur les solides bases du succès enregistré au cours des cinq dernières années, tout en renforçant davantage l’institution, pour une plus grande efficacité et un plus grand impact».

Une réussite quinquennale qu’il doit à ses cinq priorités de développement connues sous l’appellation « High 5 » : éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie, nourrir l’Afrique, industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et améliorer la qualité de vie des populations africaines.

Au cours de son premier mandat, la Banque a obtenu des résultats qui ont amélioré la vie de 335 millions d’Africains. Ainsi 18 millions de personnes ont eu accès à l’électricité, 141 millions de personnes ont bénéficié de technologies agricoles améliorées au titre de la sécurité alimentaire, 15 millions de personnes ont eu accès à des financements provenant d’investissements privés, 101 millions de personnes ont bénéficié de transports améliorés et 60 millions de personnes ont eu accès à l’eau et à l’assainissement.

La BAD a également conservé, sous son règne, sa note AAA attribuée par toutes les grandes agences mondiales de notation pendant cinq années consécutives. Le Conseil des gouverneurs du Groupe de la Banque a approuvé une augmentation de 125% du capital général de la Banque. Le faisant passer de 93 milliards de dollars (plus de 51.150 milliards de Fcfa) à 208 milliards de dollars (environ 114.400 milliards de Fcfa), soit l’augmentation la plus importante jamais enregistrée dans l’histoire de la Banque.

Sous son leadership, le Fonds africain de développement (FAD) a reçu des annonces de contribution d’un montant de 7,6 milliards de dollars (plus de 4.180 milliards de Fcfa) de la part des donateurs, soit une hausse de 32 %, pour soutenir les pays à faible revenu et les États fragiles.

La Banque a été classée quatrième institution la plus transparente au monde par Publiez ce que vous financez. Une certification qui renforce ses solides références en matière de gouvernance, de transparence et de responsabilité.

Sous la direction du président Adesina, le Conseil d’administration de la BAD a approuvé une facilité de 10 milliards de dollars (5.500 milliards de Fcfa) pour aider les pays africains à faire face à la pandémie de Covid-19. La Banque a également procédé au lancement sur les marchés mondiaux des capitaux d’un emprunt obligataire social Covid-19 de 3 milliards de dollars (environ 1.650 milliards de Fcfa). Cet emprunt obligataire social libellé en dollars américains et coté à la Bourse de Londres, à la Bourse de Luxembourg et au Nasdaq, est le plus élevé jamais lancé dans le monde.

CMT/MD (AMAP)

Sommet extraordinaire de la CEDEAO sur le Mali : Les sept décisions de l’organisation sous régionale

Bamako, 28 août (AMAP) Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) réunis par visioconférence, vendredi, sur la situation au Mali, ont, à l’issue de ce sommet, pris 7 décisions fortes.

« Nous avons suivi avec attention le compte rendu du Dr Goodluck Jonathan, médiateur que nous avions chargé de la mission de rencontrer les responsables de la junte militaire pour leur porter le message de notre communauté en vue d’un retour dans les plus brefs délais à une situation institutionnelle normale au Mali », a indiqué le président en exercice de la CEDEAO, le chef de l’Etat nigérien, Issoufou Mahamadou, qui a enuméré les mesures prises. dans son discours de clôture des travaux.

Il s’agit, premièrement de la mise en place d’une transition civile immédiate en consultation avec la cour constitutionnelle, les partis politiques, et les organisations de société civile et tous les autres acteurs engagés.

Deuxièmement, les chefs d’Etat ont fortement insisté sur la nomination d’une personnalité civile à la présidence de la transition qui ne sera pas candidat à la prochaine élection présidentielle.

Troisièmement, ils ont demandé la nomination d’un Premier ministre civil, Chef du gouvernement, qui ne sera pas candidat à la prochaine élection présidentielle.

Quatrièmement, la Conférence a exigé la mise en place rapide d’un gouvernement pour faire face aux différents défis du Mali et en particulier, préparer les élections législatives et présidentielles dans un délai de 12 mois. Aucune structure militaire ne devrait être au-dessus du Président de la transition.

