Coopération Mali-Russie : Le Chef de l’État reçoit le Vice-premier ministre russe

Bamako et Moscou entendent renforcer leur coopération dans les domaines énergétique, de la défense, du transport, des infrastructures et de l’agriculture

Bamako, 29 nov (AMAP) Le Président de la Transition, le général d’Armée, Assimi Goïta a reçu en audience jeudi soir, au palais de Koulouba, le Vice-premier ministre russe, Alexandre Novak, à la tête d’une importante délégation de représentants du gouvernement, du Parlement et du secteur privé de la Fédération de Russie.

À sa sortie d’audience, le vice-Premier ministre russe a indiqué que sur instructions du Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, sa délégation est venue « approfondir la coopération dans les domaines énergétique, de défense, de transport, d’infrastructure et de l’agriculture avec le Mali. »

Selon Alexandre Novak, les discussions ont, également, porté sur la planification de la coopération dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel (AES) regroupant le Mali, le Burkina Faso et le Niger. « Ces pays sont riches en ressources humaines et naturelles », a souligné le M. Novak, mettant l’accès les perspectives pour la mise en œuvre des projets futurs avec ces pays amis.

Pour sa part, le Premier ministre malien, le général de division, Abdoulaye Maïga, a indiqué que cette visite s’inscrit dans le cadre de l’engagement entre le président Goïta et son homologue russe. Revenant sur les liens d’amitié et de fraternité entre les deux pays, le général Maïga fait remarquer que récemment cette coopération a connu une nouvelle impulsion qui « nous a permis d’avoir des résultats tangibles notamment en matière de lutte contre le terrorisme et de défense et sécurité».

Selon lui, cette visite est une nouvelle étape qui permet de renforcer les liens avec la Russie. « Elle permet, aussi, a-t-il poursuivi, de renforcer  les relations entre les pays de la Confédération AES avec la Fédération de Russie. »

La rencontre s’est déroulée en présence du ministre de la Défense et des Anciens, le Général de corps d’armée Sadio Camara, du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop et celui de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou

Cette visite intervient après la 1ère Conférence ministérielle du forum de partenariat Russie-Afrique, tenue les 9 et 10 novembre à Sotchi, à laquelle la délégation malienne était conduite par le ministre chargé des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop.

SS/MD (AMAP)

 

Koulikoro : Revue des messages de communication des thématiques du projet TLTN

Koulikoro : 28 Novembre (AMAP) Un atelier sur la revue des messages de communication des thématiques du Projet Transforming Lives Through Nutrition de Hellen Keller International s’est tenu du 26 au 28 novembre à Koulikoro, a constaté l’AMAP.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par la représentante du Centre National d’Information, d’Education et de Communication pour la Santé(CNIECS) Mme Haïdara Fatou Macalou, en présence du coordinateur du projet TLTN, Dr Ousmane Camara, du représentant du directeur général de l’agence malienne de presse et de publicité(AMAP), Kader Maïga, des superviseurs du projet au niveau des districts sanitaires concernés.

Ont pris part à cette session de formation de trois jours les organes de presse, précisément les radios libres de Baraouéli, Bla (Région de Ségou), Fana, Banamba (Région de Koulikoro), Radio Rurale de Kayes, Bafoulabé (Région de Kayes) et AMAP des Régions de Koulikoro, Ségou et Kayes et du District de Bamako.

L’objectif de cet atelier était de passer en revue et d’adapter les messages de sensibilisation sur la santé de la reproduction et la malnutrition pour une diffusion dans les radios locales des zones d’intervention du projet.

La représentante du CNIECS Haïdara Fatou Macalou a reconnu qu’il ya beaucoup de messages sur la nutrition, sur les grossesses avant d’ajouter que la présente session vise des messages pouvant susciter un changement de comportement au sein de la communauté. Elle a rappelé que sa structure le CNIECS intervient pour prévenir les maladies.

Le coordinateur du projet TLTN, Dr Ousmane Camara a, pour sa part,  présenté son projet qui, selon lui, vient en appui au gouvernement et vise le bien-être des mères et des enfants, en particulier, et de la population en général.

Il a, par ailleurs affirmé que la malnutrition chez les femmes est un déterminant clé des issues défavorables de grossesses. Il estime que cela augmente non seulement le risque de morbidité et de mortalité maternelle mais aussi, le risque de donner naissance à des nourrissons de faible poids, soit en raison du fait qu’ils soient nés petits ou de leur naissance prématurée.

Selon lui, en réponse à cette crise, le programme Transformer des vies par la nutrition a été crée pour aider les partenaires gouvernementaux à renforcer des systèmes locaux de santé et d’alimentation, à fournir des interventions nutritionnelles fondées sur des preuves et susceptibles de sauver des vies aux femmes enceintes et aux enfants pendant la période critique des 1000 jours (de la conception à l’âge de 2 ans).

