Les femmes opératrices économiques attendent d’acquérir des connaissances et compétences en gestion d’entreprise

Bamako, 29 juin (AMAP) La Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) a organisé, mardi, dans ses locaux un atelier d’information à l’intention des femmes opératrices économiques sur les conseils pratiques dans le domaine de l’entrepreneuriat. 

Cette formation qui est destinée aux organisations féminines porte sur divers domaines : agro-alimentaire, entreprenariat féminin, commerce et artisanat (teinture), coiffure et couture. L’objectif recherché en organisant cet atelier d’une journée, est de faciliter la collaboration entre la CCIM et les organisations professionnelles féminines. Il s’agit également de contribuer au renforcement des capacités des femmes opératrices économiques.

Très peu de femmes maliennes ont accès à la formation, au financement, aux marchés et aux nouvelles technologies, selon des statistiques récentes rendues publiques. À l’image de Mme Macalou Oumou Kouyaté, Chief executive officer (CEO, ou autrement le président directeur général) de l’entreprise Oumy K. Business Center (OKBC), les femmes opératrices économiques attendent d’acquérir d’autres connaissances et compétences en matière de gestion d’entreprise, à l’issue de cette formation, notamment en matière de recherche de marchés et de financements. 

La responsable de cette entreprise de transformation agro-alimentaire, espère que cette formation sera un plus pour les participantes.

Selon la vice-présidente de la CCIM, Mme Cissé Djita Dem, qui a présidé l’ouverture des travaux, il est impératif d’apporter des solutions idoines et durables à l’entreprenariat féminin. «Cette rencontre se situe dans le cadre d’un meilleur partage de l’information économique avec des opératrices. Avec pour objectif de permettre à ces dernières de bénéficier de conseils pratiques afin d’améliorer le fonctionnement de leurs entreprises et d’améliorer leurs pratiques entrepreneuriales sur la base de conseils qui seront prodigués», a expliqué la vice-présidente de la CCIM. 

Pour Mme Cissé Djita Dem, former, financer l’activité d’une femme c’est favoriser son autonomisation et améliorer les conditions de vie de sa famille, de sa communauté.

BBC/MD (AMAP)