Rencontres de Bamako: Une histoire des photographes

Bamako, 29 novembre (AMAP) Selon Erika Nimis, auteure du livre «Photographes de Bamako de 1935 à nos jours», les Rencontres de la photographie de Bamako restent le point de départ d’un mouvement de reconnaissance de la photographie africaine sur le plan international. Si les Rencontres africaines de la photographie ont été institutionnalisées en 1994, la photographie a longtemps existé en Afrique, particulièrement au Mali, depuis les années 1800 à la faveur des missionnaires lors de la pénétration coloniale. C’est à partir de cette époque que les Soudanais (appellation des Maliens avant l’indépendance) vont  découvrir les images photographiques en noir et blanc.

Après des années de pratique par des pères blancs pour des besoins de documentation et de recherches sur la société africaine, certains Soudanais curieux vont découvrir l’invention de Nicéphore Niepce. C’est la naissance de la première génération des photographes maliens, notamment Mountaga Dembélé, Seydou Keita, Abderrahmane Sissako, Félix Diallo, Malick Sidibé, Sadio Diakité pour ne citer que ceux ci. Cette première génération de photographes a travaillé sur le portrait et le quotidien de la société africaine.

Après une première édition plein d’engouement, les initiateurs des Rencontres de Bamako vont se donner comme objectif de découvrir davantage les génies créateurs de la photographie africaine et de les exposer à travers le monde. Cette première génération des photographes sera suivie par certains jeunes photographes qui vont constituer, plus tard, la deuxième génération des photographes maliens dont la plupart a été révélé lors de la deuxième édition des Rencontres africaines de la photographie. Il s’agit de Youssouf Sogodogo, feu Alioune Ba, Emmanuel Bakary Daou qui se sont démarqués par leur travail de recherche contemporain, notamment Alioune Ba qui a laissé son empreinte dans beaucoup de pays, à travers ses œuvres intitulées, «pieds et mains».

Si les photographes de première génération ont pu fasciner le monde à travers leur objectif en remportant des prestigieux prix comme le Lion d’or de Malick Sidibé, tel n’est pas le cas pour la nouvelle génération, malgré la création de plusieurs centres de formation et la matérialisation de la Maison africaine de la photographie.

L’IDÉE DES RENCONTRES – L’organisation administrative de cet événement international était confiée à une commission  sous la tutelle du ministère malien de la Culture qui nommait un directeur des rencontres. Il faut attendre 2003, soit 10 années après les premières rencontres, pour voir créer la Maison africaine de la photographie de Bamako dont la mission principale est l’organisation des Rencontres africaines de la photographie. Les organisateurs sont au nombre de trois, à savoir l’artiste peintre Abdoulaye Konaté, le sociologue Moussa Konaté et l’archéologue Samuel Sidibé.

La présente édition est  confiée à Lassana Igo Diarra, opérateur culturel privé, comme délégué général des Rencontres de Bamako. C’est à la faveur d’une image du photographe Seydou Keita, lors d’une exposition aux Etats-Unis que deux photographes français, Bernard Descamps et Françoise Huguier, ont décidé de venir à Bamako  pour comprendre l’histoire de la photo dans le continent noir, notamment au Soudan français. Ce fut une surprise pour eux de découvrir que les Africains sont de grands artistes. Pendant plus d’un demi de siècle, les photographes maliens avaient, soigneusement, classé leurs archives (clichés) sans imaginer que des rencontres allaient même exister, un jour. C’est ainsi que les premières rencontres ont vu le jour, avec le soutien de l’Afrique en création, une structure française qui soutenait la création africaine à l’époque. En décembre 1994, la première édition a été lancée à Bamako, au Palais de la Culture Amadou Hampaté Ba, sur les rives du fleuve Djoliba.

L’événement, tant souhaité, a été lancé par le président malien d’alors, Alpha Omar Konaré, grand défendeur de l’art et de la culture africaine. Ce fut un véritable engagement de la part des autorités maliennes qui ont favorablement accueilli l’implantation d’un évènement à caractère international sur le sol de Soundjata Keita. Le premier flash fut déclenché par le président pour montrer l’importance qu’accorde la République à la créativité et à la photographie.

