Mali : Plus de 8 kg d’or estimés à plus de 250 millions de Fcfa saisis par les Douanes

Bamako, 19 fév (AMAP) La direction du renseignement et de la lutte contre la fraude a saisi 8,3 kg d’or d’une valeur marchande estimée à plus de 250 millions de Fcfa, a appris l’AMAP, ce weekend, auprès des douanes maliennes.

« Le métal précieux, en plusieurs colis, était soigneusement dissimulé derrière le radiateur d’un véhicule », précise la douane.

Cette saisie d’or de contrebande est intervenue en fin de semaine dernière sur l’axe ivoirien. Une mission dépêchée sur le terrain par l’inspecteur des douanes, Diagueli Diakité, a déniche le métal jaune dissimulé dans sa cache aménagée à l’avant du véhicule, entre le radiateur et le moteur, selon nos sources.

Les douaniers ont intercepté le véhicule recherché avant son entrée à Bamako.

Le directeur général des Douanes, l’inspecteur général Amadou Konaté, a salué la vigilance des agents et les a exhortés « à maintenir la cadence dans cette lutte implacable menée contre la fraude et la criminalité transnationale. »

SS/MD (AMAP)

Camp I de Bamako : Évasion rocambolesque de cinq détenus militaires

Bamako, 24 janv (AMAP) Cinq détenus se seraient échappés par les toilettes, dimanche dernier, au Camp I de la Gendarmerie à Bamako, lors d’une évasion rocambolesque, a appris l’AMAP auprès de sources sécuritaires.

Selon les informations que nous avons recueillies, les fugitifs se sont enfuis en perforant le mur de leur cellule. Il s’agit des nommés Basi Keïta, Moussa Dougnon, Moussa I. Sanogo, Promoumbe Mounkoro et Kousse Douba Mounkoro. Tous des militaires. Ils ont le grade de marechal de logis (MDL), caporal, soldat de 1ère et de 2è classe.

Les trois premiers sont impliqués, selon certains témoignages, dans un trafic d’armes à feu.  Quant aux deux derniers, notamment les frères Mounkoro, ils sont suspectés dans l’affaire d’assassinat des cambistes qui ont été retrouvés morts, il y a quelques jours, dans la forêt classée de Tienfala, à une trentaine de Kilomètres de Bamako. Les cadavres avaient été retrouvés le 13 janvier dernier.

Les deux soldats ont été arrêtés et placés en garde à vue la semaine dernière, par le commissariat de Baco-Djicoroni (ex-15ème arrondissement), en collaboration avec ceux de Kalabancoro (ex-Commissariat de Police de Kalabancoro) et de Torokorobougou (ex-4è arrondissement). Ils avaient, ensuite, été remis au Camp I de la Gendarmerie, avant leur jugement.

Après leur évasion, une enquête a été ouverte, selon un communiqué passé sur les ondes de la radio. Les autorités ont, aussi, lancé un avis de recherche pour retrouver les fuyards.

Les faits d’assassinat remontent au 1er janvier dernier à l’Aéroport international Modibo Keïta de Bamako. Selon les témoignages, ce jour, aux environs de 11 heures, le nommé Ladji Fofana, cambiste, a été contacté par l’un de ses clients pour une opération de change d’euros d’une valeur d’environ 14 millions de Fcfa.

Ne disposant pas de la totalité de cette somme sur place, Ladji Fofana aurait fait recours à un ami cambiste du nom de Oumar Bathily pour l’accompagner au rendez-vous afin de compléter la somme requise. Ainsi, les deux cambistes ont embarqué dans une voiture appartenant à des individus en tenue militaire pour rejoindre le client au niveau de son champ sur la route Koulikoro. Les malheureux n’ont plus donné signe de vie et sont restés introuvables quelques jours.

C’est après une semaine de recherche, par leurs proches et la police, que leurs corps sans vie ont été retrouvés et en état de putréfaction, par un éleveur, dans la forêt classée de Tienfala. Cette découverte macabre a permis aux policiers d’interpeller les deux militaires suspectés d’assassinat des deux cambistes. Ces présumés assassins ont été mis à la disposition des gendarmes du Camp I.

