
Des représentants de mouvements signataires et de l’inclusivité à la 2è réunion de niveau décisionnel des parties maliennes à l’Accord
Bamako, 06 août (AMAP) Les participants à la 2è réunion de niveau décisionnel des parties maliennes à l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger, ont demandé, vendredi, l’intégration de 26.000 ex-combattants en deux tranches de 13.000 dont la première est repartie selon le quota ayant fait l’objet d’un consensus entre les parties et la seconde sur une période de deux ans, notamment 2023-2024.
« Le gouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires pour diligenter les réformes politiques et institutionnelles non liées à la réforme constitutionnelle », indique le communiqué final de la rencontre.
Le document ajoute qu’en ce qui concerne les réformes prévues par l’Accord qui sont liées à la révision constitutionnelle, le soin est laissé au gouvernement de « veiller à les soumettre pour être prise en charge dans la rédaction de la nouvelle Constitutionnel, en étroite collaboration avec les Mouvements signataires ».
Au terme de cette rencontre, qui a duré cinq jours et portait sur certains aspects de la mise en œuvre de l’accord de paix, les participants ont, également, requis la création et l’opérationnalisation d’une commission ad hoc en charge de conduire les travaux et de formuler des propositions pour la gestion, au cas par cas, des hauts cadres civils et militaires des Mouvements signataires.
Cette commission qui sera « mise en place de façon collégiale, dans le meilleur délai, proposera des modalités de prise en charge des hauts cadres militaires des Mouvements signataires à intégrer dans la chaine de commandement ».
Par ailleurs, les parties se sont félicité de la tenue de cette rencontre qui marque l’amorce d’une nouvelle dynamique positive dans le processus de la mise en œuvre de l’Accord. « Le gouvernement et les Mouvements réaffirment leur pleine détermination et leur ferme engagement à poursuivre dans le même esprit les échanges et l’ensemble des actions nécessaires pour la stabilisation du Mali, la restauration et la consolidation d’une paix durable au bénéfice de notre peuple et de notre nation », conclut le communiqué.
Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a présidé la clôture de la réunion, en présence des membres du gouvernement, du corps diplomatique et de la médiation internationale, ainsi que des représentants des mouvements signataires de l’Accord et de l’inclusivité.
BD/MD (AMAP)