D’édition en édition, les photographes s’investissent pour répondre à l’exigence de la création contemporaine. Cela va vite favoriser l’émergence de jeunes photographes africains qui vont vite s’orienter dans la création contemporaine. C’est ainsi qu’ils vont déposer leur valise dans les grands festivals de l’art contemporain comme celui de Arles, en France ou Da’kart, au Sénégal. Parmi ces jeunes créateurs, les Maliens Seydou Camara,  Moussa Kalapo, Aboubacar Traore, Salif Traoré,  Thabiso Sekgala d’Afrique du Sud, le Sénégalais, Ibrahima Thiam…

Vingt cinq années après sa création, la Biennale de Bamako est devenue une référence incontournable dans le paysage de l’art contemporain international même si, ellereste, toujours, en Afrique un événement moins populaire que le Fespaco du Burkina Faso et  le Masa de la Côte d’Ivoire. Les Rencontres de la photographie africaine de Bamako, initiées par la France et le Mali,  sont une manifestation artistique et culturelle, à caractère international, axée sur la création photographique du continent africain et de la diaspora. Elles constituent un credo d’échange et de dialogue permettant aux artistes photographes de mettre en valeur leurs créativités et de rejoindre le show-biz de l’art contemporain. Elles sont organisées, tous les deux ans, sur la base d’un travail de recherches proposé par des photographes et d’autres créateurs connexes comme les vidéastes.

Nous sommes en 2007, soit douze années après sa création, les organisateurs ont décidé de faire une évaluation en vue de mesurer l’impact des rencontres sur la promotion et le développement de la photographie contemporaine. Cette réflexion, tenue au Centre international de conférences de Bamako (CICB) a permis de changer, pour un premier temps, le nom de la Biennale de la photographie africaine. Pour certains experts du domaine, notamment, Simon  Njami, l’un des grands artisans des rencontres pour avoir dirigé cinq éditions, il n’existe ni la photographie africaine ni européenne mais des regards africains ou européens. Cette philosophie a été soutenue par plusieurs critiques lui permettant de changer le libellé des Rencontres de la photographie africaine pour devenir Biennale africaine de la photographie.

Il a, aussi, été question de penser à rentabiliser économiquement l’événement qui était, toujours budgétivore, cofinancé par le gouvernement du Mali, la France et l’Union européenne (UE).

TEMPS DE PAUSE – Si les rencontres ont été légèrement reportées à l’an 2000, lors de la 4èmeédition, pour rejoindre une année impaire en 2001, elles ont été freinées en 2012 après l’éclatement de la crise malienne. En effet, les Rencontres de Bamako n’ont pu être organisées pour des raisons d’insécurité, car le Mali était placé dans la zone rouge/orange.

Les Rencontres de Bamako ont observé un temps de pause avant de continuer en 2014, sous la direction artistique de la Nigériane, Bisi Silva, qui a redonné l’espoir aux photographes et créateurs africains à poursuivre leur voyage dans l’univers de l’art contemporain.

La Biennale africaine de la photographie est, aussi, une histoire des grands professionnels de l’art visuel, des critiques d’art, des commissaires d’exposition, des collectionneurs et des amateurs de l’art contemporain. Parmi eux, on peut  retenir le Camerounais  Simon Njami qui continue de soutenir les Rencontres, à travers des conférences, des formations et des tables rondes pour des séances de critiques des œuvres.

Pendant un demi de siècle d’existence,  les Rencontres ont été dominées par une série de thématiques traduisant le contexte dans lequel le monde évolue. Elles invitent, à  chaque édition, les artistes à jouer leur partition pour le développement et la restauration d’une paix dans nos pays. C’est pourquoi cette année, le commissaire invite les artistes sélectionnés à travailler sur le courant de la conscience, sous la direction artistique de Bonaventure Soh Bejeng Ndikung et Lassane Igo Diarra, commissaire général de la 12èmeédition des Rencontres de Bamako dont l’ouverture est prévue, samedi, au Musée national du Mali.

AS/MD (AMAP)

12è édition des Rencontres de Bamako: La fête du jubilé d’argent

Par Youssouf Doumbia

Bamako, 29 novembre (AMAP) Plus de 85 photographes et vidéastes vont concourirpour les différents prixde la 12è édition des Rencontres de Bamako, la capitale malienne, oùphotographes, galeristes, collectionneurs, critiques, organisateurs de festival, journalistes de l’Afrique et d’autres continents se retrouvent, à partir de ce samedi 30 novembre. Ils célèbrent, du coup, les 25 ans de cet évènement qui est désormais inscrit dans l’agenda des grandes manifestations artistiques africaines voire mondiales.

