Cet atelier poursuit les efforts de l’OCI en soutien aux Etats membres, aux organes et institutions concernés dans leur combat contre la pensée extrémiste et le terrorisme chez les jeunes

Djeddah, 08 fev (UNA-AMAP) Le Secrétariat général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) accueille, du 7 au 8 février 2024, à son siège à Djeddah, un atelier sur l’activation de la recommandation de la 49ème session du Conseil des ministres des Affaires étrangères sur la création d’un fonds pour la réhabilitation, l’emploi et le soutien des jeunes dans la région du Sahel et du bassin du lac Tchad, annonce l’organisation dans un communiqué

Ce fonds de l’OCI intervient « dans le cadre d’une stratégie globale visant à lutter contre l’extrémisme, à améliorer la compréhension modérée correcte de la sublime religion islamique et à promouvoir une culture de tolérance parmi les jeunes, avec la participation de fonctionnaires et d’experts des États membres et des organes et institutions compétents de l’OCI. », précise la même source.

S’adressant à l’ouverture des travaux de l’atelier, le Secrétaire général de l’OCI, Hissein Brahim Taha, a indiqué que la Région du Sahel et du bassin du lac Tchad a connu, durant ces dernières années, « une recrudescence des crimes terroristes, tout particulièrement, contre des civils non armés, ce qui a entraîné la perte de vies humaines, le pillage de biens, le déplacement de milliers de familles et de millions d’enfants, et la fermeture de milliers d’écoles »,

Toutes chose qui ont contribué, en même temps, à la multiplication d’autres fléaux, tels que la traite humaine et le trafic de drogue, a ajouté Hissein Brahim Taha estimant que « pareils actes ne font qu’entraver la paix et la stabilité et, par conséquent, paralyser le développement de la région, et que les groupes qui en sont les plus affectés demeurent les jeunes. »

Il a également déclaré que cet atelier intervient dans le droit-fil des efforts déployés par l’Organisation « en vue de prêter main forte aux Etats membres et aux organes et institutions concernés dans leur combat contre la pensée extrémiste et le terrorisme chez les jeunes dans la région du Sahel et du bassin du lac Tchad ».

Il a rappelé que ces objectifs représentent des thèmes fondamentaux du Programme d’action de l’OCI-2025, de la Stratégie de l’OCI pour la jeunesse et des Résolutions pertinentes de l’Organisation.

Le Secrétaire général a, en outre, fait observer que la rencontre visait à discuter et à enrichir le projet de Statut régissant le fonds en vue de soumettre ses recommandations au Conseil des ministres des Affaires étrangères, à travers une réunion préparatoire des hauts fonctionnaires.

« Les moyens les plus efficaces de prémunir les jeunes contre l’adhésion à des groupes terroristes et à l’extrémisme violent conduisant au terrorisme ne sont autres que l’emploi et la réhabilitation, dans la mesure où ils renforcent leur implication dans la vie économique et sociale », a poursuivi le Secrétaire général.

Il a exhorté, à cet égard, les Etats membres et les organes et institutions compétents de l’OCI et, tout particulièrement, le Groupe de la Banque islamique de développement (BID), l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO) et le Fonds de solidarité islamique, ainsi que les autres institutions relevant de l’Organisation et opérant dans le domaine du renforcement des capacités des jeunes, ainsi que les institutions partenaires, « à appuyer ce mécanisme depuis sa phase de création et à intensifier la collaboration avec lui après sa mise en place, en le dotant de tous les moyens et ressources requis pour lui permettre de mener à bien les tâches qui lui sont dévolus. »
MD (AMAP)