Recherche en santé : La structure unique prend forme

Bamako, 07 novembre (AMAP) Les acteurs maliens de la Santé ont validé, mardi, le cadre organisationnel de l’Institut national de santé publique du Mali (INSP) au cours de travaux de trois jours qui se sont déroulés à Fana sous la  présidence du  ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé, a constaté l’AMAP.

 

Durant leurs travaux, les acteurs ont déterminé les différents départements et leurs services respectifs, indiqué pour chaque département et services les principales attributions et défini le cadre organisationnel de l’INSP. Ils ont, aussi, spécifié le nombre et la qualification des cadres prévus pour chaque département et services et identifié les prochaines étapes à mettre en œuvre dans le cadre d’une approche étapes pour opérationnaliser l’INSP.

 

L’INSP est le fruit de la fusion des structures de recherche du ministère de la Santé, regroupant l’ l’Institut national de recherche en santé publique (INRSP), le Centre de recherche et de documentation pour la survie de l’enfant (CREDOS), l’Agence nationale de la sécurité sanitaire des aliments (ANSSA), le Centre national d’appui à la lutte contre la maladie (CNAM), le Département des opérations d’urgences en santé publique (DOU-SP), le Centre influenzae et le Centre de pharmaco-vigilance.

 

La vocation de cette fusion des différentes structures du secteur est de devenir le socle de l’expertise, à travers la veille sanitaire, la recherche et la formation.D’après le ministre, cette fusion est une volonté politique dont l’objectif est d’amoindrir les fragmentations en matière de santé. Mais c’est, aussi, pour plus de synergie et et de liens entre la connaissance et l’action.

 

« Ainsi, a-t-il dit, cet atelier sur la validation du cadre organisationnel de l’INSP permettra de nous positionner en matière de santé. En effet, il donnera des pistes qui permettront d’être un centre de référence et d’expertise en matière de santé dans la sous-région », a dit M. Sidibé.

 

Pour le ministre, il faut situer l’institut à plusieurs niveaux. Il couvrira, par ses missions, un champ large d’activités. C’est un institut qui collectera des informations à temps réel. « Ces informations nous aideront à aller vers une action qui peut être portée au niveau local ou central », a argumenté Michel Hamala Sidibé, avant de préciser que l’INSP sera une structure d’alerte pour les acteurs engagés dans la Santé.

 

Aussi, le ministre de la Santé et des Affaires sociales a ajouté que la nouvelle structure donnera une autre vision de la gestion de la santé publique au Mali. Mais pour le faire, il pense qu’il lui faut un ancrage au niveau local. Et, aussi, des dispositifs en place pour trouver les solutions dans cette proximité avec les populations.

 

L’institut doit créer, également, une synergie avec les épidémiologistes de terrain et faire en sorte que ces derniers soient des acteurs de premier niveau et capables d’être la source de des informations.

 

Pour sa part, le directeur de l’INSP, Pr Akory Ag Iknane, a pris l’engagement de faire de l’institut le socle de l’expertise en matière de santé au service du développement socio-sanitaire durable du Mali, à travers la veille sanitaire, la recherche et la formation.

 

Il a confié que la vision est de mettre, à la disposition de la population, des décideurs et des programmes, une structure efficiente et fiable qui stimule un système de santé performant.

 

FN/MD (AMAP)