Cinquièmement, le sommet a promis la levée progressive des sanctions contre le Mali, en fonction de la mise en œuvre des décisions ci-dessus.

Sixièmement, les chefs d’Etat ont insisté sur la finalisation urgente d’un accord sur la transition politique entre la CEDEAO et le Mali et invitent l’Union Africaine et les Nations-Unis à endosser cet accord.

Septième et dernier point, ils ont demandé la mise en place d’un comité de suivi comprenant le médiateur, le président du Conseil des ministres et le président de la Commission de la CEDEAO, et incluant les Représentants de l’Union africaine et des Nations unies à Bamako.

TC/MD (AMAP)

Crise malienne : Les nouvelles mesures de la CEDEAO

Bamako, 28 août (AMAP) Le deuxième Sommet extraordinaire virtuel de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) consacré à la situation politique au Mali, après le coup d’Etat du 18 août 2020, a demandé, vendredi, au Comité national pour le salut du peuple (CNSP) d’engager une transition civile “immédiatement”, en consultation avec la Cour constitutionnelle, les Partis politiques et les Organisations de Société civile et tous les autres acteurs engagés.

Dans son allocution de clôture du sommet, le chef de l’Etat du Niger, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Issoufou Mahamadou, a ajouté que “cette transition civile doit prendre en compte” la nomination d’un président de transition qui sera une “personnalité, civile, reconnue pour ses qualités professionnelles et sa probité intellectuelle et morale”.

Outre ce président transitoire qui “ne sera pas candidat à la prochaine élection présidentielle”, la CEDEAO demande la nomination d’un Premier ministre civil, Chef de Gouvernement, également reconnu “pour ses qualités professionnelles et sa probité intellectuelle et morale”. Ce dernier, ” chargé de conduire le gouvernement sous la responsabilité du Président de la transition” ne sera pas non plus, candidat à la prochaine élection présidentielle.

La mise en place rapide d’un gouvernement “pour faire face aux différents défis du Mali et, en particulier, préparer les élections législatives et présidentielles dans un délai de 12 mois” et l’exclusion de toute “structure militaire (…) au-dessus du Président de la transition”, sont aussi des demandes de l’organisation sous régionale.

La CEDEAO a décide que les sanctions énoncées prises les Chefs d’Etat et de Gouvernement, le 20 août 2020, lors de leur premier sommet virtuel, “seront levées progressivement” en fonction de la mise en œuvre des décisions de ce vendredi.

L’organisation sous régionale appelle à la finalisation urgente d’un accord sur la transition politique entre la CEDEAO et le Mali et invite l’Union africaine (UA) et l’Organisation des Nations Unies (ONU) à endosser ce futur accord.

Elle décide de la mise en place d’un Comité de suivi comprenant le médiateur (l’ex-président nigérian, Goodluck Jonathan), le président du Conseil des ministres et le président de la Commission de la CEDEAO, et incluant les représentants de l’UA et de l’ONU à Bamako.

Auparavant, les chefs d‘Etat de la sous région ont “pris acte” de la démission de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keita, de sa libération ainsi que celle d’autres officiels détenus, comme indiqué par le Médiateur qui a été chargé d’informer les dirigeants ouest-africains ;

Le 7 septembre 2020 se tiendra à Niamey, le 57ème sommet ordinaire de l’Organisation. Ce sommet devra faire “le point de l’évolution de la situation au Mali et de prendre d’autres mesures, le cas échéant”.

C’est après avoir pris connaissance du rapport duDr Goodluck Jonathan, médiateur chargé de la mission de rencontrer les responsables militaires maliens, que la CEDEAO a arrêté ces mesures, destinées, selon elle, à “mettre en œuvre les solutions les meilleures pour la stabilité institutionnelle du Mali” et en vue d’un retour “dans les plus brefs délais à une situation institutionnelle normale’ dans ce pays.