Ces artistes sélectionnés exposeront au Musée national du Mali. Ils vont conquérir des prix officiels dont la proclamation aura lieu, le mardi 3 décembre 2019. Plusieurs dizaines d’autres collections seront exposées en d’autres lieux  comme le Palais de la culture Amadou Hampaté Ba qui abritera le «Village de la biennale photo», une initiative du réseau des opérateurs culturels Kya. Le hall de la gare ferroviaire de Bamako fait également partie des lieux d’exposition.

La 12ème édition sera consacrée au thème : «Courants de conscience», une métaphore littéraire, appelant à une réflexion profonde, lyrique et vibrante sur l’acte photographique, sa spécificité, ses préalables, ses exigences, sa transmission, dans un monde «hyper-visible où circulent en permanence de millions d’images». Ce sera le meilleur moyen pour les organisateurs de célébrer le jubilé d’argent de cette manifestation panafricaine.

Pour Lassana Igo Diarra, le nouveau Délégué général des Rencontres photographiques de Bamako, cette biennale anniversairese veut festive, amicale, populaire mais aussi intellectuelle, de réflexion par les symposiums, conférences, master classes, édition de catalogues.

La direction artistique de la 12ème édition des Rencontres de Bamako a été confiée au Dr Bonaventure Soh Bejeng Ndikung du Cameroun. L’équipe des commissaires est composée de Aziza Harmel de la Tunisie, d’Astrid Lepoultier du Mali et de Kwasi Ohene Ayeh  du Ghana. Les conseillers photographiques sont Akinbode Akinbiyi  du Nigéria et Seydou Camara du Mali. Enfin, le grand  designer et architecte malien, Cheick Diallo, en est le conseiller artistique et scénographe en Chef.

PHOTOGRAPHIE CONTEMPORAINE – Organisées par le ministère de la Culture du Mali, avec le soutien de l’Institut français, les Rencontres de Bamako sont la principale manifestation consacrée à la photographie contemporaine et aux nouvelles images en Afrique. D’envergure internationale, les Rencontres de Bamako sont une plateforme de découvertes, d’échanges et de visibilité. Elles s’inscrivent comme un lieu incontournable de révélation des photographes africains, un temps d’échanges avec le public malien et les professionnels du monde entier.

Cette 12ème édition de la Biennale africaine de la photographie, créée en 1994, marque la célébration de ses 25 ans d’existence. Elle se tiendra dans notre capitale, du 30 novembre 2019 au 31 janvier 2020. Lassana Igo Diarra, directeur de la Galerie Médina (Mali) et directeur des Editions Balani’s, est le Délégué général des Rencontres de Bamako. Quant à Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, commissaire d’exposition indépendant et fondateur de SAVVY Contemporary (Berlin, Allemagne), il en est le directeur artistique.

L’exposition panafricaine, au cœur de la manifestation, est le résultat d’une sélection de photographes et vidéastes africains. L’appel à candidatures pour la participation des photographes et artistes vidéo à l’exposition panafricaine de la 12ème édition des Rencontres de Bamako a été ouvert du 20 mars au 1er mai 2019.

Par le choix de ce thème, il s’agit de penser l’œuvre comme l’expression d’un monologue intérieur, comme un dialogue entre artistes, d’artiste à spectateur ou, encore, comme les réactions sensorielles de l’artiste face aux événements extérieurs. Il s’agit, donc, de porter une réflexion sur la notion de représentation du point de vue de l’artiste qui s’exprime par un courant de pensée artistique. Ainsi, le thème de l’exposition panafricaine cherche à amener les photographes à imaginer la pratique artistique du courant de conscience photographique dans le but de «penser en images».

«COURANTS DE CONSCIENCE» – L’œuvre photographique se conçoit comme le fruit des associations conceptuelles et esthétiques de son auteur. Elle est l’expression de son œil intérieur ou de sa voix intérieure, une évocation de ce qui ne se voit pas, mettant ainsi ce courant de conscience en action.

