Macina, 16 oct (AMAP) Le Comité de crises et de catastrophes de Macina (Centre) s’est réuni, jeudi, sous la présidence du préfet Albaraka Ag Amarizac, dans la salle de conférence du cercle, en présence des forces de défense et de sécurité, les faitières de la Société civile, les chefs de service technique et d’autres invités, a constaté l’AMAP sur place.
Les participants ont discuté du risque d’inondation des villages de Touara et Konkonkourou (à 15km à l’Est de Macina) ainsi que du quartier de Nemabougou, à Macina.
Le préfet, en tant que président du Comité de crises, a informé l’assistance que Touara, Konkonkourou et Nemabougou, tous à côté du fleuve Niger, risquent une inondation en cette période de mi-octobre pendant laquelle, dans le temps, la décrue commençait.
Cette montée des eaux proviendrait des lâchées d’eau des barrages de Sélingué et de Manantali. « Les eaux entourent, ainsi, le Centre de santé communautaire (CSCOM (de Touara car l’établissement est construit dans un bas-fond », a indiqué le médecin-chef. Selon lui, il n’y a pas eu d’études appropriées pour l’emplacement du centre de santé qui vit toujours la même situation, en période hivernale.
Parmi les solutions retenues, le maire a fait envoyer des sacs vides à Touara pour faire une digue de sécurité. La moto pompe de la Protection civile doit être réparée et les habitants de Nemabougou ont déjà fait face aux problèmes.
A la lumière des échanges, il s’est avéré qu’il y a eu plus de peur que de mal, même si la vigilance est de rigueur. Le Cercle de Macina mise sur la faisabilité des études du Projet de restauration des terres dégradées (PRTD) qui prend en charge la sécurisation des berges du fleuve Niger à Macina et Kolongotomo.
Dans les divers, la crise de carburant a refait surface, en cette période de récolte mais un début de solution est en cours avec les opérateurs du carburant.
La question de la suspension des salaires de certains fonctionnaires connaît, aussi, un début de solution car certains, après vérification, ont déjà perçu leur salaire sur la base de pièces justificatives.
Enfin, le Comité de crises et de catastrophes en appelle à la résilience des populations fa à ces « crises multiformes et passagères. »
DG/MD (AMAP)