MD (AMAP)

Partenaires et forces vives au chevet de l’Agenda pour le développement du Mali

Bamako, 28 août (AMAP) Les partenaires techniques et financiers et les forces vives du Mali se sont réunis autour d’une table ronde, jeudi, à l’Ecole de maintien de la paix, pour relancer la mise en œuvre de l’Agenda pour le développement du pays dont le contexte socio-politique est marquée par la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta et l’installation des militaires au pouvoir, a constaté l’AMAP.

Cette rencontre de haut niveau sur le devenir du Mali s’est tenue en présence de plusieurs diplomates dont, entre autres, l’ambassadeur d’Allemagne, Dr Dietrich Pohl, les représentants de l’Union africaine (UA), Pierre Buyoya, et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) Hamidou Boly, le président du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation (CSA), par ailleurs ambassadeur d’Algérie, Boualem Chebihi. Les représentants de plusieurs départements ministériels et de partis politiques ont également pris part.

Pierre Buyoya, a rassuré que l’UA accompagnera le Mali aux côtés de la CEDEAO et des autres partenaires internationaux pour que l’ordre constitutionnel soit rétabli. « Au-delà du débat sur la transition, le Mali doit continuer à vivre », a-t-il dit, avant de rappeler à tous les partenaires qu’il faut garder à l’esprit les préoccupations de la population malienne. Le représentant de l’UA a exhorté, en ce sens, la poursuite des programmes de développement. « Les besoins sont immenses et n’ont pas changé à l’allure des changements politiques », a-t-il souligné.

L’ambassadeur d’Allemagne s’est montré favorable à une relance du développement du Mali pour l’intérêt collectif. « Nous sommes aux côtés du peuple malien, de l’UA et de la CEDEAO », a indiqué le diplomate allemand. Pour lui, cette Table ronde se veut un appel pressant auprès « de toutes et de tous afin de relancer, de façon immédiate, coordonnée et soutenue, la mise en œuvre de l’Agenda pour le développement du Mali ».

« La bonne gouvernance et la lutte sérieuse contre la corruption sont importantes pour permettre à tous les segments de la population de participer pleinement au développement économique et social. Une paix et une sécurité durables en dépendent également », a toutefois averti Dr Dietrich Pohl.

Le représentant de la CEDEAO, Hamidou Boly, s’est penché sur la levée des sanctions prises contre le Mali qui se fera avec le rétablissement de l’ordre constitutionnel. « Nous allons œuvrer dans ce sens pour que très rapidement les mesures ou les sanctions qui ont été mises en œuvre soient levées le plus rapidement possible et que nous puissions faire le développement avec les partenaires qui sont ici », a-t-il dit.

Pour sa part, le président du CSA, Boualem Chebihi, a exhorté la communauté internationale dans son ensemble à poursuivre son accompagnement aux stratégies de développement validées par les autorités maliennes. Il a indiqué que cette crise sociopolitique a réduit considérablement les activités de mise en œuvre du document notamment en l’absence d’un gouvernement. Et « d’espérer vivement la reprise à brève échéance de ces activités ».
« Nous sommes d’ores et déjà encouragés par l’appui à l’Accord exprimé par le Comité national pour le salut du peuple », a apprécié Boualem Chebihi.
BD/OD/MD (AMAP)

Sommet extraordinaire de la CEDEAO sur le Mali : Un tournant décisif

Bamako, 28 août (AMAP) Le président nigérien, Issoufou Mahamadou, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), s’est félicité, vendredi, du fait que « la junte accepte de laisser le président Keita retourner à son domicile avec la sécurité appropriée pour son rang d’ancien chef d’Etat ainsi que la possibilité de recevoir le médecin de son choix et de se rendre à l’étranger pour son contrôle médical ».

Le président Issoufou Mahamadou s’exprimait à l’ouverture du sommet des chefs d’Etat de la CEDEAO qui se réunissent par visioconférence, ce vendredi, pour prendre des décisions sur la situation au Mali.

