Khasso Damba : SOS pour une fillette souffrant d’une hernie ombilicale

Par Boubacar MACALO

Bafoulabé, 18 mai (AMAP) Au village de Khasso Damba, dans le Cercle de Bafoulabé, Makan Fanguédou et sa famille souffrent le martyre depuis 2022. Avec Fily Sangaré, son épouse, Fanguedou cherche, désespérément, la somme de 250 000 Fcfa pour la prise en charge de leur enfant, Hawa, qui attend une intervention chirurgicale à l’Hôpital régional Fousseyni Daou de Kayes, dans l’Ouest du Mali.
Leur fillette est atteinte d’une Hernie ombilicale (HO) et les parents lancent un « SOS » pour la sauver. Selon certaines sources médicales locales, la petite Hawa doit subir une intervention avant l’âge de cinq ans pour éviter des complications.

“Mon mari et moi avions conduit notre fille à l’Hôpital régional de Kayes en mars 2022 pour une intervention chirurgicale. Mais, la somme de 250 000 que le médecin traitant a demandée était au-dessus de nos moyens. Nous ne savons pas comment la réunir et notre fille souffre souvent de douleurs”, explique Mme Fanguédou,
“Pire, quand elle pleure, la partie affectée devient volumineux, à tel enseigne que ses frères et sœurs la prennent pour un ballon, ajoute Mme Fanguédou, qui lache, philosophiquement : “Le pauvre à tort.”
“Pour l’instant, nous n’avons entrepris aucune démarche auprès des autorités, car nous vivons dans un milieu rural, loin des autorités”, a laissé entendre M.Sangaré.

Il y a trois ans, le couple Fanguédou a donné naissance à des triplés dont un garçon, au Centre de santé de référence (CSRéf) de Bafoulabé. Hawa, l’une des filles, “souffre d’une hernie par défaut de fermeture du canal ombilical”.
Depuis lors, les soucis ont commencé pour cette famille qui vit dans la pauvreté. Le père, Makan n’arrive pas à assurer les trois repas réguliers, faute de ressources financières, a fortiori, prendre en charge la fille malade.
Khasso-Damba est un petit village de la Commune rurale de Bafoulabé à 10 km à l’Est. Dans cette localité, la vie est difficile. Beaucoup de ses habitants vivent dans la précarité.

“Nous vivions de l’agriculture. Aujourd’hui, les terres ne sont plus fertiles. À cela, s’ajoutent les effets néfastes du changement climatique. Rares sont les familles dont les champs peuvent produire 10 sacs de céréales lors des récoltes. Le hic ? Certaines sont obligées de vendre quelques sacs de céréales pour nourrir les membres de leur famille”, dit le père de la fille.

BM/MD (AMAP)

Assemblée générale : Le Mouvement ensemble pour le Mamala se dote d’un organe de gestion

Bamako, 17 mai (AMAP) Le Mouvement ensemble pour le Mamala (MepM) a désormais un bureau de 103 membres, présidé par Kloussama Goïta. Il a été mis en place et validé le weekend dernier à la Maison de la Femme à Sabalibougou, en Commune V du district de Bamako lors de sa première assemblée constitutive, a constaté l’AMAP.

Après l’installation du bureau, l’assemblée a   examiné et validé le rapport d’activités 2022 et le projet de programme des activités de 2023 avant d’adopter le statut et règlement du Mouvement.

Parmi ces activités entre autres l’organisation du festival de Belenitougou de Somasso qui est à sa huitième édition et la première édition de la semaine culturelle de Mamala, couplée cette année avec le festival.

L’objectif est de donner un grand engouement à cette rencontre interculturelle de l’espace de Miniankala.  Le collège des sages, dirigé par l’ancien président de la Transition, Bah N’Daw et 14 commissions ont été mises en place lors de la présente assemblée.

Le Nouveau président Kloussama Goïta a exprimé l’engagement de son bure  u pour la réussite du référendum avant de demander aux membres d’être des ambassadeurs auprès de la communauté pour bien édifier les populations.

L’Assemblée constitutive a également permis aux organisateurs de tenir une conférence- débats pour la vulgarisation du projet de Constitution à l’attention de ses nouveaux membres.

L’événement a enregistré la présence de plusieurs personnalités politiques, administratives et coutumières.