En octobre 2015, le même Camp de la Gendarmerie avait enregistré une évasion de neuf prisonniers parmi lesquels, figuraient quatre militaires placés sous mandat de dépôt.

YD/MD (AMAP)

 

 

Goundam, dans le Nord du Mali : Les commerçants et détaillants en proie aux pillages et braquages

Un magasin bien achalandée de la ville de Goundam

Goundam, 14 oct (AMAP)  Ni la présence d’un camp des Forces armées maliennes (FAMA), ni celle d’un contingent de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) basé à Goundam (Nord), étoffés d’un bon nombre de gendarmes, gardes et, récemment, de policiers ne dissuadent nullement les bandits armés qui continuent de semer la terreur dans la ville de Goundam.

Les bandits avaient d’abord pour cibles les jeunes chauffeurs et transporteurs de la ville qui, pour la plupart, voyant leurs activités de transport vers les centres importants bloquées, et ne pouvant plus disposer ni de véhicules 4×4, ni de véhicules neufs, de crainte d’en être dépossédés ou tués, se sont résignés à assurer au moins le transport sur la Route nationale (RN) 33, Goundam-Tombouctou, au moyen de vieilles guimbardes.

Cette pratique a permis à certains jeunes de tirer leur épingle du jeu, car leur transport a bien prospéré. Ce business a intéressé les bandits armés qui font tout pour ne pas se faire identifier au cours de leurs différentes opérations.

Les jeunes transporteurs ont fini par devenir la cible de bandits armés jaloux de leur réussite. Ainsi, les bandits ont-ils commencé à couper la route aux véhicules de transport pour dépouiller les passagers. Et, comme cela ne suffisait pas, il fallait aussi décourager les transporteurs afin qu’ils abandonnent le transport. Pour y parvenir, il fallait tirer, à bout portant, sur les chauffeurs. C’est ainsi que quatre chauffeurs ont perdu la vie.

Malgré ces quatre victimes dans le rang des chauffeurs, les transporteurs de Goundam ont tenu à assurer la liaison Goundam-Tombouctou, au prix de leur sang.

Ces derniers temps, des jeunes armés non identifiés font des irruption, nuitamment, dans la ville et s’attaquent à une boutique ciblée, C’este cela leur modus operandi. Plusieurs boutiques ont, ainsi, été braquées et des sommes importantes emportées, en quelques mois. Le  plus récent coup a eu lieu, mercredi, au quartier populaire d’Alphaou où un commerçant, du nom de Hamadoun Ahmadou dit Ulysse, a été attaqué en plein centre-ville, entre 19h30 et 19h45 dans son échoppe. Toute sa recette de la journée lui a été arrachée. Lui-même a été soumis à des menaces et tortures, sans pouvoir recevoir la moindre aide ou secours. Les bandits, après leur forfait, ont fait des tirs de sommation pour couvrir leur fuite.

Des motos achetées par les ressortissants de Goundam, venus d’exode, et qui rejoignent  leur village, sont régulièrement braqués et dépossédés de leurs engins et de tout ce qu’ils possèdent, sans qu’ils reçoivent une quelconque assistance. La population semble désemparée face à cette vagues de grand banditisme qui déferle sur la ville de Goundam, malgré la présence de toutes ces forces armées. Ces bandits non identifiés se déplacent à moto et sont armés de pistolets et souvent de kalachnikovs ou de carabines.

La question sur toutes les lèvres, ici, est :  « Quand est-ce que toutes ces forces présentes à  Goundam se mettront ensemble pour une plus grande  sécurisation des populations, à travers des patrouilles, des fouilles de toutes les maisons de la périphérie de la ville, de tous ces camions et 4×4 qui traversent la ville dans toutes les directions ? »

Des camions et des véhicules tout-terrain chargés de fûts de carburant traversent régulièrement la ville pour des destinations inconnues, sans aucun contrôle. De l’avis de certains habitants, ce trafic prospère sur le même terreau que le banditisme.