Après, la présentation sur le contexte et la généralité du projet, la mission, les objectifs, les domaines et les zones d’interventions du projet par le superviseur du projet TLTN  à Bla, Noumeiry Sidibé, les discussions ont porté  sur la malnutrition, les Suppléments en Micronutriment Multiple(MMS) ou Djigui et le choix des langues pour les messages, la vitamine A, le déparasitage, le rôle et la place de la presse dans la confection et la diffusion des messages, entre autres.

Trois jours durant du 26 au 28 les participants répartis en deux groupes de travail se sont penchés sur quatre thématiques que sont les Suppléments des femmes enceintes avec les MMS-Djigui et Allaitement maternel précoce et exclusif ; les Suppléments en vitamine A ; Déparasitage des enfants de 12 à 59 mois et l’Alimentation de compléments chez les enfants de 6 à 59 mois.

Ils ont passé en revue les messages existant, intégré les messages sur les MMS et la nutrition dans les messages déjà diffusés. Ils ont aussi ajouté des informations utiles aux messages.

A l’issue des travaux, les participants ont formulé entre autres recommandations l’introduction d’autres langues locales en fonction des zones d’intervention du projet, la collaboration avec les Services déconcentrés du Développement Social, le partenariat avec les radios, l’Amap et la pérennisation des acquis du projet.

AD/KM (AMAP)

Kangaba : Une mission pour le remplissage des fiches d’identification des organisations communautaires de base dans 5 communes

Kangaba, 28 novembre (AMAP) Dans le cadre du Projet d’Appui à la Prévention des Conflits et le Renforcement de la Résilience Économique des Communautés Transfrontalières de Guinée et du Mali, par Décision numéro 2024- 15/P-CK, le préfet du cercle de Kangaba a créé pour le cercle le Groupe de Travail sur la Sécurité Communautaire (GTSC) et un comité de pilotage est mis en place dans les communes frontières, a constaté l’AMAP.

Cinq (05) communes du Cercle de Kangaba sont concernées à savoir les communes rurales de Balan-Bakama, Benkadi et Narena dans l’arrondissement de Narena et les communes rurales de Kaniogo et Nouga dans l’arrondissement central de Kangaba.

Une mission du GTSC conduite par l’adjoint du préfet de Cercle, Drissa Konaré s’est rendue dans ces communes les 25 et 26 ou elle a travaillé avec les comités de pilotage et les autorités communales.

L’objectif de la mission visait à orienter ces structures sur le remplissage des fiches d’identification des organisations communautaires de base.

Les comités de pilotage effectueront par la suite des missions dans tous les villages frontaliers où ils échangeront avec les groupes socioprofessionnels en vue de recenser les difficultés d’ordre sécuritaire et les difficultés liées à la cohabitation entre les populations de part et d’autre de la frontière Mali-Guinée.

Les rapports produits par les comités de pilotage feront l’objet d’une collecte et d’une synthèse par le GTSC de Kangaba, prévue pour le 04 janvier 2025.

Il est à noter que le GTSC, financé par le Fonds d’Equipement des Nations Unies (FENU) a pour mission principale, d’assurer l’encadrement des membres du comité de pilotage et de suivi des communes dans la conduite du processus de diagnostic local de sécurité (DSL) et d’élaboration des plans communaux de sécurité.

Il est composé de 07 membres à savoir le préfet président, les sous-préfets de l’arrondissement central de Kangaba et de l’arrondissement de Narena,le Commandant de la Brigade Territoriale de la Gendarmerie de Kangaba, le chef des chasseurs, la présidente de la CAFO et le président de la société civile.

 SD/KM (AMAP)

Communique du Conseil des ministres du mercredi 27 novembre 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 27 novembre 2024 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.

A l’ouverture de la session, le Président de la Transition, Chef de l’Etat a présenté ses chaleureuses félicitations et ses vœux de réussite au Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Général de Division Abdoulaye MAIGA et aux membres du Gouvernement pour la confiance placée en eux en raison de leurs compétences.

Le Président de la Transition a rappelé que la nomination des membres du Gouvernement intervient à un moment où notre pays a engagé des réformes majeures avant de préciser les orientations fondamentales de la mission de la nouvelle équipe gouvernementale.

En se fondant sur les attentes légitimes du peuple exprimées au cours des Assises nationales de la Refondation et du Dialogue Inter-maliens, il a engagé le Gouvernement à consolider les acquis et à poursuivre les réformes entamées en accordant une attention particulière à un certain nombre de questions déterminantes pour la réussite de la Transition, à savoir :

–  la défense et la sécurité ;

–  les réformes politiques et institutionnelles ;

–  la satisfaction des besoins fondamentaux de la population ;

–  l’amélioration de la couverture sanitaire du pays ;

–  l’amélioration du système éducatif ;

–  l’apaisement du climat social ;

–  le renforcement de notre diplomatie ;

–  l’organisation d’élections transparentes et apaisées.