Amadou SOW 

Macina : Dissémination des Textes et Conventions du Projet de Renforcement de Résilience des Femmes et Jeunes dans la zone Pastorale

Macina le 16 Mai 2023 (AMAP) Un atelier de diffusion des textes et conventions locales dans le cadre du « Projet renforcement de résilience des femmes et des jeunes et la cohésion sociale dans la zone pastorale du Cercle de Macina s’est tenu le mardi 16 mai 2023 dans la salle de conférence de la Préfecture, a constaté l’AMAP.

Présidé par le préfet de Cercle, Albaraka Ag Amarizag, l’atelier a été organisé par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) avec la Coopération Espagnole et sur financement de l’Agence Espagnole Internationale au Développement AECID) avec comme partenaire de mise en œuvre le Gouvernement malien à travers la Direction Régionale des Productions Industrielles et Animales (DRPIA) de Ségou et l’ONG « Aide au Développement Durable (ADD-Mali),

Etaient présents les Sous-Préfet de Macina, Sana et Saloba, les Maires, les Chefs de Services Techniques, la CAFO, la Jeunesse, les Agriculteurs et Eleveurs des Communes d’intervention du projet à savoir Matomo, Sana et Soulèye.

L’objectif de la rencontre est de promouvoir une gestion intégrée conjointe et durable des ressources naturelles et renforcer l’autonomisation économique des femmes et des jeunes à travers la caisse de résilience.

Le coût du projet estimé à196.787.100F CFA s’étend sur une durée est de 18 mois allant de décembre 2021 à juin 2023.

Ainsi, les infrastructures pastorales collectives réalisées vont contribuer à la réduction de la compétition autour des ressources naturelles et des conflits entre agriculteurs et éleveurs dans le cercle de Macina.

D’autre part, les organisations d’éleveurs et d’agriculteurs initient un dialogue inclusif sur la gestion concertée des ressources naturelles et des infrastructures collectives, avec l’amélioration les capacités productives organisationnelles et financière des femmes et des jeunes.

Le préfet de Cercle Albaraka Ag Amarizag, a saisi l’occasion pour inviter les populations des communes de Matomo, Saloba, Sana et Soulèye à booster le développement de localité à travers ce joyau projet dans la cohésion sociale en cette crise multidimensionnelle.

Enfin, fait –il noter que les participants à l’atelier ont eu droit à la synthèse des textes législatifs et réglementaires de l’élevage au Mali, aux rôles et responsabilités des acteurs (membres des comités, des collectivités et services techniques) et à la présentation des conventions locales de gestion des ressources naturelles.

 AOK/KM (AMAP)

Mopti : Renforcement des capacités des forces de l’ordre sur la sécurité routière

Mopti, 16 mai (AMAP) Un atelier de renforcement des capacités des forces de l’ordre (police, Gendarmerie et protection civile) dont le lancement a eu lieu à Bamako le lundi 8 mai 2023, a été organisé mercredi dernier à Mopti, dans le cadre des activités de la Journée de l’Organisation pour la Sécurité Routière en Afrique de l’Ouest (OSRAO), a constaté l’AMAP.

Cet événement, qui est à sa 10ème édition, est célébré sous le thème : « Améliorer la gestion des données de sécurité routière en Afrique de l’Ouest : un appel à l’action ». Ainsi pour rester en lien avec ce thème évocateur, la session de Mopti avait comme module central le remplissage et la transmission de la fiche (BAAC) Bulletin d’analyse des Accidents Constatés.

Initiée par ministère des Transports et des Infrastructures à travers l’ANASER (Agence Nationale de la sécurité Routière) et la direction Régionale de Mopti, cette activité vise à familiariser les forces d’ordre au technique de remplissage des fiches BAAC, qui sont des documents recto verso enregistrant toutes les informations relatives à un accident de la circulation.

Plus d’une cinquantaine d’agents de la Police, de la Gendarmerie et de la Protection civile ont pris part à cet atelier dont la cérémonie d’ouverture était présidée par le conseiller aux Affaires Administratives et Juridiques du Gouverneur de la Région de Mopti, Abdoulaye Daga Théra.

