Gao, 20 novembre (AMAP) L’oraison funèbre des 30 soldats tués, le 18 novembre 2019 à Tabankort, dans la région de Ménaka, après un accrochage entre une patrouille des Forces armées maliennes (FAMa) et des présumes terroristes, a eu lieu, mercredi, dans la cour de la Direction régionale de la protection civile de Gao, a constaté l’AMAP.
C’étaient en présence du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le général Dahirou Dembélé et du gouverneur de la Région de Gao, le général de brigade, Sidiki Samaké, du chef d’Etat-major de la Garde nationale, le général Ouhaoun Koné, du commandant de la zone de défense N°1 de Gao, le colonel, Seydou N. Koné. On notait aussi la présence des épouses des disparus, des parents et des proches.
Le commandant du 13è régiment Mix Gao, le lieutenant colonel Abdoulkarim Keita dit Bouné, en rendant un dernier hommage « aux vaillants militaires que le terrorisme, dans sa lâcheté absurde, a fauchés, le lundi 18 novembre 2019, à Tabankort, dans la région de Ménaka, a dit : « Parmi les devoirs inhérents à ma charge, il n’en est pas plus pénible que celui qui m’incombe aujourd’hui. Les militaires maliens remplissent, jour et nuit, de nombreuses missions sur l’ensemble du territoire, en général et le théâtre des opérations, en particulier ».
Le lieutenant colonel Keita a témoigné que « ces militaires, officiers, sous officiers et militaires de rang, essentiellement, de l’Armée de terre et de la Garde nationale, ont tous servi dans les localités de Gao, Ménaka et Bourem ». « Et ils sont, tous, partis en servant la patrie jusqu’au sacrifice ultime. Pour l’honneur de votre mémoire et l’honneur du Mali, nous nous engageons à lutter contre les forces du mal. Dormez en paix. Amen ».
Les victimes reposent, désormais, au cimetière de Bangoundié II.
L’accrochage, qui a fait, aussi, plusieurs blessés, a eu lieu dans le cadre d’une opération bilatérale pour traquer les terroristes à la frontière Mali-Niger. C’est dans l’exécution de ces missions qu’un détachement malien a été engagé pour travailler avec le Niger, avec l’appui de partenaires comme la force Barkhane et la force du G5 Sahel, pour lutter contre les groupes terroristes qui agissent le long de la frontière commune. Désignés pour rentrer dans la composition de l’opération bipartite baptisée « Tongo-Tongo », les détachements ont été mis la disposition du PCIAT-Est par les secteurs 1 et 2.
AT/MD (AMAP)