Dans le domaine de la défense et de la sécurité, le Président de la Transition a invité les membres du Gouvernement à poursuivre et à intensifier les efforts déployés pour renforcer les Forces Armées et de Sécurité en termes d’équipements, de formation et d’amélioration des conditions de vie.

Dans le domaine des réformes politiques et institutionnelles, le Président de la Transition a rappelé les réformes engagées qui ont abouti à l’adoption d’une nouvelle Constitution et de nombreux autres textes juridiques. Il a engagé le Gouvernement à maintenir cette dynamique et à poursuivre :

–  la réforme de la justice pour lutter efficacement contre la corruption et les atteintes aux biens publics ;

–  les réformes politiques et institutionnelles en vue de consolider la légitimité des Institutions de l’Etat.

Pour la satisfaction des besoins fondamentaux de la population, le Président de la Transition a invité les membres du Gouvernement à renforcer les actions dans le domaine économique pour jeter les bases d’un Mali émergent à travers, notamment :

–  la gestion rigoureuse des ressources publiques et le renforcement de contrôles ;

–  le respect du Code de déontologie de l’agent public.

Il les a exhortés à accorder une attention soutenue au secteur rural, au renforcement du tissu industriel, au développement des infrastructures énergétiques et de transport et aux technologies de l’information et de la communication.

Concernant l’amélioration de la couverture sanitaire du pays, le Président de la Transition a invité le Gouvernement à œuvrer pour doter le pays d’un plateau technique plus moderne et développer un système de solidarité nationale pour faire de l’inclusion sociale une réalité.

Dans le cadre de l’amélioration du système éducatif, le Président de la Transition a invité les membres du Gouvernement :

–  à poursuivre les actions dans le sens de l’amélioration du système éducatif, de la gestion de la problématique de l’emploi, notamment celui des jeunes ;

–  à renforcer les actions visant à inculquer nos valeurs sociétales aux jeunes et cultiver en eux le sentiment patriotique.

Pour ce qui concerne l’apaisement du climat social, le Président de la Transition a invité les membres du Gouvernement et les partenaires sociaux à maintenir et renforcer le dialogue social et à veiller à la mise en œuvre du Pacte de Stabilité sociale et de Croissance.

En ce qui concerne la diplomatie, le Président de la Transition a invité les membres du Gouvernement à veiller :

–  au renforcement et à la synergie d’action pour défendre nos positions sur la scène internationale ;

–  au raffermissement des relations de coopération avec les partenaires respectueux de notre souveraineté ;

–  à la protection des Maliens établis à l’extérieur ;

–  à la mise en œuvre des initiatives tendant au renforcement de la Confédération des Etats du

Sahel.

S’agissant de l’organisation d’élections transparentes et apaisées, le Président de la Transition a invité les membres du Gouvernement à créer les conditions nécessaires à l’organisation d’élections transparentes et apaisées qui devront mettre un terme à la Transition.

Pour l’atteinte des résultats escomptés, le Président de la Transition a instruit le Premier ministre, Chef du Gouvernement d’élaborer un plan d’actions global assorti de plans d’actions sectoriels avec des objectifs clairs, des indicateurs et des chronogrammes de réalisation et d’assurer le suivi de sa mise en œuvre.

Le Président de la Transition a aussi invité les membres du Gouvernement à la cohésion et à la solidarité dans l’exécution de l’action gouvernementale face aux nombreux défis à relever.

Il a enfin assuré les membres du Gouvernement de son soutien constant dans l’accomplissement de leur mission et a salué la résilience et le sacrifice consenti par la population pour la réalisation des objectifs de la Transition.

Le Premier ministre, en retour, a remercié le Président de la Transition, Chef de l’Etat pour la confiance placée en lui et en son équipe.

Il a pris l’engagement d’inscrire l’action du Gouvernement dans le cadre de la réalisation des orientations fondamentales indiquées pour la satisfaction des besoins légitimes des Maliens et de l’ensemble des populations de la Confédération des Etats du Sahel.

 

Marché des véhicules d’occasion : le blues des revendeurs

La morosité du marché met de nombreux revendeurs dans une position financière précaire.

Bamako, 27 nov (AMAP) Le marché des véhicules d’occasion importés, souvent surnommés «France-au-revoir», connaît une période difficile. Autrefois florissant, il est maintenant presque paralysé.

Boubacar Diarra est le président de l’Association des revendeurs de véhicules d’occasion (ARVO). Il nous informe que ses voitures proviennent de divers pays européens, tels que la Belgique, la Suisse, la Norvège et l’Allemagne. Il s’approvisionne parfois aux États-Unis, au Canada et en Corée du Sud. «Je fais un effort pour importer les véhicules d’occasion malgré la morosité du marché», confie celui qui a plus de vingt ans d’expérience dans le métier.

