Kayes, 26 oct (AMAP) La Région de Kayes, dans l’Ouest du Mali, frontalier avec le Sénégal, ne connait pas de pénurie de carburant, a conclu la réunion hebdomadaire du Comité de gestion de crises et catastrophes tenue le 24 octobre 2025 dans la salle de conférence du gouvernorat, sous la présidence du Général de brigade Moussa Soumaré, Gouverneur de la Région.
Le Mali traverse une situation critique à Bamako, la capitale, et dans d’autres régions, à cause de la rareté des hydrocarbures.
Globalement, la situation est stable au niveau de la 1ère région administrative du Mali car, les indicateurs sont au vert, d’après les statistiques fournis par la Direction régionale du commerce, de la consommation et de la concurrence. Cette structure travaille, en collaboration avec les services compétents, notamment la douane, les forces de défense et de sécurité pour qu’il n’y ait pas de pénurie de carburant dans la 1ère région administrative du Mali.
Dans cette partie, située à l’Ouest du pays, le prix du litre d’essence oscillait entre 675 Fcfa à Diamou et 775 Fcfa à Yélimané à la date du 23 octobre 2025. La ville de Yélimané est suivie des villes de Kéniéba (741,92) et de Kayes (723,39).
S’agissant du gaz-oil, le litre varie entre 725 Fcfa à Yélimané et 663,46 Fcfa à Kéniéba. « Nous avons un rôle à jouer : suivre l’évolution de la situation des hydrocarbures (respect des prix, acheminement, approvisionnement, sécurisation des aires de stationnement, sécurisation des chauffeurs et citernes) », a dit le gouverneur.
« La situation n’est pas alarmante mais, normale. Mais, nous déplorons la crise qui frappe les autres localités du pays », a ajouté le général de brigade Moussa Soumaré. Il a loué les efforts des chauffeurs qui, en dépit des conditions très difficiles, transportent ces hydrocarbures.
Il a invité les acteurs à œuvrer davantage pour une gestion judicieuse des stocks dans les différents cercles de la région afin d’éviter tout rupture ou insuffisance. L’accent a été mis sur la sécurisation des aires de stationnement et des convois.
Certains citoyens, notamment les ménagères craignent que cette pénurie n’entraîne une hausse de prix des condiments et autres denrées de première nécessité provenant d’autres régions, notamment celles de Sikasso.
BMS/MD (AMAP)


