Réunion des experts de l’AES à Bamako : La création d’une Banque de développement au cœur des échanges

Bamako, 21 mai (AMAP) La rencontre des ministres du comité ministériel « développement » de la Confédération des Etats du Sahel (AES) sur l’opérationnalisation des actions prioritaires « pilier » de développement, a débuté, ce mercredi, au Centre international de la conférence de Bamako (CICB), afin « de permettre aux experts d’échanger sur la création d’une Banque de développement », a constaté l’AMAP.

La cérémonie d’ouverture de cette réunion a été présidée par le ministre de l’Economie et des Finances, Alousséni Sanou, accompagné de sa collègue en charge des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko et du Président de la section des comptes de la Cour suprême, Abdoulaye Sow.

Depuis la création de l’AES, « nous avons développé différents mécanismes de dialogue et de coordination des efforts pour un développement équilibré de nos pays et cela sous le leadership de nos trois chefs d’Etat », a rappelé le ministre Sanoui.

Et de poursuivre : « aussi est-il envisagé de renforcer les bases de la construction d’un espace d’intégration favorisant les investissements structurants et intégrateurs, de poursuivre les réformes, favoriser les politiques et de garantir une stabilité financière, qui permette de soutenir le développement de nos états ».

A ce titre, la création d’une Banque régionale d’investissement a été retenue, qui sera dénommée « Banque confédérale pour l’investissement et le développement de (BCID-AES). Outil essentiel de promotion et de financement de projets structurants dans les secteurs stratégiques », a fait savoir, le ministre de l’Economie et des Finances,

Il a ajouté que « la BCID-AES aura pour mission de mobiliser des ressources financières à grande échelle en vue de soutenir le développement de nos infrastructures essentielles, notamment énergie, transport, agriculture, etc. »

Et de préciser : « je tiens à souligner que la création de la BCID-AES n’est pas seulement une décision politique mais, aussi, une réponse pragmatique et stratégique aux défis économiques de notre confédération, car nous savons que nos Etats possèdent un potentiel immense de croissance et de développement. »

La réussite de l’implantation de la Banque confédérale « dépendra de notre capacité à travailler ensemble à mettre en place des structures de gouvernance efficaces,  à garantir la rigueur et la transparence dans l’application et la mise en œuvre des décisions adoptées », a estimé le ministres des finances, avant de déclarer ouverte la réunion.

MMD/MD (AMAP