Bamako, 1er juillet (AMAP) Les acteurs du Projet de résilience dans le Sahel, dans le cadre de la formulation du Plan d’action stratégique territorial pour la zone du Liptako-Gourma (PAST-LG), ont entamé ce lundi, à Bamako, les travaux de validation de la version finale du rapport diagnostic, a constaté l’AMAP.
Selon le secrétaire général du ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et des Domaines, Amadou Maïga, cet atelier, qui réunit les parties prenantes de l’étude, constitue une étape décisive pour la suite de l’élaboration du PAST-LG.
Il fait suite à la rencontre de Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, tenue du 18 au 25 janvier 2025, ainsi qu’aux sessions des comités nationaux interministériels de pilotage de l’étude. L’objectif de cet atelier sous-régional est, selon M. Maiga, d’harmoniser et valider le rapport diagnostic de la zone du Liptako-Gourma, présenter les résultats intermédiaires du PAST-LG, et prioriser et spatialiser les opportunités d’investissements.
Amadou Maïga a précisé que le PAST-LG repose sur trois grandes recommandations stratégiques, portant sur les thématiques suivantes : la connectivité, la transformation économique, la transition énergétique et le développement territorial durable.
De son côté, Mathias Spaliviero, chef du bureau Afrique de l’Ouest de l’ONU-Habitat, a déclaré que le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), est convaincu que l’engagement collectif est un levier puissant pour répondre à l’urgence des besoins, mais aussi pour construire des solutions durables.
« Notre approche repose sur des solutions intégrées et intersectorielles : renforcement de l’analyse des données, accès à l’énergie, résilience climatique, infrastructures, et développement humain inclusif et informé. Ce plan d’action incarne les aspirations de l’ensemble des parties prenantes et des collectivités nationales, qui en orientent la formulation et la mise en œuvre », a-t-il poursuivi.
Il a également assuré que le PNUD, aux côtés d’ONU-Habitat, demeure pleinement engagé à accompagner les gouvernements des trois pays dans la finalisation et la mise en œuvre du plan d’action.
Pour rappel, le Projet de résilience dans le Sahel, financé par le gouvernement suédois ,est conduit sous le leadership des gouvernements du Burkina Faso, du Mali et du Niger, avec l’appui d’ONU-Habitat et du PNUD
MMD/MD (AMAP)