Après avoir rappelé que la route constitue de nos jours une préoccupation nationale de par son cortège d’accident mortel le représentant du Gouverneur a invité les participants à l’assiduité requise pour tirer le maximum de profit de cette session pour maitriser le module au regard   du rôle essentiel que joue la fiche BAAC dans la fourniture aux décideurs les éléments nécessaires pour prendre des mesures efficaces de prévention et d’atténuation des accidents.

 DC/KM (AMAP)

Banamba : Célébration de la 14ème édition du mariage collectif

Banamba 11 mai (AMAP) La cérémonie de célébration de la 14ème édition du mariage collectif a été présidée le 11 mai 2023 à Banamba par le préfet de Cercle, Souleymane Tembely en présence du maire de la Commune, Ousmane Baye Simpara, des partenaires sponsors (Universelle Beauté et Parfumerie Gandour), des parents et proches de 209 jeunes couples.

Durant quatre heures d’horloge, la célébration a été effectuée au centre principal et secondaires (Ouléni et Bamarobougou) de la marie de la commune rurale de Banamba, avec l’accompagnement de la nouvelle Parfumerie Gandour de Côte d’Ivoire et Universelle beauté du Mali, sponsors de l’évènement.

Le préfet de cercle Souleymane Tembely a saisi l’occasion pour prodiguer de sages conseils aux jeunes couples avec des bénédictions à l’appui. Il a saisi cette occasion pour remercier les  partenaires, notamment la parfumerie Ganfour pour leur appui multiforme tout en leur demandant de consolider et pérenniser leurs actions en faveur de cette initiative légendaire. M. Tembely a également remercié tous ceux qui se sont investis pour la réussite des festivités.

L’Agent commercial Gandour RCI M. Julien a, pour sa part, révélé que la Nouvelle Parfumerie Gandour met un point d’honneur à offrir à sa clientèle des produits de qualité adaptés à tout âge, tout type de peau, tout pouvoir d’achat et tisse un peu plus chaque jour des liens forts avec les consommateurs.

Au fil des années de recherche cette structure a su développer des produits d’excellente qualité en soin capillaire, corporel, hygiène et bien-être, soin de bébé et parfumerie grâce à sa collaboration avec des cosmétologues, dermatologues, esthéticiennes et instituts de beauté à l’échelle internationale, a- t-il souligné.

Selon Julien, la Nouvelle Parfumerie Gandour, dans cette passion de toujours offrir le meilleur, a reçu plusieurs distinctions parmi lesquelles on note le prix Ivoirien de la qualité et le prix d’excellence de la meilleure entreprise éco citoyen. Ces prix sont une reconnaissance qui appuie la politique qualité de l’entreprise qui travaille dans le strict respect des normes de qualité depuis la sélection des matières premières jusqu’à la mise à disposition du consommateur du produit final. Grâce à cette rigueur, notre structure est certifiée ISO 9001 depuis 2007, dixit l’Agent commercial Ivoirien.

Les produits de la Nouvelle Parfumerie Gandour fabriqués en Afrique et précisément en Côte d’Ivoire sont commercialisés dans le monde entier. Cette entreprise étend ses unités de production à travers l’Afrique, notamment au Sénégal, au Maroc, au Togo et au Cameroun car elle dispose de son centre de production et de développement de recherche en cosmétologie.

En effet, l’Agent commercial Gandour RCI M. Julien nous souligne que dans sa quête de toujours donner le meilleur à sa clientèle, la Nouvelle Parfumerie Gandour développe des formules uniques et novatrices, un savoir-faire reconnu avec l’utilisation de techniques de pointe et une maitrise de l’esthétique de la peau, de l’hygiène buccodentaire puis refléter la personnalité à travers les senteurs (parfums), a-t-il indiqué.

« C’est dans cette dynamique que notre structure présente quelques produits comme la gamme Dermo-Expert Skin en abrégé D.E.S 5.5, concentré en d’huile de baobab, riche en vitamine A et E, au pouvoir régénérant idéal pour clarifier la peau tout en garantissant un teint clair et lumineux ;ensuite le dentifrice white up à base de charbon actif et de menthe fraiche qui assure des dents parfaitement blanches et une meilleure protection bucco-dentaire et enfin des pures essences de parfum sans alcool touch. Une seule touche suffit pour avoir un parfum intense, fort, frais et longue durée », a-t-il déclaré.