AMAP

La police démantèle un réseau de braqueurs à Sirakoro Mégétana, à Bamako

Bamako, 21 sept (AMAP) Le commissariat de Sirakoro Meguetana, Cercle de Kati, a mis fin aux agissements de cinq bandits de grand chemin spécialisés dans le braquage et le vol à main armée et qui sévissaient aussi bien à Sirakoro qu’un peu partout à travers Bamako et ses environs, ont annoncé des sources policières.

Ces individus sont membres d’un réseau qui, depuis quelques temps, commettait, dans la capitale malienne, des vols à main armée par braquage, selon les policiers. Ils ont été identifiés sous les initiales de DC, AC, DT, SE et  KC. Ce dernier a été présenté par les limiers comme le cerveau de la bande.

Selon les informations, la bande ciblait les boutiques et points de vente en tout genre. Les tenanciers de magasins de vente ou de réparation de téléphones portables faisaient, également, partie de leurs victimes.

C’est une bande bien organisée et particulièrement violente qui n’hésitait pas à faire usage d’arme à feu pour déposséder les victimes de leurs biens, selon nos sources. Les policiers ont expliqué que le groupe doit sa particularité à l’audace membres qui n’hésitaient pas à opérer en plein jour, pendant le week-end, sur des motos.

Leur mode opératoire consistait à repérer d’abord les commerces dans les quartiers, tout en s’informant sur les mesures sécuritaires des lieux. Ils passaient, ensuite, à l’acte munis d’armes à feu.

Après avoir longtemps coupé le sommeil aux commerçants et vendeurs de la place, ils sont tombés dans les mailles du filet des hommes du divisionnaire Fantiémé Coulibaly. C’était dans la nuit du dimanche à lundi dernier, à la suite d’une opération menée contre des échoppes à la cité BMS de Sirakoro.

De sources policières, les enquêtes ont permis aux policiers d’interpeller, sur renseignement, l’un des malfrats, quelques heures, après leur coup, du nom de KC, non moins cerveau de l’attaque.

Ce dernier, bien connu de la police, a été confondu lors des auditions. Il s’est mis à table et a dénoncé ses complices. Ces derniers seront tous pris, à leur tour, par les policiers. Ceux-ci ont trouvé, en leur possession, un pistolet mitrailleur (PM) garni de 49 minutions, plus un pistolet automatique (PA) de fabrication artisanale améliorée, avec une balle.

Les limiers ont, également, mis la main sur quatre engins à deux roues dont deux Djakarta, une moto TVS et Apsonic.

La bande de cinq bandits aguerris est derrière les barreaux, le temps de comparaitre devant un juge.

TC/MD (AMAP)

Mali : La police met aux arrêts deux braqueurs aguerris

Les fouilles ont permis de saisir un pistolet mitrailleur (PM), deux chargeurs garnis de cartouches, un coupe-coupe et un couteau

Bamako, 30 juin (AMAP) Le commissariat du 4ème arrondissement de Bamako, dirigé par le commissaire divisionnaire Modibo Traoré dit « Van », vient de mettre hors d’état de nuire deux membres d’un redoutable gang de coupeurs de route sur l’axe de la forêt classée de Kassela, près de la capitale malienne. 

Les nommés DB et AB, relativement âgés, sont de véritables bandits de grand chemin évoluant en bande de malfrats. composée essentiellement de braqueurs aguerris. Ils sévissait un peu partout à travers le pays. En dépit de leur âge avancé avoisinant la quarantaine, le duo se serait spécialisé dans les braquages à main armée sur les routes interurbaines. Surtout sur les axes de Ségou (Centre), Kayes, Kénièba, Kita (Ouest), Sanakoroba et Banakoroni, près de Bamako. Ces lieux, selon les limiers qui ont traité leur dossier, sont leurs zones principales d’opérations. Ils ont semé la terreur chez de nombreux voyageurs qui ont eu la malchance de croiser leur chemin.

