Un regroupement d’associations exige des mesures contre la hausse illégale du prix du carburant à Gao (Communiqué)

Bamako, 12 avr (AMAP) La Fédération des organisations de la résistance civile de Gao (FORC-G) dénonce la hausse récurrente du prix du carburant dans le Cercle de Gao (Nord) et appelle les autorités à agir rapidement pour rétablir l’ordre, selon un communiqué publié le 11 avril 2025.

La FORC-G exige l’application stricte du prix officiel de l’essence, fixé à 775 FCFA le litre par le ministère de l’Économie et des Finances le 25 mars 2025, et demande une harmonisation des prix avec les régions du sud. « Si aucune action n’est entreprise dans un bref délai, la FORC-G se verra obligée de prendre ses responsabilités », a averti son président dans le communiqué.

Lors d’une réunion le 15 mars 2025 avec le Conseil communal de la jeunesse, la Coordination des organisations et organisations féminines (CAFO) locale, la Société civile et l’Sssociation des revendeurs de carburant, la FORC-G a recensé plusieurs irrégularités. « Des taxes non officielles sont prélevées à l’entrée et à l’intérieur de la ville par des agents de sécurité », a révélé le président de la FORC-G, Ibrahim Touré.

Il a, également, pointé du doigt « l’absence de documents administratifs interdisant la sortie du carburant vers d’autres destinations, facilitant ainsi les spéculations. »

À Ménaka, dans le Nord du Mali, la situation est encore plus alarmante. Vendedi, le litre d’essence a atteint 5 000 Fcfa, contre 2 000 Fcfa avant la crise actuelle, selon Abdoulaye Traoré, résident de la ville, contacté par l’AMAP.

Cette flambée, aggravée par des blocus imposés par des groupes armés et une perturbation des importations depuis l’Algérie, principal fournisseur, s’accompagne d’un opportunisme de certains commerçants qui exploitent les rumeurs pour gonfler les prix.

OS/MD (AMAP)