Bla : Formation des acteurs scolaires sur la gestion de l’école en mode décentralisé

Bla, 26 mars (AMAP) Le préfet du cercle de Bla madame Fanta Samaké a procédé ce lundi 25 mars 2024 dans la salle de réunion du Centre d’Animation Pédagogique (CAP) de Bla à l’ouverture d’un atelier de Formation des acteurs scolaires de l’Académie d’enseignement de San sur la gestion de l’école en mode décentralisé et la prise en compte de la dimension genre dans le cadre d’une éducation de qualité et inclusive organisé par le Projet SCOFI, a constaté l’AMAP.

C’était en présence du Directeur de l’Académie d’enseignement de San, des sous-préfets des arrondissements de Bla et Yangasso, les maires des communes d’interventions du projet SCOFI, les conseillers SCOFI des CAP de Bla et Yangasso, les présidents des Comités de Gestion Scolaire, les présidentes d’Associations des Mères d’Enfants, le personnel administratif du lycée public et de l’Institut de Formation Professionnel (IFP) de Bla.

L’objectif général de cette session de formation  de deux jours est de s’approprier des contenus des textes juridiques et institutionnel de l’école à mode décentralisé.

Quant aux objectifs spécifiques, il s’agit là d’établir le lien entre fondement juridique et fondement institutionnel en mode décentralisé ; citer les supports juridiques et institutionnel de l’école en mode décentralisé ; expliquer les fondements juridiques et institutionnel de l’école en mode décentralisé

A l’ouverture de l’atelier, le 2ème adjoint au maire de la Commune de Bla, représentant le maire, a salué tous les acteurs impliqués pour le choix porté sur Bla pour l’organisation de cette importante rencontre.

Pour le préfet du Cercle de Bla, Mme Fanta SAMAKE, ce cadre qui est une occasion de se réunir autour de certaines préoccupations de l’école, intervient dans un contexte marqué entre autres, par la crise sécuritaire, avec comme conséquence des contraintes budgétaires au niveau de l’Etat et des collectivités, la diminution des revenus des ménages, le déplacement massif des populations, etc. ; une insuffisance de coordination entre l’ensemble des acteurs scolaires pour une meilleure préservation des droits des enfants en général et des filles en particulier dans le contexte de crise.

Pour appuyer l’idée de l’ONG SCOFI pour l’organisation de ce cadre de concertation, le préfet a fait un rappel de la partie éducation du rapport de suivi -évaluation des indicateurs du document cadre de la politique nationale de la décentralisation (DCPND) du Cercle de Bla qui donne un chiffre de 61,82 % comme taux brut de scolarisation pour une valeur cible de 99,98 %.

La même source nous révèle que le taux de scolarisation des filles dans le premier cycle de l’enseignement fondamental est de 56 % pour une valeur cible de 70,5 %. Ces données réclament plus d’efforts et montrent la nécessité d’une synergie d’action de l’ensemble des acteurs pour réaliser changement profond du système éducatif.

Selon le coordinateur régional du projet Yacouba TOGOLA, le projet SCOFI intervient dans les 90 écoles des Académies d’enseignement de Ségou et de San plus précisément dans les CAP de Ségou, Barouéli et Sanando AE de Ségou ; CAP de Bla et Yangasso dans l’académie de San.

 MO/KM (AMAP)