Les œuvres sélectionnées pour l’exposition panafricaine seront celles qui explorent, à travers la pratique photographique, cette notion de «courants de conscience» telle qu’elle est conceptualisée en psychologie et en littérature. Une attention particulière sera donnée aux œuvres qui emploient cette notion de «courants de conscience» comme métaphore pour aborder les courants de pensée des peuples et des cultures qui traversent le fleuve Niger.

L’accent sera, également, porté sur la notion de dialogue entre le continent et ses diasporas, notamment les passerelles qui composent et animent l’univers africain. L’Afrique a longtemps cessé d’être un concept géographique limité à son espace géographique. En tant que concept planétaire, l’Afrique concerne les personnes d’origine africaine reparties dans le monde entier (Asie, Océanie, Europe, Amérique) et sur le continent africain. À travers la dynamique de la photographie, il s’agit de donner lieu à des courants de conscience qui naissent à partir et au-delà des côtes du continent africain.

YD/MD (AMAP)

Koulikoro se mobilise pour apporter son soutien aux Fama

Koulikoro, 29 novembre (AMAP) Les Forces vives composées entre autres, d’associations de jeunes et de femmes, d’organisations socio professionnelles, de syndicats, ont battu le pavé jeudi à Koulikoro, pour apporter leurs soutiens aux Forces Armées Maliennes (Fama), a constaté l’AMAP.

Elles ont marché de la gare routière au gouvernorat de la Région de Koulikoro avec des pancartes et des banderoles sur lesquelles on pouvait lire entre autres : «Soutien aux FAMa», «des matériels performants pour les Famas», «les Famas à Kidal», «la souveraineté du Mali n’est pas négociable».

Arrivés au Gouvernorat, les manifestants ont été reçus par le chef de l’exécutif régional, le général Débérékoua Souara entouré des membres de son cabinet.

Après avoir chanté l’hymne national du Mali en chœur et observé une minute de silence à la mémoire de toutes les victimes de cette guerre asymétrique, le porte parole des marcheurs, Dr Mamoutou Traoré a invité les populations à ne pas se tromper en sachant distinguer nos amis de nos ennemis, malgré, la situation difficile que nous vivons.

«Pour sauver le pays, donnons-nous la main afin d’accompagner le gouvernement et travaillons dans le sens d’un réarmement moral de nos forces armées», a-t-il déclaré, avant de rendre un vibrant hommage à l’ensemble des soldats tombés sur le front et particulièrement les treize soldats français morts, le 25 novembre dernier, pour le Mali et le Sahel.
Le gouverneur de région a salué cette belle initiative citoyenne des populations de la commune.
«Vous venez de démontrer que c’est ensemble que nous vaincrons et je vous exhorte dans cette dynamique et mon soutien ne fera jamais défaut», a-t-il déclaré avant d’assurer les marcheurs que leur message sera transmis avec diligence.
La marche qui était bien encadrée par les forces de sécurité s’est déroulée dans le calme et sans incident.

AM/KM (AMAP)

Inauguration du siège du secrétariat permanent du cadre de concertation des ministres de l’Emploi et de la Formation professionnelle de l’espace UEMOA

Bamako, 29 novembre (AMAP) Le Premier ministre, Dr Boubou Cissé a inauguré, jeudi, à la Cité du Niger, le siège du secrétariat permanent du cadre de concertation des ministres de l’Emploi et de la Formation professionnelle de l’espace UEMOA, a constaté l’AMAP.

Le siège du secrétariat permanent du cadre de concertation compte, outre les bureaux, une salle de formation et une salle de conférence.

Dr Boubou Cissé s’est réjouit de l’honneur fait à notre pays pour abriter le siège du secrétariat permanent qui est un indicateur des efforts du Mali et de l’intérêt du Président de la République pour la jeunesse qui reste au centre des préoccupations de son mandat.

Le cadre de concertation qui a été créé en 2010, a pour objectif de répondre aux défis du chômage et du sous- emploi dans la sous-région, a réalisé un curricula de 16 métiers dont 2 par pays, pour la promotion et l’autonomisation des observatoires de l’emploi  avant de faire un état des lieux dans le cadre de la mise en place d’un fond régional pour l’emploi des jeunes.

La cérémonie s’est déroulée  en présence des membres du Gouvernement, des ministres de l’Emploi et de la Formation professionnelle du Benin, du Burkina Faso, du Niger et du Commissaire chargé du département du Développement humain de l’UEMOA, le Pr Filiga Michel Sawadogo.