Le prix des voitures d’occasion importées semble, en effet ,être influencé par plusieurs facteurs, au-delà de leur provenance. Comme l’indique le président de l’ARVO, les coûts liés à la marque, à l’état du véhicule, ainsi qu’aux frais de transport et de dédouanement, contribuent à rendre ces voitures relativement chères. Par exemple, explique Boubacar Diarra, une berline Toyota, après prise en compte des frais d’importation, peut dépasser 3 millions de Fcfa, tandis que les grosses cylindrées peuvent coûter entre 5 et 100 millions de Fcfa.

Cette réalité économique est un obstacle pour des acheteurs comme Sylamakan Sissoko, qui, malgré ses efforts pour économiser à travers des tontines, trouve toujours difficile d’acquérir une voiture importée. En conséquence, il envisage d’acheter une «Dôboli», une voiture déjà utilisée à Bamako, qui est souvent choisie pour sa plus grande accessibilité financière.

CHUTE DES VENTES – Par contre, le marché des SUV connaît une popularité croissante, souvent en raison de leur robustesse et de leur polyvalence. Des caractéristiques essentielles pour affronter les routes et les terrains variés. Les marques japonaises comme Toyota et les marques allemandes telles que Mercedes se distinguent particulièrement dans ce secteur, selon les spécialistes en la matière.

Toyota est réputée pour sa durabilité et sa fiabilité, tandis que Mercedes est souvent associée à l’élégance et à la performance. Au Mali, ces deux marques dominent le marché non seulement à cause de ces qualités, mais aussi parce que les mécaniciens locaux ont acquis une expertise significative dans la réparation et l’entretien de ces véhicules. Cette maîtrise technique facilite l’entretien, rendant ces véhicules encore plus attrayants pour les consommateurs locaux.

Madou Doumbia, revendeur de véhicules d’occasion à Garantiguibougou, un quartier animé de Bamako, a su se forger une réputation solide dans ce business au cours des dix dernières années. «En commençant modestement avec l’importation de cinq véhicules, j’ai progressivement élargi mon activité grâce à ma persévérance et à ma capacité d’adaptation aux exigences fluctuantes du marché», explique Doumbia.

Malgré cette réussite, Madou fait face aujourd’hui à un marché morose, marquant la chute dramatique des ventes due à la prolifération des points de vente et à la diminution de la liquidité financière. Pourtant, avec optimisme et détermination, il reste convaincu que cette période de difficultés économiques n’est que temporaire et que des jours plus prospères sont à venir.

Le discours d’Habib Doukara, PDG du groupe Bamako Dôboli, reflète une dualité entre optimisme et préoccupations face aux défis économiques a

ctuels. Malgré l’augmentation significative des frais mensuels de déclaration pour les parcs, passant de 10.000 à 20.000 Fcfa en moins de deux ans, Doukara reste résolument engagé dans son travail.

Son parcours académique solide, avec un Master en gestion de projets et une Maîtrise en droit privé, renforce sa détermination à persévérer malgré les obstacles. Il souligne l’importance du secteur pour les jeunes entrepreneurs et appelle les autorités à non seulement réglementer, mais aussi soutenir ce domaine, qui offre des opportunités précieuses pour de nombreuses personnes. «Mon appel à l’action vise à créer un environnement propice à la croissance économique et à l’emploi», soutient Habib.

PROFESSIONNALISER LE SECTEUR – Le président de  l’ARVO trouve l’importance de regrouper les revendeurs de véhicules d’occasion au sein d’une même association pour faciliter leurs activités et améliorer leur visibilité. «J’ai demandé aux autorités de fournir un espace dédié qui puisse accueillir tous les revendeurs, ce qui simplifierait les démarches tant pour les vendeurs que pour les acheteurs», affirme Boubacar.

Selon lui, un tel espace centralisé permettrait également à l’État de mieux organiser et suivre les activités commerciales. Il a également salué le service des impôts pour sa compréhension et ses concessions envers les membres de l’association concernant le paiement des redevances, souvent réglées en retard. Cette initiative montre une volonté de structurer et de professionnaliser le secteur de la vente de véhicules d’occasion, tout en créant un environnement plus favorable pour toutes les parties prenantes.

La transition vers la vente en ligne est devenue une stratégie essentielle pour les revendeurs confrontés à une baisse des ventes. Avec l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, cette approche s’aligne parfaitement avec les tendances actuelles. En effet, de nombreux sites web et pages sur les réseaux sociaux émergent régulièrement, offrant des produits comme des «Bamako Dôboli» ou des «France-au-revoir» à des conditions et des prix attractifs. Ces plateformes permettent aux revendeurs d’atteindre un public plus large et diversifié, tout en offrant aux consommateurs la commodité de faire leurs achats depuis chez eux. Cette adaptation au numérique reflète non seulement une réponse aux défis économiques actuels, mais aussi une évolution naturelle vers des méthodes de consommation plus modernes et connectées.

