Bamako, 16 oct (AMAP) La Chambre de commerce et d’Industrie du Mali (CCIM), a organisé, ce jeudi, dans ses locaux, un panel sur la thématique « De 2019 à nos jours : bilan, défis et perspectives » dont les échanges ont essentiellement porté sur la promotion, la consommation des produits locaux et la sensibilisation des acteurs concernés, a constaté l’AMAP.
Ce panel, organisé dans le cadre de la célébration du Mois d’octobre, celui du consommer local, a été animé par le secrétaire général de la CCIM, Mahamadou Sanogo, du directeur général du Commerce et de la Concurrence (DGCC), Zédion Dembélé, et le représentant-résident de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) au Mali, Roberto Alexandre Vieira.
Mis en place depuis 2019, selon les panélistes, l’objectif de ce mois consommer local, est de permettre aux producteurs et consommateurs d’intégrer l’initiative, au Mali, en particulier et dans l’espace l’UEMOA, en général eu de faire des sensibilisations et communications.
« Si nous voulons maintenir les unités industrielles, il faut définir des critères sévères pour empêcher la délocalisation des multinationales. Consommer local, ce sont des produits non-transformés qui sont disponibles sur notre territoire national et des produits industriels qui bénéficient de la qualité de produit d’origine nationale selon des critères définies », a expliqué Mahamadou Sanogo.
Dans l’espace de l’UEMOA, depuis son adoption en 2019, le consommer local est défini comme « l’ensemble des produits matériels ou immatériels, industrialisés. » « Il s’agit de consommer des produits faits à partir de l’espace UEMOA. Cette organisation a pour but de promouvoir nos propres produits, à la satisfaction de nos population », a rappelé son représentant au Mali, Roberto Alexandre Vieira.
Faisant le bilan, les panélistes ont estimé qu’il y a une amélioration tant au niveau national qu’au niveau de l’espace UEMOA. Ils ont cité, entre autres, des activités de sensibilisation et de communication sur le consommer local sur toute l’étendue du territoire national. Ce qui a permis, également, aux acteurs de comprendre et d’adhérer au concept du consommer local. « Au début, beaucoup d’acteurs n’adhéraient pas à l’initiative mais, aujourd’hui, ils ont compris le système du consommer local. Il faut renforcer le système de production et de consommation Nous avons pu les impliquer dans l’organisation de toutes les activités du Mois du consommer local », s’est réjoui le secrétaire général de la CCIM
Quant au représentant de l’UEMOA au Mali, il a dig que cette initiative a été mise en place pour l’ensemble des ressortissants de l’UEMOA « afin de faciliter la consommation des produits locaux entre populations de la zone. »
« C’est un laboratoire d’idées qui a permis d’améliorer la perception avec l’ensemble des faitières pour qu’elles puissent donner des idées à l’UEMOA. Des propositions qui nous ont permis de connaître les besoins des consommateurs ainsi que des producteurs », a dit M. Vieira.
Le directeur général du Commerce et de la Concurrence, Zédion Dembélé, a ajouté que « le consommer local est une priorité du gouvernement. » « C’est pour cette raison que les Assises nationales pour la refondation (ANR) ont pris en compte cette préoccupation de la population ».
Des participants ont suggéré aux autorités d’investir davantage dans la construction d’usines, afin de concrétiser l’initiative du consommer local.
MMD/MD (AMAP)