Ils n’hésitaient pas à faire usage de leurs armes à feu afin de dépouiller leurs victimes de leurs biens. Les récalcitrants risquaient de prendre une balle sur place. Les deux malfrats sont, désormais, derrière les barreaux, en attendant d’être fixés sur leur sort. Ils sont inculpés d’« association de malfaiteurs, détention d’armes de guerre et de munitions. »

Pour venir à bout de ces deux quidams, il aura fallu au divisionnaire « Van » le renseignement, l’une des forces de la police. Cette stratégie policière a toujours porté ses fruits. Selon nos sources à la brigade des recherches (BR) que dirige le Commandant Mohamed Lamine Coulibaly dit « MLC », tout est parti d’une information reçue par la base sur des coupeurs de route opérant dans la forêt classée de Kassela, près de Bamako. L’information situait, également, les limiers sur celui qui semblait être le chef de gang et qui résidait à Kati, sur les hauteurs de Bamako. 

Fort de ces détails, sur instruction du divisionnaire Modibo Traoré, les éléments de la BR conduite par le commandant « MLC » ont rallié cette zone aux fins d’interpellation de ce dernier, apres avoir mis en place un système de surveillance des voies d’accès à la ville garnison, à partir de Bamako. 

MLC et ses éléments de la BR ont mis la main sur un certain DB, non moins chef du gang. Les fouilles sur place ont permis de trouver en sa possession un sac contenant un pistolet mitrailleur (PM), deux chargeurs garnis de cartouches, un coupe-coupe et un couteau. Un téléphone portable verrouillé sans carte SIM a également été trouvé sur lui.

Interrogé sommairement, DB a reconnu les faits en déclarant avoir opéré la veille, dans la forêt classée de la Faya, et fait le guet à Kassela, pendant que les autres membres étaient sur le terrain avec les armes. Et une fois, l’opération terminée, ils sont revenus lui remettre les armes avec le téléphone portable comme sa part du butin. Il a dénoncé un autre membre de la bande, notamment le nommé AB qui serait, selon ses propos, le chef de la bande et, également, celui qui lui aurait confié le PM. 

Ce dernier, interpellé à Niamana, a nié en bloc. Les enquêtes ont également permis de savoir que le nommé DB était connu des archives de la police. Il a été, aussi, établi que la bande avait pris la poudre d’escampette lors d’une opération de traque du groupement antiterroriste de la police, laissant derrière eux une grosse moto de fabrication chinoise 

Le dossier du duo a été transmis au parquet du tribunal de grande instance de la Commune dont relève le commissariat aux fins de droit. 

TC/MD (AMAP)

Accord pour la paix et la réconciliation : La mise en oeuvre n’est pas un long fleuve tranquille

Les observateurs conviennent que l’équipe de médiation internationale doit peser de tout son poids en exerçant une pression suffisante sur les parties

Par Issa DEMBELE

Bamako, 17 mai (AMAP) La paix et la réconciliation au Mali restent des objectifs, pas irréalistes mais, visiblement, plus difficiles à atteindre que les acteurs ne l’imaginaient quand ils signaient, en 2015, l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.

Près de sept ans après, les acquis sont en effet fragiles et de nombreuses difficultés persistent : manque d’engagement de certains signataires, lenteur dans la fourniture de listes définitives certifiées de combattants, insuffisance des ressources, faible appropriation des textes, faible ancrage de l’Accord au niveau régional et local…

Les espoirs placés dans une relance et une accélération de la mise en œuvre pendant la Transition restent à concrétiser. Les susceptibilités et la rhétorique subsistent, alors que les acteurs devraient aller vers des actions et des concessions courageuses pour rendre le processus irréversible pendant cette période transitoire.

Ainsi, à ce jour encore, la fin des hostilités entre les belligérants demeure le principal acquis aux yeux du citoyen lambda. Les autres avancées sont moins évoquées, notamment l’important arsenal de textes législatifs et réglementaires mis en place sur les différents piliers de l’Accord. Des structures et mécanismes indispensables à sa réalisation ont été également créés et opérationnalisés.

