Ségou, 24 fév (AMAP) Ségou a abrité lundi, la concertation régionale sur l’avant-projet de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale, à l’instar des autres régions, au cours d’une journée où les forces vives ont échangé sur plusieurs thématiques ayant trait à la paix, la sécurité, la réconciliation nationale, la cohésion sociale et le vivre-ensemble.
Elles ont également formulé des recommandations afin d’enrichir le document de l’avant-projet de charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale.
Dans son allocution, le maire de la Commune urbaine de Ségou, Nouhoun Diarra, a salué cette initiative inclusive impulsée par le président de la Transition, le général d’Armée Assimi Goïta.
Selon lui, l’objectif est de doter notre pays « d’un document cadre de politique publique qui servira de socle et constituera le bréviaire des actions qui fonderont durablement la paix et la réconciliation nationale indispensables pour promouvoir le développement harmonieux de nos territoires. »
« Je demeure convaincu que notre région, imbue de ses valeurs culturelles multi séculaires de maaya, de dialogue et de pardon saura tirer le meilleur parti de cette heureuse opportunité. Une rencontre d’échange qui permettra à nos forces vives de verser leurs observations et contributions concourant à l’avènement d’une Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale dont les Maliens se reconnaîtront », a-t-il dit.
Pour sa part, le gouverneur de la Région de Ségou, le Commissaire général de brigade de police Soulaïmane Traoré. qui a présidé l’ouverture des travaux, dans la salle de conférence du gouvernorat, a fait noter que c’est pour assurer une inclusivité maximale à ce processus que ces consultations sont organisées. « L’objectif est de recueillir un large éventail d’opinions et de propositions en vue d’améliorer ce document dans le cadre de l’apaisement du climat sociopolitique et l’amélioration de la gouvernance au mali », a indiqué Soulaïmane Traoré.
En présence de son directeur de cabinet, Boureïma Ongoïba, et du préfet du Cercle, Daouda Diarra, il a invité les différents acteurs à plus d’implication et d’assiduité et à des débats francs et constructifs pour que les résultats des travaux contribuent à l’enrichissement des réflexions au niveau national.
MS/MD (AMAP)