Bamako, 08 mar (AMAP) « Le Mali reste une destination sûre pour les investisseurs et les autorités mettent tout en œuvre pour la préservation des investissements », a déclaré le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, mardi, à Toronto, au Canada, selon une source officielle malienne.
Le ministre en charge des Mines, en marge du 91è salon de l’Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs (PDAC 2023), qui se tiennent depuis dimanche dans la ville canadienne, a présenté les potentialités du Mali devant un public composé essentiellement d’investisseurs et d’hommes d’affaires, rapporte le service de communication du département des Mines, de l’Energie et de l’Eau.
Dans son exposé, en présence de l’ambassadeur du Mali à Ottawa, Mme Fatouma Meité, indique la même source, le ministre Traoré a rappelé que « le Mali est une vieille nation démocratique où est née la première Charte des droits de l’Homme la plus connue qu’est la charte de Kourankanfouga. »
Il a, aussi, évoqué la situation actuelle du pays « qui se caractérise par la volonté des autorités de mener des réformes indispensables au retour définitif de la stabilité et à l’amélioration des conditions de vie des populations. »
Parlant des ressources minières, outre l’or, Lamine Seydou Traoré a relevé que le Mali regorge de plusieurs autres en grande quantité. Il s’agit du lithium, un minerai critique, très recherché aujourd’hui pour la confection des batteries pour l’énergie solaire.
À cet effet, le ministre Traoré a annoncé que son pays « dispose de l’une des plus grandes mines de lithium en cours d’installation » dans la localité de Bougouni, dans le Sud du Mali et « dont la production va commencer très bientôt. »
« La vision de nos autorités, qui ont engagé des réformes dans le secteur, est de faire en sorte que l’État, les populations et les entreprises profitent de l’exploitation minière », a dit le ministre malien.
« Le code minier met un accent sur le contenu local afin de faire bénéficier davantage l’État et les populations des ressources minérales du pays »,a-t-il poursuivi.
« Déjà, l’or contribue beaucoup à l’économie de notre pays avec plus de 25% d’apport au budget national, 75% des recettes d’exportation et 10% du PIB », a signalé le ministre des Mines, de l’Energie et l’Eau.
En 2022, la production d’or a été de 72,2 tonnes dont 6 tonnes pour l’orpaillage artisanale. Cette tendance en augmentation devrait continuer en 2023, comme l’a témoigné la société B2GOLD dans sa présentation, au cours de l’événement.
Selon le ministre Seydou Lamine Traoré, « le Mali est et reste une terre d’accueil pour les investisseurs. » Il a ajouté que toutes les réformes menées ou en cours dans le secteur minier « ont pour objectif ultime de concilier les intérêts des bénéficiaires que sont l’État, les populations et les entreprises. »
Le ministre Traoré a, également, rappelé les efforts en cours et résultats obtenus dans le cadre de la sécurisation de l’ensemble du territoire. « Cela en mettant l’accent sur les zones minières qui restent non affectées par l’insécurité, contrairement à l’image que certains médias véhiculent. », a dit M. Traoré.
SS/MD (AMAP)