Protection des enfants : Un atelier national de deux jours pour valider la stratégie nationale de la justice pour enfants

Bamako, 06 féb (AMAP) Un atelier national deux jours de validation de la Stratégie nationale de la justice pour enfants, plan d’action 2025-2029 a ouvert jeudi, à Bamako, avec pour objectif d’assurer aux enfants en conflit avec la loi une justice restauratrice, une justice respectueuse de la dignité de l’enfant, une justice réparatrice qui priorise l’éducation sur la répression.

Les participants, à cet atelier qu’organise le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, en partenariat avec l’UNICEF, analyseront la situation, les stratégies de mise en œuvre et le plan d’actions, le schéma de financement et de mobilisation des ressources entre autres.

Le secrétaire général du ministère en charge de la Justice, Boubacar S. Diarrah, qui a présidé l’ouverture des travaux, a souligné la conviction générale que « toutes ces mesures, envisagées pour répondre aux défis et aux enjeux actuels et futurs de la justice juvénile dans notre pays, sont amplement justifiées, au regard du poids démographique des enfants qui représentent 54% de la population malienne. »

Selon, « il faut, nécessairement, des politiques publiques stratégiques et réalistes à la hauteur des enjeux, car les défis auxquels fait face cette forte population jeune nécessitent des réponses adéquates à des questions liées à l’éducation, à la santé et à la protection. »

Le secrétaire général a exprimé à l’UNICEF sa profonde gratitude, au nom du gouvernement de la Transition, pour son appui constant au département en charge de la Justice dans la conduite de cette réforme, « se traduisant par son soutien tant technique que financier à la tenue de l’atelier relatif à l’élaboration des textes portant création, organisation et fonctionnement d’une Direction nationale de la Justice pour enfants.»

« L’accès à une justice équitable et réparatrice permettra à tous les enfants, filles et garçons, sans discrimination, d’exercer leur droit à la protection et de bénéficier d’un traitement judiciaire et administratif adapté », a fait savoir le représentant résident de l’UNICEF au Mali, Dr Pierre Ngom.

ST/MD (AMAP)