Spécifiquement, sur le volet des questions politiques et institutionnelles, on peut se féliciter de la poursuite de l’opérationnalisation des nouvelles régions et la mise en place quasi effective des autorités intérimaires.

Sur le volet «Défense et sécurité», les progrès portent sur l’intégration de plus de 1.700 ex-combattants dans les Forces de défense et de sécurité, le pré-enregistrement de plus de 7 400 ex-combattants en vue du Désarmement, démobilisation, réinsertion (DDR) intégral… 

Et concernant le volet «développement économique, social et culturel», on peut citer la création du Fonds de développement durable et l’adoption des 16 premiers projets financés par ce Fonds. 

Ces avancées ne sauraient garantir la mise en œuvre des dispositions essentielles. Dans son rapport d’août 2021, le Centre Carter déplorait les désaccords persistants sur les questions clés, prolongeant ainsi un manque de perspectives claires sur les mesures centrales de l’Accord. Ces mesures concernent la réorganisation des Forces de défense et de sécurité (FDS) reconstituées, les prochaines étapes du processus de DDR, l’application des mesures sur la décentralisation et les modalités de mise en œuvre des premiers projets de développement…

AVANCER RÉELLEMENT – Aujourd’hui encore, nul ne sait quand démarrera le DDR intégral prévu. Et la question du Bataillon de Kidal n’est toujours pas résolue. En effet, les deux compagnies stationnées dans le camp I, depuis février 2020, ne sont pas opérationnelles.

La prépondérance de la Coordination sécuritaire des mouvements de l’Azawad de Kidal (CSMAK) sur les missions de sécurisation dans cette ville n’est pas de nature à favoriser le redéploiement des Forces de défense et de sécurité reconstituées. S’y ajoutent une foultitude de dérives par rapport à l’esprit de l’Accord : l’extension territoriale de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) qui établit des bases et check-points bien au-delà du territoire contrôlé initialement, les parades militaires qui sont contraires à l’esprit du désarmement, les textes réglementaires décrétés par la CMA, les connivences avec les terroristes que les ex-rebelles refusent de combattre… 

Ces entraves sont connues et persistent depuis 2015. La «relecture intelligente de l’Accord», prônée par le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, devrait permettre de re-préciser les contours et d’avancer réellement dans l’application du texte.

En attendant, des efforts sont à faire pour pallier le manque général d’information et de redevabilité sur les actions de mise en œuvre. Ce déficit continue à nourrir une défiance croissante du public et de certains membres de la classe politique envers l’Accord.

Les signataires ont prouvé qu’ils ont bien cerné cet enjeu, en délocalisant les sessions du Comité de suivi dans les Régions de Kidal (Nord) et de Kayes (Ouest). Ces sessions ont illustré la dimension nationale du processus.

Tous les observateurs conviennent que l’on ne peut se satisfaire de la situation actuelle. Et que l’équipe de médiation internationale doit peser de tout son poids, en exerçant une pression suffisante sur les parties, singulièrement les mouvements signataires qui semblent avoir intérêt à conserver le statu quo.

Lors de la validation du «Plan de travail annuel 2022» du Bureau du Haut représentant du président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, Inhaye Ag Mohamed avait exhorté ces mouvements à privilégier le sens du dialogue et du compromis, surtout dans le contexte actuel où la «matérialisation de certains engagements prend du temps». «Ne prenez pas ça comme une négligence ou une nonchalance voulue ou construite de la part du gouvernement», avait-il déclaré.

ID (AMAP)

Un guide forestier tué à Diaramana, dans le Cercle de Bla (Centre) 

Bla, 05 mai (AMAP) Un guide forestier des Eaux et forêts du poste de Diaramana (dans le Cercle de Bla) a été tué par balle, samedi (veille de la fête de Ramadan), par des individus armés non identifiés. 

La victime, qui répondait au nom de Mamadou Coulibaly, était âgé de 45 ans, marié et père de quatre enfants.

