Les prix n’ont pas pris l’ascenseur sur les marchés à Ségou en cette veille de Ramadan

Par Aminata Dindi SISSOKO

Ségou, 05 mar (AMAP) Les marchés les plus fréquentés a Ségou, dans le Centre du Mali, sont suffisamment approvisionnés et les ménagères estiment qu’elles n’auront pas assez de difficultés au cours du mois de Ramadan pour concocter les savoureux plats dont les jeûneurs raffolent

A l’instar de la communauté musulmane, le Mali observera, dans quelques jours, le mois de Ramadan, le neuvième mois du calendrier musulman. Tout comme l’année précédente ce mois de pénitence va se dérouler dans un contexte socio-économique difficile marquée par une longue crise sécuritaire. Toute chose qui inquiète les fidèles musulmans dont les dépenses se démultiplient pendant ce mois. Il est aussi avéré que les prix flambent pendant le mois de ramadan par le comportement peu catholique de certains commerçants qui profitent de l’occasion pour faire de la spéculation, face à la forte demande des produits.

Pour s’imprégner de l’état du marché, notre équipe de reportage a sillonné les trois principaux marchés de la capitale des balanzans, Ségou. Il s’agit du marché dit Château, le marché de Médine et le marché hebdomadaire, communément appelé « Ndènè Sugu ».

Constat : ces différents marchés sont suffisamment approvisionnés en produits rentrant dans le panier de la ménagère. Les ménagères n’auront pas assez de difficultés, cette année, à Ségou.  Le mois tombe sur une période caractérisée par l’abondance de plusieurs produits sur le marché comme l’oignon, l’échalote, le gombo, la carotte, la tomate, le haricot vert entre autres. Du coup, beaucoup prix ont baissé pour le bonheur des ménagères.

« Cette année on n’a pas trop à s’inquiéter pour le Ramadan en ce qui concerne le panier de la ménagère. Le Ramadan coïncide avec la récolte de plusieurs produits. Actuellement sur le marché plusieurs légumes sont abordables. Nous espérons que les commerçants ne feront pas de spéculation face à la forte demande pendant le mois de Ramadan », a dit une ménagère, Aïssatou Doumbia, que nous avons rencontré au marché de Médine. Pas seulement elle, plusieurs ménagères interviewées ont toutes confié que les produits sont moins chers.

A Ségou, dans les trois marchés cités plus haut, les prix sont presque les mêmes. L’échalote est cédée entre 250, 300 Fcfa, l’oignon, entre 200 et 250 Fcfa le kilogramme. La pomme de terre locale est cédée entre 200 et 400 Fcfa le kilo, selon la taille. L’importée qui se fait rare sur le marché. Le prix varie entre 800 et 900 Fcfa.

Au moment du passage de notre équipe de reportage, le prix de la viande restait inchangé. Le kilo de ce produit incontournable dans l’alimentation du Malien était cédé à 3 300 Fcfa sans os et 2 750 Fcfa avec os dans les trois marchés.

L’huile rouge est cédée entre 14 500 et 15 000 Fcfa, le bidon de 20 litres et 15 500 l’huile blanc. Au détail, l’huile blanc est vendue à 800 Fcfa et le l’huile local entre 700 et 750 Fcfa. Le bidon de 5 litres est vendu à 5 000 Fcfa.

ADS/MD (AMAP)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

.