Organisée par l’administration, cette rencontre a regroupé plusieurs personnalités autour du préfet

Kolondièba, 27 Déc (AMAP) Le préfet du Cercle de Kolondièba, Boubacar Oumar Traoré, a  tenu, vendredi,  une rencontre importante avec les responsables locaux, afin de prendre des disposition face aux conséquences néfastes du retrait des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de discuter des élections et du mandat des conseillers du village.

Organisée par l’administration, la rencontre fait suite aux instructions données par les plus hautes autorités du pays et a regroupé plusieurs personnalités autour du préfet dont des responsables de collectivités, de confessions religieuses, des légitimités traditionnelles, des Forces de défense et de sécurité, de la jeunesse.

Concernant le retrait des pays de l’AES de la CEDEAO, les autorités nationales ont donné des instructions pour « minimiser toutes menaces éventuelles qu’elles soient économiques ou sécuritaires. » Le Préfet a donné d’amples explications sur « les dispositions à prendre à tous les niveaux pour contrecarrer les menaces sécuritaires et les difficultés économiques qui peuvent advenir. »

Les participants venus très nombreux ont apprécié cette initiative des autorités et ont salué leur vision quant « à la restauration de la dignité du peuple et leur volonté d’affronter le défi sécuritaire que vivent les pays de l’AES. »

Le représentant de l’État, Boubacar Oumar Traoré, a donné des réponses aux questions posées qui ont satisfait les participants. Ils ont souhaité « bon vent » à l’AES, tout en encourageant ses dirigeants.

S’adressent particulièrement aux légitimités traditionnelles le préfet a édifié les participants sur la nouvelle décision prise par les autorités de la Transition par rapport à l’élection et le mandat des conseillers de village.

Désormais le droit coutumier sera respecté contrairement à l’ancien système qui était basé sur le vote. Le conseiller du village sera nommé à vie au lieu d’un mandat de 5 ans. Les participants ont apprécié cette nouvelle initiative du gouvernement « qui renforce les légitimités traditionnelles. »

NK/MD (AMAP)