
Don de vivres au Centre pénitentiaire ppur femmes de Bollé
Bamako, 16 nov (AMAP) Contrairement à la MCA de Bamako, l’administration du centre pénitentiaire de Bollé met les moyens à la disposition des femmes détenues qui préparent pour elles-mêmes et pour les mineurs incarcérés dans cet établissement de rééducation.
Selon les responsables de Bollé, ces femmes privées de liberté font la cuisine à tour de rôle par chambre (20 au total).
« La cellule, dont le tour arrive, donne deux personnes qui préparent sous la supervision de quatre autres détenues de façon permanente présentes au niveau de la cuisine », expliquent-ils.
L’administration souligne que les lundis et vendredis, c’est le haricot qui est servi comme déjeuner. Les autres jours, les plats varient entre le riz avec la pâte d’arachide et le «tô», le mets traditionnel. « Ces deux repas sont toujours accompagnés, soit de viande soit de poisson fumé », précise-t-elle, signalant que ce menu provient du CICR.
Pendant les jours de fête et fériés, ce sont des plats spéciaux qui sont mis à la disposition des détenus, confient les responsables du centre qui assurent que les prisonniers (environ 191) mangent à « satiété ». Cette affirmation est confirmée par la porte-parole des prisonniers sous le sceau de l’anonymat : « Nous mangeons très bien. C’est par préférence que certains se font apporter à manger ici ».
D’après la dame, les pensionnaires de Bollé ont l’impression, parfois, d’être en liberté. Elle déplore que dès fois, certaines détenues refusent de s’occuper de la cuisine. Très souvent, il y a aussi des disputes lors du partage de la viande entre les pensionnaires.
BD (AMAP)