AKC/MD (AMAP)

 

Panier de la ménagère : Les prix des légumes en forte baisse

A Bamako, la fin de la saison des pluies marque l’arrivée des produits maraîchers en abondance sur les marchés

Par Fatoumata Mory SIDIBE

Bamako, 27 nov (AMAP) La contre-saison, suivant l’hivernage, marque une période prospère pour les cultures maraîchères. C’est un moment où les agriculteurs profitent des conditions climatiques plus sèches pour cultiver une variété de légumes.

Dans des marchés de la capitale tels que «Wonida» à Bozola, cette période se traduit par une abondance de produits frais et une réduction notable des prix. À Bamako, la fin de la saison des pluies marque l’arrivée abondante des produits maraîchers sur les marchés. Les étals regorgent d’oignons, de tomates, de choux et de céleri, rendant ces produits à la fois disponibles et abordables pour les consommateurs. Dès qu’on pénètre dans les aires de vente, les appels des marchands se font entendre, chacun vantant la fraîcheur et la qualité de ses produits.

Bako Coulibaly, une habituée du marché «Wonida» à Bozola, témoigne de l’amélioration notable de la qualité des tomates ces dernières semaines. Elle observe également une baisse significative des prix, ce qui la pousse à acheter un panier de tomates pour 2.000 Fcfa. «Je prévois de conserver ces tomates dans mon réfrigérateur pendant deux semaines, profitant ainsi de cette période de grande abondance et de prix réduits pour faire mes réserves», confie-t-elle.

Sur le marché, les conversations tournent souvent autour des prix fluctuants des denrées. Mme Safiatou Diallo, habitante locale, exprime un certain optimisme à propos des légumes frais, qui deviennent plus abordables à mesure que l’année avance, avec une baisse plus notable en décembre. Elle est convaincue qu’avec un budget modeste, il est possible de faire de bonnes affaires.

Pendant ce temps, Ami Ballo, une vendeuse expérimentée, constate une légère baisse du prix des oignons, qu’elle vend désormais à 550 Fcfa le kilo, une réduction par rapport au mois précédent. Cependant, elle mentionne que les oignons, principalement importés du Sénégal, sont encore coûteux, rendant difficile de proposer des prix plus bas pour les oignons locaux.

Ramata Cissé exprime sa satisfaction face à la baisse récente du prix de l’oignon de 50 Fcfa par kilogramme. Elle explique que la semaine dernière, elle a acheté le kilo à 600 Fcfa, maintenant elle l’a eu à 550 Fcfa. Grâce à cette réduction, elle est ravie de pouvoir utiliser les économies réalisées pour acheter d’autres légumes comme le céleri, pour enrichir ses plats. Concernant les patates, elle se réjouit de leur prix attractif, à 125 Fcfa le kilo.

LA SAISON FROIDE TRÈS ATTENDUE- De son côté, Bourama Diallo pratique avec soin l’activité de vente de légumes qu’il a héritée de sa mère. Il propose les poivrons à des prix variant entre 250 Fcfa et 500 Fcfa, selon la taille des tas. Les tomates sont également en vente, avec des prix fixés à 1.000 Fcfa et 2.000 Fcfa par sceau, selon la quantité. Pour ceux qui recherchent des haricots verts, le kilogramme est proposé à 1.500 Fcfa. En outre, il vend des boîtes de tomate concentrée à 2.000 Fcfa chacune.

Bien que les prix soient actuellement élevés, Bourama espère que la saison froide, souvent synonyme d’une production accrue, entraînera une diminution des prix, rendant ses produits plus accessibles à sa clientèle. Dans le marché animé où Tata Diarra s’occupe de ses affaires, elle attire l’attention des clients avec son analyse perspicace des prix des légumes. Elle explique que le prix du chou n’a pas encore connu de baisse significative, car la période de contre-saison n’a pas encore commencé. «Actuellement, le chou est vendu en tas à 1.000 Fcfa, avec la perspective que ce prix pourrait descendre à 500 Fcfa dans les jours à venir», affirme-t-elle.  En revanche, Tata note une baisse des prix pour l’aubergine africaine dont le sac de 50 kg, précédemment acheté à 12.000 Fcfa, est maintenant disponible à 10.000 Fcfa.

 

BAISSE GÉNÉRALISÉE DES PRIX- Fatoumata Diarra est une commerçante astucieuse qui sait optimiser ses achats pour maximiser ses profits. En se rendant au marché de Wonida, elle a réussi à négocier le prix du tas de choux, le faisant passer de 1.000 à 900 Fcfa. «Cette réduction me permet de vendre chaque chou à 100 Fcfa l’unité dans mon propre quartier», soutient la bonne dame qui selon elle, assurera une marge bénéficiaire intéressante.

Sa capacité à acheter en gros à un prix réduit et à revendre au détail à un prix compétitif montre sa compréhension des dynamiques du marché et son habileté à gérer son entreprise de manière rentable. Fatoumata incarne l’esprit entrepreneurial et la détermination des nombreux petits commerçants qui animent les marchés locaux.

