Sikasso, 24 juin (AMAP) Le préfet du cercle, Dramane Diakité a présidé mercredi à Sikasso, la cérémonie de lancement du projet média citoyens pour la paix et le vivre ensemble (Benkunko), initié par le consortium : le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD-terre solidaire), la migration-citoyenneté-développement (GRDR) et l’ONG Azhar, a constaté l’AMAP.
C’était en présence des représentants du coordinateur régional de l’Union des radios et télévisions libres (URTEL) de Sikasso, Lassine Doumbia, de l’ONG Azhar, Issa A. Coulibaly, du coordinateur des chefs de quartiers de Sikasso, Sidiki Diawara, de nombreux hommes de médias et des membres de la société civile.
L’objectif de la rencontre était de « contribuer au renforcement de la paix et de la cohésion sociale au Mali à travers la participation citoyenne des organisations de la société civile et la professionnalisation des hommes de médias »,
Pour un coût total d’environ 690 000 000 de Francs CFA, ce projet d’une durée de trois ans couvrira les régions de Sikasso, Kayes, Nioro du sahel et les six communes du district de Bamako. Ledit projet ciblera les acteurs des medias, la société civile et les collectivités locales.
Le chef de l’exécutif local a saisi l’occasion pour déclarer que ce projet entend créer les conditions favorables à l’émergence des médias dans le cadre de la production des informations citoyennes, la promotion du vivre-ensemble et de la cohésion sociale.
« La professionnalisation des hommes de médias revêt d’une importance particulière pour la communauté », a-t-il souligné avant de rappeler que les médias jouent un rôle très important dans la stabilisation du pays.
Dramane Diakité a par ailleurs souligné que les hommes de médias peuvent être des catalyseurs de paix, de vivre-ensemble et d’apaisement s’ils sont bien formés. Mais mal formés, ces mêmes hommes de médias peuvent être à l’origine des conflits et des troubles. A cet effet, le préfet du cercle de Sikasso a salué la bonne initiative des organisateurs avant d’inviter les participants à suivre avec intérêt la présente rencontre.
« Si la maitrise de la communication constitue un pan important de la gestion des crises, le renforcement de capacité des acteurs de médias, de la société civile et autres communicateurs demeure une nécessité au Mali », a détaillé le représentant de l’ONG azhar, Issa A. Coulibaly.
Il a par ailleurs, salué les efforts des médias et de la société civile dans le cadre de la promotion de la démocratie et de la restauration de l’Etat de droit au cours des trente dernières années.
Pour sa part, le représentant du coordinateur de l’URTEL de Sikasso, Lassine Doumbia s’est réjoui du choix porté sur la 3ème région pour la tenue de la rencontre. Il a réitéré l’engagement des radios dans le cadre de la diffusion des informations précises et fiables avant de remercier les initiateurs du projet.
La mise en place du comité régional d’orientation dudit projet a constitué le clou de l’évènement.
MD/KM (AMAP)