KM (AMAP)

Communiqué du ministère de la Santé et des Affaires sociales suite à la suspension des services AMO dans les officines de pharmacies privées

Le ministère de la Santé et des Affaires sociales informe l’opinion publique nationale qu’une rencontre a eu lieu le mercredi 27 novembre 2019, sous la présidence du secrétaire général du ministère de la santé et des Affaires sociales, en présence des responsables de l’INPS, la CMSS, la CANAM, le SYNAPPO, le SYNAPHARM et le Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens.

La réunion a convenu de ce qui suit :
– Le département de la Santé et des Affaires sociales s’est engagé à payer les factures impayées au plus tard dans 5 jours ;

– La tenue de la réunion de la Commission paritaire pour le suivi de ces paiements le mercredi 04 décembre 2019 ;
– La mise en place d’un comité de réflexion regroupant les différentes parties prenantes en vue d’une gestion durable.

Malgré ces mesures convenues, le ministère de la Santé et des Affaires sociales a été surpris d’apprendre la suspension, à partir du vendredi 29 novembre 2019, des services AMO au niveau des Officines de Pharmacies privées, décidée lors d’une Assemblée générale extraordinaire SYNAPPO/SYNAPHARM.

Le département reste résolument engagé à poursuivre les efforts en cours pour trouver dans les meilleurs délais une issue favorable à cette situation.

Le département de la Santé et des Affaires sociales rassure l’opinion nationale que les services AMO restent disponibles dans les autres structures sanitaires conventionnées par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, sur toute l’étendue du territoire national.

Le Ministre
Fait à Bamako, le 28 novembre 2019

 

Quinté+ du samedi 30 novembre 2019 à Vincennes, 3eme course, Prix Doynel de Saint-Quentin

14-partants-Groupe II – Course Européenne – Attelé – 100.000 € – 2.850 mètres – Grande piste – Corde à gauche – Terrain pour 5 ans, hongres exclus, ayant gagné au moins 54.000 €.

Cheval annoncé

9-EUGENITO DU NOYER

Doucement mais sûrement il est en train de recouvrer tous ses moyens. Nous en voulons pour preuve sa toute dernière tentative. Cette fois, il ne devrait plus être très loin de son meilleur niveau ce qui lui donne très largement le droit d’avoir des ambitions en semblable compagnie.

Liste des partants

Le quinté du samedi  réunit 14 concurrents sur le long parcours de 2850m de la grande piste de Vincennes à l’occasion du prix Doynel de Saint-Quentin.

Une course de trot attelée qui s’annonce  difficile à déchiffrer compte tenue de la qualité des concurrents en présence .Gros rapport en vue malgré le faible nombre de partants .

1-SHORT IN CASH

En Suède, il réalise quasiment le sans-faute. Cette année, il a ainsi passé le poteau en tête en quatre occasions sur cinq sorties. Malheureusement, il va ici effectuer une course de rentrée et ne sera peut-être pas encore à son meilleur niveau. Ce n’est qu’un outsider.

2-NORTON COMMANDER

Il connaît régulièrement des hauts et des bas. Il reste sur une troisième place acquise en Hollande. Auparavant, il avait nettement échoué en Amérique. C’est un très grand voyageur qui va tenter ici de prendre le plus gros chèque possible. Voilà encore un nouvel outsider.

3-GHAZI B.R.

Franchement, nous n’avons pas pu voir grand-chose le 23 novembre car il s’est montré fautif quasiment d’entrée de jeu. Auparavant, ce n’était déjà pas la perfection. Dans de telles conditions, il est assez difficile de pouvoir véritablement l’étalonner. On va attendre un petit peu plus.

4-ECLAIR DU MIREL

Une chose est certaine, il tient actuellement la forme des très grands jours. Maintenant, il va quand même grimper singulièrement de catégorie dans cette épreuve. Ceci étant dit, il a le droit de s’immiscer à l’arrivée d’une telle épreuve. Il est donc normal d’y faire attention.

5-CALLE CROWN

Il n’a pas beaucoup couru cette année et reste sur des tentatives mi-figue mi-raisin. Maintenant, l’opposition semble être très largement à sa portée et doit lui permettre de pouvoir jouer un rôle très intéressant. Lui aussi possède donc une chance d’outsider avant le coup.

