Bamako, 06 sept (AMAP) D’où viennent les deux sobriquets de Salif Keïta, à savoir «Domingo» et «La Panthère». Selon Mad Diarra, l’un des doyens de la presse sportive du Mali, c’est un ami d’enfance de l’ancien international qui lui a donné le premier sobriquet, alors que le deuxième vient des supporters de Saint-Étienne, selon Ketch Arol, un écrivain camerounais.
«C’était des gamins de Ouolofobougou de 13-14 ans à l’époque. Alors qu’il se baladait avec ses camarades devant le Soudan Ciné, il tombe sur une affiche de cinéma où figure le nom Domingo.
L’un de ses amis le surnomme alors Domingo et Salif Keïta accepte», raconte Mad Diarra. À l’époque, le premier Ballon d’or et ses amis d’enfance jouaient sur le petit espace, en face de l’ex-Soudan Ciné qui est devenu aujourd’hui un jardin public. «Dans le quartier (Ndlr, Ouolofobougou) tous les gamins de son âge l’appelaient Domingo, plus tard quand le succès viendra, il ne voulait plus de ce surnom», révèle le doyen.
Doté d’une immense technique et d’une élégance dans le jeu, Salif Keïta semait la terreur dans les défenses adverses, marquant 140 buts en 185 matches. Selon Ketch Arol, c’est à son arrivée à Saint-Étienne que Salif s’est vu attribuer son deuxième sobriquet de La Panthère noire.
Ce surnom, qui est l’emblème de Saint-Étienne (la panthère), traduit simplement l’efficacité de l’ancien international devant les buts et son élégance dans le jeu.
BK/MD (AMAP)