Il ressort des témoignages recueillis auprès d’Oumar Koïta, cultivateur dans la localité, que les assaillants étaient au nombre de trois, tous armés. Selon cette source, l’un d’eux rodait dans les environs avec une arme à la main et les deux autres se terraient dans les bois. 

Le chef du poste forestier de Diaramana,  Bréhima Traoré dit Rougeot, explique, aussi, avoir reçu un appel téléphonique d’une connaissance pour dissuader son collègue de se rendre au poste ou à la foire hebdomadaire parce que des «djihadistes opéreraient sur les lieux», notamment entre Tounto et Diaramana. 

Après cet appel téléphonique, lui-même  a tenté de joindre, en vain, le défunt. Ses multiples appels sont restés invariablement sans suite. C’est après que le maire de la Commune rurale de Diaramana, Kassoum Sogoba, a été informé, au téléphone, par un témoin oculaire de la barbarie des trois hommes armés. 

Avant l’arrivée des éléments des Forces de sécurité de Bla, une équipe de patrouille sectorielle des Forces de défense et de sécurité de Koutiala est vite intervenue pour contrarier la progression de ces individus sans foi ni loi vers les grandes agglomérations de la localité, Cette équipe a retrouvé la victime sans vie, allongée par terre. 

Les agresseurs qui ont commis cet acte auraient emporté la moto et l’arme de la victime. 

Mamadou Coulibaly était en partance pour la foire hebdomadaire tournante de Tounto, un village de la Commune de Diaramana. 

Un second motocycliste présent sur les lieux de l’attaque a aussi reçu des balles. Mais sa vie ne serait pas en danger.

Saisis par la mairie de Diaramana, les éléments de la protection civile de Koutiala sont venus enlever le cadavre.

Informés de la situation par le chef de cantonnement forestier de Bla, les parents de la victime ont récupéré le corps  et organisé les funérailles, le lendemain, à Dougabougou, arrondissement de Markala, en présence d’une foule nombreuse de parents, amis et collègues de Bla et San (Centre).

Aux dernières nouvelles, trois individus armés en motos auraient été aperçus à Ouontosso, un village limitrophe de Diaramana. 
MO/MD (AMAP)

Des armes et des munitions saisies par la police dans une famille à Bamako 

Une partie de la saisie qui comprend aussi des Pistolets automatiques (PA) améliorés, des munitions ainsi que des Pistolets mitrailleurs (PM) en cours de fabrication.

Bamako, 28 fév (AMAP) Les policiers du 6ème arrondissement ont saisi une dizaine de Pistolets automatiques (PA) améliorés, des munitions ainsi que des Pistolets mitrailleurs (PM) en cours de fabrication, lors de l’interpellation, mardi 22 février, d’un des suspects du braquage de la laiterie de Kalaban-Coura. 

Selon des sources policières, les hommes du commissaire divisionnaire Oumar Dembélé ont, également, trouvé chez lui deux pistolets automatiques améliorés avec des munitions, deux motos et une Mercedes 220 appartenant à un commerçant de la place. 

Le suspect a été interpellé par les éléments de la Brigade des recherches (BR) du  commissariat. D’apres les mêmes sources, son interpellation est consécutive à l’exploitation des images de caméra de surveillance et du renseignement policier. 

Les limiers sont allés le cueillir en son domicile dans un secteur de Banconi-plateau, en Commune I du district de Bamako que couvre territorialement le commissariat. 

Les investigations ont permis de savoir qu’il se procurait en arme chez une famille de fabricants et de vendeurs d’armes de la place. Une descente policière musclée en ce lieu a permis de mettre la main sur plusieurs armes et munitions ainsi que l’interpellation de trois personnes dont deux hommes et une femme. 

Le jeune homme, en bande organisée, a braqué une laiterie à Kalaban-coura, vendredi 18 février 2022, aux environs de 22 heures. La scène a été filmée par la caméra de surveillance de la boutique. 

Sur les images, le groupe armé de quatre individus a fait irruption dans le magasin de vente de lait, mettant tout le monde en joue, avant de leur faire les poches. Ils ont, ensuite, vidé les caisses, avant de se fondre dans la nature. 

