Bamako, 19 décembre (AMAP) La 9è session ordinaire du Conseil d’administration de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB) a adopté, mercredi, dans la salle de réunion du Rectorat, sur la colline de Badalabougou, le budget prévisionnel de 2020 de l’établissement équilibré en recettes et en dépenses à un peu plus de 6,209 milliards de Fcfa contre 6,115 milliards de Fcfa en 2019.
Les administrateurs, dont les travaux étaient dirigés par la présidente du conseil, Mme Diarra Fatoumata Dembélé, en présence du recteur de l’USJPB, Pr Moussa Djiré, ont examiné et adopté le procès-verbal de la précédente session, contrôlé l’état d’exécution des recommandations, évalué le rapport d’activités 2019. Ils se sont aussi prononcés sur le rapport financier de la même période mais aussi sur le plan d’actions.
La subvention de l’Etat se chiffre à plus de 6,013 milliards de Fcfa contre 5,889 milliards de Fcfa en 2019, soit une augmentation de 1,93%. Les ressources propres de l’USJPB sont estimées à 196 millions de Fcfa contre 215 millions de Fcfa en 2019. La prise en charge du personnel, le matériel, le fonctionnement du service, les multiples déplacements, la communication et l’électricité sont les dépenses qui seront gérées par le budget.
Le recteur de l’USJPB a dit que la session va porter un regard rétrospectif sur les activités et élaborer le plan d’actions 2020, assorti d’un budget. Pr Moussa Djiré a, aussi, indiqué que son université a remporté plusieurs victoires académiques en 2019. « Nous devons, donc, trouver un espace pour magnifier ces victoires », a-t-il dit.
De son côté, la présidente du Conseil d’administration de l’USJPB a souligné que chaque session offre une occasion de revisiter la marche de l’Institution. Mme Diarra Fatoumata Dembélé a rappelé que l’élévation du recteur de l’USJPB au grade d’officier de l’Ordre national du Mali, le renforcement d’une gouvernance fondée sur la concertation et la collégialité sont des faits majeurs. A cela, s’ajoutent la diversification, la professionnalisation, la modernisation des offres de formation, les conditions d’étude et de travail au sein de l’université, les activités d’animation scientifique et l’intensification de la coopération inter universitaire.
« Nous aurons ainsi l’occasion de comparer les promesses faites aux résultats probants obtenus, avec les moyens que nous avions votés. Je reste optimiste que la session ordinaire contribuera à améliorer la gouvernance de notre université dans tous ses aspects», a soutenu Mme Diarra.
SYW/MD (AMAP)