Les couples ont reçu des cadeaux offerts par le Sponsor. Ainsi le lot n°3 (03 motos djakarta) a été emporté par trois couples à savoir Dougoulé Sangaré et Fatoumata Kéïta ; Ibrahim Guindo et Fatoumata Traoré ; Youssouf Fadiga et Fatoumata Fadiga qui ont chacun reçu une moto Djakarta toutes remises par le Sous-préfet Centrale Aya Boccoum.

Pour le lot n°2, le couple Moulaye Coulibaly et Aminata Diarra a enlevé les fauteuils salon complet remis par le Maire de Banamba Ousmane Baye Simpara.

Quant au lot n°1 (lit 3 places, armoire 4 battants et coiffeuse), il a été retiré par le Gaoussou Traoré et Aïcha Traoré remis par le Préfet Souleymane Tembely en présence du président du Conseil de Cercle, Birama Sissoko.

La Nouvelle Parfumerie GANDOUR CI a également offert chacune de ses gammes de produits aux autorités administratives, politiques, coutumières et au public. Tous ces acteurs impliqués se sont réjouis de l’accompagnement que la Nouvelle Parfumerie Gandour a accordé à la mairie de Banamba en matière de la promotion socioculturelle de la commune.

Toutes les actions de sponsoring évaluées ont coûté 16 millions à la Nouvelle Parfumerie GANDOUR CI. Signalons qu’en plus de ces cadeaux, Universel media présent a soutenu les partenaires sponsors en offrant à chaque couple un bidon d’huile moteur d’un litre.

Compte tenu de l’importance de cette tradition historique et séculaire, dans sa politique sociale, la Nouvelle Parfumerie GANDOUR CI, accompagne la mairie de la commune rurale de Banamba pour la réussite du mariage collectif, depuis 14 ans, nous indique M. Julien, Agent commercial de la Nouvelle Parfumerie Gandour.

Leader de la parfumerie et de la cosmétique en Afrique, la Nouvelle parfumerie Gandour élabore et fabrique des produits de qualité, depuis maintenant 58 bonnes années, cela fait d’eux une référence dans le domaine, d’après M. Julien.

Abdoulaye Traoré, (AMAP, Banamba)

Les agences de presse de la « Coopération islamique » discutent du rôle des médias dans le développement durable

Djeddah, 15 mai (UNA-AMAP) L’Union des agences de presse de l’Organisation de la coopération islamique (UNA) organisera, jeudi 18 mai 2023, à Kazan, en Russie, un forum des médias intitulé « Russie – le monde islamique : coopération des médias pour le développement durable, Développement et prospérité économique », dans le cadre du Forum économique international « Russie – Monde islamique : Forum de Kazan 2023 ».

Le forum est organisé en coopération avec l’agence « Tatmedia » de la presse et la communication de masse au Tatarstan, avec la participation du Département de l’information du Secrétariat général de l’OCI, du Centre islamique pour le développement du commerce, et un certain nombre d’agences de presse dans les pays de l’OCI et en Russie, en plus d’un groupe de médias internationaux influents.
Au cours de ses sessions, le forum discutera des questions liées à la coopération médiatique entre la Russie et le monde islamique au service des questions de développement économique.

La première session aborde le rôle des médias comme moteur du développement durable et du partenariat économique, tandis que la deuxième session passe en revue les pratiques des mesures pour renforcer les partenariats avec les médias au niveau international.
Le directeur général par intérim de l’union des agences de presse de l’OCI, M. Mohammed bin Abd Rabbo Al-Yami, a déclaré que le forum représente une occasion de discuter des défis et des problèmes actuels des médias d’un point de vue international, de développer des relations et échanger des informations entre les agences de presse, et renforcer la coopération pour promouvoir les valeurs de paix et de tolérance dans le domaine des médias.

Al-Yami a souligné que l’organisation du forum par l’Union s’inscrit dans le cadre de ses efforts pour jouer un rôle efficace dans le développement des organes médiatiques dans les pays islamiques en employant une expertise internationale et en élevant le niveau de coordination entre les agences de presse membres d’une manière qui contribue grandement à renforcer leur présence et leur participation aux événements internationaux.
Pour sa part, le chef de l’agence républicaine « Tatmedia » pour la presse et la communication de masse, Aidar Salimgarayev, a déclaré : « A l’heure actuelle, les médias sont le moteur du développement durable et du partenariat économique entre les pays, et pour cette raison, la coopération médiatique, ou ce qu’on appelle la « diplomatie des médias », renforce la diplomatie des pays dans les circonstances modernes et offre un accès égal à l’information », soulignant à cet égard que la Russie soutient un dialogue efficace avec les pays du monde islamique pour faire face à des problèmes communs défis dans le domaine des médias.

