76è anniversaire de l’écriture n’ko : Conférence sur la valorisation de nos cultures

Bamako, 17 avr (AMAP) Le Mouvement de l’écriture n’ko, en partenariat avec la Bibliothèque nationale (BN), a célébrée son 76ème anniversaire, ce jeudi matin, en organisant une conférence-débat dans les locaux de la BN, qui s’inscrit dans l ecadre d’un soutient à l’initiative des autorités qui ont décrété 2025, Année de la culture.

« Ecriture enseignée dans plusieurs écoles à travers le monde, la langue n’ko a été créé en 1949 à Bingerville (Côte d’Ivoire). Depuis 1949, nous avons travaillé pour valoriser notre culture et nos langues, tout en créant un dictionnaire avec plus de 100 mille mots et Google traduction pour plus de 200 langues en n’ko. Nous devons expliquer notre histoire à la génération future pour leur inculper nos connaissances », soutient, Mamady Keita, professeur de l’écriture n’ko, conférencier du jour.

« Aucun pays ne peut se développer, sans valoriser ses us et coutumes. Cette idée s’inscrit dans la droite ligne de la réalisation du Mali Kura, envisagé par les plus hautes autorités du pays », a dit le Pr Keita. Et d’ajouter : « le dialogue doit être utilisé pour mettre fin à cette guerre. Nous devons expliquer à nos enfants l’histoire du pays pour que la paix puisse revenir. »

Quant au ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Industrie hôtelière, Mamou Daffé, qui a présidé la cérémonie, en présence du directeur de la bibliothèque nationale, Amadou Bekaye Sidibé, il a d’abord salué la participation massive des légitimités traditionnelles et l’ensemble de tous les invités et réaffirmé l’engagement de son ministère à soutenir l’initiative du mouvement n’ko.

« Aujourd’hui, nous sommes dans un espace de souveraineté retrouvée qui nécessite une valorisation de nos langues. Je voudrais rendre un vibrant hommage à nos frères du n’ko qui, depuis de longues années, se battent sans moyens pour que nos langues puissent être valorisées et reconnues. Le n’ko est un dénominateur de langues qui peut traduire toutes nos langues nationales », a déclaré Mamou Daffé.

Il a précisé que « cette initiative doit mettre en lumière les professeurs du n’ko, qui vont venir nous étaler leurs connaissances ».

« Je pense que l’initiative prise par ce mouvement doit être soutenue afin de valoriser nos us et coutumes », a dit Seydou Sangaré, coordinateur général des chefs du quartier du District de Bamako, qui s’est réjoui des réalisations du mouvement n’ko pendant tout ce temps.

MD/MD (AMAP)