Par Mamadou SY
Ségou, 1er Oct (AMAP) Le ministre de l’Agriculture, Daniel Siméon Kelema, à la tête d’une délégation, s’est rendu dans la zone Office riz Ségou (ORS), au 2ème et dernier jour de sa visite de supervision de la campagne agricole 2024-2025 dans la région de Ségou (Centre).
Avant de se rendre dans les champs pour échanger avec les producteurs, le ministre et sa délégation ont d’abord fait une escale au complexe hydraulique de Dioro. Il ressort des explications des techniciens, qu’en plus de cet ouvrage qui a une superficie de 20 910 km2, l’ORS dispose de complexes hydrauliques à Farako et Tamani.
La délégation ministérielle s’est, ensuite, rendue dans les parcelles de riz d’Abdoulaye Diallo, exploitant une superficie de 2 ha dont 0, 25 en Système de riziculture intensive (SRI) avec maîtrise de l’eau et Mamadou Diawara, producteur de mil et de fonio. La visite dans le casier de Tien Konou a permis à la délégation d’avoir une vue d’ensemble de la submersion contrôlée. Pour le directeur général de l’ORS, Amedé Kamaté, la campagne agricole dans la zone est globalement satisfaisante. Amédée Kamaté a précisé que plus de 200 000 tonnes, toutes céréales confondues, sont attendues dans le cadre de cette campagne agricole, dont 115 000 tonnes de riz paddy et plus de 84 000 tonnes de céréales sèches.
De retour à Ségou, le ministre de l’Agriculture a rencontré les cadres des structures relevant de son département dans la salle de conférence de l’ORS. Tirant le bilan de cette visite de terrain, Daniel Siméon Kelema a apprécié l’état végétatif des cultures qui ont fière allure, malgré quelques cas d’inondations de parcelles et d’attaques de chenilles.
Selon le chef du département de l’Agriculture, il est important d’aller en maîtrise totale de l’eau pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays. « Aujourd’hui, avec les changements climatiques, il est mieux d’avoir un système de riziculture en maîtrise totale de l’eau que d’être lié à la pluie, à la crue et bien d’autres facteurs. L’Office Riz Ségou a déjà amorcé ce processus de reconversion », a-t-il dit. « Cette démarche permettra aux exploitants agricoles de produire à tout moment et de mener d’autres activités dans le cadre de l’intégration de l’agriculture et de l’élevage », a-t-il ajouté.
Il a invité à la transformation du « potentiel que nous avons en outil de développement, de production et d’amélioration du niveau de vie des populations rurales et urbaines. »
En outre, Daniel Siméon Kelema a expliqué la vision du président de la Transition qui vise à faire du secteur agricole le moteur de croissance de notre économie. Pour ce faire, il recommande, entre autres, l’élaboration d’un plan de renouvellement de semences, la diversification des cultures et le développement des interprofessions.
MS/MD (AMAP)