La ville russe de Kazan se prépare à accueillir le Forum économique international : « Russie-Monde islamique : Forum de Kazan 2023 » durant la période du 18 au 19 mai prochain, au Centre d’exposition de Kazan Expo.
Il est prévu que le forum, dans sa quatorzième édition, verra plus de 140 sessions de travail pour discuter du partenariat économique entre la Russie et les pays islamiques, en présence de plus d’un millier de participants, dont des hommes d’affaires et des investisseurs du Moyen-Orient et du pays de l’OCI.
Il convient de noter que le forum, qui se tient chaque année, vise à renforcer la coopération entre la Russie et les États membres de l’OCI.

MD (AMAP)

L’union des agences de presse de la « coopération islamique » appelle à soutenir les médias palestiniens

Djeddah, 12 mai (UNA-AMAP) L’Union des agences de presse de l’Organisation de la coopération islamique (UNA) a appelé, vendredi, les médias des pays islamiques à soutenir leurs confrères palestiniens dans leurs efforts pour dénoncer les violations de l’occupation israélienne.
Dans une déclaration publiée par l’UNA, à l’occasion de la journée de « Solidarité mondiale avec les médias palestiniens », célébrée le 11 mai de chaque année, en application de la décision du Conseil des ministres arabes de l’Information lors de sa 52e session tenue en septembre 2022 au Caire, l’Union demande aux agences membres de soutenir les organes palestiniens afin de leur permettre « d’obtenir leurs droits légitimes dont le premier est l’établissement de leur État indépendant. »

L’UNA a souligné que cet anniversaire, qui coïncide « avec l’assassinat de la journaliste palestinienne martyre Sherine Abu Aqleh, représente une occasion importante de faire la lumière sur le ciblage par Israël des journalistes palestiniens dans le cadre de ses tentatives de dissimulation de ses crimes en cours contre le peuple palestinien. »
L’Union a salué les efforts professionnels de haut niveau déployés par les institutions médiatiques officielles en Palestine, dirigées par l’Agence palestinienne d’information et de presse (WAFA), pour fidèlement transmettre ce qui se passe dans le territoire palestinien occupé.

Elle a appelé « les États membres à améliorer les informations échangées avec ces institutions, de manière à garantir la diffusion de la version palestinienne des événements et contrer la machine de propagande israélienne. »

MD (AMAP)

Koulikoro organise la 2ème édition du forum du cadre de concertation et d’action des femmes leaders

Koulikoro, 12 mai (AMAP)Les travaux de la 2ème édition du forum du cadre de concertation et d’action des femmes leaders du Mali se sont achevés lundi dans la salle de spectacle Siramory Diabaté de Koulikoro, a constaté l’AMAP

C’était sous la présidence du Conseiller aux affaires économiques et financières du gouverneur, Alhousseyni Baba Touré en présence du représentant du Conseil régional Boubacar Massa, des chefs des services régionaux, des représentants de la société civile, des associations de femmes et de femmes leaders de toutes les régions du Mali et de plusieurs pays d’Afrique et d’Europe.

Parrainé par Modibo Diarra H et la présidente de FAOD, Mme Jacob Aminata Kouyaté, Ce forum a été rendu possible grâce à l’appui du ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille et plusieurs partenaires.

Deuxième du genre « ce forum vise à mettre la femme au cœur des reformes pour l’ émergence du Mali et d’instaurer formellement le dialogue entre les femmes à tous les niveaux car elles ont le même rôle, la même responsabilité à jouer dans le développement social, culturel et économique des pays, organiser de séances de plaidoyer auprès des décideurs politiques pour l’inscription des femmes sur les listes électorales ,organiser un forum national d’identification des obstacles liés à la participation des femmes à la vie politique » a précisé Mme Diarra Niamé Mariam Fofana.

