Il existe 21 ateliers Luban dans le monde. Le Mali figure parmi les pays africains qui en dispose

ParAminata Dindi SISSOKO

Envoyée spéciale

Beijing, 11 sept (AMAP) La visite du musée de l’expérience de construction de l’atelier Luban était également inscrite à l’agenda des journalistes en séjour à Tianjin la semaine dernière. L’atelier Luban, un programme de formation professionnelle chinois, est une initiative mise en œuvre par la ville de Tianjin, dans le cadre de la ceinture et la route.

Il vise à former des ouvriers hautement qualifiés, professionnels et innovants dans le monde entier. S’inspirant de l’esprit artisanal de Lu Ban, un célèbre charpentier, il partage avec d’autres pays les modèles d’enseignement professionnel et les compétences professionnelles de la Chine et forme des talents locaux compétitifs.

Il favorise la coopération entre les écoles chinoises et les établissements d’enseignement étrangers, les entreprises et les gouvernements, ouvrant ainsi une nouvelle voie de développement caractérisée par une contribution conjointe et des avantages partagés.

Selon le directeur du Centre International de communication de la presse chinoise (CIPCC), Yu Lei, il existe 21 ateliers luban dans le monde dont 12 en Afrique. Le premier atelier Luban au monde a été fondé en Thaïlande en 2016. « Le Mali figure parmi les pays africains qui disposent d’un atelier Luban. L’Atelier Luban du Mali est le quatrième ouvert en Afrique en 2019 » a-t-il dit.

Selon le site de l’Université des Sciences des techniques et des Technologies de Bamako (USTTB), l’atelier Luban du Mali est le fruit de l’accord de coopération signé le 15 octobre 2019 entre les Universités des Sciences des techniques et des Technologies de Bamako (USTTB) et des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako (ULSHB) et l’Ecole Supérieur Professionnelle de Médecine de Tianjin, l’Ecole Secondaire Professionnelle Hongxing de Tianjin, en Chine. Il constitue un projet de coopération internationale en matière de formation professionnelle soutenu par la municipalité chinoise de Tianjin.

Situé au centre Universitaire de Kabala, ce projet a pour but d’améliorer la formation académique des meilleurs talents techniques et de soutenir l’économie locale par le biais de la formation professionnelle. Il se veut également un cadre de promotion de la collaboration scientifique sino-malienne par la mise en place de programmes de formation et de recherche communes, une intégration harmonieuse de la médecine traditionnelle chinoises et de la médecine traditionnelle malienne et les développements de nouveau produits, en valorisant les plantes médicinales maliennes.

Au cours de cette visite, les journalistes ont suffisamment appris sur les ateliers Luban. En effet, Lu Ban, également connu sous le nom de Gongshu Ban, est un célèbre charpentier et inventeur qui a vécu à la fin de la Période des Royaumes combattants de printemps et d’automne.

Il est né dans une famille de charpentiers de l’État de Lu et a commencé à apprendre le travail du bois dès son plus jeune âge. Au cours de sa vie, il inventa et perfectionna de nombreux outils de menuiserie, comme la scie et l’équerre. L’atelier Luban, porte le nom de ce maître chinois exceptionnel.

A la suite de l’entretien avec les hauts responsables du musée de l’expérience de construction de l’atelier Luban, les hommes de médias ont également pu visiter l’université de technologie et d’éducation de Tianjin, les cinq avenues et le musée d’art numérique de Tianjin.

ADS/MD (AMAP)