Accord pour la paix et la réconciliation : Les parties maliennes se concertent sur le volet défense et sécurité   

Bamako, 9 fév (AMAP) Une réunion de niveau décisionnel des parties maliennes à l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger se tient depuis lundi, sur les aspects de défense et de sécurité.

Elle a pour objectifs d’harmoniser les compréhensions sur les aspects Défense et Sécurité de l’Accord et, surtout, de répondre partiellement et efficacement aux attentes des populations.

L’ouverture des travaux de cette rencontre de deux jours, qui se tient dans un hôtel de Bamako, était présidée par le secrétaire général du ministère de la Réconciliation nationale, Attaher Ag Iknane, en présence du chef d’État-major général des Armées, le général Oumar Diarra et des représentants des mouvements signataires de l’Accord.

Dans son intervention, le secrétaire général du ministère de la Réconciliation nationale a indiqué que l’Accord se présente comme un cadre de construction de l’édifice de paix au Mali, ouvrant aux acteurs de nouvelles perspectives de cohésion et d’échanges, de recherche de solutions justes à des problèmes communs. Et ce, afin de bâtir, selon Attaher Ag Iknane, une nation forte et réconciliée avec elle-même

Rappelant l’engagement du gouvernement de Transition dans la mise en œuvre du document, le représentant du ministère de la Réconciliation nationale a signalé que le rétablissement de la stabilité et de la sécurité est gage d’un développement harmonieux. En vue de l’éradication de la pauvreté à travers l’accès pour tous aux services sociaux de base.

« Il incombe aux experts de concilier en permanence le triptyque ‘’paix-sécurité-développement’’ dans leurs approches », a dit Attaher Ag Iknane. De son côté, le chef d’État-major général des Armées a exhorté les participants à faire de la réunion un point de repère important en termes d’avancées dans la mise en œuvre des questions de défense et de sécurité relative à l’Accord pour la paix et la réconciliation.

Le général Oumar Diarra a, par ailleurs, annoncé la rentrée prochaine dans les centres de formation militaire de 451 ex-combattants, reconnus aptes à l’issue des opérations de rattrapage. « Ils seront bientôt intégrés dans les forces armées », a-t-il ajouté.

Au cours de cette rencontre, plusieurs thématiques seront débattues : le concept des ‘’forces armées et de sécurité reconstituées’’, la définition des quotas (civils et militaire) et la gestion des combattants anciennement membres des forces armées et de sécurité.

La mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger constitue l’un des axes stratégiques majeurs de l’action du gouvernement de Transition.

BD/MD (AMAP)