
Karim Keita, député et fils du président malien
Bamako, 14 juillet (AMAP) Karim Kéïta, député élu en Commune II du district de Bamako, a annoncé, lundi, sa démission de la présidence de la Commission défense, sécurité et protection civile de l’Assemblée nationale du Mali, dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux
«Aucun sacrifice n’est trop grand pour le Mali. Je ne souhaite plus être un argument pour des personnes en mal de programme, ni être un frein au dialogue entre Maliens pour aboutir à un apaisement de la situation socio-politique de notre pays. C’est pourquoi, j’ai décidé, en toute responsabilité, de me retirer à compter de ce jour de la présidence de la Commission défense nationale, sécurité et protection civile de l’Assemblée nationale», a-t-il indiqué.
Cette décision du fils du président Ibrahim Boubacar Keita, qui venait d’être réélu, il y a à peine deux mois, intervient alors que la tension était encore vive à Bamako, la capitale malienne, suite à la désobéissance civile déclenchée par le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), qui réclament la démission du président de la République.
«En décidant d’entrer dans la vie publique, je savais que mon action serait scrutée, analysée, commentée. Mais je n’imaginais pas que l’injure, la calomnie, le mensonge seraient à ce point convoqués pour dénaturer et dissimuler mon action au service des Maliennes et des Maliens », a expliqué le fils du président, qui admet commis des erreurs. «Qui n’en commet pas ?», s’interroge-t-il.
D’après lui, les électeurs de la Commune II du district de Bamako, qui lui ont donné mandat de les représenter à l’Assemblée nationale, sont les mieux placés pour juger son action publique.
Désormais simple député, Karim Keïta dit qu’il continuera de consacrer son énergie au service des électrices et des électeurs de sa circonscription, et à l’amélioration des conditions de vie et de travail des Maliens.
Il a présenté ses condoléances aux familles qui ont perdu des proches lors des tragiques événements de ces derniers jours, souhaité « un prompt rétablissement aux blessés ». Tout comme, il souhaite le retour de Soumaila Cissé (Nldr, chef de file de l’opposition enlevé par des hommes armés depuis plus de trois) parmi les siens dans les meilleurs délais ».
MK/MD (AMAP)


