Khasso Damba : SOS pour une fillette souffrant d’une hernie ombilicale
Par Boubacar MACALO
Bafoulabé, 18 mai (AMAP) Au village de Khasso Damba, dans le Cercle de Bafoulabé, Makan Fanguédou et sa famille souffrent le martyre depuis 2022. Avec Fily Sangaré, son épouse, Fanguedou cherche, désespérément, la somme de 250 000 Fcfa pour la prise en charge de leur enfant, Hawa, qui attend une intervention chirurgicale à l’Hôpital régional Fousseyni Daou de Kayes, dans l’Ouest du Mali.
Leur fillette est atteinte d’une Hernie ombilicale (HO) et les parents lancent un « SOS » pour la sauver. Selon certaines sources médicales locales, la petite Hawa doit subir une intervention avant l’âge de cinq ans pour éviter des complications.
“Mon mari et moi avions conduit notre fille à l’Hôpital régional de Kayes en mars 2022 pour une intervention chirurgicale. Mais, la somme de 250 000 que le médecin traitant a demandée était au-dessus de nos moyens. Nous ne savons pas comment la réunir et notre fille souffre souvent de douleurs”, explique Mme Fanguédou,
“Pire, quand elle pleure, la partie affectée devient volumineux, à tel enseigne que ses frères et sœurs la prennent pour un ballon, ajoute Mme Fanguédou, qui lache, philosophiquement : “Le pauvre à tort.”
“Pour l’instant, nous n’avons entrepris aucune démarche auprès des autorités, car nous vivons dans un milieu rural, loin des autorités”, a laissé entendre M.Sangaré.
Il y a trois ans, le couple Fanguédou a donné naissance à des triplés dont un garçon, au Centre de santé de référence (CSRéf) de Bafoulabé. Hawa, l’une des filles, “souffre d’une hernie par défaut de fermeture du canal ombilical”.
Depuis lors, les soucis ont commencé pour cette famille qui vit dans la pauvreté. Le père, Makan n’arrive pas à assurer les trois repas réguliers, faute de ressources financières, a fortiori, prendre en charge la fille malade.
Khasso-Damba est un petit village de la Commune rurale de Bafoulabé à 10 km à l’Est. Dans cette localité, la vie est difficile. Beaucoup de ses habitants vivent dans la précarité.
“Nous vivions de l’agriculture. Aujourd’hui, les terres ne sont plus fertiles. À cela, s’ajoutent les effets néfastes du changement climatique. Rares sont les familles dont les champs peuvent produire 10 sacs de céréales lors des récoltes. Le hic ? Certaines sont obligées de vendre quelques sacs de céréales pour nourrir les membres de leur famille”, dit le père de la fille.
BM/MD (AMAP)