Bamako, le 06 avr (AMAP) Le Collège des chefs d’Etat de la Confédération des Etats du Sahel (AES) a condamné, dans un communiqué datant de ce dimanche, « avec la plus grande énergie » l’acte « irresponsable algérien » ayant détruit, dans la nuit du 31 mars au 1er avril dernier, un drone des Forces armées maliennes (FAMa), à Tin-Zaouatène, cercle d’Abeibara, dans la Région de Kidal (Nord).
Dans ce communiqué que l’Amap a consulté et signé par le président de la Transition, président de la Confédération de l’AES, le général d’armée Assimi Goïta, le Collège des chefs d’Etat regrette la destruction de cet appareil des Fama, immatriculé TZ-98D, « suite à un acte d’hostilité du régime algérien ».
Il considère, selon la même source, cet acte « comme une agression visant tous les Etats membres de la Confédération AES et une voie perfide de promouvoir le terrorisme ainsi que de contribuer à la déstabilisation de la Région. »
« Cet incident est d’autant plus grave, qu’il ressort des conclusions de l’enquête, que la destruction du drone a empêché la neutralisation d’un groupe de terroriste qui planifiait des actes terroristes contre l’AES », poursuit le texte. Et le Collège des chefs d’Etat de la Confédération AES de condamner avec la plus grande énergie cet acte « irresponsable du régime algérien », en violation du droit international et à rebours des relations historiques et fraternelles entre les peuples de la Confédération AES et celui de l’Algérie.
En réaction, toujours selon le document, le Collège des chefs d’Etat a décidé de rappeler « pour consultations » les ambassadeurs des Etats membres accrédités en Algérie.
D’une part, le Collège rappelle au « régime algérien » que l’éradication du terrorisme demeure une lutte existentielle pour l’AES. Et d’autre part exige de lui d’adopter une posture constructive et « de contribuer, enfin, à la promotion de la paix et de la sécurité dans notre région. »
OD/MD (AMAP)