Du compte rendu qui lui a été fait, Issoufou Mahamadou a indiqué qu’il ressort, également, que « le président Keita a confirmé à la délégation de la CEDEAO qu’il a démissionné en toute liberté, convaincu que cette décision est nécessaire pour la paix et la stabilité au Mali ».

“Si nous pouvons considérer que la question de la libération du président Ibrahim Boubacar Keita et celle de sa restauration dans sa fonction sont ainsi résolues, il n’en est pas de même pour celle du retour à l’ordre constitutionnel qui suppose le retour des militaires dans leurs casernes”, a cependant signalé le président en exercice de la CEDEAO.

Les nouvelles autorités militaires du Mali attendent que ces acquis conduiront à un changement de la position de l’institution sous régionale qui continue à réclamer le retour à l’ordre constitutionnel, invitant ainsi les militaires à regagner les casernes.

Cette deuxième visio-session extraordinaire de la CEDEAO sur la situation de crise politique au Mali, suite au coup d’Etat perpétré le 18 août 2020 par les militaires, fait suite à la précédente rencontre tenue le 20 août 2020 convoquée en urgence sitôt après l’intervention des militaires dans le jeu politique.

AC/MD (AMAP)

Le ministre algérien des Affaires étrangères à Bamako pour des échanges avec les nouvelles autorités du Mali

Bamako, 28 août (AMAP) Le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, est arrivé, vendredi, à Bamako, pour des échanges avec les responsables du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), dans les locaux du ministère de la Défense et des Anciens combattants, a annoncé le Bureau de l’information et de la presse du ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (MAECI).

« Le Mali et l’Algérie sont deux pays frères et amis. Tout ce qui touche le Mali touche l’Algérie », a déclaré M. Boukadoum, à son arrivée à l’Aéroport international, Président Modibo Keita-Sénou, cité par un communiqué du MAECI.

Le ministre Boukadoum, accompagné d’une forte délégation, a été accueilli  par le colonel Malick Diaw, 1er vice-président du CNSP et l’ambassadeur Boubacar Gouro Diall, secrétaire général du MAECI.

L’Algérie est fortement impliquée dans la mise en oeuvre de l’Accord pour paix et la réconciliation au Mali. Son ambassadeur, Boualem Chebihi, qui préside le Comité de suivi de cet Accord (CSA), après en avoir rappelé les acquis, a indiqué, jeudi à Bamako, lors d’une d’une table ronde entre partenaires et forces vives du Mali, que la crise socio-politique que traverse le Mali “a réduit considérablement les activités de mise en œuvre du document, notamment en l’absence d’un gouvernement”. Et “d’espérer vivement la reprise à brève échéance de ces activités”

« Nous sommes d’ores et déjà encouragés par l’appui à l’Accord exprimé par le Comité national pour le salut du peuple », a apprécié Boualem Chebihi, avant d’exhorter la communauté internationale dans son ensemble à poursuivre son accompagnement aux stratégies de développement validées par les autorités maliennes.

Depuis le 18 août 2020, le Mali vit un changement de pouvoir, avec la démission de l’ancien président, Ibrahim Boubacar Keita, renversé par des militaires regroupés au sein d’un Comité national pour le salut du peuple (CNSP)

MD (AMAP)

Douentza : Les Forces armées du Mali neutralisent une vingtaine de terroristes à 25 km de Konnan (Centre)

Une colonne de véhicules des FAMa (Archives)

Douentza, 28 août (AMAP) Une section anti braconnage des Forces armées du Mali (FAMa), tombée dans une embuscade à environ 25 km de Konna sur le tronçon Konna-Douentza, entre Bima et Batoma, dans le Centre du Mali, a neutralisé jeudi, une vingtaine d’éléments de Groupes armés terroristes (GAT), a appris l’AMAP de source sécuritaire.

Notre source  précise que vers 10h, les forces armées nationales sont tombées dans une embuscade terroriste qui a causé la mort de 4 militaires maliens, blessé 12 autres et fait d’importants dégâts matériels.

