Sikasso, 07 mar (AMAP) « Le marché de Sikasso est suffisamment approvisionné en produits de première nécessité. Il n’y aura pas de flambée, ni de rupture pendant le Ramadan », a affirmé le directeur régional du commerce, de la consommation et de la concurrence, Sékou Bougadar Fofana.
« Cette année, nous avons déjà fermé trois boutiques pour non-respect du prix plafond du sucre. Les clés seront remises à leurs propriétaires après la fête de Ramadan », a indiqué le directeur.
« Dans ces magasins, poursuit-il, les produits seront vendus uniquement en détails et en-dessous des prix indicatifs plafonds. » « La décision sera prise à Bamako. Au moment opportun, on nous enverra les noms des opérateurs économiques retenus », a-t-il expliqué.
Sékou Bougadra Fofana a invité les commerçants au respect des prix indicatifs plafonds et les consommateurs à dénoncer les cas de non-respect de ces prix à chaque fois qu’ils en sont victimes.
Il est revenu sur les prix indicatifs plafonds des denrées de première nécessité. Le prix carreau-usine du sucre local de 50 kg est de 26 250 Fcfa, le prix des commerçants grossistes du sac de 50 kg du sucre local est de 28 250 Fcfa, celui du sucre importé 30 500 Fcfa, le sac de 50 kg des demi-grossistes coûte 28 750 Fcfa, celui du sucre importé est de 31 000 Fcfa. Le prix détaillant du sucre local est de 600 Fcfa le kilo et celui du sucre importé 650 Fcfa.
En ce qui concerne le litre de l’huile locale, Fofana affirme que celui-ci est vendu en dessous du prix indicatif plafond. Quant au lait, il ne fait pas partie des prix indicatifs plafonds fixés par l’État cette année.
Le mois béni de Ramadan ou encore le mois des grandes dépenses pour les fidèles musulmans approche à grand pas. Ce mois est surtout celui de forte consommation des produits de première nécessité comme le sucre, l’huile importée ou locale, le lait…
Certains commerçants sans scrupule n’hésitent pas à entretenir la spéculation autour de ces produits. Or, l’État a fixé des prix indicatifs plafonds et pris des dispositions pour réduire les dépenses de la population.
Notre équipe de reportage a rencontré quelques acteurs concernés, mais aussi des consommateurs ainsi que la direction régionale du commerce, de la consommation et de la concurrence.
Youssouf Maïga, commerçant détaillant au quartier Wayerma II, affirme que la situation est tenable, car il arrive à tirer son épingle du jeu tout en respectant les prix indicatifs plafonds fixés par l’État. Notre interlocuteur cède le kilogramme du sucre local à 600 Fcfa et celui du sucre importé à 650 Fcfa.
Quant aux consommateurs, Mme Diallo Alimata Berthé et Oumar Konta, ils estiment que les prix des différents produits de première nécessité sont abordables. « Sincèrement, cette année les prix ne sont pas aussi élevés. On souhaite que la situation demeure ainsi jusqu’à la fin du mois de Ramadan », a dit Mme Diallo.
MFD/MD (AMAP)