Rokia Diarra, une vendeuse passionnée installée au centre du marché, dispose, elle aussi soigneusement ses tas de céleri et de persil sur un grand pagne coloré. Pour maintenir la fraîcheur de ses produits, elle les arrose régulièrement d’eau. Actuellement, elle propose chaque tas à 250 Fcfa, un prix ajusté à la baisse par rapport aux jours précédents. Elle remarque avec un sourire que le prix du céleri est en train de diminuer, ce qui est une bonne nouvelle pour ses clients fidèles.

Toujours prête à faire plaisir, Rokia offre généreusement des réductions à ceux qui achètent trois tas ou plus, encourageant ainsi ses clients à profiter de cette opportunité pour obtenir des produits frais à un prix avantageux.

Mme Dramé Maman Touré se trouve non loin de la vendeuse ci-dessus. Selon elle, le prix du l’aïl a connu une baisse ce dernier temps. Ainsi, le carton de l’aïl est obtenu à 10.500 Fcfa contre 11.000 Fcfa, le mois dernier.

Dans le marché de Wonida, les prix des légumes semblent connaître une baisse notable, offrant une lueur d’espoir aux consommateurs. Awa Fané, une cliente régulière, se réjouit de la diminution du coût du céleri, qu’elle achète à 500 Fcfa pour trois tas. Elle préfère ce marché en raison de ses prix compétitifs par rapport à ceux des marchés de son quartier. «Chaque lundi, ce marché devient le lieu incontournable pour me ravitailler en condiments et autres produits frais», confie Awa.

La situation décrite par Amina Camara et Mme Dramé Maman Touré illustre les défis auxquels sont confrontés les vendeurs sur les marchés locaux, malgré leurs efforts pour rendre leurs produits plus abordables. La réduction des prix, qu’il s’agisse des légumes comme les courges, aubergines et courgettes ou de l’ail, montre une volonté d’attirer davantage de clients.

FMS/MD (AMAP)

Sikasso : Sécurité alimentaire, formation et insertion au centre d’une rencontre

Sikasso, 27 novembre (AMAP) Le comité technique de suivi et de coordination des programmes développement et sécurité alimentaire (MLI021) et formation et insertion professionnelle (MLI022), extension 2 a tenu, mardi dernier au conseil régional de Sikasso, sa première session, a constaté l’AMAP.

La rencontre a été présidée par le conseiller aux affaires économiques et financières du gouverneur Ibrahim Mahamane, en présence du président de la collectivité région, Yaya Bamba et de son 1er vice-président Dr Soumaïla Traoré.

La réunion a aussi regroupé les représentants des plateformes DEL de Bougouni, Koutiala et de Sikasso, les représentant des faitières des filières agricoles ainsi que les représentant des services techniques régionaux.

L’objectif de la réunion était de contribuer à un meilleur suivi de la mise en œuvre des actions des programmes bilatéraux (MLI021 et MLI022) dans la région et à examiner les aspects opérationnels de planification et de mise en œuvre des activités des programmes.

Il s’agissait également de présenter le plan opérationnel annuel actualisé prenant en compte la prise en charge des structures d’accompagnement dont l’Association des organisations professionnelles et paysannes (AOPP) et l’Association malienne pour la sécurité et la souveraineté alimentaire (AMASSA) mais aussi de formuler des recommandations à l’intention du comité.

Dans son allocution, le représentant du chef de l’exécutif régional Ibrahim a affirmé que le comité technique de suivi et de coordination des programmes développement et sécurité alimentaire (MLI021) et formation et insertion professionnelle (MLI022), extension 2 a été créé suivant la décision n°2022-0175/GR-SIK-CAB du 8 juin 2022 par le gouverneur. La phase d’extension des deux programmes, initialement prévus pour une durée de 18 mois à compter du 1er juillet 2021, a été prolongé de 30 mois pour une seconde extension. Ce, dans le cadre de l’addendum 2023/2024 à la stratégie de transition de la coopération Luxembourgeoise avec la République du Mali. Et de poursuivre que l’objectif spécifique commun aux deux programmes s’intitule comme suit : Les jeunes hommes et femmes des régions de Sikasso et de Ségou, du district de Bamako et de sa périphérie bénéficient d’avantage d’opportunités économiques dans les métiers liés aux filières agricoles.

Par ailleurs, Ibrahim Mahamane dira que le résultat visé par ML021 est que 1000 jeunes, hommes et femmes de 15 à 35 ans des régions de Sikasso et de Ségou bénéficient d’un revenu annuel supérieur à 900 000F CFA dans le cadre des initiatives privées (portés par des jeunes ou bénéficiant à des jeunes).

Quant à ML022, sa phase d’extension vise l’insertion de 500 jeunes dans l’auto-emploi ou dans les activités génératrices de revenus par une approche de parcours d’insertion économique basée sur les résultats des bilans de compétences. Il a saisi l’occasion pour féliciter et encourager la collectivité région pour ses efforts dans la maîtrise d’ouvrage du développement régional en général et local en particulier.

