Les FAMa opèrent dans le respect des droits de l’Homme

L’adjudant-chef Adama Doumbia, chef prévôté de la gendarmerie de Koutiala

Koutiala, 17 fév (AMAP) Les troupes engagées effectuent des interpellations de suspects lors de leurs missions offensives sur le théâtre d’opérations, dans le strict respect des droits des personnes appréhendées, déclarent les Forces armées maliennes (FAMa).

Les suspects sont interrogés et libérées si rien ne leur est reproché. Au sein des troupes combattantes, cette mission spécifique est confiée à la Prévôté. L’adjudant-chef Adama Doumbia est le chef prévôté de la gendarmerie dans le dispositif Kélétigui Groupement tactique inter-armé (GTIA 2).

Il explique que la Prévôté est une institution de la gendarmerie auprès des forces combattantes. «La Prévôté accomplit une mission de police judiciaire militaire qui consiste à constater toutes les infractions commises contre les militaires, leurs établissements ou leurs matériels», explique l’adjudant-chef Adama Doumbia. 

Au cours des différentes missions du GTIA 2 de l’opération Kélétigui, l’adjudant-chef et ses hommes se sont vus confier 20 personnes après leur interpellation. Selon le sous-officier supérieur, 14 suspects ont été conduits devant le procureur de la République de la zone 8 à Sikasso. Les six autres personnes ont été relâchées après les investigations, indique l’adjudant-chef. Notre interlocuteur soutient que le droit humain est respecté par les militaires en opération qui bénéficient de formation dans ce sens. «Les hommes ont à l’esprit la nécessité de respecter les droits des personnes interpellées. Les sévices et autres actes de violence sont bannis», insiste le chef de la Prévôté qui n’a pas manqué de démentir catégoriquement les allégations de violation des droits humains véhiculées pour ternir l’image des militaires dans l’accomplissement de leur mission.

MT/HK (AMAP)