Ce forum selon elle vise aussi à élaborer et mettre en œuvre des programmes d’insertion et d’installation des femmes pour leur autonomisation, renforcer les capacités des organisations de femmes en matière de prévention et de gestion des conflits, donner plus de visibilité aux actions des plateformes fédératives des femmes dans la prévention des conflits, mettre en place un réseau national et sous régional entre autres.

Durant trois jours, plusieurs communications ont fait l’objet de présentation par les panelistes. Elles ont porté sur l’élection démocratique et la dimension genre et médiation, éducation- santé, participation des femmes maliennes dans la prise des décisions, le leadership féminin dans le processus de dialogue politique.

Ces communications ont été suivies de débats fructueux .Les participants ont formulé entre autres recommandations, l’élaboration des politiques pour la bonne gestion de la loi 052, la mise en œuvre des stratégies pour la présence des femmes à des réunions et dans les instances de prise de décisions, informer et former les femmes sur la maitrise de la constitution avant le référendum ,mettre un accent particulier sur l’éducation familiale des enfants, les dégâts de la technologie sur l’éducation de nos enfants .

La présidente de CAFL, Mme Diarra Niamé Mariam Fofana a expliqué que nous vivons dans une société qui évolue constamment et dans laquelle l’autonomie individuelle semble primer. Selon elle, le bénévolat vient en contrepartie, apporter ses valeurs et que la participation sociale construit le vivre ensemble.

« L’équipe CAFL a, à cœur de soutenir sous toutes leurs formes de bénévolat et l’engagement citoyen, en accompagnant les femmes et réseaux associatifs des femmes. Cela va se concrétiser par des actions d’information, de formation, d’appuis conseil, plaidoyer et financement pour les micros projets pour leur autonomisation », a promis la présidente nationale du cadre de concertation et d’action des femmes leaders du Mali (CAFL).

En clôturant les travaux, le Conseiller aux Affaires Economiques et Financières du Gouverneur a remercié les membres du CAFL et les panelistes, avant de se réjouir des échanges fructueux, constructifs et instructifs ainsi que les résultats obtenus.
AM/KM (AMAP)

Tenenkou ; Un incendie, sans faire de victimes, a causé d’importants dégâts matériels

Tenenkou, 11 mai (AMAP) Un incendie déclaré au marché de Ténénkou, sans la nuit du mercredi au jeudi, sans faire de victimes, a causé d’importants dégâts matériels, a appris l’AMAP de source locale.

Dans les environs d’1H du matin, un incendie dont l’origine n’est pas connue pour le moment, sans perte en vies humaines, a causé la destruction d’une vingtaine de kiosques partis complément en fumée.

Les populations se sont mobilisées, avec les moyens de bord, pour maîtriser l’incendie, après plusieurs heures, à l’absence d’un dispositif de la protection civile dans la ville.

Les autorités administratives et politiques se sont rendues sur les lieux pour constater les dégâts et compatir aux douleurs des victimes.

Elles ont, par ailleurs, invité les occupants à la prudence et au respect des dispositions légales en matière de branchement électrique qui serait selon certaines sources à la base de cet incident.

Le dernier incendie au marché Tenenkou communément appelé Jaangal remonte à plus d’une trentaine d’années, selon certaines sources.

AS/KM (AMAP)

Communiqué du conseil des ministres du 10 mai 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 10 mai 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :

– adopté des projets de texte ;

– procédé à des nominations ;

– et entendu des communications.

AU CHAPITRE DES MESURES LÉGISLATIVES ET RÈGLEMENTAIRES

1. Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi autorisant le Gouvernement à prendre certaines mesures par ordonnances.

Le présent projet de loi est initié en application de l’article 74 de la Constitution qui dispose que : « Le gouvernement peut pour l’exécution de son programme ou dans les domaines déterminés par la loi, demander au Parlement l’autorisation de prendre par ordonnance, pendant un délai limité ou entre les deux sessions, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi ».

Il vise à autoriser le Gouvernement à prendre, par ordonnance, une mesure dérogatoire à la loi électorale, en vue de la réalisation du référendum constitutionnel, dont le collège électoral vient d’être convoqué pour le 18 juin 2023.

2. Sur le rapport du ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes Politiques et Institutionnelles, le Conseil des Ministres a adopté un projet d’ordonnance portant dérogation à la loi électorale.