« Les principales filières d’opportunités d’emplois pour les jeunes soutenus de la région de Sikasso sont, entre autres, la viande (embouche bovine et ovine), l’aviculture, le maraîchage, le fonio, le riz, le sésame ainsi que les métiers de la transformation agricole liés aux filières mangue, anacarde et Karité », a précisé le président du conseil régional de Sikasso Yaya Bamba. A l’en croire, les programmes ML021 et ML022 sont exécutés sous la maîtrise d’ouvrage de sa collectivité.

Les trois modalités de financement adaptées par la collectivité sont notamment l’Appui budgétaire sectoriel décentralisé (ABSD), les accords de partenariat opérationnel et la régie. « Ces programmes renforcent les acquis et le leadership du conseil régional en ce moment de régionalisation où la région est au cœur du développement territorial », a-t-il indiqué avant d’inviter les participants à proposer des recommandations pertinentes pour une mise en œuvre efficace et efficiente des activités avant la fin des programmes prévue pour le 30 juin 2025.

MD/KM (AMAP)

Mopti : Atelier d’appropriation des pratiques familiales essentielles du projet PAFEEM

Mopti, 26 nov (AMAP) – L’atelier d’information et d’appropriation des Pratiques familiales essentielles et de la culture de la tolérance, de la paix et de la cohésion sociale par les autorités régionales, locales et communales dans les régions au Centre et dans le Nord du Mali, s’est tenu, à Mopti, du 22 au novembre.

L’objectif général de la session est d’outiller les acteurs à la base en vue de promouvoir les pratiques familiales essentielles (PFE), d’assurer la production de contenus médiatiques de qualité sur les PFE et d’inspirer un label ¨communautés favorables aux PFE.

Ce programme, mis en œuvre par le Comité international pour l’aide d’urgence et le développement (CIAUD-Canada), en partenariat avec l’UNICEF, s’aligne sur la composante 3 du Programme promotion de l’accès au financement, de l’entrepreneuriat et de l’emploi au Mali (PAFEEM).

La session de Mopti a mobilisé les autorités administratives et politiques, les leaders religieux (musulmans et chrétiens), les légitimités traditionnelles, les Organisations de la société civile (OSC) et les mamans yélen des trois cercles de Mopti bénéficiaires du projet (Djenné, Tenenkou et Mopti).

Les participants ont eu droit à une présentation du projet pour une meilleure connaissance des PFE avec un accent sur la CPN, l’enregistrement à la naissance, l’allaitement exclusif, le lavage des mains à l’eau propre et au savon, la planification familiale, l’utilisation de moustiquaires imprégnées et le complément nutritionnel de l’enfant au-delà de 6 mois.

Ils ont aussi discuté de plusieurs thématiques en lien avec la mise en œuvre du projet entre autres, les communautés favorables au PFE, le cadre de collaboration du CIAUD et les partenaires (services techniques, leaders communautaires et les communautés) et les outils de monitoring. A l’issu des travaux de groupe.

Les participants ont élaboré une esquisse de plan de travail du projet dans les communautés et formulé des recommandations, entre autres, l’extension du projet à toutes les régions.

« Pour permettre aux enfants, aux femmes et aux jeunes de déployer leur pouvoir collectif de transformer leur vie, leur communauté et le monde dans lequel ils vivent, ils doivent disposer d’informations correctes et s’engager à adopter des comportements favorables pour leur santé. C’est cela l’objectif du projet », a expliqué la coordinatrice régionale CIAUD CANADA à Mopti, Aïchatou Yattara.

Le projet va concerner 21 communes des régions de Kidal, Gao, Mopti, Bandiagara, Douentza, Tombouctou et Taoudenni.

DC/MD (AMAP)

 

Niafunké : Un accident fluvial mortel sur le fleuve Niger, près du village d’Attara (Nord)

Niafunké, 26 nov (AMAP) Deux pinasses transportant plusieurs personnes et beaucoup de marchandises ont fait collision entre 3 et 4 heures du matin, dans la nuit du samedi au dimanche 24 novembre, non loin du village d’Attara dans le cercle de Niafunké.

Selon des sources concordantes, plusieurs personnes sont portées disparues et une importante quantité de biens et de marchandises est restée sous les eaux. A date de lundi matin 25 novembre, un seul corps sans vie aurait été repêché.

Les embarcations, qui ont quitté Mopti pour Niafunké, Tonka puis Diré, circulaient dans la même direction, indiquent les mêmes sources, ajoutant qu’il est difficile d’avoir plus d’informations puisque la zone de l’accident n’est couverte par aucun réseau.

En outre, elle se situe dans une zone où il y a une forte présence des Groupes armées terroristes (GAT ce qui rend difficile l’assistance aux sinistrés.

Certaines sources nous ont indiqué que les responsables présumés de ce drame auraient voulu camoufler la gravité de l’accident craignant les sanctions des autorités. Ils ne seraient pas arrivés á Niafunké, depuis deux jours, pour fournir plus de détails.

