
Le directeur de la Division des droits de l’Homme de la MINUSMA, Guillaume Ngefa-Atondoko Andali
Bamako, 06 fév (AMAP) La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) dit « regreter » profondément la décision des autorités maliennes de déclarer persona non grata, son directeur de la Division des droits de l’Homme, Guillaume Ngefa-Atondoko Andali.
Dans un communiqué publié, ce lundi, la Mission avoir été informée par les autorités maliennes de leur décision de demander à M. Andali, également représentant du Haut-commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme « de quitter le territoire national dans un délai de 48 heures. »
Selon la même source, la MINUSMA réaffirme son « engagement à continuer à œuvrer, en toute impartialité, à l’exécution de son mandat en matière de promotion et de protection des droits de l’Homme, qui constitue une composante importante des efforts de stabilisation du Mali. »
La Mission onusienne dit rester « attachée à une collaboration franche et transparente avec les autorités maliennes, en vue de la création des conditions les plus favorables qui soient pour la pleine mise en œuvre de son mandat en appui au peuple malien. »
Dans un communiqué publié dimanche, le gouvernement malien a précisé que la mesure d’expulsion de Guillaume Ngefa-Atondoko Andali « fait suite (à ses) agissements déstabilisateurs et subversifs, en violation flagrante des principes et obligations que doivent observer les fonctionnaires des Nations Unies et tout diplomate accrédité au Mali, conformément aux conventions internationales pertinentes. »
Selon le même document, le gouvernement de la Transition « réitère sa disponibilité à maintenir le dialogue et poursuivre la coopération avec l’ensemble de ses partenaires. Ce, conformément aux 3 principes de « respect de la souveraineté et des choix stratégiques par le Mali ainsi que la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises.
SS/MD (AMAP)