Bamako, le 14 mai (AMAP) Une trentaine de journalistes, des représentants de la société civile, entre autres, ont participé, ce mercredi 14 mai 2025, à la Maison de la presse, à un atelier sur l’état des lieux des textes régissant le secteur de la presse, a constaté l’AMAP sur place
Les participants ont, aussi discuté de l’identification des lacunes dans les textes, les incohérences mais aussi les opportunités d’amélioration « afin d’aboutir à un répertoire de référence et une feuille de route pour un plaidoyer structuré, efficace et porteur de changement ».
Le représentant du gouverneur de Bamako, Mangoro Konaté, qui a présidé cette session organisée par l’Union des radios et télévisions libres du Mali (URTEL), en collaboration avec Search for common Ground, s’est réjoui « de l’approche inclusive adoptée ». Une méthode qui réunit autour de la table les professionnels des médias, les juristes, les représentants de la société civile, les pouvoirs publics, les parlementaires et les partenaires techniques et financiers.
« C’est en conjuguant nos expertises et nos efforts que nous pourrons faire progresser durablement les libertés fondamentales dans notre pays », a soutenu M. Konaté, ajoutant que « cette synergie est la clé de toute réforme durable et légitime. »
Il a assuré que l’État malien reste et restera un acteur engagé pour le respect des droits humains dont la liberté de la presse est une composante essentielle.
Le représentant de l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Mali, JaKob Claes, a indiqué que son pays « attache une importance particulière au rôle de la société civile, acteur essentiel du développement démocratique et social. »
« La Belgique s’engage à accompagner celles et ceux qui œuvrent pour un avenir fondé sur le respect des droits humains, la justice sociale et la paix durable », a promis Jakob Claes.
OD/MD (AMAP)