6-HARD TIMES

C’est le deuxième atout dans cette épreuve de Jean-Michel Bazire. Pour l’instant, il semble encore chercher les bons réglages avec lui. Ainsi en dernier lieu, il s’est montré fautif rapidement. Ici, nous manquons singulièrement de recul pouvoir véritablement le juger c’est certain.

7-EPIC JULRY

Bien entendu, nous n’allons pas prendre pour argent comptant sa toute dernière tentative. Ce jour-là, il a beaucoup trop abusé de la course d’attente avant de bien terminer. Ici, il affronte une opposition beaucoup plus réduite ce qui lui donne bien évidemment une toute première chance.

8-ALCOY

Il n’a pas si mal couru que cela le 23 novembre. Après avoir longtemps évolué en queue de peloton, il a terminé son parcours dans une très belle action. S’il est capable de rééditer cette tentative, il doit pouvoir une nouvelle fois se mettre en évidence. Il faut le surveiller.

9-EUGENITO DU NOYER

Il avait besoin de courir le 7 novembre sur une distance trop courte pour ses véritables attitudes. Lors de sa sortie suivante, il n’était pas encore parfait. Dorénavant, il est beaucoup mieux et devrait pouvoir sur ce type de parcours refaire parler de lui en bien alors méfiance.

10-ESTOLA

Le 7 novembre, elle n’a jamais eu l’ombre d’une chance. Quinze jours plus tard, ce n’était véritablement pas mieux. Une chose est certaine, elle est encore très loin de son meilleur niveau. Dans ce genre de cas de figure, il est logique de se montrer prudent et d’attendre un petit peu.

11-VANESIA EK

Elle fait preuve d’une incroyable régularité en Italie. Maintenant, il faut quand même remarquer qu’elle ne gagne quasiment jamais. Ici, elle va effectuer le déplacement avec de l’ambition mais l’opposition sera quand même de taille. Àelle de nous prouver qu’elle a le niveau.

12-EXCELLENT

Il porte véritablement bien son nom celui-là. Il cherche son jour avec une très belle application depuis plusieurs semaines. Dernièrement, il ne s’est incliné qu’aux abords du poteau approchant son meilleur chrono. S’il est capable d’aller à la même vitesse ici, il va gagner.

13-EROS DU CHENE

Pour l’instant, il est encore loin, très loin de son meilleur niveau de forme. En dernier lieu, il a rapidement pris les devants mais a très nettement abdiqué dans la phase finale. Il a peut-être encore besoin de courir avant de retrouver son meilleur niveau. Soyons donc prudents.

14-EVIDENCE ROC

Sous la selle, il y a deux ans, elle était très bonne. Mais voilà, l’eau a depuis coulé sous les ponts, a débordé et a même embarqué le pont avec elle. En clair, plus rien ne va depuis quasiment deux ans. Pas facile dans de telles conditions de vous la recommander chaudement ici.

  PROPOSITIONS

   12 EXCELLENT

    1 SHORT IN CASH SWE

        4 ECLAIR DU MIREL

    5 CALLE CROWN SWE

       9 EUGENITO DU NOYER

     11 VANESIA EK ITY

    7 EPIC JULRY

      8 ALCOY SWE

     INCONTOURNABLES

   12-1- 4- 5-7- 6- 9 -8

MEFIANCE                     AOUTSTYPES              LES COTES DE ID

2-3-11                                10-13-14                  12-1-4-5-7-6-8-9

  TICKETS SECRETS

12-1-4-5-2                                                                12-1-4-5-10

12-1-4-5-3                                                                12-1-4-5-13

12-1-4-5-6                                                                12-1-4-5-11

12-1-4-5-7                                                                12-1-4-5-14

12-1-4-5-9                                                                12-1-4-5-12

Yorosso : Un accident de la circulation fait 4 morts et 28 blessés (bilan provisoire)

Yorosso, 28 novembre (AMAP) Quatre personnes, dont une femme, ont trouvé la mort et 28 autres blessées, mardi, dans un accident de la circulation sur la Route nationale (RN) 14, entre Yorosso et Koury (Sud).

Le drame s’est produit aux environs de 18 heures quand un camion immatriculé AN 0832 MD, en provenance de la foire de Kiffosso I, s’est renversé. Les occupants, tous des forains, ont été évacués au Centre de santé de référence (CSRef) de Yorosso, six blessés graves sur l’hôpital de Sikasso et deux à Koutiala.