TC/MD (AMAP)

Assassinat de deux jeunes à Tombouctou, (Nord du Mali), par des hommes non identifiés

Tombouctou, 08 déc (AMAP) Deux jeunes de la ville de Tombouctou ( ord) ont été froidement abattus, mardi, aux environs de 18 heures, par deux hommes armés non identifiés à bord d’un véhicule tout-terrain de couleur blanche et non immatriculé.

Les victimes, Handane Goby Maiga 26 ans, coiffeur de son état et son apprenti, Bouri Bocar Maiga, sont décédés sur place dans leur salon de coiffure à Yobou Tawo (quartier Sankoré). Leurs corps ont éte transférés à la morgue de l’hôpital.

Le gouverneur de la Région a présenté aux familles endeuillées les condoléances et la compassion des autorités de la Transition. Il a invité “les populations à la sérénité et à la retenue afin d’éviter tout recours à la violence”.

Il a salué et encouragé les efforts de toutes les bonnes volontés qui concourent à l’apaisement, suite à cet évènement regrettable. Il a assure qu’une enquête est ouverte pour arrêter les auteurs et les traduire en justice.

Les forces de défense et de sécurité sont déployées devant les commerces qui ne sont pas ouverts et en certains endroits stratégiques de la ville. La cité donne une impression de ville morte. Même les bouchers ont déserté le marché.

Cet incident intervient moins de deux semaines après un braquage qui a coûté, dans la nuit 21 au 22 novembre 2021, la vie à deux personnes, fait des blessés et des dégâts matériels.

Certains observateurs s’interrogent sur le lien entre les deux attaques meurtrières dans une ville, pour l’instant, paralysée.

MS (AMAP)

Deux importantes saisies de produits stupéfiants à Bamako

La résine de cannabis saisie a une valeur de plus de cent-soixante millions de Fcfa

Bamako, 07 nov (AMAP) L’Office central de stupéfiants (OCS) a réalisé une double saisie d’une importante quantité de produits stupéfiants, vendredi 05 novembre 2021, à l’aéroport de Bamako et à Yirimadjo, en Commune VI dans la capitale malienne, selon des sources policières.

Il s’agit d’une trentaine de kilos de cocaïne d’une valeur marchande de plus d’un milliard de Fcfa et de 400kg de résine de cannabis d’une valeur de plus de cent-soixante millions de Fcfa, précisent les mêmes sources.

Ces saisies sont le fruit d’une surveillance permanente des éléments de l’OCS et d’une collaboration intelligente avec certains  acteurs de la plateforme  aéroportuaire, notamment la Police de l’air et des frontières. Ainsi, la première saisie a été realisée lors d’un contrôle de sécurité à l’aéroport international Président Modibo Keïta de Bamako-Sénou, sur un passager de double nationalité (malienne et guinéenne), âgé de 40 ans en partance pour la France.

L’homme a été pris avec en sa possession de la drogue dans deux sacs à main, par les agents de la Cellule aéroportuaire anti trafic antenne de l’OCS. Ceux-ci l’ont interpelé dans le hall d’enregistrement de l’aéroport, après les premières formalités policières.

Testé positif à la cocaïne, il a d’abord nié les faits lors de son audition, soutenant que les bagages lui auraient été remis par un autre passager dont il ignore l’identité. Il a, ensuite, avouer que la cocaïne saisie était destinée à la France.

La deuxième saisie, au quartier Yirimadio, en commune VI de Bamako ,est consécutive à une patrouille des éléments de l’OCS dans le secteur. Elle a porté sur une importante quantité de résine de cannabis conditionnée en briquette et emballée dans des sacs en plastique. Le chargement était dans un véhicule suspect que les agents de l’OCS ont fouillé pour y découvrir la drogue.

Les suspects interpellés dans ces deux affaires ont été mis à la disposition du procureur du Pôle judiciaire spécialisé pour trafic international de drogues.

TC/MD (AMAP)

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