Selon notre source, la réaction des FAMa, avec l’entrée en action de l’aviation, a permis de neutraliser une vingtaine de terroristes, de récupérer deux véhicules Pick-up et de détruire une dizaine de motos.

Notre source  rapporte, également, que dans la même journée du jeudi, vers 11 h, une équipe de déminage de l’Armée  a détruit un Engin explosif improvisé (EEI) sur l’axe Diabaly-Nampala, dans la localité de Briki Werè, à 32 km au Nord-est de Diabaly, toujours dans le Centre du Mali.

KM (AMAP)

Covid-19 au Mali : 2052 guérisons, 126 décès sur 2717 cas positifs enregistrés

Bamako, 28 août (AMAP) Quelque 2052 patients sont guéris de la Covid- 19, 126 décès sur 2717 cas positifs enregistrés au Mali avec les  4 nouveaux cas découverts mercredi,  a appris l’AMAP de source officielle.

Les services sanitaires précisent  que  sur les 4 nouveaux cas enregistrés mercredi, 1 cas a été découvert à Koulikoro (2ème région), 1 cas en CI, 1 cas en CV et 1 cas en CVI du district de Bamako.

L’Institut de santé publique (ISP) déclare par ailleurs que 367 cas contact font l’objet  d’un suivi quotidien tout en invitant les populations au calme et à l’observation des mesures préventives.

KM (AMAP)          

Mali : L’ancien président, Ibrahim Boubacar Keïta, libéré

L’ex président lisant sa déclaration de démission le 18 août 2020

Bamako, 27 août (AMAP) L’ancien président du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, a été libéré, très tôt, jeudi, par les militaires au pouvoir et conduit dans sa résidence privée, à Sébéninkoro, quartier de la rive gauche du fleuve Djoliba, à Bamako.

L’ex-président, qui était gardé dans la garnison de Kati, pres de Bamako, depuis le 18 août dernier « pour sa propre sécurité », a été ramené dans sa résidence par des éléments des forces spéciales maliennes.

Lors du dernier round des négociations conduites par l’ancien président nigérian, Goodluck Jonathan auprès du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), le groupe de militaires ayant poussé l’ancien président à la démission, les deux parties ont convenu du retour de M. Keita auprès de sa famille.

Selon certaines sources, Ibrahima Boubacar Keita a, également, émis le souhait de quitter, provisoirement, le Mali pour poursuivre un protocole de soins à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis. Le principe de ce séjour aurait été accepté par le CNSP.

A.C/MD (AMAP)

San : 207 personnes sans abris, 80 maisons et 112 greniers effondrés à M’pèbougou , dans la commune rurale de Niasso

San, 27 août (AMAP)  De fortes pluies de 170 mm de hauteur qui se sont abattues dans la journée du 25 août dernier sur le village de M’pèbougou , dans la commune rurale de Niasso , cercle de San, ont causé l’effondrement de 80 maisons, 112 greniers, l’inondation de 19 puits et faisant 207 sans abris, a appris l’AMAP de source locale.

Selon notre source, la circulation qui avait été interrompue quelque moment , a finalement été rétablie à 16 heures grâce au concours de la subdivision des routes. Néanmoins, une mission de la direction nationale des routes est attendue à M’pèbougou dans les meilleurs délais pour réparer définitivement les dépendances du dalot.

Informés, le chef de service local du développement social et de l’économie solidaire , Lamine Traoré et le chef de poste de la protection civile,  le lieutenant Adama Daou , se sont aussitôt rendus sur les lieux en vue de procéder au constats des faits survenus.

Les autorités communales et villageoises ont souhaité le recasement de tout le village sur un site approprié qu’elles ont,  elles-mêmes désigné selon notre source qui déclare que pour le moment, les sinistrés ont trouvé refuge dans le grand magasin construit au cœur du village.

Selon la mission de constat, toutes les habitations du village sont sous de sérieuses menaces d’effondrement, d’où l’urgence de trouver des abris sécurisés pour les populations de M’bèbougou.

NC/KM (AMAP)

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