Informé, le préfet de Cercle, Agaly Ag Inamoud Yattara, accompagné des autorités judiciaires et politiques, s’est rendu au CSRef où il a constaté les corps, avant de souhaiter prompt rétablissement aux blessés.

Les éléments de la Brigade territoriale de la gendarmerie de Yorosso ont été dépêché sur les lieux pour établir les circonstances de l’accident qui serait dû, selon le major Sidiki Dao, à une tentative de dépassement d’un autre camion qui allait dans le même sens. Ce dernier véhicule aurait tenté le passage en force, au même moment où le premier camion avait devant lui un motocycliste qu’il voulait dépasser.

Ainsi, le chauffeur imprudent s’est déporté sur la gauche de la route où le véhicule s’est renversé du côté chauffeur. Légèrement blessé, il a été interpellé.

AYG/MD (AMAP)

 

Une délégation du Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) en tournée dans le Nord du Mali

Gao, 28 novembre (AMAP) Le conseiller aux Affaires administratives et juridiques du gouverneur de Gao, Alhousseini Mahamane, a présidé mardi, dans les locaux du gouvernorat de Gao, une rencontre avec des responsables du Bureau de coordination des affaires humanitaires des nations unies (OCHA), en mission d’évaluation de la situation humanitaire dans les Régions de Gao, Ménaka et Kidal.

Cette mission a pour but, aussi, apporter une solution dans le secteur de l’Agriculture qui a été affecté par les oiseaux granivores et un appui aux personnes déplacées de Boulkeissi et aux réfugies, entre autres.

« Nous sommes en tournée avec une délégation du bureau de la coordination des affaires humanitaire (OCHA) pour rencontrer les différents acteurs concernés par la situation humanitaires dans les Régions de Gao, Kidal et Ménaka », a déclaré la directrice pays de l’Aide de l’Eglise norvégienne (AEN), Cathrine Seland, présente à la rencontre ainsi que des responsables des services régionaux de Gao.

« Au cours de la rencontre de Gao, nous avons constaté que les besoins sont énormes par rapport à la santé, l’éducation, l’eau et, même, les personnes déplacées de Boulkeissi », a ajouté Mme Seland. « A la fin de notre mission avec la délégation d’OCHA, nous allons proposer des moyens pour venir en aide à ces populations des Régions de Gao, Kidal et Ménaka qui souffrent beaucoup à cause de l’insécurité », a-t-elle promis.

AT/MD (AMAP)

Autonomisation des femmes et dividende démographique : Sur une bonne trajectoire en 2019

Bamako, 28 novembre (AMAP) Le projet Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (SWEDD),  au cours de l’année 2018-2019, a permis d’intégrer 3.231 enfants vulnérables déscolarisés précoces et non scolarisées dans les classes de 2è, 3è et 4è années et 8.461 filles ont bénéficié, d’au moins, un appui du SWEDD sur l’année scolaire 2018-2019, a-t-on appris, lundi, de source officielle.

 

L’intervention du projet a, également, permis 2% de réduction du taux d’abandon scolaire des filles et de 69% des grossesses en milieu scolaire. Un résultat encourageant reste une nette augmentation du revenu des bénéficiaires d’Activités génératrices de revenus (AGR) qui étaient, en moyenne, de 2.470 Fcfa. Le projet a favorisé la multiplication par 24 de cette somme.

La réunion du Comité national de pilotage, consacrée à la validation du projet du Plan de travail et de budget annuel (PTBA) 2020 du projet (SWEDD) sous la présidence du ministre de l’Aménagement du Territoire et de la Population, Adama Tiémoko Diarra, a indiqué que le projet, avec l’initiative recrutement et déploiement de 105 sages femmes, a permis l’augmentation de 8% de l’effectif national des sages-femmes en activité et de 17% l’effectif dans ses zones d’intervention, sur une période de deux ans.

La rencontre a permis de faire un examen critique du projet, chiffré à plus de 3,3 milliards de Fcfa, de formuler des recommandations et de valider le document. Une présentation du rapport provisoire de mise en œuvre du projet, en 2019, a, aussi, été faite.