La Loi n°2022-019 du 24 juin 2022 portant loi électorale a été modifiée par la Loi n°2023-001 du 13 mars 2023 avec comme objectif principal, entre autres, de remplacer la carte d’électeur biométrique pour l’identification de l’électeur dans le bureau de vote, par la carte nationale d’identité biométrique sécurisée.

Ce processus a nécessité la modification des attributions de l’Autorité Indépendante de Gestion des Elections pour supprimer la mission relative à la confection, à la personnalisation, à l’impression et à la remise des cartes d’électeurs biométriques à l’occasion des opérations référendaires et des élections.

Toutefois, le processus de production et de remise de cartes nationales d’identité biométriques sécurisées enregistre quelques contraintes quant au volume de production et au rythme de remise des cartes à leurs titulaires.

L’imminence du déroulement normal du référendum constitutionnel nécessite de donner plus de moyens techniques et de contrôle à l’Autorité Indépendante de Gestion des Elections pour mener à bien sa mission d’organisation et de gestion des opérations référendaires et électorales découlant de la loi électorale, d’où le rétablissement temporaire de la compétence de l’Autorité en ce qui concerne la production et la remise des cartes d’électeur biométriques.

Le projet d’ordonnance est adopté en vue de procéder à une dérogation à la loi électorale qui portera essentiellement sur les articles 4, 70, 100 et 120.

AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :

AU TITRE DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGERES ET DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE

– Ambassadeur du Mali à Libreville : Général de Brigade Elisée Jean DAO.

– Ambassadeur du Mali à N’Djamena : Général de Brigade Bougouri Diatigui DIARRA.

AU TITRE DU MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ASSAINSSEMENT ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

– Inspecteur en Chef à l’Inspection de l’Environnement et du Développement : Monsieur Boureïma CAMARA, Ingénieur des Eaux et Forêts ;

– Inspecteur à l’Inspection de l’Environnement et du Développement : Monsieur Modibo CISSE, Ingénieur des Eaux et Forêts.

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS

1. Le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a informé le Conseil des Ministres des conclusions de la participation du Mali à la première conférence des Ministres des Affaires étrangères de l’Alliance politique africaine, tenue à Lomé, République togolaise, le 03 mai 2023.

L’Alliance Politique africaine est une plateforme qui offre un cadre de concertation informel, fondée sur les liens de fraternité et sur les principes d’égalité souveraine des Etats, d’indépendance, d’interdépendance et d’unité d’action. Elle vise à fédérer les nations africaines convaincues des idéaux du panafricanisme et déterminées à œuvrer pour une Afrique politiquement forte, décomplexée, non-alignée et capable de participer en tant qu’actrice à la gouvernance mondiale.

Les ministres et chefs de délégation ont exprimé leur solidarité envers le Burkina, la Guinée et le Mali et ont appelé à la levée des sanctions contre ces pays en transition. En outre, le Mali a été sélectionné comme l’un des membres du Comité de haut niveau mis en place pour formaliser l’Alliance.

Compte tenu des objectifs de l’Alliance politique africaine et au regard du potentiel que cette nouvelle plateforme offre au Mali pour renforcer son influence et contrer les velléités d’isolement, il est prévu de poursuivre l’engagement national au sein de ce mécanisme pour affirmer le leadership du Mali et de faire entendre sa voix sur le Continent et au-delà sur des questions majeures.

2. Le ministre de l’Education nationale a informé le Conseil des Ministres des dispositions prises pour la gestion du Baccalauréat au lendemain du référendum sur le projet de constitution et de la situation des candidats déplacés.

Le referendum constitutionnel est fixé au 18 juin 2023 et le Baccalauréat à partir du 19 juin 2023. La proximité des deux dates peut paraître porteuse de difficultés organisationnelles. Pour cette raison, le Ministère de l’Education nationale, après analyse de la situation, a dégagé des solutions permettant de tenir l’examen du Baccalauréat aux dates prévues sans risque de voir le referendum impacter son organisation.

