Bamako, 28 sept (AMAP) La mission de haut niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est attendue jeudi, à Bamako, a annoncé, mercredi, le ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (MAECI).
Dans une note aux missions diplomatiques et consulaires, la Direction du protocole du MAECI indique que les présidents Faure Eyadema du Togo, Nana Akufo Addo du Ghana et Adama Barrow de Gambie arriveront à Bamako le 29 septembre 2022, à partir de 10h 30.
Les chefs d’Etats ouest africains quitteront la capitale malienne, le même jour, à partir de 16h 00, précise la note du ministère en charge des Affaires étrangères.
Le sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, en marge de la 77ème Assemblée générale de l’ONU, à New-York, a décidé, jeudi, de l’envoi « incessant » dans la capitale malienne de cette mission composée, initialement des chefs d’État ghanéen, Nana Akufo Addo, sénégalais, Macky Sall, et togolais, Faure Gnassingbé, pour obtenir la libération de 46 soldats ivoiriens détenus au Mali
L’arrivée de cette mission, d’abord prévue le mardi 27 septembre, a été décalée de deux ou trois jours, à l’initiative du gouvernement malien. Le ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale avait évoqué, dans une note adressée à l’organisation sous-régionale, « des contraintes d’agenda » pour expliquer ce léger report de la visite des chefs d’État ouest-africains à Bamako.
« La mission de haut niveau (…) ne peut être reçue que le jeudi 29 septembre ou le vendredi 30 septembre 2022 à Bamako », a souligné le document du MAECI.
Cette visite des trois chefs d’Etat ouest-africains à Bamako, entre dans le cadre des initiatives de médiation de l’organisation communautaire pour le dénouement de l’affaire des 49 militaires ivoiriens détenus au Mali dont trois femmes ont été libérées « pour des raisons humanitaires. »
Selon le communiqué final du sommet de la CEDEAO, à New York, les émissaires sous régionaux se rendent à Bamako, afin obtenir l’élargissement des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali dont la conférence au sommet a demandé « la libération sans condition. »
Les chefs d’État et de gouvernements de la CEDEAO ont examiné la situation politique dans au Mali et en Guinée, avant de se prononcer sur la situation des 46 soldats ivoiriens.
MD (AMAP)