Chaque année des accidents semblables, causant plusieurs dizaines de morts, se produisent sur les eaux du fleuve Niger. Ils sont, la plupart dus à l’imprudence, la négligence et la surcharge, malgré de multiples rappels des consignes de sécurité des autorités nationales et locales.

SAM/MD (AMAP)

 

Gao : Atelier d’appropriation des pratiques familiales essentielles de la culture de la tolérance, la paix et la cohésion sociale

 

Le FAFEEM vise à soutenir la mise en œuvre du plan de communication social (PCS) développé en 2023 dans le but de promouvoir les pratiques familiales essentielles (PFE)

Gao, 25 nov (AMAP) Un atelier d’appropriation des pratiques familiales essentielles au niveau des régions, cercles et communes du Centre et du Nord du Mali et d’information pour l’engagement des autorités s’est ouvert lundi à Gao.

Placée sous la présidence du représentant du gouverneur de la Région de Gao, le conseiller aux Affaires économiques et financières, Alhader Amadou Bella, cette activité qui durera jusqu’au 26 novembre 2024. est la composante III du projet Promotion de l’accès au financement de l’entrepreneuriat et de l’emploi au Mali (PAFEEM).

C’est un programme mis en œuvre par le Comité international pour l’aide d’urgence et le développement (CIAUD) Canada, en partenariat avec l’Unicef.

Dans son intervention, la 3ème adjointe au maire de la Commune urbaine de Gao, Mme Saima Issa Maiga, a souhaité la bienvenue à tous les participants à l’atelier dans la cité des Askia.

La directrice exécutive du Cinéma numérique ambulant, Mme Kadidia Sidibé, a expliqué que la formation en art virtuel permettra à 50 jeunes de la Région de Gao d’avoir des compétences à documenter les interventions des Travaux publics à haute intensité de main-d’oeuvre (TP-HIMO) par le moyen de capture d’images et de réalisation des supports audio-visuel exploitables dans le cadre des stratégies de communication de sensibilisation.

Elle a exprimé toute sa reconnaissance à l’endroit de l’Unicef « pour son accompagnement constant pour le bien-être des Maliennes et Maliens et des couches vulnérables. »

Nouhoun Amadou a indiqué que le CIAUD est une organisation non gouvernementale de droit canadien qui a « pour mission de fournir une assistance humanitaire dans la situation de crise dont notamment la famine, le désastre, les catastrophes naturelles, les conflits armés et de contribuer au développement communautaire dans les pays en voie de développement afin d’aider leurs populations à acquérir leur propre autonomie. »

Selon lui, le lancement de la composante III du projet PAFEEM (promotion des pratiques familiales essentielles et la culture de la tolérance la paix concerne les communes de Gounzoureye, Taboye, Bara et Soni Ali Ber.

Le chef du bureau Unicef Gao, Patrice Vayikalanga, a rendu un hommage mérité aux femmes et aux enfants avant de dire que cet atelier est une opportunité à saisir.  Il a adressé ses remerciements au gouvernement malien et à la banque mondiale. Pour lui le gouvernement a donné une clé importante pour lutter contre le chômage des jeunes. Avec les pratiques familiales essentielles, les communautés éviteront plusieurs maladies. Il a invité les services techniques à plus de suivi.

Le conseiller aux Affaires économiques et financières du gouverneur de Gao, Alhader Amadou Bella, a exhorté tous les participants à s’investir pour la bonne marche de ce projet. Il a remercié le CIAUD et son partenaire Unicef pour leur engagement.

En exécution du projet PAFEEM pour la mise en œuvre de la Promotion des Pratiques Familiales Essentielles et de la Culture de la tolérance, de la paix et de la cohésion sociale, dans les régions au centre et au nord du Mali, le CIAUD, organise du 22 novembre au 05 décembre 2024, une série rencontres d’information et d’appropriation des autorités au niveau régional, cercle et commune en faveur du projet, grâce à l’appui financier de l’UNICEF. Ce, conformément au programme de coopération Mali-UNICEF.

La campagne vise à susciter la participation effective de toutes les parties prenantes à la dynamique d’engagement communautaire, respectivement dans les Régions de Kidal, Gao, Mopti, Tombouctou et Taoudéni.

Le PAFEEM a été initié par le gouvernement malien et financé par la Banque mondiale. Il porte sur l’appropriation des pratiques familiales essentielles de la culture, la tolérance, la paix et de la cohésion sociale dans les régions du centre et du nord du Mali.

Son objectif est de soutenir la mise en œuvre du Plan de communication social (PCS) développé en 2023 dans le but de promouvoir les Pratiques familiales essentielles (PFE) et la mise en œuvre du projet PAFEEM à travers la diffusion des messages sur les médias locaux ainsi que par la communication interpersonnelle à travers les femmes, les jeunes filles et garçons.

AT/MD (AMAP)

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