Adama Tiémoko Diarra a soutenu que l’année 2019 a été marquée par des progrès significatifs au Mali dans la mise en œuvre du projet, plaçant ainsi le Mali dans une position de leader parmi les membres du SWEDD. Selon lui, ce leadership, s’est traduit par l’invitation du Mali à partager ses résultats et bonnes pratiques, en matière de scolarisation et de maintien des filles à l’école et l’autonomisation des femmes, à la session satellite, organisée en marge de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) tenue à Nairobi.

Et le ministre de souligner qu’au plan de la capacité de gestion et d’absorption des fonds, le taux d’exécution budgétaire de 75% du PTBA 2019, soit plus de 6,094 milliards de Fcfa.

Il a indiqué que les réalisations importantes sont, entre autres, la participation du Mali à la réunion du Comité régional de pilotage (CRP), tenu à Abidjan en mars 2019. En cette occasion, le Mali a passé le témoin de la présidence du CRP à la Côte d’Ivoire. Il s’agit, aussi, de la participation à la table ronde de mobilisation des ressources organisées à l’initiative du Mali, dans le cadre de la préparation de la phase II du projet, et l’accompagnement de plus de 20.000 filles par les interventions diverses  visant leur maintien a l’école fondamentale.

Le ministre a  invité chacun des membres du comité à redoubler d’effort pour faire de ce projet un bel exemple de coopération multisectorielle et multi acteurs. Pour lui, la préparation de la phase d’extension, pour la période 2021-2023, favorisera la mise en échelle des interventions testées qui vont faire leurs preuves dans la transformation des conditions de vie des populations.

Des résultats tangibles ont été enregistrés et ont conduit la Banque mondiale à s’engager, de nouveau, pour le financement de la phase d’extension du projet  jusqu’en 2020.

FT/MD (AMAP)

 

L’Association « Filles en détresse » a lancé officiellement ses activités

Bamako, 28 novembre (AMAP)  L’Association dénommée « Filles en détresse », créée en 2004, qui vise à promouvoir à la réinsertion des filles-mères dans le circuit social et économique, a, solennellement, lancé ses activités, jeudi dernier, à travers une conférence-débat animée par le Dr Ibrahima Haïdara, psychologue sur le thème : « La place de la fille-mère dans la société ».

« La sexualité est très libérée. Les filles n’ont plus peur de tomber enceinte. Malheureusement, elles se retrouvent confrontées à des difficultés », a déploré Dr Haïdara. Il a expliqué que toutes les difficultés auxquelles ces filles sont confrontées nécessitent un partenariat public-privé et des psychologues, médiateurs, représentants des forces de l’ordre et parents pour trouver des alternatives à la problématique.

« Les causes des détresses des filles sont multiples et relèvent de l’immaturité de la jeunesse » a expliqué la présidente de l’association, Mariama Samaké qui, comme plusieurs panelistes, a participé aux échanges. Elle a exprimé sa volonté d’offrir davantage de perspectives aux filles et à leurs enfants et a rappelé la conviction de l’UNESCO, selon laquelle, « Neuf années d’éducation gratuite et de qualité permettent à une fille de changer son avenir, celui de sa famille et de son pays ».

Mme Samaké a annoncé que trente filles vont bénéficier de kits de formation. Ce kit individuel englobe une formation, les supports associés, une visite médicale et le transport vers les lieux de formation.

L’association s’est fixée comme objectif la mise en place d’un projet d’intérêt général incluant l’éducation, la santé et l’environnement, dans le cadre d’un développement communautaire équitable, au Mali où on note une augmentation visible des adolescentes mineures et mères, une situation qui préoccupe.

Ainsi, le soutien aux filles mères, la mise en place des mécanismes de protection des adolescents mineurs, la promotion et la subvention pour l’éducation des jeunes filles mères, la lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le VIH/Sida, le repositionnement du planning familial et la lutte contre le travail et le trafic des adolescentes sont, aussi, des objectifs visés par l’association.

Elle entend recenser des filles mères, les sensibiliser et accompagner leur réinsertion à travers une formation professionnelle, une assistance psychologique, gynécologique et pédiatrique pour ce qui concernent leur  progéniture. Cela dans un contexte où la sexualité est perçue comme un sujet tabou. Malgré le changement générationnel, les mentalités restent figées par rapport à la perception de la sexualité dans la société.

RDG/MD (AMAP)

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