Niafunké, 14 janv (AMAP) Les personnes déplacées internes (PDI) arrivées du Haoussa et du Gourma de Niafunké, dans le Nord du Mali, reçoivent des soutiens, dès leurs premières heures dans la ville, grâce á une symbiose entre acteurs locaux et sous l’impulsion du préfet Modibo Kane Togo, en étroite collaboration avec les collectivités, les services du développement social et de l’assainissement.
Mardi 7 janvier dernier, sous la présidence du 2ème adjoint au préfet, Zakaridja Samaké, 350 abris, 28 blocs latrines, 16 lampadaires solaires ont été offerts par l’Organisation international pour les migrations (OIM) pour soulager ls souffrances des personnes déplacées.
Le même partenaire avait auparavant distribué 400 kits Non-Food Items (NFI) terme humanitaire en anglais, voulant dire (Biens non alimentaires) et comprenant surtout une variété d’articles et d’ustensiles dont des couvertures, matelas, vêtements, savons brosses á dents, lampes, bougies, bâches et tentes… afin de répondre aux besoins fondamentaux des déplacés d’où son nom.
En décembre dernier, c’étaient 200 kits de dignité constitués de pommades, savons, serviettes hygiéniques et cotons, soutiens gorges… pour les jeunes femmes en âge de procréer et 10 fosses á ordures installées les 5 et 6 janvier derniers.
Ils sont des milliers de déplacés réfugiés à Niafunké ville en 2024. Certains ont tout abandonné derrière eux : champs, animaux, écoles boutiques, pirogues etc. Les causes de leur départ sont multiples, diverses et complexes selon les endroits mais, aussi, et surtout la crainte des Groupes armés terroristes, le banditisme.
Comme si cela ne suffisait pas, la montée des eaux du fleuve Niger a atteint une grande partie de leur site de réinstallation, obligeant beaucoup d’entre eux à devenir de véritables nomades sur le site.
Installés d’abord dans les écoles et chez des proches en ville, bon nombre d’entre eux ont finispar regagner le site aménagé pour les accueillir à l’Est de la ville. Habitant sous des tentes de fortune en nattes et construites à la hâte, sans eaux ni latrines et d’autres dans les vieux bâtiments coloniaux, au quartier Bamako Coura, près du lycée Bocar Cissé, dans des conditions sanitaires et hygiéniques limites.
Aujourd’hui, disposant de tous ces appuis et aussi d’un château d’eau, les déplacés s’estiment heureux.
L’OIM, en un mois de présence sur le terrain a mené des enquêtes d’évaluation et de ciblage des déplacés et leurs besoins cruciaux et à réussi à organiser des distributions gratuites dans une très grande transparence, à la grande satisfaction des bénéficiaires et des autorités locales de Niafunké.
Lors de chaque distribution, le préfet ne cesse de rappeler que « tous les Maliens ont droit à une vie paisible et, en cas de difficultés, à l’assistance comme le veulent les autorités du pays » avant d’ajouter que « chacun est mieux chez soi. »
SAM/MD (AMAP)