Ainsi, il a été instruit aux Directeurs d’Académie d’Enseignement en relation avec l’Administration générale :

– d’épargner tous les centres d’examen du Baccalauréat et le personnel engagé dans l’organisation, des activités référendaires ;

– de retenir uniquement les écoles fondamentales pour loger les bureaux de vote ;

de prévoir des surveillants suppléants ;

– de retenir essentiellement les enseignants du préscolaire et du fondamental dans les activités référendaires ;

– de rendre disponibles et afficher les décisions des présidents et de surveillants de centres d’examen, au plus tard le mercredi 14 juin 2023 ;

– d’anticiper la tenue des réunions préparatoires ;

– de communiquer largement sur la localisation des centres d’examen afin que les candidats puissent les identifier facilement.

3. Le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social a informé le Conseil des Ministres de l’état de la réflexion sur le processus de recrutement global dans la fonction publique, en une seule phase.

Il est envisagé, cette année, d’organiser les Concours d’entrée dans la fonction publique en une seule phase en vue de permettre l’admission des recrues au Service national des Jeunes et faciliter leur prise en main.

Une commission a été mise en place à cet effet. Elle regroupe les représentants de la Primature, des Ministères de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, de la Justice et des Droits de l’Homme, de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social.

A l’issue des travaux de réflexion, un calendrier a été élaboré pour harmoniser la tenue des concours en une seule phase qui fera l’objet d’une large diffusion.

4. Le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population a informé le Conseil des Ministres du rapport d’étape du recensement et de l’évaluation des bâtiments publics dans le District de Bamako.

Dans le cadre de la mise en place du sommier du patrimoine bâti de l’Etat, la Direction Générale de l’Administration des Biens de l’Etat a poursuivi le recensement et l’évaluation des bâtiments publics, y compris les logements administratifs, dans le District de Bamako.

Les travaux ont porté sur le reliquat des bâtiments non évalués en Communes 1 et 2, et une partie des bâtiments de la Commune 3 du District de Bamako. Les bâtiments des Sociétés d’Etat, des Organismes personnalisés et des collectivités n’ont pas été pris en compte du fait que ceux-ci disposent d’une autonomie de gestion.

Les fiches de recensement font ressortir, en plus de la valeur des parcelles, les évaluations des investissements en ce qui concerne les bâtiments, la clôture, les aménagements de la cour et autres ouvrages connexes.

Suite à cette opération, 69 concessions, regroupant 1000 bâtiments ont été enregistrés. Ce patrimoine a été évalué à 25 milliards 31 millions 654 mille 771 francs CFA pour le coût total des investissements et 1 147 milliards 441 millions 988 mille 500 francs CFA pour le coût des parcelles.

Il est prévue également l’évaluation du reste des bâtiments de la Commune 3, ainsi que ceux des Communes 4, 5 et 6 dans le District de Bamako et la poursuite de l’opération d’évaluation des bâtiments dans les Régions.

Ces opérations permettront la constitution du fichier centralisateur des biens de l’Etat et l’élaboration des fiches matricules des propriétés immobilières, conformément aux règles de la comptabilité matières.

5. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres :

a. de l’élimination du Trachome en tant que problème de santé publique au Mali.

Le trachome est la principale cause de cécité d’origine infectieuse dans le monde. Il se transmet par contact direct ou indirect avec l’écoulement oculaire ou nasal des personnes infectées, en particulier les jeunes enfants qui forment le réservoir de l’infection. Il est également transmis par certaines espèces de mouches qui ont été en contact avec les yeux ou les écoulements du nez de personnes infectées.

Au Mali, la Direction Générale de la Santé et de l’Hygiène Publique à travers le Programme national de Santé Oculaire, lutte contre cette maladie évitable en mettant en œuvre la stratégie «CHANCE» approuvée par l’OMS. Il s’agit d’une approche multidimensionnelle qui comprend la chirurgie, l’antibiothérapie, le nettoyage du visage et le changement de l’environnement.

Après plus de 20 ans de mise en œuvre de la stratégie «CHANCE», la prévalence du trachome actif chez les enfants de 1 à 9 ans dans les District sanitaires du Mali a atteint le seuil de l’Organisation Mondiale de la Santé, moins de 5%. Quant à la prévalence de la principale complication cécitante, «trichiasis trachomateux», elle est passée sous le seuil recommandé par l’OMS qui est de 0,2% chez les adultes de 15 ans et plus.

Le Mali devient ainsi le 7ème pays africain à avoir réalisé l’élimination du trachome en tant que problème de santé publique et le 17ème pays dans le monde.

b. de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une augmentation du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente.

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie.

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