La datte, produit de grande consommation en période de Ramanda

Par Fatoumata Doumbia

Ségou, 05 mar (AMAP) Fruit comestible du palmier dattier, la datte est très consommée au mois de ramadan pour sa valeur nutritionnelle et son importance en islam. Elle contient en effet des glucides, des fibres, des protéines, des minéraux (potassium, magnésium, fer…) et des vitamines (A, B, C…)

A Ségou, Cité des Balanzans, le produit est vendu dans les trois principaux marchés, (Médine, Château et marché hebdomadaire) entre 900 et 1000 Francs CFA. En ce qui concerne les dattes importées en assiette, plusieurs commerçants ont confié attendre la veille du mois pour apporter le produit afin d’éviter des pertes.

En ce qui concerne le sucre, c’est le local qui domine le marché. Le sucre importé se fait rare. Le local est cédé entre 28 000 et 28 500 Fcfa, le sac de 50 kg. Celui importé est vendu à 30 000 Fcfa. Certains commerçants fustigent déjà : « j’ai décidé de ne pas vendre le sac de sucre cette année car c’est cher. En plus de cela, il n’y a pas de bénéfice. Je me limite à le vendre en détail entre 600 à 650 francs CFA », indique Djiré, un commerçant de la place.

Une ménagère, Ana Coulibaly, que nous avons rencontrée dans sa boutique soutient, pourtant, que le prix au détail a diminué. « Il y a quelques mois, avec 5 000 Fcfa on ne pouvait acheter que 5 kg de sucre mais, actuellement, avec le même montant, on peut avoir 8 kg de sucre. Nous remercions Dieu pour cette baisse légère du prix du sucre même si nous voudrions que les commerçants revoient les prix en cette veille du ramadan », a-t-elle dit.

Quant au lait en poudre, également prisé pendant le mois sacré, son prix reste élevé selon les consommateurs. Un kilo de lait en poudre est vendu à 2 500 Fcfa et 2 600 Fcfa. Dans les trois marchés les plus fréquentés, le prix du sac de 5 kg varie entre 14 500 et 15 000 Fcfa. Le lait en sachet de 400g varie entre 1 400 et 2 400 Fcfa. La boite du lait Nido est cédé à 3 250, 6 500 et 18 000 Fcfa la petite, moyenne et grande boîte. Une consommatrice confie qu’elle a arrêté d’acheter du lait depuis plusieurs mois. « Le kilo de lait en poudre est cher. Ce n’est pas pour nous les pauvres. C’est pourquoi je l’ai enlevé de mon alimentation », confie-t-elle.

Boubacar Traoré, un chef de famille, sollicite les autorités en vue d’une diminution des prix qu’il trouve trop élevés. « Mes enfants aiment beaucoup le lait et les dattes. Pendant le Ramadan, la consommation est forte dans ma famille. Je trouve que les prix sont assez élevés cette année. Nous souhaitons que les autorités prennent des mesures pour alléger nos dépenses pendant le mois de ramadan ».

FD/MD (AMAP)